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Sociologie

Soins et prison. Enquête auprès de détenus gravement malades

La question de la maladie grave et de la mort en prison reste controversée quel que soit le système carcéral et politique parce qu'elle touche profondément à ce qui fonde notre humanité. Dans cette "double épreuve", les détenus gravement malades nous révèlent en filigrane ce qui semble acceptable ou inacceptable, juste et injuste à notre société. L'auteur a conduit pendant plus de cinq ans une enquête ethnographique. A partir de nombreuses observations et d'entretiens réalisés auprès de détenus malades et des différents professionnels concernés, elle explore les différents mondes juxtaposés : celui de la peine, celui du soin et celui de l'environnement personnel du détenu. Contraintes spatiales et temporelles, qualification des personnes, des objets, des lieux et des rythmes sont au centre de cette réflexion. Comment les détenus-patients ainsi que les professionnels de la surveillance et du soin articulent-ils leurs activités autour de la maladie dans le monde de la prison et dans celui de l'hôpital ? En donnant la parole à une minorité fortement discriminée, les détenus en fm de vie, l'ouvrage interroge l'expérience de la maladie grave et le sens de la punition.

10/2019

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Sociologie

Prisons de France. Violence, radicalisation, déshumanisation : surveillants et détenus parlent

Farhad Khosrokhavar a mené cinq ans d'enquête exceptionnelle dans quatre grandes prisons françaises : Fleury-Mérogis, Fresnes, Lilles-Sequedin et Saint-Maur. Il dresse un état des lieux en forme de réquisitoire sur le milieu carcéral français. Le sociologue est parvenu à se faire ouvrir toutes les portes, à rencontrer détenus (du petit délinquant au criminel dangereux), surveillants et directeurs pénitentiaires. A tous, dans ce livre unique, il donne pour la première fois la parole. Du Blanc (comprendre français d'origine non-immigrée) aux jeunes de banlieues en passant par les " fous " et les braqueurs vedettes, la population carcérale est aussi représentée dans sa diversité sociale. Au coeur de l'enquête, l'auteur montre comment la prison constitue un terreau fertile pour les apprentis jihadistes et un vivier de recrutement pour les plus aguerris. Tandis que les attentats terroristes et les départs pour le jihad se multiplient, le sociologue met au jour les puissants processus de radicalisation en prison, et explique en s'appuyant sur les divers récits comment l'enrôlement se produit. Stupéfiant.

10/2016

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Photographie

Détenues

Entre septembre et novembre 2014, Bettina Rheims, encouragée par Robert Badinter, photographie des femmes incarcérées au sein de quatre établissements pénitentiaires français. Cette série intitulée "Détenues" rassemble plus d'une soixantaine de portraits, reproduits dans cet ouvrage. Ce travail photographique s'inscrit pleinement dans le cadre des recherches que mène Bettina Rheims depuis plus de trente-cinq ans en explorant de multiples angles et territoires, en questionnant les conventions et les a priori pour interroger la construction et la représentation de la féminité. Après avoir photographié ses modèles, célèbres ou inconnues, dans des lieux fermés, souvent exigus, Bettina Rheims a souhaité aller à la rencontre de femmes contraintes à vivre dans ces lieux de privation de liberté pour essayer de comprendre leur quotidien, de quelle manière elles imaginaient leur féminité loin des leurs, dans des conditions matérielles difficiles. Pour les séances de pose, chaque établissement a mis à disposition une pièce qui est devenue le temps du projet un studio improvisé. Chacune des modèles avec l'autorisation préalable de l'administration pénitentiaire et celle du juge d'application des peines, s'est présentée au studio. Pour se faire coiffer et maquiller si elle le désirait. Retrouvant ainsi un peu de cette estime de soi, bien souvent égarée dans ces lieux de détention où rien n'est fait pour elles. Le texte «Fragments» est une fiction construite à partir de souvenirs de ces rencontres. Le récit d'une attention davantage portée sur les émotions suscitées par ces femmes que sur des propos qui auraient été entendus.

02/2018

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Littérature Allemande

Prison

"S'il est interdit de monnayer des heures d'amour, il devrait être interdit d'acheter des heures d'amour. Mais l'expérience nous montre que l'être humain ne peut pas vivre sans heures d'amour. Il faudrait donc organiser l'amour autrement. "Amour organisé" c'est affreux à entendre. Et pourtant, on y revient toujours. Le tribunal est une affaire d'hommes et châtier le sexe faible exige moins d'efforts que demander des comptes à des hommes trop jaloux de tenir secrets leurs penchants les plus forts. Je voudrais que les hommes abusés puissent voir le sourire de mépris qui se peint sur le visage de leurs séductrices quand, devisant tout bas dans les couloirs du pénitencier, elles éventent les secrets de leurs accusateurs. Dans la cour de la maison d'arrêt, j'ai vu le sourire souverain sur les visages des femmes et des filles qui font le trottoir ; filles victorieuses qui ont l'élégance de se déclarer vaincues. Cette courtoisie doit être bien dangereuse, pour qu'on les enferme entre des murs épais."

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Réalistes, contemporains

Prison

Comment la France traite-t-elle ses prisonniers ? Face à cette question, il y a ce qui est dit, et ce qui se passe ; il y a la lumière, mais beaucoup de zones d'ombre. Ces zones d'ombre, Fabrice Rinaudo a voulu les explorer. A travers quatre contes cruels, il a choisi de montrer ce qui ne se montre pas. Ses personnages, qu'ils soient braqueurs, dealers, cambrioleurs, ou simples gardiens de prison, doivent affronter une réalité brutale où la violence, la détresse et la corruption cohabitent malgré tout avec la débrouille et la solidarité. Accompagné par Sylvain Dorange et Anne Royant aux dessins, Fabrice Rinaudo nous ouvre les portes d'un milieu clos, sombre, presque secret. Sans concession, il nous dévoile un univers à part entière, ses différents acteurs, ses mécanismes mais aussi ses paradoxes, son absurdité, sa folie. Finalement, un constat : la privation de liberté ne réinsère pas. Elle sanctionne, brime, humilie, déshumanise. La prison, cette Ogresse, ne protège personne.

10/2022

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Littérature Allemande

Prison

"S'il est interdit de monnayer des heures d'amour, il devrait être interdit d'acheter des heures d'amour. Mais l'expérience nous montre que l'être humain ne peut pas vivre sans heures d'amour. Il faudrait donc organiser l'amour autrement. "Amour organisé" c'est affreux à entendre. Et pourtant, on y revient toujours. Le tribunal est une affaire d'hommes et châtier le sexe faible exige moins d'efforts que demander des comptes à des hommes trop jaloux de tenir secrets leurs penchants les plus forts. Je voudrais que les hommes abusés puissent voir le sourire de mépris qui se peint sur le visage de leurs séductrices quand, devisant tout bas dans les couloirs du pénitencier, elles éventent les secrets de leurs accusateurs. Dans la cour de la maison d'arrêt, j'ai vu le sourire souverain sur les visages des femmes et des filles qui font le trottoir ; filles victorieuses qui ont l'élégance de se déclarer vaincues. Cette courtoisie doit être bien dangereuse, pour qu'on les enferme entre des murs épais."

02/2024

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Policiers

Détenue M.

Franchir une ligne rouge. Ou peut-être plusieurs. Frank Lundquist déclare un patient de 8 ans guéri. Quelques jours plus tard, celui-ci étouffe sa petite soeur. Le psychologue sort indemne de son procès mais il est relégué à la prison pour femme de Milford Basin. Désormais c'est au sein de cet univers carcéral, entre bandes de fortes têtes et règlements de compte, qu'il purge sa peine, loin de cette clientèle new yorkaise huppée, qui était la sienne. Et puis arrive un nouveau dossier. Le dossier M. M pour Miranda Greene, nouvelle patiente qu'il reconnaît immédiatement pour avoir fréquenté le même lycée qu'elle. Issue d'une famille de privilégié. Promis à un avenir bourgeois. Aujourd'hui en prison pour un meurtre sordide. Quinze ans plus tard, elle le trouble toujours autant. Le code déontologique imposerait au psychologue de révéler qu'il connaît M. et de se départir du dossier. Mais Frank Lundquist choisi de mentir. A propos de l'auteur : Auteur et journaliste, Debra Jo Immergut contribue régulièrement au Wall Street Journal et au Boston Globe. Elle a animé des ateliers d'écriture, notamment en prison.

01/2019

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Littérature française (poches)

La prison

Combien de mois, d'années, faut-il pour faire d'un enfant un adolescent, d'un adolescent un homme ? A quel moment peut-on affirmer que cette mutation a eu lieu ? Il n'existe pas, comme pour les études, de proclamation solennelle, pas de distribution de prix, pas de diplôme. Alain Poitaud, à trente-deux ans, ne mit que quelques heures, peut-être quelques minutes, pour cesser d'être l'homme qu'il avait été jusqu'alors et pour en devenir un autre.

05/2013

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Poésie

Prison Slam

Ce livre est encore une immersion poétique, Qui nous plonge à l'intérieur d'un monde hermétique. Celui des sans voix, des prisonniers oubliés. De ceux que l'on pointe du doigt sans pardonner, Car le cœur de l'être humain ne sait plus donner. De ceux que certains choisissent comme modèle, Parce que leur destin leur a brûlé les ailes. Sans débordement et sans nourrir les clichés, Avec sincérité et authenticité, Verbal Sarrazin parle au milieu carcéral, Comme on oublie l'amour de façon viscérale. Son art prend tout son sens au service du social. De ses textes nés entre le bien et le mal, Des réflexions viendront peut-être se poser, Avant de répéter le pouvoir d'enfermer, Avec des lois systématiquement fermées. De nombreux écrits existent sur le sujet, Mais Prison Slam est unique dans son trajet. Intemporel et là pour durer des saisons, Cette oeuvre a sa place dans toutes les maisons. Issue d'une expérience professionnelle, Elle est aussi le fruit d'un parcours personnel...

09/2014

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Terreur

La prison

"Guetté de près par la dépression, Hugo, agent correctionnel, accepte un transfert dans un établissement à sécurité maximale se situant sur une île au milieu de l'océan. Désirant fuir sa triste réalité, son nouvel environnement ne lui accordera malheureusement pas le réconfort espéré. Il devra faire face non seulement au personnel inhospitalier, mais également à des prisonniers tous plus terrifiants les uns que les autres. Un étrange sous-sol dont l'accès lui est refusé ainsi qu'une voix ensorcelante pousseront Hugo à franchir les limites de l'interdit. A la suite d'une rencontre troublante, il sera contre son gré témoin de scènes aussi horribles qu'insupportables. Sera-t-il en mesure de se sortir de cette aventure sain d'esprit ? Trouvera-t-il les réponses à ses questions ? Le mystère qui plane sur cette île maléfique sera-t-il mis à jour ? Aux extrêmes limites de la folie, Hugo tentera de ne pas perdre la raison. Mais à quel prix ? "

09/2021

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Policiers

Prison mentale

Je m'appelle Even. Je suis perdue ici, au milieu de nulle part. Il ne me reste que très peu de souvenirs de ma vie d'avant. Je n'ai aucun moyen de savoir qui est de mon côté et qui ne l'est pas, tout semble surjoué. Qui est bon ? Qui est mauvais ? Où suis-je ? Je me dois de sortir de là, peu importe où je me trouve vraiment. Tout est si flou... Et eux ? que sont-ils devenus ? Pourquoi moi ? Qu'est ­ce que j'ai pu faire pour mériter ça ? Je dois le découvrir ! Je dois m'en sortir !

04/2019

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Théâtre - Pièces

Mère prison

Deux fois par semaine, elle attrape son courage, l'attache à ses reins, monte dans le bus et se rend au parloir. Le mardi, pour son premier fils. Le jeudi, pour le cadet. L'un impliqué dans un crime, l'autre dans une affaire de drogue. Ces deux-là attendent tout d'elle, de cette mère qu'ils accablent pourtant de reproches. Normal : quand on est en prison, il faut bien un exutoire, quelqu'un sur qui crier sa rage. Elle accepte ce rôle vertige... comme bien d'autres mères qu'elle croise. Le troisième fils, lui, n'est pas en prison : il l'attend à la maison en s'acharnant sur sa console de jeux avec une rare violence. Ce n'est pas un mauvais gars, non, mais il ne veut pas grandir de peur de ressembler aux deux autres. Jusqu'où cette femme, coincée entre boulot, bus, parloir et reproches, acceptera-t-elle d'aller ?

06/2021

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Littérature française

Prison intime

Quel drame pour toute femme de subir un viol. Le choc ne réside pas seulement dans l’événement lui-même mais aussi dans les conséquences psychologiques dévastatrices que cela entraîne pour la vie de la victime. Ce roman nous raconte avec beaucoup de délicatesse et de pudeur le drame d’une jeune fille qui a vu ainsi son existence brutalement basculée.

02/2012

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Littérature française

En prison

Il y a quelques années, on lui proposa d'être professeur en prison. Il accepta sans penser à l'injustice qui nous aveugle devant les hommes qui ont échoué, qui sont coupés du monde. Sans savoir de quelle inquiète façon il aurait à être sur ses gardes de peur de les aimer vraiment. Sortir de la prison, retrouver les autres lui deviendra peu à peu difficile, étrange, une souffrance à laquelle il ne pourra résister et qui, doucement l'amènera à abandonner sa vie du "dehors" . Le mot "compassion" retrouve avec ce texte toute son ampleur dérangeante.

04/1992

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Poésie

Prison-palais

Dans Prison-palais, Martin Högström élabore une architecture de langage qui elle-même parle d'architecture, de prison à double fond ou qui se retourne, s'inverse, sans que ce renversement soit pour autant une échappée, plutôt une complexification du probl

10/2022

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Littérature étrangère

Prison house

Jimmy Ramone erre à travers l'Europe quand il est jeté dans la prison des Sept Tours. Solitaire un peu vagabond, il n'a rien d'un criminel endurci. Ne comprenant ni la langue ni les habitudes des détenus, il ne peut échapper à ce cauchemar et à l'horreur environnante qu'en se réfugiant en lui-même. A mesure qu'il s'enfonce dans ses pensées, elles prennent un caractère plus étrange. Ses compagnons mettent sa santé mentale à rude épreuve : Papa, l'homme silencieux avec une aiguille à tricoter, toujours en pyjama, The Butcher, le meurtrier enjoué, et Dumb Dumb, le sourd-muet qui fait des constructions en allumettes... Le crime de Jimmy n'est pas dévoilé immédiatement et King nous promène d'un stade à l'autre de sa peine, jusqu'à dévoiler le secret de son enfance qui a déstabilisé toute son existence. Un roman réaliste et noir magistral, qui met en parallèle enfermement mental et enfermement carcéral.

04/2018

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Littérature française

Prison blanche

"Il s'éveilla hors d'haleine, le visage dolent et les lèvres dures, d'aucune couleur. Son cou vibre et ses épaules s'affolent lorsque l'air le pénètre. Il sent que le sang se presse le long de ses tempes. Il s'habille rapidement". Lorsqu'Ali rencontre Daniele, un jeune sans-abri, il ne sait rien de lui. Il sait seulement qu'il a besoin d'aide. Il ignore alors que tous deux ont un point commun ; ils ont été soumis aux mêmes dilemmes.

12/2021

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Littérature française

Le détenu

Bienvenue en prison, plus précisément celle des Baumettes, dans la ville de Marseille. Durant ce "voyage littéraire", vous allez faire la connaissance d'un prisonnier peu ordinaire, Yannis. Le voilà derrière les barreaux pour une histoire de drogue, lui qui pensait être malin et ne jamais se faire attraper ! Il a fallu que Yannis se retrouve en prison pour prendre conscience de certaines choses, mais tout ne se passe pas comme il l'aurait voulu...

04/2020

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Thèmes photo

Nos prisons

Nos prisons rend compte, à travers un montage de textes et d'images, du travail mené dans sept prisons françaises avec des détenus. Comment photographier dans un espace de surveillance sans le redoubler, comment cadrer sans enfermer ? La première réponse a été de ne pas s'intéresser à l'enfermement en général, mais à des lieux particuliers : photographier des prisons, plutôt que la prison. L'architecture carcérale n'est pas uniquement le sujet de ce travail ; elle est aussi le lieu où il s'est élaboré : il s'agissait de photographier en prison, sans nier les contraintes que cela suppose et en collaboration avec les détenus. Maxence Rifflet raconte les lieux et les usages qu'il découvre, ses échanges avec les prisonniers, les relations avec l'administration, ou encore sa rencontre avec Robert Badinter. En donnant une vision inédite des prisons en France aujourd'hui, le livre engage à s'affranchir des représentations abstraites qui nous empêchent d'en imaginer même la transformation.

05/2022

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Sociologie

Sorties. Parcours de cinq détenus

" Doutes. Suis-je en train de faire un livre romantique à la gloire de héros carcéraux ? Un pyromane par amour, un braqueur en quête d'adrénaline ? Non. Simplement, j'ai décidé de les écouter sans les juger. Qu'ils s'inventent des excuses, omettent des détails gênants en cours de route : peu importe. Cela fait partie du jeu. Ce qui m'intéresse, c'est qu'ils m'ouvrent leur intimité avec sincérité. Ce qui compte, c'est leur vérité. La réinsertion vue à travers leurs yeux. A partir de quand se sent-on libre ? Cesse-t-on un jour d'être un prisonnier ? "

09/2006

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Sociologie

Vieillir en prison. Punition et compassion

Le vieillissement de la population en France s'est imposé comme un enjeu majeur des politiques publiques. Il impacte de nombreuses institutions confrontées à des difficultés inédites. C'est le cas des établissements pénitentiaires où les personnes détenues âgées de plus de 50 ans représentent 11,9% de la population carcérale au 1er janvier 2018. Loin de chercher à appréhender le vieillissement en prison à partir d'un point de vue en surplomb, le vieillissement est analysé à travers la compréhension des expériences vécues par les personnes détenues et celles des personnels. Comment les personnes détenues âgées éprouvent-elles leur incarcération ? En quoi la présence croissante des personnes âgées en détention change-t-elle les manières de travailler en prison ? Ainsi, ce livre analyse la construction sociale du problème de la vieillesse dans l'environnement de la prison. Il porte sur les désajustements et réajustements d'une institution face à un public nouveau qui vient interroger — et donc révéler — ses modes habituels de fonctionnement. Les images sociales de la vieillesse, associée souvent à une forte vulnérabilité, et celles des détenus, perçus sous le spectre de la dangerosité peinent à s'articuler. Comment dès lors, l'institution prend-elle en charge des personnes détenues âgées qui méritent punition et suscitent compassion ? L'analyse de l'expérience carcérale des personnes détenues âgées et la compréhension des dilemmes moraux vécus par les professionnels questionnent de manière singulière le sens de la peine et ce qu'il est moralement acceptable en matière de droit de punir. Les analyses reposent sur une enquête empirique menée dans quatre prisons où 135 entretiens ont été réalisés dont 63 avec des personnes détenues et 72 avec des personnels.

09/2019

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Littérature française

Mes amours detenues

Mes amours détenues est un recueil de nouvelles issues d'histoires vraies, vécues ou racontées par les codétenus en milieu carcéral. Chaque histoire est assortie d'un ou plusieurs poèmes dont la plupart écrits durant la détention de l'auteur. Toutes concernent le thème de l'amour dans sa diversité : amour pur, amitié, filiation, affection, patrie, foi...

09/2021

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Littérature française

Les Amis devenus

Hélène a constaté des ressemblances entre les personnes qu'elle rencontre dans sa vie d'aujourd'hui et des gens qu'elle a connus jadis, au cours de ses nombreuses pérégrinations. Ces ressemblances réveillent peu à peu sa mémoire. Au fur et à mesure qu'elle avance dans ces rapprochements au départ fortuits, anodins, elle s'approche de violents secrets tapis au fond de l'oubli.

04/2021

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Histoire internationale

Cahiers de prison

En 2011, l'arrestation du Président Gbagbo et l'emprisonnement de nos dirigeants me conduisirent à la plus grande audace, à la plus grande folie peut-être : c'est au plus haut qu'il me fallait hisser le Front Populaire Ivoirien. Ma témérité et ma combativité consistaient uniquement dans l'intransigeance en faveur de la libération du président Gbagbo. Il me fallait vite passer sur l'émotion pour me concentrer sur ce combat... Pendant la durée de mon mandat à la tête de la Jeunesse du Front Populaire Ivoirien comme après, j'ai employé toute la vigueur de mon caractère et j'ai apporté dans le Front Populaire Ivoirien tout le zèle et toute l'activité du citoyen embrassé de l'amour de son pays. Le but de mon engagement, au lendemain du 11 avril 2011, était davantage pour moi d'obtenir la libération du président Gbagbo et de protéger le Front Populaire Ivoirien des empiètements du régime du Rassemblement Des Républicains que de me couronner de fleurs. Dans cette période difficile de 2011, pour échapper aux armes des rebelles, je me suis condamné à une vie clandestine, relancé de temps à autre par des tournées, obligé de me cacher, errant dans les rues au milieu de la nuit, et ne sachant quelques fois où trouver un dortoir, plaidant au milieu des armes la cause du président Gbagbo, défendant les opprimés, la tête sur le billot, et n'en devenant que plus redoutable encore aux bourreaux et aux fripons publics. J'ai mené cette vie neuf ans durant, sans me plaindre un instant, sans regretter ni repos ni plaisirs, sans tenir compte de la perte de mon statut de fonctionnaire, de ma santé, et sans jamais pâlir à la vue du danger toujours dressé sur mon chemin. Que dis-je ? Je l'ai préféré et souhaité. Si j'avais simplement voulu garder le silence, si j'avais voulu déshonorer le combat de Gbagbo, que de propositions alléchantes ne m'ont-ils pas faites ?

02/2020

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Critique littéraire

Lettres de prison

Arrêté en 1962 par le gouvernement de l'apartheid d'Afrique du Sud, Nelson Mandela a passé vingt-sept ans en prison. Au cours de ces 10 052 jours de détention, il fut un épistolier prolifique, écrivant à ses compagnons de lutte, aux gouvernements officiels, mais aussi à sa femme Winnie, à ses cinq enfants et, plus tard, à ses petits-enfants. Les lettres choisies dans ce livre offrent le portrait le plus intime qu'on ait lu de Nelson Mandela, et un aperçu exceptionnel sur la façon dont il a vécu son isolement. Elles révèlent l'héroïsme d'un homme qui a refusé tout compromis sur ses valeurs, l'humanité de l'une des plus grandes figures du XXe siècle.

09/2019

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Théâtre

Diderot en prison

En 1749, suite à la publication de plusieurs ouvrages jugés subversifs par le pouvoir dans la France toute catholique du XVIIIe siècle, Diderot est arrêté et emprisonné au sinistre donjon du château de Vincennes. Dans des scènes croisées et entremêlées, les auteurs nous invitent, avec un ton badin et sur un rythme léger, à réfléchir sur la liberté d'expression et la censure, la sexualité et le libertinage, la relation entre la religion et la science, l'origine du mal et la vie en société.

02/2018

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Faits de société

LETTRES DE PRISON

Il est délicat de publier les lettres d'une morte. Si je le fais ici, conscient des légitimes hésitations de la famille de Gabrielle Russier et ses amis les plus proches, mais avec leur accord, c'est pour deux raisons. La première : après tout ce qu'on s'est permis d'écrire ici et là sur Gabrielle, sans la connaître ou en l'ayant connue (et je ne réserve pas un traitement de faveur à mon propre texte), il m'a semblé indispensable de la laisser s'exprimer elle-même, de lui donner " la parole ". La deuxième : il m'a paru difficile de ne pas faire sortir de l'ombre des lettres qui constituent, à mon sens, un document humain d'une qualité exceptionnelle. Elles sont de nature à permettre, aux yeux de n'importe qui, ce qu'on pourrait appeler la "réhabilitation" de Gabrielle. Ses épreuves s'y reflètent avec une vérité bouleversante. On y suit pas à pas le progrès de son désespoir, et quelquefois de son espoir. Elles expriment ce qu'elle a vécu mieux que tous les commentaires et rendent un son qui ne trompe pas. Comme je l'ai dit, elles sont authentiquement "le journal d'une angoisse". A l'heure où l'on privilégie volontiers la "littérature de témoignage", elles apparaissent en outre, souvent, comme l'oeuvre d'un véritable écrivain. La plupart d'entre elles ont été écrites de prison - lors du deuxième séjour aux Baumettes, en avril, mai et juin 1969. Un certain nombre, pourtant, sont antérieures et sont données à titre de repères. D'autres enfin, plus rares mais particulièrement importantes, ont été envoyées de "La Recouvrance", la maison de repos des Pyrénées, quelques semaines et parfois quelques jours avant le suicide de Gabrielle. Raymond Jean

03/1970

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Lecture 9-12 ans

Petit papa prison

" Elle m'a demandé si tu avais une tenue rayée comme dans les films de bagnards. N'importe quoi ! Et pourquoi pas un boulet au pied comme les Dalton, tant qu'elle y est ! " Le père d'Anna est en prison et bien sûr ce n'est pas facile à vivre face aux autres. Mais ils correspondent et se racontent à leur façon l'école, la maison, les joies et les colères, la prison. Dans leurs lettres colorées, c'est toute leur complicité et leur envie de vivre qui respirent...

03/2010

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Littérature étrangère

De ma prison

C'est en effet d'une prison que Taslima Nasreen lance ces émouvants textes-messages à ses amis. D'une prison rebaptisée safe house, où le gouvernement indien l'a tenue enfermée depuis novembre 2007 sous prétexte d'assurer sa protection. D'abord assignée à résidence début septembre dans sa maison de Calcutta, l'écrivain découvre l'inquiétude du gouvernement local, soumis à la pression des partis politiques soucieux de s'assurer le vote islamiste. À partir du 23 novembre, ce sera l' " éloignement " dans un endroit inconnu près de Delhi. Mesure qui se transforme vite en un internement pur et simple, destiné à obliger la prisonnière à quitter l'Inde de son propre gré. Ce qu'elle refuse absolument. Cloîtrée dans sa cellule, avec pour seuls compagnons un ordinateur et un téléphone capricieux, elle résiste jusqu'au moment où, privée des soins appropriés, sa santé chancelle. Fin mars 2008, Taslima Nasreen a repris le chemin de l'exil. Ces pages, tissées d'angoisse et de solitude, sont aussi un long cri d'étonnement : pourquoi cette grande démocratie laïque qu'est l'Inde, où elle avait cru trouver enfin refuge et justice, lui a-t-elle infligé cette ultime punition ? De quel péché Taslima s'est-elle rendue coupable ? Celui d'avoir dit la vérité ?

05/2008

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Littérature étrangère

Mémoires de prison

En 1936, Graciliano Ramos est directeur de l'Instruction publique de l'Etat d'Alagoas, dans le Nordeste brésilien. C'est aussi un écrivain connu. Il vient de publier São Bernardo, il achève Angústia (Angoisse). Ce qu'il écrit, ce qu'il pense composent de lui la figure d'un homme libre. Il n'en faut pas davantage alors pour devenir suspect : le climat politique est tendu, Getúlio Vargas prépare le coup d'Etat qui installera la dictature de l'Estado Novo. Les prisons se remplissent. Les communistes sont visés, mais aussi tout ce qui peut faire obstacle aux desseins de l'homme fort du Brésil : la gauche, les libéraux, les intellectuels, les étrangers. Un jour de mars de cette année agitée, Graciliano Ramos est arrêté, sans motif, sans explication. Pendant onze mois ce seront la même opacité, la même angoissante absurdité. Le fond de l'horreur est atteint au bagne d'Ilha Grande, colonie pénitentiaire sous les tropiques. Là sont parqués "politiques" et prisonniers de droit commun. Lorsqu'il quitte la colonie, Graciliano Ramos, à quarante-quatre ans, est un vieillard épuisé. Dix ans plus tard, il entreprend la rédaction de ses Mémoires de prison. Un projet longuement médité, longtemps ajourné. Il y consacrera les dernières années de sa vie. Livre de la mémoire, cet ouvrage ne sera pas un pamphlet politique. Graciliano Ramos se garde aussi de tout exhibitionnisme. Ce qu'il veut, c'est communiquer le plus aigu des sensations, des situations, des sentiments. Cette recherche au fond de soi et des autres était indissociable d'une réflexion sur la véracité du récit : une entreprise de rigueur. "Les prisons sont notre miroir", écrivait à Cannes, il y a quelques années, J. M. G. Le Clézio à propos du beau film de Nelson Pereira dos Santos adapté de ces Mémoires. Ces mots valent pour ce chef-d'oeuvre de la littérature brésilienne.

10/1988