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lutte des classes

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Policiers

Luttes des casses

Rien ne prédisposait Dutchie, agitateur désabusé, ex-casseur anarchiste, ex-voleur recherché par la police et grand consommateur de drogues, à devenir un jour chasseur de terroristes. Rien, si ce n'est la bombe qui tue sa compagne, Annalese, pendant qu'ils piquaient des fringues dans Oxford Street. Pour la venger, Dutchie est prêt à couper ses dreadlocks, acheter une cravate, abandonner ses mauvaises habitudes et suivre les conseils de l'étrange Oncle Walker. Mais qu'est-ce que le MI5, les agents de change de la City et les transactions boursières viennent faire là-dedans ? Et, surtout, pour qui travaille l'Oncle Walker ?

05/2002

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Sociologie

Etats-Unis : Nouvelle lutte des classes

"Tout va très bien pour les riches dans ce pays, nous n'avons jamais été aussi prospères. C'est une guerre de classes, et c'est ma classe qui est en train de gagner." Les mots que Warren Buffett a prononcés sur CNN en mai 2005, deux ans avant la tragique crise des subprimes, sonnent comme une provocation. Aux Etats-Unis, les inégalités sociales ont atteint des niveaux historiques. Le milliardaire américain et philanthrope aurait-il raison ? Dans un pays où le prisme racial est encore très présent mais où le rêve américain a toujours donné sa chance à chacun, une lutte des classes secoue la campagne présidentielle de 2012. Dans cet ouvrage, des intellectuels français et américains se penchent sur la question. Alors qu'une classe privilégiée semble épargnée par l'effondrement de l'économie, la découverte d'une ultrapauvreté et les menaces qui pèsent sur la classe moyenne ont-elles fait émerger une question sociale ? Dans ce contexte, est-il encore possible de reconquérir le rêve américain ? Ce sont toutes ces questions que ce livre aborde sans détour, en laissant voir que les réponses ne sont pas toujours là où on les attend...

10/2012

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Littérature française

N'oubliez pas la lutte des classes

"Claude Courchay, né en 1933 à Dakar, professeur pour la coopération, suspendu provisoirement de ses fonctions, se promène à travers le monde sans jamais se fixer, curieux des êtres et des événements qu'il juge avec brutalité, cynisme et tendresse. Il avait déjà publié : La vie finira bien par commencer en 1972, La Soupe chinoise en 1973 et Chroniques pour un cochon malade en 1974. On le retrouve dans ce nouveau récit, parlant de lui à la troisième personne au long de ses voyages qui le mènent d'Addis-Abeba au Yémen, de Djibouti à Aix-en-provence ou à Nice", Bulletin Gallimard, janv.-fév.-mars 1976.

03/1976

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Critique

Roger Vailland. Libertinage et lutte des classes

En libertin moderne, la posture de Roger Vailland est profondément éthique. Sagesse antique d'un homme qui achève sa vie par ces paroles à Elisabeth : " Mon amour, quel bonheur. Comme je suis heureux. " En libertin moderne, la posture de Roger Vailland est profondément politique. Goût et sens du bonheur, goût et sens du plaisir, Roger Vailland avait bien raison d'affirmer qu'il n'est plus qu'un scandale possible, c'est d'être communiste. Epuisé depuis plusieurs années, le recueil d'essais de Franck Delorieux sur la vie et l'oeuvre de cet écrivain si singulier qu'est Roger Vailland (1907-1965), paru initialement en 2008, reparaît dans une version corrigée et augmentée de plus d'un tiers pour cerner au plus près, et d'un regard passionné, le " cas " de Roger Vailland, qui fut un temps proche des surréalistes, avant de rejoindre la Résistance, le rationalisme, le Parti communiste, tout en affichant un libertinage de pensée et de moeurs dont il fut, au XXe siècle, le principal théoricien.

11/2021

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Critique littéraire

Pause. Tome 2, La Lutte des classes

Pour la première fois, il n'a pas publié de roman en septembre. Pris dans une mauvaise affaire l'auteur de l'Enfance de l'art continue de faire la pause. Jugeant prudent de mettre une frontière entre son pays et lui, il prend la route sur les traces de Fabrice del Dongo, Shakespeare, Anthony Blunt, François Mitterrand, Roger Thérond, Paul Valéry, Georges Pompidou, Charles de Gaulle, Roger Nimier, Jacques Chardonne, Robert Brasillach et Marcel Jouhandeau, Molière, Corneille et Racine, le cardinal de Retz, Voltaire, Victor Hugo, Mauriac et Camus, Marylin Monroe et lady Chatterley, Truman Capote, sans oublier bien sûr ses compagnons habituels Marcel Proust, Stevenson et Madame Bovary. Entre la disgrâce et l'exil, il se veut plus que jamais élève de seconde qui redoute de rater sa terminale : c'est la lutte des classes.

03/2007

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Sciences politiques

Les paysans dans la lutte des classes

Recueil de recherches et d'observations pratiques sur le choléra-morbus et sur la mortalité prématurée : sous le rapport médical et dans les diverses épidémies qui ont eu lieu depuis 1830 / publiés par le docteur Fremaux,... Date de l'édition originale : 1860 Avec mode texte Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/1970

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Fantasy

Sortilèges & Syndicats. Une fantastique lutte des classes

Barne Mustii est un employé de bureau sans histoire, dans un monde de fantasy moderne. Lorsque son tyrannique patron gobelin se met à le harceler, il décide de contacter les syndicats. Il ignore encore que cet évènement anodin le mènera à entreprendre une véritable guerre des classes contre le capital orquo-gobelinesque, aidé de Carmalière, le mystérieux magicien-syndicaliste.

03/2024

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sociologie du sport

Rendre les coups. Boxe et lutte des classes

Le ballet des gants, le bruit sourd des coups, les regards fixes, la sueur. Des cités ouvrières aux quartiers populaires, Selim Derkaoui nous entraîne sur le ring à la rencontre de celles et ceux qui pratiquent le noble art. Outil d'autodéfense, exutoire, la boxe a historiquement été un puissant instrument d'émancipation pour les classes laborieuses. Sport des "miséreux" , largement investi par les héritiers et héritières des immigrations, elle attire désormais d'autres publics, des groupuscules d'extrême droite aux jeunes cadres dynamiques. Récupérée par le système marchand, porteuse de valeurs parfois trompeuses, elle a également été instrumentalisée par l'Etat pour "canaliser la violence" suite aux révoltes des banlieues. Mêlant récit personnel et enquête journalistique, Rendre les coups se lit comme un hommage à une bo xe populaire, inclusive et anticapitaliste. Une boxe au service des combats qu'on mène à plusieurs.

10/2023

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Sciences politiques

Le ménage à trois de la lutte des classes. Classe moyenne salariée, prolétariat et capital

De Oaxaca à Tel-Aviv et Manhattan, de Téhéran à Paris, en Tunisie et en Egypte, la classe moyenne salariée développe depuis quelques années des luttes massives, parfois violentes, contre l'Etat capitaliste. Alliée au prolétariat ou seule, elle fait la grève, manifeste, dresse des barricades, occupe des places, pour défendre sa position et ses privilèges dans la société. Ces luttes ont rendu visible le fait qu'elle est une vraie classe, pas une vague couche intermédiaire entre prolétariat et bourgeoisie. C'est une classe qui incarne le travail intellectuel tel que le taylorisme et le fordisme l'ont historiquement séparé du travail manuel, lui donnant simultanément une fonction d'exécution et d'encadrement. Bénéficiant d'un sursalaire qui lui permet de surconsommer et d'avoir des réserves, la classe moyenne salariée n'est pas destinée à se fondre spontanément dans le prolétariat sous l'effet de la crise, débarrassant ainsi la théorie d'une épineuse question. Car l'existence de cette classe, que Marx n'avait pas vraiment prévue, implique de préciser notre vision des rapports sociaux dans les pays développés et émergents : il faut passer du face-à-face prolétariat/capital à un ménage à trois... classes, qui s'affrontent dans un ballet plus compliqué, où l'interclassisme est une figure récurrente. Le présent ouvrage fait une première exploration de cette complexité, et cherche à dégager la perspective communiste du maelström des luttes interclassistes qui se multiplient en ce début de XXI° siècle. Les cas tout récents du Chili, de l'Algérie, du Liban, de Hong Kong, etc. confirment la nécessité de prendre au sérieux le rôle de la classe moyenne salariée dans les luttes actuelles.

12/2019

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sociologie du genre

Féministes. Luttes de femmes, luttes de classes

Le mouvement féministe contemporain en France a plus de cinquante ans, un temps d'histoire, histoire d'un enthousiasme fou de se retrouver ensemble, émaillé de victoires décisives, mais jalonné de difficultés face à un patriarcat qui se défend bec et ongles. Dans cette histoire, on oublie souvent une des actrices essentielles ? : la "tendance lutte de classes" comme elle s'est définie elle-même, après Mai 68, dans les années 1970. Restituer cette histoire occultée, c'est le but de ce livre, réalisé à partir de trois colloques organisés par le Collectif national pour les droits des femmes. Il aborde l'histoire pionnière du MLF et de toutes ses tendances ? : celle des groupes femmes créés dans les entreprises et les quartiers, celle des militantes d'extrême gauche, de gauche, des syndicalistes, qui, impliquées avec conviction, ont bataillé dans leurs organisations respectives. L'histoire des luttes ouvrières où les femmes ont dû s'affirmer (Lip, Renault, banques, Chèques postaux). L'histoire méconnue des groupes de femmes immigrées ou dans les populations colonisées. L'histoire des luttes pour la visibilisation et l'affirmation des lesbiennes. C'est aussi celle de la conquête du droit à l'avortement et son remboursement, celle de la création de collectifs féministes ? : contre le viol et contre le racisme ? ; de l'unité avec la création de la Maison des femmes de Paris, d'Elles sont pour et du Collectif national pour les droits des femmes, des combats internationaux avec la Marche mondiale des femmes. C'est la parole de ses actrices elles-mêmes qui donne corps et vie à cette histoire. Ce sont les contributions de 28 autrices qui donnent corps à ce livre, illustré avec des documents d'époque.

12/2022

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Humour

La lutte pas très classe

Dans cette série de 60 dessins, David Snug (Dépôt de bilan de compétences, Ni Web ni master) aborde avec humour questions de société et sujets d'actualité, mettant au centre de son propos la lutte des classes. Maître dans l'art de la punchline, du détournement et de la mauvaise foi, il pointe les travers de notre époque, épingle les puissants, les politiques, les stars de l'industrie culturelle et des médias, et dénonce les conformismes et le militantisme de façade (greenwashing, flexitarisme, etc.). Dans la veine situationniste, cette compilation de gags groucho-marxistes bouscule les consciences et questionne la notion d'engagement, sans oublier l'essentiel, nous faire rire !

02/2023

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Marx

Les luttes des classes en France 1848-1850

De 1848 à 1850, l'analyse de la Révolution en France par Marx et Engels trouve aujourd'hui des échos troublants avec la situation quasi insurrectionnelle que connait la France du Président Macron. Le retour au texte originel et le texte de présentation qui l'accompagne présentent une nouvelle définition de la lutte des classes en France, pays du peuple révolutionnaire par essence.

08/2021

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Droit

Un monde à gagner. La lutte des classes au tribunal

Marie-Laure Dufresne-Castets est avocate en droit du travail, du côté des travailleurs et des syndicats, contre les multinationales et les représentants du patronat. A travers une dizaine de combats emblématiques de sa carrière, elle raconte la violence inouïe mise au service de la gestion de leur " masse salariale " par les dirigeants. Avec humour et obstination, elle bataille aussi contre une novlangue qui contamine l'opinion, y compris celle des juges : le travail ne " coûte " rien, il a un prix ; le dialogue social désigne des décisions prises unilatéralement par les employeurs ; les plans de sauvegarde de l'emploi ne sauvegardent rien, si ce n'est le profit des actionnaires ; les partenaires sociaux sont en réalité les collaborateurs du patronat ; etc. Avec d'autres, elle s'inscrit ainsi dans la tradition des grandes luttes sociales pour plus de justice et de solidarité, qu'il est urgent de remettre au goût du jour. A l'âge de 33 ans, Marie-Laure Dufresne-Castets a commencé des études de droit. Son diplôme d'avocate en poche, elle a travaillé principalement avec la CGT, avec laquelle elle a obtenu des victoires judiciaires, notamment contre McDonald's, Renault, Continental ou PSA.

10/2017

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Philosophie

Les luttes de classes en France

Il est des textes qui ont une réputation pauvrement décalée au regard de leur profondeur analytique. Qu'a-t-on retenu des essais d'histoire immédiate de Karl Marx, face aux événements qui secouent la France entre 1848 et 1851, sinon la formule triviale qui voudrait qu'événements et personnages surgissent deux fois, la première comme grande tragédie, la seconde comme misérable farce ? Or les écrits de Marx, historien de la France, sont avant tout des modèles d'histoire conceptuelle. Tocqueville, son contemporain, a forgé, comme grille d'analyse de la démocratie libérale, le couple antagonique liberté-égalité ; Marx nous a laissé en héritage le couple société-État. Historiens, philosophes, sociologues et politistes n'ont cessé d'en débattre depuis lors autonomie relative de l'État, limites de la société civile, ou bien encore notion, vite devenue inusable fourre-tout, de " bonapartisme ". Éclairer l'héritage conceptuel et interprétatif de Marx, qui d'autre mieux que Maximilien Rubel pouvait le faire dans Karl Marx devant le bonapartisme, étude toujours lumineuse sur le statut historique, philosophique et politique de l'État dans la pensée marxienne ?

02/2002

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Sciences politiques

Les luttes des classes en France au XXIe siècle

Macron et les Gilets jaunes ont ouvert une page nouvelle de l'histoire de France, qui mêle retour des luttes sociales et apathie politique, sursaut révolutionnaire et résignation devant les dégâts de l'euro, regain démocratique et menace autoritaire. Pour la comprendre, Emmanuel Todd examine, scrupuleusement et sans a priori, l'évolution rapide de notre société depuis le début des années 1990 : démographie, inégalités, niveau de vie, structure de classe, performance éducative, place des femmes, immigration, religion, suicide, consommation d'antidépresseurs, etc. Les faits surprendront. Les interprétations que propose l'auteur doivent, quant à elles, beaucoup à Marx, mais à un Marx mis "sous surveillance statistique". A gauche, comme à droite, elles paraîtront à beaucoup étonnantes, amusantes, contrariantes, ou angoissantes. Cet empirisme sans concession conduit même Emmanuel Todd à réviser radicalement certaines de ses analyses antérieures. A la lecture de ce livre riche, stimulant, provocateur, la vie politique des années 1992-2019 prend tout son sens : une longue comédie politique où s'invitent les classes sociales. Bienvenue donc dans cette France du XXIe siècle, paralysée mais vivante, où se côtoient et s'affrontent des dominés qui se croient dominants, des étatistes qui se croient libéraux, des individus égarés qui célèbrent encore l'individu-roi, avant l'inéluctable retour de la lutte des classes.

01/2020

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Sociologie

Le freudo-marxisme. Inconscient et lutte des classes. Une révolution inachevée

Découvrir ou redécouvrir le freudo-marxisme à travers les textes fondateurs des auteurs qui ont profondément marqué le destin d'un courant théorique, politique et pédagogique résolu à contribuer, au sein du mouvement ouvrier, à la lutte contre le capitalisme pour la révolution sociale et la libération sexuelle, sans succomber à la fascination du nazisme, du fascisme ou du stalinisme. La psychanalyse et le marxisme sont-ils complémentaires et sous quelles conditions ?? Peuvent-ils élucider les phénomènes de masse et de fausse conscience idéologique, les identifications à l'oppression et les névroses sociales liées à la misère des conditions de vie ?? Comment concilier la pratique psychanalytique individuelle ou dans des institutions de soin et les enjeux de la lutte des classes ?? Autant de questions qui sont encore d'actualité soulevées par les textes ? - écrits entre 1926 et 1934 ? - réunis dans cet ouvrage.

01/2023

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Sociologie

Mangez les riches. La lutte des classes passe par l'assiette

Si le battement d'ailes du papillon au Brésil peut provoquer une tornade au Texas, celui du jet privé au Bourget a des répercussions sur un riziculteur en Thaïlande... Notre alimentation, mondialisée et marchandisée, est à la merci d'un système de pénurie organisée qui donne l'illusion de l'abondance, et où la surproduction profite à une minorité, appuyée par la classe politique, qui se gave sur le dos des classes laborieuses. La maison brûle, eux surveillent le minuteur pour savoir quand ce sera cuit ! L'alimentation est pourtant un outil de transformation sociale puissant, essentiel à la lutte des classes qui est aussi une lutte des casseroles. Des festins de ministres aux aides alimentaires, des burgers à la truffe à l'accaparement des terres, du brevetage du vivant au monopole du bon goût, en passant par la grossophobie, l'agro-business, le Nutri-score ou les scandales sanitaires, la nourriture est un plaisir pour qui en a les moyens, mais aussi un instrument de pouvoir et de coercition, qui laisse sur leur faim les plus démuni·es... Après Faiminisme (2017) et Steaksisme (2021), Nora Bouazzouni pose la question qui tue : et si le temps était venu de manger les riches ? Manger les riches, c'est faire ripaille de leurs privilèges, s'attaquer à la maladie plutôt qu'aux symptômes, trouver la recette d'un monde plus juste, pour tout le monde. Et en plus, c'est zéro déchet.

10/2023

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Sciences politiques

La nouvelle lutte des classes. Les vraies causes des réfugiés et du terrorisme

L'Europe est à la croisée des chemins. Le flux des réfugiés et le terrorisme islamiste ont plongé le continent dans la plus grande crise depuis la Seconde Guerre mondiale. Dans un monde qui fonctionne en excluant des régions et des populations entières, est-ce si surprenant que les sociétés s'effondrent, que les hommes se radicalisent ou qu'ils aspirent à rejoindre l'Europe ? Il ne s'agit pas un choc des civilisations mais d'une nouvelle lutte des classes. C'est pourquoi nous devons impérativement défendre les valeurs européennes, qui sont les seules à même de lutter contre les causes économiques des flux migratoires et du terrorisme. Une telle solidarité globale est peut-être une utopie, mais si nous ne nous y engageons pas, alors nous méritons d'être perdus.

05/2016

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Littérature française

Promenade en luttes, version intime, avec classes

Entre autobiographie, autofiction, fiction et mémoires, ces textes racontent tous la même chose : la persistance, dans l'esprit d'un auteur, de ses vieux combats, de son esprit de contradiction, de ses luttes, passées, présentes, futures, de l'esprit de lutte, du poing toujours levé.

03/2012

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Sciences politiques

Luttes de classe et parti révolutionnaire

En 2004, nous soutenions que les nouveaux caractères de la confrontation requéraient une attention particulière au troisième chapitre de Luttes de classe et parti révolutionnaire, celui sur la stratégie. C'est dans le parti-science, dans le parti-stratégie, que réside la solution pour affronter les conditions inédites de l'affrontement mondial, en combattant les idéologies empoisonnées avec lesquelles les masses seront mobilisées et fanatisées : la démocratie libérale de l'Occident contre l'autoritarisme chinois, l'Europe qui protège contre la menace technologique de Pékin, voire un social-impérialisme écologique contre les géants de l'Asie destructeurs de l'environnement. L'expérience de la crise de la pandémie séculaire a cependant apporté une autre confirmation à la théorie léniniste du parti, la théorie du parti-plan. Le texte Leur politique et la nôtre tire les conclusions de cette bataille : le fait d'avoir pu réellement saisir le maillon de l'organisation s'est révélé la solution pour affronter une crise soudaine imprévisible ; cette crise a effectivement "instruit" et "aguerri" les militants, en permettant de recueillir et d'orienter les énergies inattendues qui sont apparues dans notre classe. Avec le patrimoine de cette expérience cruciale, les nouvelles générations pourront affronter une époque de plus en plus tourmentée. Luttes de classe et parti révolutionnaire y demeure un texte vital, dans les nouvelles batailles qui s'annoncent déjà.

01/2022

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Sociologie politique

Le fétiche de la lutte des classes. Thèses pour la démythologisation du marxisme

Aucun principe du marxisme ne semble plus fondamental que la référence à la division de la société en classes sociales, à l'intérêt de classe et à la lutte des classes. "L'histoire de toute société jusqu'à nos jours, c'est l'histoire de la lutte des classes" . Mais les apparences sont trompeuses. L'oeuvre principale de Marx ne porte pas le titre de "La Classe" et ne commence pas par cette catégorie, mais plutôt par celle de la marchandise. Et au lieu de commencer par les classes, Le Capital de Marx, s'achève plutôt par la déduction systématique des classes. Dans un texte incisif et fondateur, Kurz et Lohoff prennent le parti de remettre sur ses pieds la riche critique marxienne de l'économie politique à partir d'un commentaire précis de l'oeuvre de la maturité de Marx et au-delà de son travestissement en un sociologisme superficiel.

04/2021

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Histoire internationale

Impérialisme, guerre et lutte de classes en Allemagne 1914-1918

Paul Frölich avait conçu ce livre comme la première partie d'une oeuvre plus importante (10 Jahre Krieg und Bürgerkrieg.I. Der Krieg, " Dix ans de guerre et de guerre civile. I. La guerre "), qui aurait dû s'occuper des événements intervenus en Allemagne pendant et après la Première Guerre mondiale. Toutefois, il ne réussit à terminer que le premier volume (Der Krieg, " La guerre ") que nous présentons ici dans sa première édition française. Le livre s'ouvre sur les événements d'août 1914, qui représentent un tournant. Le capitalisme entre dans le XXe siècle ayant épuisé la phase de développement progressif des forces productives et ayant atteint le stade de l'impérialisme. Le déclenchement de la Première Guerre mondiale transforme les rythmes insouciants de la Belle Epoque en détonations meurtrières. Comme l'écrit Erich Maria Remarque (A l'Ouest, rien de nouveau), " une génération a été détruite par la guerre, même si elle a réussi à échapper aux obus ". Cette guerre représente le commencement dramatique de ce que Lénine appela " l'époque des guerres e des révolutions ". Il ne s'agit plus de guerres bourgeoises pour la formation de marchés, mais de guerres impérialistes pour le partage de marchés et du monde tout entier en sphères d'influence. La lutte de la Bosnie pour son indépendance de l'Autriche, qui constitue le casus belli, ne change pas le caractère essentiellement impérialiste de la guerre. L'impuissance de la bourgeoisie à résoudre les causes de l'instabilité et les conflits de l'époque impérialiste est démontrée par le fait que l'effondrement des deux Empires – l'Ottoman, et l'Austro-hongrois – a ouvert, au carrefour entre Europe, Asie, Afrique, un arc de crise encore existant, allant des Balkans jusqu'au Moyen-Orient. Remarque avait raison : la destruction n'a pas été exclusivement physique. Le conflit emporte comme un ouragan les classes exploitées. D'autant plus que, en quelques jours à peine, l'édifice politique que les travailleurs avaient construit avec leurs luttes, grâce aux efforts et aux sacrifices de beaucoup – l'Internationale socialiste – a fondu comme neige au soleil. Après les grands discours, les affirmations solennelles et les ordres du jour, la plupart des partis socialistes se rangent du côté de leurs bourgeoisies respectives, allant jusqu'à théoriser que l'Internationale doit être considérée comme un instrument pour les périodes de paix, et " suspendue " en temps de guerre. C'est la plus flagrante trahison des aspirations de la classe ouvrière. Selon certaines sources, Lénine lui-même, à l'annonce du vote en faveur des crédits de guerre par la social-démocratie allemande – jusque là point de repère de l'ensemble du prolétariat européen – aurait exprimé son étonnement et son incrédulité. Un grand rendez-vous historique est manqué. Le désarroi des masses est énorme. Les courants internationalistes restent isolés et dans l'impossibilité de renverser la situation. A l'exception de la Russie. En effet, " quelque chose de nouveau " entre en scène " à l'est ". La Révolution d'octobre et les épisodes de fraternisation entre les troupes sur le front oriental deviennent l'exemple à suivre. Ce n'est pas un hasard. L'exception russe était due à la rupture précoce de Lénine et des bolcheviks d'avec les réformistes. Son analyse de l'impérialisme, du social-impérialisme et ses bases sociales dans l'aristocratie ouvrière – corrompue par les miettes de superprofits – explique la dynamique objective de la trahison social-démocrate. Le retard de la rupture avec les réformistes empêche les internationalistes allemands et de l'Europe de l'ouest de suivre l'exemple russe. La révolution reste isolée. Sur le côté oriental, elle accélère objectivement le développement de l'Asie, en amorçant les luttes de libération nationale dans les pays arriérés. Sur le côté occidental, elle ne trouve pas l'alliance naturelle avec le prolétariat le plus important et le plus avancé politiquement du monde : le prolétariat allemand. Pour cette raison, en Occident, la révolution doit reculer devant une contre-révolution interne qui, malheureusement, en vole traîtreusement le langage, les symboles et les drapeaux : le stalinisme. Pendant des décennies, le capitalisme d'Etat oriental se présente comme socialisme voire comme communisme. Mais finalement l'histoire a réclamé des comptes. La " rupture du maillon le plus faible de la chaîne impérialiste " se réfère à l'immense " crise de déséquilibre " représentée par une super-structure encore tsariste du développement capitaliste en Russie. En effet, la social-démocratie n'a même pas essayé de limer le maillon le plus fort, le maillon allemand ; au contraire, elle l'a renforcé, en déployant le prolétariat aux côtés de sa propre bourgeoisie. C'est là l'échec historique du réformisme, un échec qui n'admet pas d'appel. La question historique et politique centrale demeure la trahison de la social-démocratie en 1914. Comment cela a pu se produire ? Quelles en ont été les conditions ? Quelle la dynamique ? Comment peut-elle justifier sa trahison devant les masses ? C'est en répondant à ces questions que le travail de Paul Frölich prend toute son épaisseur. Internationaliste, connu pour sa superbe biographie de Rosa Luxemburg, Frölich nous offre une chronique politique autant sévère que documentée de ces événements. Depuis les causes de la guerre (l'impérialisme, le colonialisme, le militarisme) et les positions internationalistes et antimilitaristes de la IIe Internationale, jusqu'au " triomphe de la folie " déclenché le 28 juin 1914, à Sarajevo, par l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand, héritier du trône autrichien, par les nationalistes bosniaques. De la social-démocratie impériale du 4 août (date du premier vote au Reichstag sur les crédits de guerre), à la paix sociale imposée grâce aux syndicats et à la suspension des lois de protection des travailleurs. Sur ce terrain, les dirigeants sociaux-démocrates vont même au-delà des requêtes du patronat, allant jusqu'à abolir les célébrations du Premier mai. Depuis les luttes de classe qui ont eu lieu en dépit de tout cela, au courage de Karl Liebknecht qui, lors du procès politique contre lui, s'érige en juge du gouvernement et de la bourgeoisie allemands. Liebknecht est condamné à quatre ans et un mois de prison et à six ans de privation des droits politiques. Une condamnation qui contribue à faire pousser des ailes aux radicaux de gauche et au groupe Spartakus, malgré l'emprisonnement à plusieurs reprises d'autres dirigeants du calibre de Rosa Luxemburg et Franz Mehring. On en arrive ainsi à la crise finale et aux révoltes de masse, à savoir à la débâcle politique et militaire de l'impérialisme allemand. Dans son travail, l'auteur ne saisit pas toujours entièrement les limites de l'action politique de la gauche social-démocrate (voir chapitre 3, l'allusion à " la grève générale politique de masse ", une thèse chère à Rosa Luxemburg). Dans le même chapitre, Frölich fait référence à la " thèse erronée d'Engels " contre l'insurrection et en faveur d'une action respectueuse des lois. De toute évidence, il ne savait pas que l'introduction de 1895 d'Engels aux Luttes de classe en France de 1848 à 1850, de Marx, avait été grossièrement falsifiée par l'élimination de plusieurs morceaux, et qu'elle avait été publiée à l'époque sous cette forme domestiquée dans le Vorwärts. C'est Karl Kautsky qui avait refusé à Engels la publication du texte complet. Mais, dans l'ensemble, le texte de Frölich est très valable. C'est une fresque fascinante du grand drame historique dans lequel les masses anonymes, trahies et trompées, sont envoyées à l'abattoir. Un massacre que l'auteur estime à hauteur d'environ 35 millions de victimes, en comptant, dans les différents pays, la chute de la natalité, les morts au front et les victimes des famines et des difficultés de toutes sortes à l'intérieur. Nous sommes certains que, en parcourant ces pages, aujourd'hui encore, même le lecteur politiquement engagé et non dépourvu de culture historique sera pris d'étonnement, d'indignation et, peut-être, de colère. C'est bien qu'il en soit ainsi. La force que la social-démocratie allemande aurait pu déployer contre la guerre et contre sa propre bourgeoisie est impressionnante : des centaines de milliers de membres du Parti, quatre millions d'électeurs, 110 représentants au Parlement ainsi que de nombreux journaux ayant une large diffusion parmi le prolétariat, ce à quoi il faut encore ajouter les organisations syndicales et les coopératives. Mais Frölich documente la progressive diffusion – dès avant le déclenchement du conflit – de positions opportunistes, social-impérialistes et colonialistes au sein du Parti et parmi ses cadres syndicaux. Il en analyse aussi ponctuellement les formulations et les prétentions théoriques, souvent basées sur la " défense des intérêts nationaux ". A une époque telle que la nôtre, caractérisées par des processus de renationalisation, par le localisme et le racisme, il s'agit là d'une leçon précieuse. Le bruit de la campagne en faveur de la guerre est assourdissant. Les journaux surchauffent les esprits. La chasse à l'étranger est lancée. Les chants de guerre accompagnent le départ des troupes : " A chaque balle, un Russe / A chaque coup de baïonnette, un Français / A chaque coup de pied, un Britannique ! " Parmi ceux qui vocifèrent, il y a aussi de nombreux travailleurs socialistes, entraînés dans le tourbillon. Une autre leçon à retenir. Le chapitre sur la guerre en tant qu'" affaire " est instructif. " Business as usual ", écrit Frölich au tout début du chapitre. Il explique les diverses méthodes par lesquelles " l'or était distillé à partir du sang humain ". Il documente aussi l'extraordinaire multiplication généralisée des profits, la grande arnaque financière de Daimler Motoren Werke à Stuttgart, les menaces de sabotage de cette même Daimler, les dons intéressés à la Croix-Rouge, les sociétés par actions de la bienfaisance. Parmi les autres exemples, le libéralisme commercial paradoxal et effronté de Thyssen qui, en pleine guerre, vend des boucliers à l'armée allemande à 117 reichsmarks la pièce, et à 68 reichsmarks au gouvernement néerlandais. Les hommes de confiance des grands industriels deviennent les conseillers des bureaux gouvernementaux. Les épisodes d'escroquerie que relate Frölich sont nombreux. Les impôts de guerre se répercutent principalement sur la consommation de masse. Le livre contient beaucoup d'affirmations qui font réfléchir. Rappelons-en deux. " Regardez le monde tel qu'il était avant la guerre, et vous verrez que c'était un monde qui était fait pour la guerre ", écrit Frölich au début du texte. Il parle d'économie mondiale, de concentration du capital, de blocs de puissances, d'armements, de partage des marchés... Si l'on fait une comparaison, comment le monde d'aujourd'hui se présente-t-il ? " Pour nous, aujourd'hui, il est clair que les deux questions que constituaient le maintien de la paix et la révolution, n'en faisaient qu'une. Lutte contre la guerre voulait dire lutte de pouvoir contre la bourgeoisie dans tous les pays, autrement dit lutte révolutionnaire. Aujourd'hui, il est tout aussi clair pour nous que la lutte révolutionnaire présuppose certaines conditions spirituelles, morales et organisationnelles. " Et encore : " Le désarmement était une utopie. A tout moment, il était possible d'en contourner les effets en créant de nouveaux moyens de guerre. " La critique de Frölich à l'égard des positions de Karl Kautsky est ponctuelle. Ce dernier imaginait un capitalisme sans l'impérialisme et sans politique de puissance. Une lutte véritable pour la paix et contre le militarisme n'est possible qu'à la condition d'être une lutte contre le capitalisme. En conclusion de son livre, Frölich affirme qu'il ne voit pas la paix dans l'avenir de l'Europe : " Certains Etats se sont effondrés. Sous les ruines de la guerre mondiale gisent les cendres des vieilles monarchies. Le monde a été partagé de manière différente. La France se considère comme la première puissance du continent européen, les Etats-Unis comme la première puissance du monde. Certains Etats impérialistes ont été détrônés. Les colonies ont fait un grand pas en avant sur la voie de leur libération. L'Allemagne et l'Autriche sont devenues elles-mêmes des colonies. ... Les peuples se sont laissés entraîner au massacre de masse dans le but de renverser le militarisme allemand qui menaçait tout le monde. Ce but "élevé" est atteint, et le monde, plus sinistre que jamais, regorge d'armements. Avant la guerre, les armées comptaient sept millions d'hommes ; elles en comptent onze millions après la guerre. ... On dit que ce sera la dernière guerre. La Société des Nations existe désormais. Les tribunaux d'arbitrage sont mis à contribution. Les peuples sont unis sur le papier par de sacro-saints traités qui n'engagent à rien. En vue de la prochaine guerre, les techniciens et les chimistes se mettent au travail et les Etats s'arment. ... Et pourtant ! La bourgeoisie s'est elle-même porté le coup le plus terrible en déclarant cette guerre. Dans l'immense empire de l'Est, la classe de l'avenir a déjà triomphé. Les vieilles puissances capitalistes sont grosses de la révolution. Et si aujourd'hui la bourgeoisie, dix ans après ce maudit 4 août, cherche encore une fois à prêcher la conciliation des classes en vue de l'extermination des peuples, alors retentira le cri de Karl Liebknecht, répété par des millions de voix : Contre la guerre, révolution ! " Les choses ne sont pas allées comme Frölich l'espérait. L'erreur de 1914-1918, sous d'autres formes, a déjà été répétée en 1939-1945. Elle ne doit plus se répéter. Voilà pourquoi elle doit être connue.

05/2014

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Philosophie

Manifeste du Parti communiste. suivi de Les luttes des classes en France

" On ne peut prétendre que quelques belles pages peuvent à elles seules changer la face du monde. L'œuvre de Dante tout entière n'a pas suffi à rendre un saint empereur romain aux Communes italiennes. Toutefois, lorsque l'on parle de ce texte que fut le Manifeste du parti communiste publié par Marx et Engels en 1848 et qui a, indéniablement, exercé une influence considérable sur deux siècles d'histoire, je pense qu'il faut le relire du point de vue de sa qualité littéraire ou, du moins, de son extraordinaire structure rhétorique et argumentative. " Umberto Eco

09/2004

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Littérature française

Rentrée des classes

Les morts sont problématiques pour les vivants. Le vide qu'ils laissent derrière eux peut prendre une place énorme. Laurence Boissier, lauréate d'un Prix suisse de littératureen 2017 publie ici son tout premier roman.

08/2017

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Témoins

La lutte des magiciens

Le scénario de ce ballet, qui date d'environ 1914, est le premier écrit connu de G. I. GURDJIEFF (1866-1949). Cet écrit de jeunesse fut une première fois évoqué en 1915 dans "Lueurs de vérité" ... mais il faudra attendre 1957 pour que ce scénario soit imprimé (et encore à un très petit nombre d'exemplaires) en anglais en Afrique du sud à Cape Town. Cet ouvrage décrit bien la lutte entre un magicien blanc et un magicien noir. La traduction française est ici l'oeuvre de Patrick Négrier, philosophe français. Parmi la trentaine de livres publiés par P. Négrier, quatre portent sur Gurdjieff et il eut des contacts personnels avec deux de ses disciples directs : Paul Beekman Taylor et Solange Claustres. La présente traduction de la Lutte des magiciens de GURDJIEFF est la première en français.

02/2023

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Sociologie

Les luttes de classes en France au XXIe siècle

Les Luttes de classes en France au XXIe siècle Macron et les Gilets jaunes ont ouvert une page nouvelle de l'histoire de France, qui mêle retour des luttes sociales et apathie politique, sursaut révolutionnaire et résignation devant les dégâts de l'euro, regain démocratique et menace autoritaire. A la lumière de Marx, mais un Marx mis " sous surveillance statistique ", Emmanuel Todd examine scrupuleusement l'évolution rapide de notre société depuis le début des années 1990. La vie politique des années 1992-2019 prend alors tout son sens : une longue comédie où s'invitent les classes sociales. Bienvenue dans cette France du xxie siècle, paralysée mais vivante, où se côtoient et s'affrontent des dominés qui se croient dominants, des étatistes qui se croient libéraux, des individus égarés qui célèbrent encore l'individu-roi, avant l'inéluctable retour de la lutte des classes. Avec la collaboration de Baptiste Touverey Emmanuel Todd Historien, il est l'auteur d'une oeuvre originale d'anthropologie historique. Il a notamment publié L'Invention de l'Europe (1990), L'Origine des systèmes familiaux (Gallimard, 2011) et Où en sommes-nous ? (Seuil, 2017).

09/2021

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Economie

Les Autoréductions. Grèves d'usagers et luttes de classes

L'autoréduction, c'est se réapproprier soi-même et collectivement des biens de consommation ou des services. C'est réduire les factures des loyers ou des impôts. C'est remettre en question les mécanismes de fixation des prix, cette machine de guerre contre les salariés. C'est l'action directe des usagers qui peut déboucher sur l'occupation d'un quartier entier et former un tout avec les grèves violentes. Voilà une nouvelle forme de lutte au coeur des centres urbains capitalistes.

12/2010

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Beaux arts

Des Habitations des classes ouvrières

Des Habitations des classes ouvrières, par Henry Roberts,... Traduit... Date de l'édition originale : 1850 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

09/2020

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Livres 3 ans et +

La rentrée des classes

C'est la rentrée des classes ! Et c'est aussi le premier jour d'école pour le petit Zenko, alors il a un peu peur ! Heureusement, Archibald, son grand frère est là pour le rassurer, lui expliquer tout ce qu'il va faire et combien il va s'amuser avec ses nouveaux amis.

08/2019

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Sociologie

La guerre des classes

" La guerre des classes existe, c'est un fait, mais c'est la mienne, la classe des riches, qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la remporter. " C'est Buffett qui a formulé ce jugement. Pas Marie-George, non. Warren. Deux " f ", deux " t ". La première fortune mondiale. Et c'est une évidence, sans doute, en cette époque où un " marché du luxe en forte croissance " côtoie " les émeutes de la faim ". Une banalité, même, dans une France où le CAC 40 annonce des " profits records " et des " mégadividendes " tandis que, d'après l'INSEE, les salaires stagnent depuis trois décennies. Une certitude statistique quand 9,3 % du PIB a glissé, en vingt ans, du Travail vers le Capital. Une évidence, alors. Sauf qu'il a fallu, justement, un Warren Buffett pour la dénoncer. Jamais nous n'aurions osé, nous, prononcer ces mots, " guerre des classes " : par crainte de paraître " archaïques ", " simplistes ", " manichéens ". Et, avec nous, c'est toute une gauche qui s'autocensure, qui s'enlise dans le salmigondis de la " complexité ". Toute une gauche avec des chefs qui déguisent leur lâcheté en " courage ", leur renoncement en " audace ", et qui causent gentiment de " rénovation ", de " modernisation " pour mieux masquer leur trahison.

10/2008