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Sciences politiques

Comprendre les sociétés multinationales

Le présent ouvrage dont le contenu gravite autour de l'intelligibilité des sociétés multinationales, soulève les problèmes qui portent sur l'image qu'elles présentaient aux yeux des Etats en développement : une menace sinon un danger pour leur souveraineté. Mais avec le temps, à l'avènement de la mondialisation, cette image on ne peut plus négative s'est muée en bien dans la mesure où les multinationales sont actuellement considérées comme les seuls acteurs incontournables de la vie économique, voire politique, sur la planète de par leur savoir-faire technologique et managérial. Et que donc par ces temps qui courent, les Etats, jadis méfiants, cherchent plutôt à les attirer par des appâts tels qu'un train de règlementations incitatives, pour ne citer que cet exemple.

07/2019

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Littérature française

Jungle en multinationale

L'ouvrage amène à pénétrer à l'intérieur d'une grande institution et d'une entreprise multinationale. C'est la vraie vie. Celle des choix de réflexion, malgré l'incertitude des sentiments, les risques et le hasard. Une histoire extraite de faits réels romancés, un ouvrage qui ouvre les yeux. "Jungle" illustre les rivalités et les crises au sein d'une famille qui possède un groupe hôtelier multinational, lorsque disparait son fondateur. Conflit entre générations. Famille recomposée, dispersée entre Londres, la Suisse, Paris, la Riviera et les Antilles. Reprise en main du management. Les équilibres sont rompus. Chacun doit faire des choix. Le moindre faux-pas peut amener un concurrent à mettre la main sur l'héritage. Les filles du Président rejoindront-elles l'entreprise ? Leurs cousins intriguent. Comment la jolie gouvernante est-elle devenue un actionnaire et un membre de la famille ? Des alliances ferment des portes. A moins que d'autres ne s'ouvrent. Les lieux magiques où l'on vit sont occultés par l'intensité des enjeux. Ainsi se passe la vie au sein de "corporate jungle".

09/2023

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Sciences politiques

Guerre sainte, multinationale

Guerre sainte, multinationale est le fruit de quatre années de recherches, entreprises par Peter Bergen bien avant les événements du 11 septembre 2001, dans le but de retracer l'évolution du terrorisme islamiste. En appuyant ses arguments sur une analyse subtile d'un certain islam incarné et popularisé par Ben Laden, l'ouvrage revient sur les aspects les plus importants du sujet : la présence des Etats-Unis en Arabie Saoudite, les bombardements en Irak, le conflit israélo-palestinien, le parcours personnel de Ben Laden. Il décrit leur importance respective dans le développement international d'al-Qaida, développement qui a abouti aux événements récents. L'ouvrage de Peter Bergen s'impose comme une référence sur le sujet, tant par sa connaissance parfaite du fonctionnement des réseaux islamistes à travers le monde que par la clarté du propos et sa très grande lisibilité.

02/2002

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Actualité médiatique internati

Le village contre la multinationale

Arnaud Svreck a passé toute sa vie à Courmelles, village de 1 800 habitants du Soissonnais. Quand il en a été élu maire à l'été 2020, il a dû affronter déjà bien des épreuves, mais il était loin de se douter qu'une autre annonce allait risquer de fragiliser encore plus son territoire : l'installation d'une usine sur des terres agricoles. Rockwool, leader mondial de la production de laine de roche, projette de construire sa nouvelle usine sur les hauteurs du village. Ce qu'on leur présente comme une aubaine, la majorité des Courmellois le perçoit comme une énième fausse promesse. Les craintes s'affirment en découvrant le projet et sa cheminée de 47 mètres recrachant jour et nuit particules fines et composés organiques. L'histoire de Courmelles est celle d'un village français qui a décidé de se battre. Arnaud Svreck fait le récit de cette France désindustrialisée et perdante de la mondialisation, qui a décidé de ne plus se laisser faire contre les multinationales et ceux qui les soutiennent. Arnaud Svreck est maire de Courmelles. David Breger est journaliste.

11/2022

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Economie

Firmes multinationales et économie territoriale en Afrique

Une relation "gagnant-gagnant" est-elle possible entre les firmes multinationales et les collectivités territoriales en Afrique ? Oui. Mais à condition que les bénéfices réalisés soient équitablement partagés entre partenaires privés et publics. Telle est l'hypothèse centrale de ce livre. Cette relation de partenariat est possible, même si en apparence les forces sont inégales, dans le cadre d'une stratégie des investissements territorialisés des firmes multinationales. L'auteur développe son analyse pour montrer l'ampleur des investissements internationaux décentralisés, en définissant explicitement le "partenariat décentralisé" et en s'attardant sur les exemples pertinents de ces partenariats dans différents pays d'Afrique. La réussite dépend des modes d'action et des incitations définies par les pouvoirs publics. Les enjeux sont, en effet, importants : ce sont ceux de l'investissement territorialisé comme stratégie avec au coeur la gestion de l'incertitude et du risque et la question du partage des bénéfices associés à l'investissement des firmes multinationales dans les Pays les Moins Avancés.

12/2019

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Faits de société

L'eau des multinationales. Les vérités inavouables

Que cache notre facture d'eau ? Ce livre révèle les méthodes des grandes compagnies de l'eau pour transformer les usagers en " vaches à lait " et neutraliser les élus. Témoignages à l'appui, il montre comment, grâce à la connivence avec des hommes politiques et des syndicalistes, à des comptes opaques, à des financements discrets, à des sociétés aux apparences trompeuses, ces firmes s'emparent de marchés et les conservent dans des conditions économiques douteuses. L'enquête évoque au passage les dessous d'un des plus gros scandales financiers de ces dernières années : le transfert sur des comptes irlandais de milliards d'euros initialement destinés à la réfection des réseaux de distribution. Les pratiques abusives des multinationales de l'eau sont lourdes de conséquences pour les usagers et représentent un réel danger pour la démocratie. Plus dramatique, en Amérique du Sud, en Afrique et en Asie, c'est parfois la population qui se retrouve privée d'eau potable. Toutefois, les choses commencent à bouger. Dans de nombreux pays, les firmes ont dû changer d'attitude ou se retirer. En France, de Toulouse à Lille, en passant par Paris, Lyon, Marseille, Cherbourg, Castres, Neufchâteau, Varages et bien d'autres, des associations se sont mobilisées pour imposer une gestion plus transparente et moins coûteuse. Cet ouvrage s'adresse à tous ceux qui ne veulent plus être des payeurs aveugles et souhaitent apprendre à lutter contre le commerce d'un patrimoine vital.

01/2006

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Sciences politiques

Alternatives Sud : Multinationales, en finir avec l'impunité

Un traité régulant les activités des entreprises transnationales en matière de droits humains est en cours de négociation au sein de l'ONU. Alors que se multiplient les mesures nationales imposant un "devoir de vigilance" contraignant aux entreprises, une directive européenne allant dans le même sens est discutée. Autant de signes de la volonté des Etats, sous la pression des mouvements sociaux, de (re)prendre quelque peu le contrôle. La remise en question du pouvoir de l'acteur économique le plus puissant de la globalisation néolibérale marque-t-elle une nouvelle phase de l'ordre mondial ?? Au cours de ces dernières années, l'impact et l'impunité des grandes entreprises devenait plus visible, tout comme leurs violations des droits humains, sociaux, économiques et environnementaux. Leur image auprès du grand public du Nord s'est largement détériorée. Leur prétendue autorégulation est apparue pour ce qu'elle est, un mythe. Mais les multinationales ne continuent pas moins de bénéficier de politiques publiques accommodantes, voire complices, et d'une architecture économique mondiale à leur avantage, sinon à leur service, tandis que les organisations sociales, plus encore dans les pays du Sud, n'ont toujours pas un véritable accès à la justice. Au-delà du contrôle des acteurs économiques, l'enjeu est la priorité aux droits humains par rapport au commerce et le renversement de l'asymétrie des pouvoirs. Or, dans les faits, cette dernière se maintient à travers un ensemble de dispositifs véhiculant l'influence des bailleurs de fonds en matière de politique économique et budgétaire, au détriment de la souveraineté des pays concernés et des investissements publics considérables qu'exigent la lutte contre les inégalités et la catastrophe environnementale.

01/2023

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Sciences politiques

L'état islamique, multinationale de la violence

"Connais ton ennemi" reste l'adage le plus important dans la lutte contre le terrorisme. Si l'Etat islamique est présenté le plus souvent, dans les journaux occidentaux, comme un gang de criminels enchaînant les victoires, l'experte en terrorisme Loretta Napoleoni nous rappelle que l'ambition première de l'organisation est d'édifier une nation, en recréant l'ancien califat de Bagdad version XXIe siècle. Largement financé par l'étranger, l'Etat islamique utilise toutes les technologies modernes de communication pour recruter, collecter des fonds et séduire. Car son but est d'asseoir sa souveraineté et de créer une adhésion autour de son projet, à la différence d'Al-Qaïda et des talibans qui exploitent les populations locales et font régner la terreur. Grâce aux réseaux sociaux, 12 000 djihadistes, dont 2 200 Européens, ont rejoint ses rangs. Cette enquête est un document clé pour la compréhension de la nébuleuse Etat islamique engagée dans une guerre de conquête. L'EI n'est pas un réseau terroriste de plus, mais un ennemi puissant en phase avec le désordre mondial actuel, et "ignorer ces faits est plus que trompeur et superficiel, c'est dangereux".

02/2015

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Sciences politiques

Coupures d'eau. Victoire des citoyens face aux multinationales

Il n'y croyait plus. Lorsque le Tribunal de grande instance d'Amiens ordonne le rétablissement de la fourniture d'eau à Arnaud, le 19 décembre 2014, cela faisait 621 jours que la société SAUR avait procédé à la coupure de l'alimentation en eau de son logement. Un an et sept mois ! Quelques mois auparavant, c'étaient Suez, Veolia ou encore Noréade qui étaient condamnées par la justice pour coupures d'eau illégales. Ces condamnations font suite à l'interdiction pour les distributeurs d'eau de procéder à des coupures auprès de leurs usagers pour non-paiement des factures, quelle que soit la période de l'année. Pourtant, malgré des termes clairs et l'entrée en vigueur de cette interdiction en février 2014, les distributeurs d'eau en France ont continué de priver d'eau des milliers de foyers tous les mois, parfois sans préavis, sans chercher un arrangement, négligeant le plus souvent la situation économique et sociale des usagers précaires. Face à cette injustice, des citoyens ont décidé de rompre le silence. Ils se sont tournés vers la Fondation France Libertés et la Coordination Eau Ile-de-France afin de faire valoir ensemble le droit à l'eau pour tous. C'est un combat contre les géants de l'eau qui s'engage, une lutte face à des multinationales qui semblaient intouchables. Récit d'une victoire inattendue qui marque la fin d'une traversée du désert et le retour à des conditions de vie dignes pour Arnaud et toutes les autres familles victimes de ces pratiques illégales.

05/2021

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Histoire de la pensée économiq

Les multinationales suisses dans l'arène politique (1942-1993)

En décembre 2020, les Suisses votaient sur l'initiative populaire "? pour des multinationales responsables ? ". Cet épisode récent a rappelé que la régulation de l'activité des sociétés multinationales fait l'objet de luttes politiques, auxquelles participent les dirigeants d'entreprises et les associations patronales qui les représentent. Il était pertinent d'offrir un éclairage historique sur ces dynamiques en analysant la manière dont plusieurs grandes multinationales suisses et leur association d'intérêt, "? Industrie-Holding ? ", se sont engagées dans des activités politiques depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. L'ouvrage met en lumière les processus par lesquels les représentants de ces entreprises ont contribué à l'élaboration d'institutions et de règlements qui favorisent leurs affaires ? : accords de double imposition, garantie contre les risques à l'investissement, accords de protection des investissements, etc. Il étudie également la perception qu'ont eue d'autres groupes d'intérêt, notamment les syndicats et d'autres fractions du patronat, du phénomène d'internationalisation selon différents contextes économiques. Enfin, Sabine Pitteloud dévoile les stratégies des multinationales suisses lorsque le processus d'internationalisation est remis en cause dans les années 1970 et discute la résilience du capitalisme helvétique.

04/2022

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Réchauffement climatique

Criminels climatiques. Enquête sur les multinationales qui brûlent notre planète

Cent entreprises sont responsables de 70 % des émissions globales de gaz à effet de serre. Et parmi elles, Aramco, Gazprom et China Energy sont les trois premières multinationales qui régurgitent le plus de CO2 au monde. Inconnues du grand public, elles sont les championnes internationales du pétrole, du gaz et du charbon. Si ce trio était un pays, il incarnerait la troisième nation la plus émettrice, juste derrière la Chine et les Etats-Unis. Cette enquête inédite révèle comment ces trois géants industriels déploient tout un arsenal de stratégies redoutables - corruption, néocolonialisme, lobbying, greenwashing, soft power, etc. - pour perpétuer notre addiction au carbone. En continuant coûte que coûte à extraire les ressources des entrailles de la Terre, ils attisent sciemment les flammes qui brûlent notre planète et agissent en criminels climatiques. Des clubs privés de New York aux couloirs de l'Elysée, des banques de Pékin aux palaces de Riyad, l'auteur dévoile les cercles de pouvoir au coeur de ce capitalisme fossile et la manière dont ces firmes élaborent dans l'ombre une véritable bombe climatique, mettant en péril toute l'humanité. Alors que la nécessité d'adopter des comportements individuels écoresponsables est sans cesse martelée, ce livre désigne les réels responsables du chaos climatique et montre qu'il est urgent de les mettre définitivement hors d'état de nuire.

01/2022

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Travail social

Syndicalisme en restructurations (le). Multinationales en argentine et en france

Qu'est devenu le syndicalisme après la "fin de la classe ouvrière" ? Lorsqu'on évoque les grandes entreprises industrielles qui l'ont vu naître, on pense aujourd'hui avant tout aux délocalisations, aux plans "sociaux" et à l'impuissance des salariés à s'y opposer. On oublie toutefois que l'industrie demeure aujourd'hui encore, dans de nombreux pays, l'un des secteurs où les conflits du travail sont les plus fréquents et où l'implantation syndicale résiste. Pourquoi et comment des délégués syndicaux continuent-ils à militer dans un contexte rendu difficile, sinon hostile, par les restructurations ? Pour aborder cette question, Pierre Rouxel a multiplié pendant plusieurs années les entretiens et les observations auprès de syndicalistes d'entreprises multinationales de l'industrie en Argentine et en France. Il expose ainsi de quelles façons des équipes syndicales se (re)construisent, maintiennent leur activité, attirent de nouveaux adhérents et adaptent leurs modalités d'action pour faire valoir les intérêts des salariés dans une économie dominée par des entreprises internationalisées et financiarisées.

11/2022

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Développement durable-Ecologie

L'alimentation en otage. Quand les multinationales contrôlent nos assiettes

L'alimentation en otage Quand les multinationales contrôlent nos assiettes Dans l'ombre de la finance et du profit à court terme, une poignée de multinationales aux pouvoirs tentaculaires ont mis la main sur tous les échelons du système agroalimentaire mondial. De la graine plantée en terre à la grande distribution, des OGM à la sélection génétique animale, du négoce à la transformation, rien ne leur échappe. Les ressources s'épuisent, les inégalités se creusent, le paysan est dépossédé de son métier, le consommateur berné. Une seule réponse possible face à la superpuissance industrielle mondialisée : exercer chacun et ensemble, en toute conscience, le droit de choisir ce que nous mangeons.

05/2016

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Littérature française

Le pétrole assassin. Le crime impuni d'une multinationale

Peu avant Noël, l'une des principales compagnies pétrolières du monde occidental, Azur Oil of Louisiana, livre au Nigeria du pétrole lampant contaminé par de l'essence. Ce pétrole pollué déclenche un sinistre épouvantable à Onitsha, une ville de l'est du pays, tuant plus de cent personnes. Ce désastre arrive au moment où ce pétrolier est déjà confronté à une série de procès en Louisiane, intentés par les voisins de sa raffinerie de La Nouvelle-Orléans dont les maisons ont été gravement endommagées par une fuite d'or noir provoquée par le terrible ouragan Katrina de 2005. Quelques mois avant le drame d'Onitsha, le jugement, favorable en première instance à la compagnie est cassé en appel. Un nouveau procès doit avoir lieu dans les semaines qui suivent. Les médias américains ont pris fait et cause pour les victimes jugeant l'attitude du pétrolier scandaleuse. Un cadre d'Azur, proche de la retraite, mis au placard et fin connaisseur du Nigeria où il a vécu plusieurs années, se sent capable d'empêcher que le drame d'Onitsha ne s'ébruite aux Etats-Unis. Le roman nous entraîne au sein du comité de direction de la multinationale où quelques dirigeants cherchent à déstabiliser le président et dans cette ville de l'est du Nigeria où la misère la plus sordide côtoie la corruption des élites. Notre héros parviendra-t-il à ses fins en dépit de l'opposition de certains cadres mal intentionnés ?

08/2014

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Actualité et médias

Juger les multinationales. Droits humains bafoués, ressources naturelles pillées, impunité organisée

Qu'en est-il de la responsabilité civile des multinationales complices (directes ou indirectes) de violations des droits de l'homme ou de crimes écologiques ? A l'heure du débat autour d'un traité transatlantique qui accorderait encore plus de pouvoir aux multinationales, ce livre tombe à pic. De lourds passés Souvent citées dans le cadre d'enquêtes sur les paradis fiscaux, les sociétés transnationales traînent parfois un lourd passé. On se souvient de l'agent Orange de Monsanto (guerre du Vietnam), d'Union Carbide, responsable de la catastrophe de Bhopal, du delta du Niger ravagé par Shell, des syndicalistes colombiens assassinés sur ordre de Coca-Cola, du drame du Rana Plaza au Bangladesh... Des crimes contre la santé, l'environnement, l'agriculture... Dans cet ouvrage, les auteurs examinent les crimes de certaines entreprises-mastodontes, aussi bien du point de vue économique que sanitaire, écologique ou industriel. Des crimes qui ont fait l'objet de poursuites judiciaires, que ce soit sur un plan national ou international. Ils expliquent également comment, au cours du XXe siècle, ces entreprises ont conquis de vastes marchés, étendant leurs tentacules dans le monde entier. Une montée en puissance - et en impunité - grâce au soutien des pouvoirs publics, notamment des Etats-Unis, et ce malgré la création d'instances de régulation (Banque mondiale, Organisation mondiale du commerce). Ils analysent aussi l'échec des mécanismes d'autorégulation, la formidable émergence de la société civile et enfin les possibilités de justice internationale qui se dessinent aujourd'hui. Car pourquoi ne pas créer une Cour pénale internationale bis, dont la mission consisterait à juger les crimes du secteur privé ? Traité transatlantique et sentiment de toute-puissance de certaines entreprises Ce livre offre des arguments pour contrer l'esprit du projet de traité transatlantique, un traité qui offrirait un pouvoir sans précédent aux grandes entreprises : celui de choisir les lois qui leur conviennent... Un cas concret : l'action en justice de Philip Morris contre l'Etat uruguayen pour sa politique anti-tabac. Ce cas est à étudier de près car il est une sorte de cas d'école de ce qui attendrait les pays européens si, demain, l'Europe ratifiait le traité transatlantique. Les entreprises pourraient alors poursuivre un pays si elles estiment que leur activité commerciale est malmenée par sa législation.

11/2015

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Essais généraux

L'imposture océanique. Le pillage "écologique" des océans par les multinationales

Depuis les années 2000, des ONG accusent les pêcheurs bretons de surpêche et de massacre des dauphins. Mais braquent-elles les projecteurs au bon endroit ? Les menaces qui pèsent sur les océans sont de natures multiples et elles ne cessent de croître : dérèglement climatique, invasion des plastiques, pollutions terrestres... Auxquelles s'ajoute l'appétit croissant des multinationales qui en convoitent les richesses, comme les minerais, le vent, les courants, la capacité à stocker le carbone, les génomes ou les baleines. Pour exploiter les mers, ces multinationales brandissent une solution miracle : l'" économie bleue ". Cette formule magique promet que l'on peut tirer profit des ressources maritimes tout en les préservant. Et oriente au passage les critiques vers le bouc émissaire de la pêche artisanale. Comme le montre Catherine Le Gall dans cet essai percutant, il s'agit là d'une redoutable imposture, élaborée par les multinationales et leurs lobbyistes. Son enquête révèle le rôle méconnu joué par trois armes de persuasion massive : les associations professionnelles transnationales, les fondations philanthropiques créées par des hommes d'affaires pour imposer leur vision dans les sommets climatiques, et les ONG nord-américaines pro-marché qui proposent de vendre et acheter la nature. Toutes préconisent de monétiser les ressources maritimes pour les " protéger ", en vérité pour permettre leur pillage tous azimuts. Mais peut-on sauver les océans en faisant confiance au marché ?

10/2021

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Economie

L'Afrique dans la modernité néolibérale. Responsabilités éthiques des multinationales capitalistes

Les Sociétés multinationales capitalistes oeuvrant en Afrique, peut-on espérer quelles deviennent un jour des entreprises citoyennes, travaillant pour une révolution technologique et éthique en offrant ainsi plus à l'humanité qu'une simple valorisation de leur capital ? L'objectif premier de notre publication se veut triple : d'abord, alerter l'opinion tant nationale qu'internationale que l'Afrique est victime de ses propres richesses pillées par une élite autocratique et oligarchique au service des Sociétés multinationales capitalistes et de leur "mangeocratie". Les conséquences sont tragiques depuis la traite atlantique, la colonisation, la post colonie, la mondialisation accumulant crimes de guerres, crimes contre l'humanité, viols et génocides. Est-il possible de mettre fin au capitalisme sauvage et désastreux qui exsangue l'Afrique et la maintient dans l'expropriation et la sujétion pendant des siècles ? N'est-il pas grand temps que l'exploitation des richesses du continent soit menée en vue de l'industrialisation de l'Afrique en toute transparence et dans le respect de la raison éthique au bénéfice des peuples africains ? En plus, les hommes politiques africains peuvent-ils se libérer du nombrilisme asservissant en vue de permettre à leurs nations de se hisser à la hauteur des enjeux économiques de la mondialisation ? Enfin, si les Sociétés capitalistes multinationales se comportaient comme des entreprises citoyennes, elles assumeraient leur responsabilité économique, sociétale et environnementale en s'impliquant davantage dans le développement durable des milieux dans lesquels elles agissent. Une éthique des Sociétés capitalistes multinationales serait, en toute conséquence, pertinente et urgente en vue de bien réguler leurs activités pour veiller à l'imputabilité et déterminer la responsabilité de chacun, dans le but de démanteler les circuits mafieux sur le continent, de ce fait en participant ainsi à la Renaissance de l'Afrique.

01/2014

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Sciences politiques

Les multinationales du coeur. Les ONG, la politique et le marché

Les grandes organisations non gouvernementales (ONG) comme Greenpeace, MSF ou Oxfam ne forment pas un monde à part à l'abri du pouvoir et des eaux glacées du marché. Au contraire, elles s'inscrivent bien souvent dans un large réseau de relations avec les États, les institutions internationales et les grandes entreprises. Autrement dit, les lignes de démarcation d'hier sont devenues des espaces mitoyens où les " multinationales du cœur " nouent volontiers des collaborations avec leurs nouveaux voisins. Cette face cachée de leur travail est le laboratoire d'une vaste redistribution des rôles entre les acteurs publics, la sphère marchande et la société civile. À l'écart des oppositions routinières et des procès faciles, cet essai tente de penser la complexité et la fécondité de ces relations. Car les grandes ONG y œuvrent de concert à la redéfinition des stratégies d'action publique, à la recherche d'une légitimité internationale et à l'expérimentation de nouvelles régulations du capitalisme. Un jeu où les adversaires supposés sont parfois les meilleurs alliés. Et inversement.

02/2004

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Syndicats

Un cadre en révolte. Pour un combat syndical dans les multinationales

Ce récit autobiographique retrace chronologiquement le parcours d'un jeune auditeur financier au sein d'un des plus grands cabinets d'audit mondiaux. Bien payé et aveuglé par les promesses d'évolutions, il accepte de travailler jusqu'à parfois 70 h par semaine. En 2020, après quatre ans dans ce contexte, il fait burnout, mais il est sanctionné par sa hiérarchie par la suite. Il décide alors de s'engager comme délégué syndical CGT pour dénoncer les conditions de travail et le partage inéquitable de la valeur ajoutée au sein des Big Four, ces quatre plus grands cabinets d'audit financier et de conseil que sont Deloitte, EY, KPMG et PwC. Voici la genèse et l'histoire de cet engagement extra-ordinaire.

03/2024

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Economie

Heineken en Afrique. Une multinationale décomplexée, Edition revue et augmentée

Après six années d'une enquête qui l'a conduit à mener quatre cents entretiens dans treize pays africains et à consulter des centaines de documents émis par l'entreprise elle-même, Olivier van Beemen révèle les pratiques et méthodes de Heineken pour réaliser sur le continent africain des profits bien supérieurs à sa moyenne mondiale. Il montre comment la firme a pu rester en place dans de très nombreux pays africains malgré la décolonisation et les guerres civiles, parfois au prix d'implications douteuses (apartheid sud-africain, génocide au Rwanda) en profitant de l'absence de réglementations en matière de marketing, de santé ou de normes environnementales. Et ceci, sans jamais tenir compte des dommages causés par l'abus d'alcool aux économies et aux sociétés dans lesquelles l'entreprise opère. Cet ouvrage remet en cause la légende dorée construite par Heineken et brise le mythe d'une entreprise vertueuse et respectueuse des droits humains et de l'environnement.

10/2019

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Sciences de la terre et de la

Main basse sur les fromages AOP. Comment les multinationales contrôlent nos appellations

Dès 1978, Lactalis ouvre le bal sur le terrain des fromages AOP, porteurs d'image et juteux en subventions publiques. Camembert, puis Roquefort, la liste s'allonge et fait des émules. D'autres industriels y prennent goût (Savencia, ex-Bongrain, Soddial). Loin de s'en inquiéter, la France, pourtant pionnière du concept d'appellation, leur donne les clés du terroir, trahissant là l'esprit même de ce qu'elle avait créé. Laxisme, naïveté ou complicité, le constat est là. La domination industrielle dans les AOP sous couvert de les développer, a entrainé l'uniformisation du goût, la perte de la biodiversité, la baisse de la qualité, parfois même la mise en danger de l'appellation elle-même. Comble du comble : mettre un pied dans l'appellation leur permet de siéger dans les institutions publiques en charge des appellations, leur offrant toute latitude pour favoriser leurs intérêts. Ils s'infiltrent aussi dans les syndicats professionnels et organismes de formation pour y financer des événements, prix, voyages et concours. La dernière prise de guerre de Lactalis en territoire normand, avec le rachat de l'un des derniers fabricants de camembert au lait cru AOP, place le géant laitier dans une position de quasi monopole, sans que l'Autorité de la concurrence n'ait levé le petit doigt. Le groupe industriel a privatisé l'AOP ! D'autres grands noms du fromage sont menacés (Cantal - Roquefort - Ossau Iraty - Banon - Maroilles - Epoisses) de voir leur label se vider de sa substance, alors que des fermiers bataillent pour continuer à fabriquer de grands fromages et donner au terroir ses lettres de noblesse, sans aide, sans label, sans subvention. C'est eux qui mériteraient d'être dans la lumière. Après La Vache qui pleure (Nouveau Monde 2016) et France ton fromage fout le camp (Michel Lafon 2012), Véronique Richez-Lerouge nous emmène dans un document richement étayé aux quatre coins de la France à la rencontre des producteurs et acteurs de la filière laitière. Sujet tabou...

02/2017

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Réchauffement climatique

Le grand sabotage climatique. Révélations sur un système corrompu : ONU, Multinationales, Gouvernements...

C'est une histoire de fous. La crise climatique menace de dislocation les sociétés humaines et les écosystèmes, mais on ne fait rien. Si. D'innombrables conférences mises en scène, au cours desquelles on s'embrasse en jetant des confetti. La science a parlé, et il faut réduire massivement nos émissions de gaz à effet de serre, mais on les augmente chaque année. Ce livre raconte pour la première fois les raisons de ce qu'il faut appeler un sabotage. Par les transnationales, mais aussi par l'ONU, dont les responsables du dossier ont partie liée avec les industries les plus destructrices du climat.

09/2023

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Gestion

Le modèle L'Oréal. Les stratégies clés d'une multinationale française

Glamour, talentueuse, secrète... voici L'Oréal, une entreprise familiale devenue le symbole de " la France qui réussit ", numéro 1 mondial de la cosmétologie, numéro I sur le marché chinois. Un modèle qui fait rêver, une stratégie irréprochable gardée jalousement secrète l'ont conduite au top aussi bien dans l'industrie de masse que dans les marques de luxe qui lui appartiennent... Comment se transforme-t-on en entreprise multinationale, leader sur son marché, sans perdre son caractère familial et français ? Existe-t-il un modèle l'oréalien, stratégique et managérial, qui explique cette réussite ? Le départ en 2006 de Lindsay Owen-Jones, son patron superstar, a-t-il provoqué des changements ? Quel est l'avenir de l'entreprise, sachant que Nestlé y est déjà omniprésent ? Allant au-delà des spéculations qui surgissent régulièrement autour du cercle des " L'Oréaliens " et de sa fameuse propriétaire, Liliane Bettencourt, les auteurs de ce livre sont entrés en contact avec nombre de ses dirigeants pour percer le mystère de cette entreprise. Importance de la recherche et développement, de la veille concurrentielle, conquête de nouveaux marchés, maîtrise de la communication, concurrence externe et interne, intégration de l'autre " au cœur du système... cet ouvrage explique comment L'Oréal, qui fête en 2009 son centenaire, a su s'adapter sans cesse de manière stratégique, managériale et organisationnelle pour devenir et rester une figure emblématique de réussite rfançaise.

01/2009

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Sciences politiques

L'ARME DE LA DESINFORMATION. Les multinationales américaines en guerre contre l'Europe

Manipulation des milieux scientifiques et professionnels, déstabilisation des entreprises, intoxication des médias, mise en condition du public : la désinformation est de retour. Les techniques de guerre psychologique affûtées lors du grand affrontement Est-Ouest se sont muées en armes d'un combat industriel et commercial sans pitié. Coups tordus des Américains sur le front du médicament, grandes manœuvres autour des OGM, duel du ciel entre Boeing et Airbus, attaques dans le dos de Total en Birmanie : c'est la désinformation qui rythme le face-à-face économique entre les Etats-Unis et l'Europe. Industriels, syndicalistes, consommateurs, écologistes, défenseurs des droits de l'Homme, chercheurs, journalistes... cette guerre furtive nous éclabousse tous. Du bouche à oreille à la rumeur numérisée sur Internet, l'arme de la désinformation met en œuvre une gamme impressionnante de moyens. Nos démocraties seront-elles en mesure de résister à cette puissance destructrice ?

10/1999

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Droit

Forum non conveniens. Une impasse pour la responsabilité sociale des entreprises ?

Le débat est animé concernant les entreprises multinationales qui bafouent les droits de l'homme lors de leurs activités à l'étranger et la question de l'accès de leurs victimes aux tribunaux est récurrente. Bien qu'elles soient centrales lorsqu'un procès est envisagé, les règles de procédure, techniques par nature, sont souvent reléguées au second plan. Il en va ainsi du forum non conveniens, une doctrine selon laquelle un juge canadien compétent peut renvoyer un litige devant le tribunal du pays hôte. Or, cette doctrine est problématique relativement à la responsabilité des entreprises multinationales : si la justice ne peut être rendue, la responsabilité sociale des entreprises n'est-elle pas qu'un miroir aux alouettes au Canada ? Cet ouvrage présente la doctrine du forum non conveniens de manière historique, synthétique et critique et revient sur l'actualité entourant le phénomène de judiciarisation de la responsabilité sociale des grandes entreprises, tant au Canada qu'aux Etats-Unis et en Europe. En exposant les plus récentes décisions judiciaires canadiennes dans ce domaine, cet ouvrage démontre que les juges ont tendance à accueillir plus favorablement les victimes étrangères dès lors que la responsabilité extracontractuelle d'une entreprise multinationale pour des violations des droits de l'homme est invoquée.

01/2021

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Développement durable-Ecologie

Le livre noir des pesticides. Syngenta, le Monsanto suisse

Syngenta est une multinationale domiciliée en Suisse - rachetée par le conglomérat étatique chinois, ChemChina, en 2017 - qui est devenue dans les années 2000 le premier producteur de pesticides au monde (le paraquat et l'atrazine, par exemple) et le troisième fabricant de semences. Avec Monsanto, elle est le symbole de l'agriculture industrielle, et, pour nous, l'ennemi juré de la souveraineté alimentaire. Les trois-quarts de ses activités sont consacrés aux produits phytosanitaires, et un quart aux organismes génétiquement modifiés (OGM). Elle a désormais pour premier objectif de disséminer les OGM et leurs pesticides associés en Chine, en Afrique et en Amérique latine. Nous assistons à l'appropriation de la nature par des multinationales dans le but de constituer des monopoles sur le marché des semences et des pesticides. Avec pour effet d'obliger les paysans à acheter des graines qu'ils produisaient auparavant librement, ce qui provoque souvent leur faillite et la réduction de la biodiversité. Plus grave encore, l'usage des pesticides est un des facteurs majeurs de la pollution de l'environnement et de la dégradation de la santé des paysans et des populations exposées à ces produits. Les multinationales sont responsables de mettre en péril la planète et la vie des populations. Elles doivent rendre des comptes et transformer leurs modes de production et leurs modèles économiques. Le livre noir des pesticides est un livre collectif conçu par l'organisation militante et non-gouvernementale bâloise, Multiwatch. Elle a été fondée en mars 2005 avec le but de surveiller et faire connaître les atteintes aux droits humains par des multinationales suisses. Multiwatch est composée d'une large coalition d'organisations non gouvernementales, syndicats, partis et organisations critiques à la mondialisation.

06/2018

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Gestion

La communication corporate dans la construction de l'image des entreprises multinationales en Afrique subsaharienne

Cet ouvrage repose sur le constat de la négligence dont les organisations font preuve en général en sous-estimant l'importance que leur image externe devrait avoir dans leurs politiques, stratégies et pratiques. La présente recherche contribue à combler cette lacune. D'une part, en proposant une lecture de la communication corporate qui tient compte des valeurs socioculturelles locales, et d'autre part, en élaborant un modèle explicatif du processus de formation de l'image externe et de son évaluation sur le plan performatif. Le propos étant de démontrer que l'étude de l'environnement externe des entreprises apporte une valeur ajoutée au diagnostic d'image, ce qui a pour effet de bâtir des stratégies de construction identitaire conséquentes, entendu qu'elles se sont appuyées sur les attentes et les demandes des parties prenantes. L'étude de l'image externe d'entreprise que nous proposons s'inscrit donc dans l'évolution des modes de pensée entrepreneuriale contemporaine et s'intègre aux nouveaux modes d'approche de l'entreprise dont la légitimité sociale est de plus en plus contestée.

05/2020

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Gestion

Strategor. La référence en stratégie, de la start-up à la multinationale, 8e édition

STRATEGOR est le livre de référence en stratégie, à la pointe de la pédagogie et des enjeux des entreprises. Il propose l'alliance efficace des connaissances théoriques, des méthodes opérationnelles et des cas réels d'entreprises variées. Cette 8e édition entièrement remaniée évolue encore pour proposer de nouveaux cas d'entreprises et prendre en compte l'impact du digital sur la stratégie. Les + STRATEGOR PRATIQUE : 40 fiches pratiques pour employer les outils de la stratégie, des figures pour mémoriser les modèles, des points-clés pour retenir l'essentiel. ENRICHI : les corrigés en ligne des cas d'entreprise à consulter sur dunod. com.

08/2019

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Développement durable-Ecologie

La Terre est en surchauffe. L'impact de la mondialisation et des multinationales sur notre planète

Albert Einstein affirmait : " On ne résout pas un problème avec les modes de pensée qui l'ont engendré ". Dans le cosmos, la Terre semble la seule planète à permettre la vie humaine. Mais l'homme est en train de changer le climat. Dans le même temps, les peuples se sentent abandonnés par leurs gouvernants, qui ne peuvent plus agir, car ils ne contrôlent plus rien. Depuis la création de l'OMC, les tenants de la mondialisation ont ainsi retiré les pouvoirs dévolus aux Etats pour les confier aux multinationales. Elles peuvent désormais transférer les produits et l'argent librement et choisir dans le monde les meilleurs pays pour fabriquer, les meilleurs pays pour vendre et les meilleurs pays pour déclarer leurs bénéfices. Pour bien expliquer ces changements, l'auteur analyse les événements qu'il a le plus souvent vécus et dont l'enchaînement a créé ce grand risque. Le monde doit impérativement changer de cap. Pour ce faire, il faut fédérer tous les Etats, appliquer un droit international, rechercher et punir, dans tous les pays, les coupables d'écocides. Ce livre expose les causes et les actions possibles pour les entreprises, les politiciens, les citoyens, partout dans le monde, dans notre vie quotidienne, mais aussi en engageant des projets de plus grande envergure. Il s'agit de préserver la planète pour nos enfants et d'agir tout de suite !

11/2018

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Economie

De quoi Total est-elle la somme ? Multinationales et perversion du droit. Suivi de Le totalitarisme pervers

"Total" : c'est ainsi qu'ils ont choisi de la nommer, comme dans un mauvais film tout en hyperboles. Active dans plus de 130 pays, cette société s'affaire à exploiter, traiter et distribuer des produits issus du pétrole, tout en oeuvrant dans le gaz, l'énergie solaire, la production électrique et l'industrie chimique. Le capital dont dispose cette firme traduit le fait d'une histoire chargée, couverte par l'état du droit ou par la complicité des Etats. Ce capital est le fruit d'actions tentaculaires sur un plan politique et économique, allant de la participation à des cartels internationaux capables de jouer sur les prix à l'accaparement de ressources dans le contexte néocolonial africain, en passant par la délocalisation d'actifs dans des Etats complaisants, par l'externalisation des coûts de production sous une forme massivement polluante et par la collaboration avec des partenaires pratiquant le travail forcé. Dans cet essai, Alain Deneault démontre que le cas Total ne témoigne pas seulement du pouvoir de cette entreprise en particulier, mais de celui d'une poignée de multinationales qui font aujourd'hui la loi. Se pencher sur l'histoire de Total et de ses composantes généalogiques, c'est montrer comment l'état du droit et la complicité des Etats ont permis à une firme, légalement, de comploter sur la fixation des cours du pétrole ou le partage des marchés, de coloniser l'Afrique à des fins d'exploitation, de collaborer avec des régimes politiques officiellement racistes, de corrompre des dictateurs et représentants politiques, de conquérir des territoires à la faveur d'interventions militaires, de délocaliser des actifs dans des paradis fiscaux ainsi que des infrastructures dans des zones franches, de pressurer des régimes oligarchiques surendettant leurs peuples, de polluer de vastes territoires au point de menacer la santé publique, de vassaliser des régimes politiques en théorie pourtant souverains, de nier des assertions de façon à épuiser des adversaires judiciaires, d'asservir des populations ou de régir des processus de consultation. Chacun de ces verbes fait l'objet d'un chapitre dans cet ouvrage. Ils représentent une série d'actions sidérantes que l'ordre politique actuel ou récent a permis à des multinationales de mener en toute impunité, indépendamment des textes législatifs et des institutions judiciaires, ou grâce à eux. En complément, un court essai intitulé Le Totalitarisme pervers met en perspective les cas décrits précédemment et interroge de façon conceptuelle le fonctionnement même des multinationales.

02/2017