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Littérature étrangère

1948

Yoram Kaniuk interroge ici le jeune homme qu'il a été en 1948, survivant d'une guerre (la guerre d'Indépendance) qui relève davantage de Charlot soldat que du récit héroïque.À partir d'anecdotes où l'horreur côtoie le burlesque, l'écrivain compose un puzzle inédit. Dans une écriture à la fois jaillissante et contrôlée, il retrouve son regard d'adolescent perplexe jeté dans la bataille avec, pour tout entraînement, quelques bains de mer glacés. Témoin privilégié d'événements qui le dépassent, d'un conflit où rien n'a été réglé malgré le prix humain démesuré qu'il exige encore, Yoram Kaniuk ne cherche ni à justifier ni à condamner.Magistralement, avec beaucoup de subtilité, en évoquant un conflit vieux de plus de soixante ans, l'écrivain nous parle d'aujourd'hui. Au fond de chaque description de ces combats d'où nul n'est ressorti vivant, c'est l'inanité de toutes les guerres qui nous prend à la gorge.

08/2012

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Littérature étrangère

Encore une histoire d'amour

Depuis le décès de sa femme Dina, Alex Tlallim vit replié sur lui-même. Le jour de son soixantième anniversaire, il émerge enfin et se rend, sous un prétexte professionnel, de Tel-Aviv à Hambourg, en passant par Berlin. Dans un restaurant, il rencontre par hasard une jeune Israélienne, Nily, qui le reconnaît alors que lui-même la voit pour la première fois. C'est le début d'une passion qui les conduira jusqu'aux limites d'eux-mêmes, dans une quête d'absolu destructrice comme l'on n'en connaît que lors du premier amour... ou du dernier. Maître de sa force et de sa sensualité envoûtante, Kaniuk touche ici à des thèmes essentiels : la peur de la mort, la recherche du père, la destruction de l'idéal- et cela, dans un souffle qui devient tornade et emporte tout sur son passage pour arriver à ce qui est, peut-être, un apaisement.

08/1998

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Littérature étrangère

Le dernier Berlinois

Après avoir refusé pendant de nombreuses années d'entrer sur le territoire allemand, l'Israélien Yoram Kaniuk s'est un jour décidé à partir sur les traces de son père, grand admirateur de l'Allemagne qu'il avait été contraint de quitter au début des années trente. A la recherche de cette vie intellectuelle d'avant-guerre que son père n'a cessé de pleurer, plein de nostalgie, à Tel-Aviv, Yoram Kaniuk se promène, observe, rencontre des Allemands - célèbres (Heinrich Böll, Günter Grass) lorsqu'il est invité à des débats littéraires, anonymes lorsqu'il déambule au hasard des rues - et nous fait part de ses étonnements, de ses émotions et de ses révoltes. De Bonn à Munich, Potsdam, Lubeck et Dresde, il construit un puzzle à partir d'anecdotes, de réflexions, de règlements de comptes avec certains de ses interlocuteurs allemands. Sa vision subjective est un des grands intérêts de ce témoignage à fleur de peau qui, imprégné d'un présent plein d'angoisse, recherche sur les routes d'Allemagne un dialogue jugé impossible entre un passé de toute façon détruit et un avenir encore sous le coup d'une relation non apaisée entre Juifs et Allemands.

10/2003

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Littérature étrangère

A la vie, à la mort !

Récit traduit de l'hébreu par : Laurence Sendrowicz Après une opération chirurgicale réussie, Yoram Kaniuk est soudain tombé dans le coma, où il est resté pendant plusieurs semaines. De ce voyage inerte, l’écrivain rapporte un texte incisif, écrit d’un jet semble-t-il, où le lecteur retrouve les héros qui ont peuplé ses précédents livres (notamment le Dernier Juif) mais dans la version qu’en donne à présent l’homme âgé qu’est devenu leur auteur. Que reste-t-il lorsque l’on a perdu toute dignité physique mais qu’on est là et bien là, comment se supporter lorsque tout se déglingue ? Kaniuk, dont les yeux ne cessent de briller de malice et d’intelligence, se peint sans concession, touche à l’intime en évitant tout voyeurisme malsain, et narre des situations tellement cocasses que, bien souvent, c’est le rire qui l’emporte. L’Israël d’aujourd’hui n’est pas le pays dont il avait rêvé et tout ce livre est aussi, en arrière-plan, un hymne aux déçus, sans amertume, avec seulement de la tristesse. Un livre où Kaniuk distille le meilleur de lui-même.

10/2011

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Littérature étrangère

Presque

Dans cet ultime roman, Yoram Kaniuk met en scène un vieux peintre désabusé, dont la spécialité est de représenter les morts. Un matin à l’aube, il reçoit l’appel d’une étrange femme qui sollicite ses services alors qu’elle vient de perdre son mari. Cette rencontre va lui permettre de retrouver le seul être qui ait aimé et (peut-être) compris son oeuvre. A qui s’adresse l’artiste ? Une ouvre d’art existe-t-elle uniquement si elle est vue ? Avant de nous quitter, Kaniuk, peintre et grand connaisseur d’art, nous fait part de sa vérité.

01/2016

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Littérature étrangère

Adam ressuscité

Adam Stein est un clown juif très célèbre dans l'Allemagne des années trente. Il échappe à la mort grâce à ses talents, acceptant de distraire le directeur du camp de concentration ainsi que ses coreligionnaires, afin qu'ils oublient le sort qui leur est promis. Après avoir tenté de fuir son passé dans une Allemagne où la frontière est bien trouble entre coupables et victimes, il s'installe en Israël, ayant appris que sa fille y a survécu. Mais sa mémoire ne lui laisse aucun répit et Adam commet des actes qui lui valent d'être conduit dans un Institut de Réhabilitation et de Thérapie, construit en plein désert du Neguev pour accueillir les survivants de l'Holocauste. Dans une langue baroque et brillante, Adam ressuscité décrit le fracas d'une conscience dont les accès de folie absolue sont ponctués de grands moments de clairvoyance. Adam Stein tente désespérément de jouir de l'existence et d'en saisir le sens après que le tragique a brouillé tous les repères. Mais a t-on encore le droit de vivre quand on a laissé conduire à la mort femmes et enfants ? Quel destin peut connaître un pays, Israël, qui naît de l'agrégation de tant de douleurs ? Une vision infernale dont on ne sort pas indemne.

02/2008

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Histoire internationale

La terre des deux promesses

N'éteignez pas cette chandelle ! Cette injonction qu'Emile Habibi avait choisi de donner comme titre à son texte - le dernier qu'il devait écrire avant sa disparition en mai 1996 - résume avec force l'élan premier qui présida au projet de ce livre exceptionnel. Pour la première fois, en effet, un écrivain palestinien et un romancier israélien conjuguent leurs voix dans un appel à la compréhension et au respect de l'autre, à l'examen de conscience et au possible pardon. Riches de leur expérience particulière, observateurs et acteurs - mais surtout témoins - d'une tragédie sans solution, les deux écrivains, dans une tentative d'anticiper la future sagesse des hommes, lancent un bouleversant cri de révolte contre la violence et l'injustice qui déchirent l'histoire d'une terre promise à deux peuples.

11/1996

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Histoire internationale

Un autre Israël est possible. Vingt porteurs d'alternatives

Comment les citoyens israéliens vivent-ils la politique menée par leur gouvernement ? Cet ouvrage nous faire découvrir en vingt-deux portraits-interviews une partie de la société israélienne, pas forcément propalestinienne, qui proteste contre la politique néolibérale de Benyamin Netanyahou et souhaite la fin de la guerre. Ces citoyens, qui pourraient être la force politique alternative de demain, permettent de penser un avenir pour cette région du globe. Six mois après le déclenchement des mouvements révolutionnaires arabes, en juillet 2011, les Israéliens descendent à leur tour dans les rues. En août, ils seront jusqu'à 400 000 - l'équivalent de 4 millions chez nous ! De 70 % à 80 % de leurs concitoyens, selon les sondages, appuient leurs revendications. Mais le mouvement n'a pas encore trouvé son débouché politique. Dominique Vidal et Michel Warschawski proposent de découvrir cette alternative qui se cherche en 22 portraits interviews. Parmi les vingt-deux portraits-interviews figurent : Reuven Abargil, militant oriental ; Raanan Alexandrowicz, cinéaste ; Gadi Algazi, historien et animateur du mouvement Tarabut-Hithabrut ; David, lycéen, 15 ans ; Sara Beninja, porte-parole du Mouvement Solidarité Sheikh Jarrah ; Hillel Ben Sasson, dirigeant du Mouvement Solidarité Sheikh Jarrah ; Daniel Boyarin, professeur de culture talmudique à Berkeley ; Avraham Burg, ancien président de la Knesset ; Henriette Dayan et Yvonne Deutsch, militantes féministes ; Ilan Greilsammer, politologue, militant de La Paix maintenant ; Dov Hanin, député du Parti communiste israélien ; Hassan Jabareen, directeur général du Centre légal pour les droits de la minorité arabe en Israël ; Yoram Kaniouk, écrivain ; Daphnee Leef, porte-parole du " Mouvement des tentes ".

03/2012