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Philosophie

Philosophie de l'économie

A quoi servent les économistes ? Que savent-ils et que valent-ils ? Ne sont-ils que des Diafoirus ignares et idéologues qui nous mènent de crise en crise dans la cacophonie de leurs suffisances ? Ou les adeptes vains d'un jeu d'esprit stérile ? En fait, l'Economie, science d'un type unique, entravée par de graves limitations et souillée d'hypocrisies politiques et méthodologiques, a aussi ses vastes zones d'accord, son savoir accumulé, comme un genre de grandeur, et quelques utilités essentielles irremplaçables. La vie et la pensée économiques sont d'ailleurs au coeur de la politique, de l'histoire et de l'éthique. Elles sont cruciales pour comprendre comme pour améliorer le monde. Si elles causent les crises, elles permettent aussi d'en sortir. Elles fournissent le moyen de réaliser le bien social et, d'abord, de le définir. Ces dépassements de l'économie en réflexion et en application constituent un nouveau champ du savoir, la philosophie économique ou méta-économique, qui, grâce à une vue plus large et profonde, plus cultivée, compréhensive et sage, met cette activité centrale du monde moderne non plus au-dessus de l'homme mais au service de son bonheur, de sa culture, de sa liberté.

04/1986

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Connaissance de soi

L'ésonomie, une économie spirituelle

Le monde moderne souffre d'un excès de matérialisme. L'idéologie marchande, que l'on qualifie de néolibéralisme, tend à enfermer les hommes dans un paradigme où seul l'argent est une fin et où la cupidité régit le tissu socio-économique. L'humanité est en proie à une perte de spiritualité laïque, en marge des religions, qui l'amène tout droit vers sa propre perte. Si l'économie, oïkos-nómos, désigne la gestion de la terre et que l'écologie, oïkos-logos, signifie la science de cette même planète que nous devrions appliquer à cette même gestion, alors force est de constater que nous manquons de sagesse pour manier chacune de ces sciences. L'ésonomie, ésô-nómos, désigne la gestion de son être intérieur afin de parvenir à la connaissance du Soi fondamentale à l'avènement d'un nouveau paradigme à finalité plus humaine, universelle et spirituelle. D'abord la connaissance de soi, puis la connaissance du monde, enfin la gestion du monde dont nous rêvons.

12/2021

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Histoire de la philosophie

Oikonomia. Philosophie grecque de l'économie

Contre une longue tradition interprétative, ce livre montre que les rares textes philosophiques de la Grèce classique portant sur l'oikonomia ou l'administration domestique sont décisifs pour comprendre ce qu'est l'économie.

04/2021

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Ouvrages généraux

La Philosophie éternelle. Philosophia Perennis

La Philosophie éternelle date de 1945, treize ans après le Meilleur des Mondes. Au désespoir, Huxley n'oppose pas seulement l'érudition et l'humour ; ce grand voyageur, qui fit le tour du monde en sceptique et expérimenta les drogues en documentaliste, s'est défendu du pessimisme par ces deux formes de l'intelligence à l'affût d'elle-même que sont l'ironie et le savoir. "La matière de la Philosophia Perennis, c'est la nature de la réalité éternelle, spirituelle (...). Dans l'étude de la Philosophia Perennis, on peut commencer soit par le bas, par la pratique et la morale ; soit par le haut, par la considération des vérités métaphysiques ; soit enfin par le milieu, au point focal où l'esprit et la matière, l'action et la pensée, ont leur lieu de rencontre dans la psychologie humaine". Aldous Huxley

09/2023

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Philosophie

Le libéralisme

L'avènement du libéralisme, présenté aujourd'hui comme inéluctable, permettrait de proclamer la victoire du "modèle libéral" sur tous ses concurrents. Mais comment définir la nature plurielle du libéralisme, à la fois croyance, philosophie, système économique et pratique politique ? On pourrait placer l'origine du libéralisme dans la reconnaissance des droits de l'individu. Recherche des biens matériels, accroissement du bien-être par le travail, l'épargne et le commerce sont des conditions de l'ordre politique et de la liberté des sujets. Pourtant, les reproches qui lui sont faits sont légion : exploitation des travailleurs, déni de l'aspect collectif de la vie de l'individu, disparition de la notion de bien commun... Comment comprendre qu'il se soit institué comme un paradigme universaliste alors même qu'il engendre inégalités, désordres et dissolution du lien social ? La formulation de cette aporie contemporaine invite à réfléchir à de nouvelles pratiques, susceptibles de dissiper nos erreurs et nos illusions actuelles. Cette anthologie rassemble les plus grands textes sur le libéralisme, de Locke à Rorty, en passant par Montesquieu, Quesnay, Hume, Smith, Kant, Condorcet, Constant, Hegel, Tocqueville, Mill, Spencer, Durkheim, Keynes, Rawls ou encore Habermas.

02/2018

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Littérature française

Le Libéralisme

Voilà cent vingt ans qu'Emile Faguet écrivait "Le Libéralisme" . Cet anniversaire est l'occasion de découvrir que l'essentiel de cet ouvrage est resté d'actualité. Le libéralisme reste mal connu et mal compris du Français ; il concentre de ce fait les critiques de toutes les tendances politiques, souvent infondées ou de mauvaise foi. Pourtant, il est au coeur de l'héritage des institutions de ce pays, et l'auteur fait à cet égard un gros travail de retour à ses textes racines pour nous le rappeler, sinon nous le révéler. Selon un style méthodique, mais qui ne manque pas d'humour et souvent nourri de dialogues crédibles et vivants, Emile Faguet prend le lecteur par la main pour aborder de nombreuses facettes que prend la Liberté au sein de la France d'avant la Grande guerre. De plus, il n'oublie pas de répondre aux pauvres critiques de ses idéologies adverses, allant du socialisme qualifié de "partagiste" au parlementarisme démocratique. Se confirme ainsi que ce grand libéral était aussi un académicien de grand talent, à la hauteur de vue lui ayant permis de demeurer pertinent plus d'un siècle après. Emile Faguet n'est pas le premier nom qui vient à l'esprit quand on cherche une figure francophone associée au libéralisme. Le lecteur trouvera pourtant à la fin de ce livre une analyse de sa mauvaise réputation auprès des Français qui n'a guère pris de rides et démontre sans conteste la clairvoyance de son auteur. Si vous pensez bien connaître la Déclaration des droits de l'homme, ou à l'inverse si vous voyez dans le libéralisme une idéologie détestable, ce livre pourrait bien vous surprendre et vous prendre.

07/2022

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Sciences politiques

Eloge du libéralisme

Y a-t-il encore un libéral dans la salle ?? Le libéralisme n'a pas, aujourd'hui, bonne presse. Il est vrai qu'il est soumis à rude épreuve entre ceux qui l'utilisent pour justifier leurs lâches abandons et ceux qui s'en servent pour déconsidérer leurs adversaires en le réduisant à l'économie. Or dans un monde de plus en plus complexe et soumis au diktat de l'immédiateté, il n'a jamais autant été une idée neuve. Jamais il n'est autant apparu comme le meilleur des remèdes au cynisme politique, aux passions extrémistes, au politiquement correct et aux folies identitaires. Riche de rappels et d'explications, d'événements et de portraits, Joseph Macé-Scaron rappelle avec érudition comment la liberté individuelle a construit la France moderne et combien elle est apte à édifier celle de demain. Loin de tout esprit de système, le libéralisme nous apprend enfin, dans un monde où l'irrationnel règne, qu'on peut être modéré avec passion.

11/2019

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Philosophie

Libéralisme et totalitarisme

Est-il possible que le libéralisme nous conduise à une vie soumise au régime de la contrainte absolue ? Globalement, les Occidentaux vivent librement. En paix dans le monde présent, malgré quelques crises économiques, ils ne connaissent la guerre que par des interventions armées hors de leurs frontières. Ils ne voient pas en quoi ces problèmes accidentels changeraient l'essentiel : la liberté individuelle. Certes, le diable se cache dans les détails. Il faut être vigilant. Seulement, le diable n'existe qu'à l'origine de toutes choses. Justement, quelle est l'origine du libéralisme ? Essayons de l'identifier et de la comprendre. Comme toute idéologie, le libéralisme part d'une idée simple qu'il développe logiquement : l'individu souverain. Il se heurte à l'Etat, forme moderne de la souveraineté collective. Pas à pas, le libéralisme phagocyte toutes les articulations de la vie collective et pénètre les esprits par les voies symboliques. Sa force ? Déployer un discours communément admis capable de modifier les comportements, les pratiques et les pensées. Tocqueville nous avait prévenus. Il entrevoyait l'hypothèse de l'émergence d'un monstre doux au sein de démocraties individualisées.

05/2015

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Sciences politiques

Du liberalisme autoritaire

Tandis que le philosophe Carl Schmitt veut convaincre, en 1932, le patronat allemand de la nécessité d'un Etat fort, le juriste antifasciste Hermann Heller lui répond à boulets rouges en dénonçant le projet d'un libéralisme autoritaire, étrange synthèse entre libéralisme économique et autoritarisme politique. Le 23 novembre 1932, au seuil de l'accession d'Hitler au pouvoir en Allemagne, le philosophe Carl Schmitt prononce une conférence à l'invitation d'une organisation patronale, la Langname Verein. Ce discours fut un événement décisif, qui contribua à rallier le patronat allemand à l'option autoritaire. Son titre annonce le programme : Etat fort et économie saine. Mobilisant des moyens de puissance inouïs, promet Schmitt, ce nouvel Etat fort ne tolérera plus l'émergence en son sein de forces subversives. Alors que la politique démocratique confond Etat et société, la politique autoritaire-totale dépolitisera la société et renforcera l'Etat, ceci dans les strictes bornes d'une distinction bien comprise entre Etat et économie. La lutte des classes ayant ainsi été placée sous le talon de fer de l'Etat, l'économie pourra refleurir. Lorsqu'il lit ce texte de Schmitt, son adversaire de toujours, le juriste antifasciste Hermann Heller, ne saisit que trop bien de quoi il s'agit. Peu avant de prendre le chemin de l'exil (il mourra en Espagne l'année suivante), il laisse un court texte qui compte parmi les plus clairvoyants de la période. Nous assistons là, analyse-t-il, à l'invention d'une nouvelle catégorie politique, un petit monstre conceptuel, le programme d'un libéralisme autoritaire. Ce recueil rassemble ces deux textes majeurs de la pensée politique, encore inédits en français, avec un appareil critique et une longue introduction qui restitue le contexte et problématise l'actualité de la notion de libéralisme autoritaire.

10/2020

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Notions

Philosophie du soin. Economie, éthique, politique et esthétique

La philosophie du soin, que l'on parle aujourd'hui de care, d'attention ou de sollicitude, est maintenant bien installée dans le paysage intellectuel. A tel point que parler de moment du soin, à l'intersection entre philosophie, sciences humaines et sociales, arts et politiques, est devenu un point d'accord. Cet ouvrage, en s'installant au coeur d'une philosophie du soin, cherche à en tirer les conséquences dans quatre champs explorés singulièrement : le travail, le numérique, l'architecture et l'écologie. En quoi penser et agir en termes de soin a-t-il des effets sur notre manière d'éclairer ce qui s'engage dans les métiers et les professions dans une philosophie du travail ? Quels aspects du soin le numérique, de la robotique à l'intelligence artificielle et aux logiciels, vient-il soutenir, déplacer ou abîmer ? Comment le soin s'explicite dans des manières spécifiques de ménager l'espace, dans les questions d'architecture et d'urbanisme ? Enfin, à quel point d'intersection, entre santé et environnement, le soin permet-il d'accompagner la transition écologique ?

06/2021

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Economie (essai)

L'économie, science barbare ? Une philosophie de l'investissement

Plus que jamais, l'économie est une discipline révérée car elle est présumée apporter la richesse et le bien-être. Elle s'est progressivement imposée comme une science qui ne serait subordonnée à aucun autre savoir, ce qui a singulièrement compliqué le dialogue avec les autres disciplines, en particulier l'histoire et la philosophie. Ayant pour ambition de proposer une vision transversale de la finance, l'auteur reprend ces échanges en convoquant des noms tels que Jean-François Mattei et Hannah Arendt, Ludwig Von Mises, Joseph Schumpeter et Benjamin Graham, Arnold Toynbee et Fernand Braudel. L'investissement apparaît bien comme un acte clef puisqu'il permet d'animer les forces productives (capital et travail) et donc d'engendrer la croissance. Un investissement qui se voudrait authentiquement responsable ne saurait donc faire l'économie d'une approche intégrale sans renoncer aux sciences humaines, dans une approche pluridisciplinaire. C'est précisément ce défi que prétend relever cet ouvrage en proposant des axes de réflexion susceptibles d'influer les décideurs, particulièrement en temps de crise.

01/2023

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Economie (essai)

Le libéralisme : fragments d’une reconsidération

Le libéralisme : fragments d'une reconsidération est le deuxième volume d'une trilogie visant à présenter la doctrine libérale telle qu'elle est dans toutes ses composantes, et non présentée si souvent de façon involontairement erronée, et aussi fréquemment volontairement de manière hostile. Le premier volume examinait les raisons de cette incompréhension. Le deuxième se déploie autour d'abord de la philosophie politique du libéralisme : le libéralisme comme fin, puis de l'économie politique du libéralisme : le libéralisme comme moyen. Le troisième volume clôturera cette trilogie, sans équivalent, sous le titre : Le libéralisme : matériaux pour une reconstruction. Chacun des ouvrages peut se lire isolément. Le style est volontairement compréhensible, refusant d'une le jargon ampoulé, et d'autre part les modes idéologiques.

04/2024

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Sciences politiques

Histoire intellectuelle du libéralisme

Dans ce livre devenu un classique, Pierre Manent expose les fondements historiques et philosophiques du libéralisme. Celui-ci n'est pas d'abord une doctrine économique, comme on le croit trop souvent, mais une pensée politique. Ce qui est central dans sa constitution, ce n'est pas l'économie mais le problème religieux. Après les guerres de religion, et par réaction, s'est imposée la nécessité d'édifier un Etat neutre : une forme politique qui soit sans opinion. Voilà pourquoi le libéralisme est le berceau de la pensée politique moderne, et que ses enseignements, mais aussi ses perplexités, sont encore les nôtres.

09/2012

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Sociologie

Comment sortir du libéralisme ?

Notre société est-elle encore capable d'agir sur elle-même, de générer des idées et des politiques économiques et sociales ou s'enferme-t-elle dans une crise sans fin ? D'un côté, les libéraux nous conseillent de renoncer à construire un avenir volontariste et de nous laisser gui der par le marché. De l'autre, l'ultra-gauche se contente de dénoncer la domination et de parler au nom de victimes réduites à l'impuissance. Au centre, beaucoup, autrefois de gauche, prenant acte du vide et de la confusion qui règne sur la scène sociale, ne croient plus qu'à la défense des institutions républicaines, synonymes, ou peu s'en faut, d'ordre et de discipline. J'ai écrit ce livre contre ces trois manières de proclamer, d'accepter, de renforcer le vide social. Sortir du libéralisme ? Rien n'est plus urgent. Mais il y a les bonnes et les mauvaises manières de le faire. La voie que j'emprunte ici passe par l'identification et la reconnaissance de nouveaux acteurs, qui cherchent avant tout à faire reconnaître leurs droits culturels et qui peuvent, sans perdre leur indépendance, régénérer l'action politique. Il est grand temps de redéfinir, au-delà de la puissance déchaînée des marchés et des communautarismes extrêmes, une politique du possible et d'obtenir de chacun l'acceptation de l'identité et des projets des autres, regardés comme égaux et différents. Alain TOURAINE.

03/2001

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Littérature française

Pour un libéralisme égalitaire

Depuis des millénaires une minorité d'hommes s'est approprié la richesse du monde et confisque une partie du travail d'autres hommes. Le marxisme a tenté de corriger cette injustice fondamentale. Ce fut un échec. Dans le même temps le système libéral a permis aux sociétés occidentales de s'affranchir de plus en plus efficacement des contraintes imposées par la nature. Comment tenter de concilier une correction de cette injustice originelle sans mettre en péril une efficacité économique capable de nourrir tous les hommes ? Comment redonner aux femmes et aux hommes la part de propriété à laquelle ils ont droit par le seul fait d'être nés au même titre que le droit à la vie et par conséquent à la ressource, de tous les autres êtres vivants à la surface de la terre ainsi que le réclame le mouvement écologiste ? Comment organiser la production de richesses pour que tous ceux qui la créent puissent y avoir accès ? Comment mettre fin à des errements financiers qui régulièrement précipitent l'économie dans des abîmes de misères humaines, qui ne sont justifiées par aucune cause matérielle et dont les conséquences peuvent conduire à un désastre planétaire économique, géographique pour l'humanité ? Comment remettre la monnaie au service de l'économie et non plus à celui de la fortune ? Propos follement ambitieux et immodestes mais aussi réponse à un questionnement de toute une vie. Ce travail n'est pas une forme masquée du communisme mais une quête d'un autre libéralisme. Il n'avance aucune idée originale, n'invente rien et se contente de mettre ensemble des propositions déjà formulées parfois depuis un grand nombre d'années et dont la pertinence à nos yeux n'a jamais été, ou insuffisamment, mise en valeur.

10/2012

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Histoire internationale

Libéralisme et révolution antifasciste

Dans l'Italie des lendemains de la Première Guerre mondiale, de la prise du pouvoir par Mussolini et de l'établissement de la dictature fasciste, Piero Gobetti (Turin, 1901-Paris, 1926) a traversé en météore l'histoire et la pensée politique. Historien des racines du Risorgimento, traducteur, critique théâtral pour L'Ordine nuovo d'Antonio Gramsci, directeur de revues politiques et littéraires, éditeur publiant les principaux hommes politiques italiens du moment et les premiers poèmes d'Eugenio Montale (prix Nobel 1975), il a rêvé un protestantisme "sui generis" et prôné un libéralisme révolutionnaire et industrialiste dont il trouvait les racines - sans paradoxe - chez Kart Marx, Henry Ford et Martin Luther. Il a surtout incarné l'opposition au fascisme, et sa mort précoce a fait de lui un symbole sur lequel hommes politiques et journalistes transalpins débattent encore aujourd'hui. Parmi les multiples textes politiques publiés en quelques années par Piero Gobetti, pour l'essentiel dans sa revue La Rivoluzione liberale, soixante-dix articles et extraits d'articles écrits de 1922 à 1925 ont été sélectionnés ici : polémiques et mises au point, portraits ou descriptions. Comme une mosaïque, ces textes reflètent son engagement face au fascisme, fondé sur une intransigeance d'abord isolée, puis partagée par l'essentiel de l'opposition après juin 1924 et l'assassinat de Giacomo Matteotti. Ils permettent de suivre l'installation de Mussolini au pouvoir grâce à l'impuissance de ses adversaires, ainsi que l'évolution bouillonnante d'un très jeune homme, confronté à l'Histoire, l'affrontant, y brûlant sa vie. Ils dessinent aussi les contours d'un libéralisme très spécifique, propre à surprendre ceux qui rejettent ce courant de pensée comme ceux qui s'en réclament.

09/2010

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Sciences politiques

Pour un libéralisme populaire

Comment soutenir l'innovation ? Faire que la justice sociale ne soit pas qu'un slogan ? Mener une politique écologique ni liberticide, ni injuste ? Rendre le secteur public plus efficace ? Faire régner l'ordre ? Grâce au "libéralisme populaire" défendu par Nicolas Bouzou. L'économiste dresse une analyse percutante de la situation économique de la France et propose des solutions concrètes pour que notre pays redevienne une puissance de premier plan. Le libéralisme populaire, c'est faire en sorte que tout le monde, de la base au sommet, profite du succès des entreprises. A mettre entre les mains de tous nos femmes et hommes politiques.

03/2022

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Economie (essai)

Pour un libéralisme humaniste

Alors que le capitalisme est mis sur le banc des accusés par des idéologies radicales - altermondialisme, écologie, féminisme, populisme etc. -, cet essai démontre qu'il peut lui-même se réformer et épouser la vision d'un libéralisme humaniste, élaborée dès l'après-guerre en opposition aux totalitarismes. La critique du libéralisme, essentiellement venue du marxisme, et plus encore aujourd'hui la mise en accusation du capitalisme, est le fait d'idéologies radicales - altermondialisme, écologie, féminisme, populisme, etc. Avec cet essai pédagogique, on découvrira l'histoire d'un courant critique du libéralisme, venu du sein même du libéralisme et prônant une voie éthique. Reconstituant l'histoire intellectuelle et politique de ce courant - appelé ordolibéralisme -, l'auteur explore la pensée allemande inspirant, depuis les années trente, les pratiques et la philosophie d'un capitalisme " rhénan ". De l'élaboration d'une critique du libéralisme, mûrie dans les universités dans une opposition farouche aux totalitarismes, jusqu'à la mise à l'épreuve politique des intuitions de ses théoriciens dans l'après-nazisme, c'est ainsi le tableau historique d'une autre conception du capitalisme qui apparaît. Les principes de l'ordolibéralisme constituent ainsi peut-être une matrice possible pour penser la réforme du capitalisme. Opposée à ce courant dérégulateur, anti-keynésien prôné par l'école de Chicago (Milton Friedman) et qui a porté au pouvoir des gouvernements qualifiés de néo-libéraux à la fin du XXe siècle (Thatcher, Reagan), cette voie allemande, d'inspiration protestante, développe une réflexion où, au-delà de la logique de l'activité et du profit, le libéralisme entend défendre à parts égales l'humain, en plaçant notamment au premier plan le capital immatériel, qu'il soit culturel ou spirituel. Ainsi est-ce une opposition entre capitalismes anglo-saxon et allemand qui se fait jour et permet de comprendre beaucoup des fractures qui traversent l'Europe contemporaine. Cet essai propose, sans les imposer, des pistes de réflexion dans la période complexe que la France et plus largement l'Europe traversent. Il donne à examiner les solutions que l'Allemagne dans l'après-guerre met en oeuvre - sous l'influence des penseurs de l'ordolibéralisme - pour remettre sur pied une économie éventrée par la guerre. Certaines des réflexions qui sont portées à notre connaissance résonnent étrangement avec la situation contemporaine de crise, de montée des populismes, de progression des menaces de guerre. C'est la raison pour laquelle cet essai donne des armes aux libéraux d'aujourd'hui pour adapter le capitalisme aux enjeux contemporains, introduire et préférer au couple " liberté/égalité " le couple " liberté/responsabilité ", notamment sur les sujets environnementaux.

03/2023

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Droit constitutionnel

Capitalisme, libéralisme et constitutionnalisme

Elaborer une Constitution est-il un acte de pure organisation politique ou peut-on y voir aussi un acte d'organisation économique ? On a commencé à écrire des Constitutions au moment où le capitalisme se développait comme organisation économique des sociétés, et cette n coïncidence n n'est peut-être pas fortuite. Depuis, les évolutions du constitutionnalisme et du capitalisme présentent une certaine gémellité. De la propriété du VIIIe siècle aux institutions bancaires et financières de l'ordre économique contemporain, et notamment au sein de l'Union européenne, leurs liens avec la question constitutionnelle sont donc mis au jour et interrogés dans cet ouvrage.

02/2021

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BD tout public

Philosophia. Une histoire de la philosophie en BD

Philosophia, c'est une histoire de la philosophie en bande dessinée. Des premiers philosophes grecs jusqu'à ceux d'aujourd'hui, ce roman graphique de la pensée se veut une introduction ludique et esthétique aux grandes idées qui ont rendu célèbres des auteurs aussi incontournables que Platon, Descartes, Kant et bien d'autres…

10/2018

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Economie (essai)

Instabilité et résilience des économies de marché

Fort de considérations en histoire et théorie économiques, le propos du livre est de développer une économie politique du libéralisme social présenté comme la réponse institutionnelle la mieux adaptée à la conduite d'économies de marché intrinsèquement instables mais capables de résilience.

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Economie (essai)

Instabilité et résilience des économies de marché

Fort de considérations en histoire et théorie économiques, le propos du livre est de développer une économie politique du libéralisme social présenté comme la réponse institutionnelle la mieux adaptée à la conduite d'économies de marché intrinsèquement instables mais capables de résilience.

07/2023

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Economie

Le nouveau désordre économique mondial. Aux racines des échecs du développement

Dans cet essai percutant, l'économiste libanais George Corm analyse, sous un angle original, les causes de la crise économique mondiale et de l'incapacité des politiques, au Nord comme au Sud, à y répondre efficacement : méconnaissance du rôle des économies " souterraines " et de la corruption, illusions du libéralisme économique, erreurs répétées de la bureaucratie bancaire, permanence des visions idéologiques du développement... Dans cet essai percutant, l'économiste libanais George Corm analyse, sous un angle original, les causes de la crise économique mondiale et de l'incapacité des politiques, au Nord comme au Sud, à y répondre efficacement : méconnaissance du rôle des économies " souterraines " et de la corruption, illusions du libéralisme économique, erreurs répétées de la bureaucratie bancaire, permanence des visions idéologiques du développement... Au-delà d'une critique mordante des grands acteurs de l'économie mondiale, un vibrant plaidoyer pour une renaissance d'une véritable économie politique.

02/1993

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Montaigne

"Je ne suis pas philosophe". Montaigne et la philosophie

" Je ne suis pas philosophe ", écrit Montaigne dans les Essais. Le présent texte vise à montrer qu'il l'est pourtant, et d'autant plus peut-être qu'il y prétend moins. Montaigne lit les philosophes, les confronte les uns aux autres, et à soi : qu'est-ce autre que philosopher ? Il est vrai pourtant qu'il n'est dupe ni de leurs systèmes ni de leurs prétendues démonstrations. Mais pourquoi faudrait-il, pour être philosphe, s'illusionner sur la philosophie ? Tant pis pour les cuistres ou leurs disciples ! Montaigne aime la philosophie vivante, enjouée, folâtre, dit-il. C'est un philosophe qui ne croit pas à la philosophie, ou qui ne cesse de s'en déprendre : un philosophe lucide et libre, et qui n'en philosophe que mieux. " La philosophie est celle qui nous instruit à vivre ", écrit-il : c'est en quoi il est philosophe, et nous apprend à philosopher.

01/1993

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Droit

Le Libéralisme antique et moderne

Léo Strauss (1899-1973) étudie et confronte, dans cet ouvrage, le libéralisme de la philosophie classique, inséparable de la vertu de modération, avec les prétentions des progressistes modernes.

11/1992

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Economie

Le libéralisme contre le capitalisme

Et si nous nous trompions d'ennemi ? Et si le capitalisme et le libéralisme n'étaient pas du tout la même chose ? Et si le moyen le plus efficace pour sortir de la domination capitaliste était de se réapproprier le libéralisme ? Nous sommes persuadés de vivre la victoire du libéralisme. Pourtant, le capitalisme qui nous gouverne est profondément antilibéral. Il suffit de comparer les grands principes dont se réclame l'économie et les règles financières que nous appliquons au quotidien pour voir apparaître des contradictions flagrantes : le travail est la principale source de richesse pour les théoriciens du libéralisme, mais la " masse salariale " n'a tout simplement pas de valeur dans les comptes de nos entreprises ; le marché fonctionne sur le mode de la concentration et de la contrainte alors que la concurrence devrait justement garantir l'absence de position dominante. Quant à l'Etat, qui est censé corriger les inégalités les plus criantes causées par le système, il ne fait souvent qu'en amplifier les effets. Ce livre dénonce la confusion entretenue dans le débat public entre les termes de " libéralisme " et de " capitalisme " et montre en quoi ces deux systèmes s'opposent radicalement. Si nous ne voyons pas clairement cette différence, c'est que nous vivons l'économie sur le mode de l'idéologie, comme un ensemble de dogmes face auxquels nous serions impuissants. Or il est possible de définir autrement l'entreprise et la place que le travail y occupe ; les politiques publiques peuvent être orientées différemment et promouvoir de nouvelles règles ; la croissance du PIB n'est pas la seule échelle pertinente pour mesurer le succès en économie. Un essai qui démonte avec brio nos idées reçues et qui ouvre des perspectives stimulantes.

11/2006

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Philosophie

Les grands courants du libéralisme

Ce livre : - établit que, au-delà du marché et de la tolérance - qui n'en sont que des traductions particulières et partielles -, le libéralisme consiste avant tout en une logique de la liberté individuelle porteuse de valeurs et principes à dimension philosophique concernant la nature de l'homme et de l'ordre social, ainsi que le sens de l'action humaine ; - éclaire la nature " plurielle " de la pensée libérale, qui se décline en grandes sensibilités historiques, plus que jamais vivantes, ayant toutes une dimension politique et économique ; - et souligne que ces grands courants se distinguent par leurs conceptions relatives au pluralisme institutionnel ou sociétal, aux droits de l'Etat et à l'état de Droit, à l'équilibre privé/public, au libre marché, à la propriété de soi et à la responsabilité individuelle.

09/1998

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Philosophie

Faut-il sauver le libéralisme ?

Jadis identifié à la défense des droits individuels contre l'absolutisme, le libéralisme est désormais perçu comme un péril anti-démocratique. Synonyme de dérégulation, de capitalisme sauvage, de mondialisation effrénée, de marchandisation généralisée, il est, aujourd'hui, un repoussoir absolu dans l'ordre politique, social, voire moral... Comment la promesse s'est-elle transformée en cauchemar ? Comment l'aspiration à la liberté s'est-elle muée en effroi devant l'enfer libéral ?

10/2006

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Philosophie

Les origines philosophiques du libéralisme

Triomphe du marché et de la société civile, règne de l'individualisme et du " droit à la différence ", déclin de la loi abstraite et uniforme au profit de droits de plus en plus différenciés : telle est la vision associée aujourd'hui au libéralisme - principalement chez ses adversaires, parfois chez ses défenseurs. Pourtant, les origines philosophiques du libéralisme contredisent ce schéma : les " classiques " ont mis au centre de leur pensée la souveraineté de la Loi, indissociable de sa fécondité pour la liberté humaine. Que nous enseigne alors cette divergence d'interprétation ? Est-ce l'expression d'une tension interne à la pensée libérale elle-même ? Faudrait-il opposer la loi et les droits, en revenant pour cela au partage entre le courant rationaliste, fondateur du libéralisme politique, et le courant empiriste qui crée, avec David Hume, le libéralisme économique ? Telles sont les questions qu'explore le présent ouvrage, en les rapportant à l'idéal commun des libéraux : " le gouvernement de la liberté ".

01/2010

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Sciences politiques

La liberté avant le libéralisme

"J'ai tenté d'esquisser l'essor et le déclin, au sein de la théorie politique anglophone, de ce que j'ai appelé une conception néo-romaine de la liberté civile. La théorie néo-romaine se fait jour au cours de la Révolution anglaise du XVIIe siècle. Plus tard, elle sert à attaquer l'oligarchie qui règne en Grande-Bretagne au XVIIIe siècle, et, par la suite, à défendre la révolution montée par les Américains contre la Couronne britannique. Au cours du XIXe siècle, cependant, la théorie néo-romaine s'évanouit progressivement. Certains de ses éléments survivent dans les Six Points des Chartistes, dans la description par John Stuart Mill de la sujétion des femmes et dans d'autres plaidoyers en faveur des subordonnés et des opprimés. Mais le triomphe idéologique du libéralisme laisse la théorie néo-romaine largement discréditée. C'est alors que la conception rivale de la liberté présente dans le libéralisme classique commence à jouer dans la philosophie anglophone le rôle de premier plan qu'elle n'a jamais abandonné depuis. L'ambition de cet essai est de remettre en cause cette hégémonie libérale en tentant de retourner dans un univers intellectuel que nous avons perdu. Je m'efforce de situer la théorie néo-romaine dans le contexte intellectuel et politique où elle fut d'abord formulée, afin d'examiner la structure et les présupposés de la théorie elle-même, nous offrant ainsi les moyens de repenser, si nous le voulons, les droits qu'elle peut revendiquer sur nos allégeances intellectuelles. " Q. S.

04/2016