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parti communiste français

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Sciences politiques

Histoire du Parti communiste français (1920-1976)

Cinquante-sept ans d'histoire universelle, en particulier française et russe... Aucun événement, même mineur, de ce demi-siècle n'est resté sans rapport avec la vie du Parti communiste français. Après les premières crises, Maurice Thorez réussit à édifier vraiment le P.C.F. Ce dernier adopte alors une tactique intérieure qui épouse de près Ia politique française et ses aléas. Parvenu à l'âge adulte et triomphant, il est rejeté dans l'ombre par l'échec du Front populaire et la guerre. La Résistance l'amène à la dissidence, puis au gouvernement, et enfin à l'opposition. Désireux de sortir de son isolement, il y parvient à plusieurs reprises, au moment des grandes querelles nationales : le conflit d'Indochine, la polémique sur le réarmement de l'Allemagne, la guerre d'Algérie, l'opposition au général de Gaulle dans le cadre de la Ve République. Aujourd'hui, un certain changement semble se dessiner. L'acceptation de l'alternance et l'abandon du principe de la dictature du prolétariat définissent une "voie française vers le socialisme". Le bilan du P.C.F. est fonction de sa durée. S'il n'a pas encore atteint ses objectifs, il a survécu à ses drames, comme appareil et comme organisation en pleine santé, comme parti d'électeurs, malgré la montée du Parti socialiste.

03/1977

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Sciences politiques

Parti communiste français, S.F.I.C.

Parti communiste français (S. F. I. C.). La Lutte contre la droite. Réponse du bureau politique à la lettre de Monatte, Rosnier et Delagarde aux membres du parti communiste Date de l'édition originale : 1924 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2021

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Marx

Manifeste du parti communiste

"Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! " Le Manifeste du Parti communiste reste, près de cent quatre-vingts ans après sa parution, un texte de combat, plus que jamais d'actualité. Marx et Engels ont mis au jour la réalité de la "lutte des classes" et questionné notre rapport au travail et au pouvoir. Le Manifeste a connu un rayonnement mondial à travers les époques pour être aujourd'hui une référence. Traduit de l'allemand par Laura Lafargue

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Philosophie

Manifeste du parti communiste

Chef-d'œuvre précoce de Marx et Engels, le MANIFESTE marque un tournant dans l'histoire du mouvement ouvrier : retraçant brièvement la genèse de la lutte des classes, Marx et Engels voulaient aussi doter la classe ouvrière d'un programme donnant des fondements scientifiques et durables à toute action révolutionnaire. Le résultat fut cette œuvre brève, mondialement diffusée et dont la première édition vit le jour en 1848. Le présent volume comporte, outre le texte du MANIFESTE, un dossier qui inclut les préfaces des différentes éditions et des extraits de la correspondance entre Marx et Engels.

01/1998

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Actualité et médias

Adhérer au parti communiste ?

Ce troisième volume des Archives du surréalisme se situe dans le prolongement direct du deuxième : il porte sur la position à prendre devant le Parti communiste. Il contient des procès-verbaux de réunions qui se sont toutes tenues à la fin de 1926, au moment où le problème de l'adhésion militante agitait fortement non seulement les surréalistes, mais nombre de leurs proches, et cela malgré les relations conflictuelles entretenues alors avec l'appareil du Parti. De ces procès-verbaux, celui de la large réunion du 23 novembre 1926 a été jugé assez important par les surréalistes eux-mêmes pour qu'un état dactylographié en ait été, exceptionnellement, établi sur-le-champ. On y assiste à des discussions passionnées, des échanges vigoureux et toujours éclairants qui dissipent bien des légendes et permettent d'opérer des mises au point précises (attitude d'Antonin Artaud, comportement de Philippe Soupault, réaction d'André Breton - bien plus mesurée qu'on ne l'a dit - devant le projet de roman-fleuve d'Aragon, La Défense de l'infini, etc.). Des documents annexes - lettres, projets de résolutions, motions - accompagnent ces comptes rendus. C'est, ainsi, l'existence interne du groupe qui revit, avec, au-delà des discussions d'idées, les traits de caractère et les mouvements d'humeur de l'un ou l'autre de ses membres.

02/1992

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Droit

Manifeste du parti communiste

Le Manifeste du parti communiste n'est plus à présenter, sa portée politique plus à démontrer. Cette nouvelle édition présente, en plus du Manifeste, toutes les préfaces de Marx et d'Engels au Manifeste publiées de leur vivant et qui possèdent un grand intérêt documentaire, théorique et politique. Ces textes sont introduits par Isabelle Garo qui en présente les enjeux théoriques et politiques, et d'une préface d'Eric Vuillard qui s'intéresse à l' incroyable charge littéraire du Manifeste.

09/2023

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Actualité et médias

Le Parti communiste français pendant l'entre-deux-guerres

Cet ouvrage, composé pour l'essentiel de textes extraits des publications du parti, se propose d'éclairer la politique des communistes pendant l'entre-deux-guerres, ainsi que les différentes formes de leur activité et leurs principaux débats idéologiques. Trois phases de l'histoire du Parti communiste sont retracées : la naissance, la bolchévisation, la participation au Front populaire.

01/1982

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BD tout public

Le manifeste du Parti communiste

A l'occasion des 200 ans de la naissance de Marx, une adaptation remarquable du célèbre Manifeste, par le grand dessinateur éditorialiste du "Guardian".

09/2018

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Marx

Le Manifeste du parti communiste

Le Manifeste du parti communiste (en allemand : Manifest der Kommunistischen Partei) est un essai politico-philosophique commandé par la Ligue des communistes (ancienne Ligue des justes), et rédigé en allemand par Karl Marx (qui intègre dans le texte certains passages écrits antérieurement par Friedrich Engels). Ecrit fin 1847 et début 1848 et publié en février 1848, il a été diffusé à l'origine sous le titre Manifest der kommunistischen Partei (Manifeste du parti communiste, bien qu'il n'existât alors aucun Parti communiste ; le terme "parti" désignait à l'époque l'ensemble des courants partisans du communisme), et il a ensuite été republié sous le titre Manifeste communiste. Contexte et portée Une commande de la Ligue des communistes A la fin des années 1840, la Ligue des justes représente la principale organisation du mouvement ouvrier. Si son évolution témoigne d'un dépassement des conceptions ouvriéristes des débuts et d'un besoin d'une conception scientifique de la révolution, sa doctrine demeure surtout inspirée par la philosophie allemande et un socialisme abstrait, ne fournissant pas de compréhension solide des structures économiques. En 1846, un Comité de correspondance communiste est créé à Bruxelles, notamment par Marx et Engels, afin d'établir un lien entre les différents groupes et de propager la conception matérialiste de l'histoire. Il finit par remporter l'adhésion de la majorité de la Ligue des justes. Lors du congrès tenu du 2 au 9 juin 1847, l'ancienne organisation se transforme en Ligue des communistes et adopte comme devise la future exhortation finale du Manifeste, "Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! " A l'issue de ce premier rassemblement, la Ligue ne rallie pas encore entièrement le socialisme scientifique mais encourage à la propagation des idées communistes, ce qui tranche avec les pratiques conspiratrices antérieures2. Au sortir du congrès de juin, la Ligue diffuse un Projet d'une profession de foi qui prend la forme de 22 questions-réponses et invite les membres à en discuter. A la suite d'une proposition édulcorée de Moses Hess, Engels rédige un brouillon qui prend la forme d'une véritable profession de foi, Principes du communisme, dans lequel il expose plusieurs idées reprises dans le Manifeste, comme la conception du prolétariat et les conséquences de la révolution industrielle. Dans une lettre du 23-24 novembre adressée à Marx, il suggère d'abandonner la forme catéchistique et propose le terme de manifeste4. Lors du second congrès de la Ligue, qui se tient à Londres du 29 novembre au 8 décembre 1847, Marx et Engels emportent l'adhésion générale et sont chargés de la rédaction. Engels n'étant pas présent en même temps que Marx à Bruxelles, c'est surtout ce dernier qui élabore le texte. Néanmoins, au regard de leur collaboration, il est admis qu'ils en sont tous deux auteurs5. Il paraît de manière anonyme durant le mois de février 1848, dans le contexte des mouvements révolutionnaires à Paris, après l'interdiction d'un banquet républicain le 22 février 1848. Les auteurs en reconnaissent la paternité dans une réédition de 1872, sous le titre Manifeste communiste.

02/1998

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Histoire des idées politiques

Histoire du Parti communiste français. 3e édition revue et augmentée

Depuis 1920, date de sa naissance à la suite de la prise du pouvoir par les bolcheviks en Russie, le Parti communiste français a suscité des passions contradictoires, allant de l'enthousiasme pour ceux et celles qui espéraient des lendemains qui chantent, à la peur voire à la haine chez ses adversaires qui redoutaient qu'il instaurât le même régime qu'en Union soviétique. Des décennies durant, ce parti lié au système communiste mondial se voulait révolutionnaire. Il a fortement influencé la vie politique nationale, s'est profondément enraciné parmi les ouvriers, les paysans, les immigrés et les intellectuels et a marqué de son sceau notre société. Cette empreinte demeure perceptible dans notre culture politique actuelle en dépit d'un considérable déclin électoral et militant depuis les années 1980. Le Parti communiste, ses dirigeants, ses militants et ses adhérents ont toujours suscité la curiosité des sciences humaines et sociales. Ce livre reconstitue plus d'un siècle de communisme en France, sans jamais perdre de vue la dimension internationale qui lui est consubstantielle. Fondé sur d'importants fonds d'archives et de documentations accessibles aussi bien à Moscou qu'en France, il présente une synthèse complète qui s'efforce de comprendre l'importance du PCF comme son effondrement spectaculaire et qui contribue à dissiper l'énigme communiste.

01/2022

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Sciences politiques

Le congrès de Tours 1920. Naissance du parti communiste français

Quarante-quatre ans plus tard, la scission du mouvement ouvrier français paralyse encore la gauche. Socialistes, communistes : la nuit commence ou finit-elle à Tours ? Noël 1920, pourquoi le grand schisme à ce dix-huitième congrès du Parti socialiste unifié ? La guerre ? La Révolution russe ? Frères ennemis, voici le dossier de la rupture.

10/1973

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Sciences historiques

François Furet. Révolution française, Grande Guerre, communisme

Publié en 1995, le livre de François Furet, Le Passé d'une illusion, consacré à l'idée communiste au XXe siècle, a marqué le premier moment de réévaluation complète de l'expérience communiste, après la chute du mur de Berlin puis l'effondrement de l'URSS et du système communiste mondial. Quinze ans après, les quinze auteurs de cet ouvrage reviennent sur l'interprétation générale de l'historien de la Révolution française. Ils s'interrogent sur l'importance du modèle révolutionnaire français dans la révolution bolchevique, sur le rôle matriciel de la Première Guerre mondiale dans l'émergence du phénomène totalitaire, sur la place centrale du stalinisme dans la réflexion de François Furet et sur le parallélisme entre nazisme et communisme - avec un texte de l'historien allemand Ernst Nolte, qui avait entretenu une correspondance sur ce thème avec Furet. L'ouvrage aborde également l'oeuvre de François Furet du point de vue de la philosophie politique, envisageant successivement la lecture par Furet d'Alexis de Tocqueville, de Karl Marx et de Raymond Aron, et cherchant à situer sa pensée dans le "tocquevillisme français". Enfin, sur le terrain de l'action politique et du commentaire politique, l'ouvrage cherche à comprendre le "libéralisme mélancolique" de François Furet, selon l'expression de Pierre Hassner.

08/2011

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Sciences politiques

Les partis communistes indiens

Le mouvement communiste n'a pas effectué en Inde les progrès que les difficultés économiques, les inégalités sociales et les mutations politiques en cours sembleraient appeler, et il est gravement divisé : trois partis s'en réclament et suivent des politiques souvent antagonistes, encore que complémentaires. Malgré tout, deux de ces partis représentent ensemble la seconde force parlementaire dans l'Union indienne, après le parti dominant du Congrès. Ils ont opéré à plusieurs reprises des percées spectaculaires sur le plan régional. Comment alors expliquer l'alternance de succès et de vicissitudes que le mouvement a connue ? Cela tient-il à un environnement très particulier ? Les controverses qui ont affecté le parti originel s'inscrivent-elles dans le grand débat entre Moscou et Pékin ?

01/1974

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Sciences politiques

Stratégie de la grève : pour une approche fonctionnaliste du Parti communiste français

Le Parti communiste français se définit comme "parti de la classe ouvrière". Quel est le fondement de cette affirmation ? Comment se traduit-elle au niveau de la pratique politique ? Quels en sont les prolongements sociaux et politiques ? L'analyse du comportement du PCF dans la grève peut ap­porter des éléments de réponse à ces questions : elle révèle les relations qui unissent le parti à la classe ouvrière au moment où celle-ci affirme avec le plus de netteté son identité, ses revendications et ses as­pirations. Le recours aux matériaux fournis par l'analyse fonctionnaliste permet d'approfondir, en cours de recherche, certains des problèmes que se pose encore la science politique : comment s'articulent les forces so­ciales et les forces politiques ? Comment s'opère la mobilisation politique d'une classe sociale ? Comment un parti peut-il faire la part de sa fonction de porte-parole et d'éducateur ? L'exercice simultané de ces fonc­tions est-il la source de conflits de référence ? Malgré ces conflits, un parti peut-il maintenir la stra­tégie que lui inspire son identité ?

01/1980

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Histoire internationale

Les cent ans du parti communiste chinois

" Une autre tâche nous incombe, c'est d'étudier notre patrimoine historique et d'en faire le bilan dans un esprit critique selon la méthode marxiste. " Mao Zedong. " Depuis toujours, le Parti communiste chinois (PCC) s'attache à dresser le bilan de sa propre histoire et à en faire l'objet de son étude. (...) Etudier l'histoire du Parti constitue donc une demande logique visant à assurer le progrès sans discontinuer de sa cause. (...) Le fait de jeter un regard sur le chemin parcouru est à n'en pas douter une garantie de la poursuite triomphale de notre marche. " Extrait de la préface. " La fondation du Parti communiste chinois est, à n'en pas douter, l'un des événements les plus importants qu'ait connus l'histoire de la Chine car depuis lors, le peuple chinois, qui avait enduré des peines accablantes dans le passé, a commencé à devenir maître de son propre destin. Dans la lutte pour l'indépendance nationale, la libération du peuple, la prospérité du pays et le bonheur de tous, les Chinois ont désormais leur pivot et leur guide. Au cours des cent ans écoulés, grâce à la direction clairvoyante du Parti communiste chinois, le peuple chinois a essentiellement réalisé son rêve du siècle en trois phases : se mettre debout, vivre dans une aisance moyenne et s'acheminer vers la puissance. Les cent ans du Parti communiste chinois ne sont autres qu'une histoire d'exploration idéologique et d'auto-perfectionnement. "

12/2021

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Sciences politiques

Eloge raisonné du manifeste du Parti communiste

Le Manifeste du parti communiste, écrit dans la fièvre et la passion révolutionnaires par Marx (aidé par Engels) en 1848, est un de ces livres qui dépassent leur siècle car la cause qu'il défend est toujours d'actualité, voire encore plus étant donnée la situation catastrophique de notre monde aujourd'hui. Qu'il s'agisse de la division de la société en classes antagonistes, de leurs conflits au sein de l'histoire, des effets de la production matérielle sur la conscience des hommes, de l'exploitation de l'immense majorité, de l'expansion planétaire du capitalisme, tout cela est encore vrai même si la société s'est complexifiée et a pu être améliorée par la lutte politique et syndicale inspirée par les idées marxistes. Ce texte nous en offre une démonstration à la fois rigoureuse et lumineuse, quitte à en actualiser, en nuancer ou à en enrichir certains points. Et cela est encore plus vrai quand il nous parle d'un communisme à construire démocratiquement où "le libre développement de chacun est la condition du libre développement de tous". Quoiqu'en disent les apologistes cyniques d'un système inhumain, lire ce texte n'est pas se pencher sur un passé révolu, mais s'ouvrir à un avenir d'émancipation que nous devons exiger en s'inspirant de lui !

01/2021

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Histoire des idées politiques

Reds : une histoire du Parti communiste américain

Le Parti communiste américain a toujours été une force marginale aux Etats-Unis tout en occupant une place centrale dans l'imaginaire des Américains. Né dans le sillage de la prise du pouvoir par les bolcheviques, ses débuts sont marqués par les affrontements internes. Par la suite, avec l'aide de l'Internationale communiste, il se structure pour former des cadres et mobiliser des militants qui auront à coeur de promouvoir une alternative au capitalisme en s'appuyant sur la force du mythe soviétique. Grâce à leur participation aux luttes sociales, à leur soutien de la politique de Roosevelt, puis de l'effort de guerre, les communistes américains, bien que peu nombreux, ont réussi à monopoliser des secteurs clefs de la société américaine. Objet de tous les fantasmes, cible de la chasse aux sorcières des années 1950, le Parti est aussi au centre des grandes affaires d'espionnage. Pour rendre compte de son histoire, ce livre laisse une large place aux militants et à leur parcours.

10/2023

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Sciences politiques

L'actualité du Manifeste du parti communiste

Faut-il ranger le Manifeste du parti communiste parmi les documents qui jettent un regard éclairant sur le passé, et rien de plus ? Dans un paradoxe proprement dialectique, même les impasses et les échecs du communisme du XXe siècle, clairement fondés sur les limites du Manifeste, témoignent de l'actualité de ce texte : la solution marxiste classique a échoué, mais le problème demeure. Le communisme, aujourd'hui, n'est pas le nom d'une solution mais celui d'un problème, celui des communs dans toutes leurs dimensions : les communs de la nature, menacés par la pollution et l'exploitation ; les communs biogénétiques - le transhumanisme devient une perspective réaliste ; nos communs culturels, au premier rang desquels le langage, nos outils de communication et d'éducation, mais aussi les infrastructures et, last but not least, les communs comme espace universel de l'humanité, un espace dont personne ne devrait être exclu.

10/2018

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Histoire des idées politiques

L’Héritage perdu du Parti Communiste Italien

C'était le parti communiste le plus puissant et aussi le plus original d'Europe occidentale. A la fin des années 1970, le Parti Communiste Italien représentait près d'un tiers des électeurs de la péninsule, il gérait de nombreuses villes et régions et exerçait son hégémonie sur le monde culturel. Il se distinguait par une participation politique massive et sans précédent de ses militants. Il faisait rêver la gauche européenne. Sa décision de se saborder alors qu'il demeurait une force politique majeure a désespéré des centaines de milliers de militants et a rendu la gauche italienne à jamais orpheline. Cet essai analyse les raisons d'une disparition qui continue d'interroger les historiens. Le "? communisme démocratique ? " inspiré par le marxisme singulier d'Antonio Gramsci a été élaboré par son emblématique secrétaire général Enrico Berlinguer (1922-1984), disparu avant d'être allé au bout de son projet. Mais son héritage doit encore parler à une gauche européenne en déshérence. Précurseur d'une écologie sociale, Berlinguer a été le premier à mettre l'accent sur la nécessité de construire une nouvelle alliance entre les exclus et le mouvement ouvrier traditionnel. C'est lui aussi qui mit en avant le rôle déterminant du mouvement des femmes sans lequel, disait-il, il ne peut y avoir de révolution. C'est bien cet "? héritage perdu ? " et les leçons que l'on peut en tirer pour aujourd'hui qui sont au centre de cet essai. Hugues Le Paige, né en 1946 à Bruxelles, est journaliste-réalisateur. Auteur de nombreux documentaires historiques, il a aussi publié des ouvrages consacrés à la gauche européenne. C'est un spécialiste de l'Italie où il a longtemps vécu et travaillé.

03/2024

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Littérature étrangère

Les premiers communistes français

Le Parti communiste français est né à Tours, dit-on, en décembre 1920. Ce seul acte de naissance ne suffit pas, cependant, à lui conférer tous les attributs du "parti de type nouveau" que l'Internationale communiste requiert de ses sections. Il va donc devoir se "bolcheviser" et la signification de cette période se saisit tout particulièrement dans la formation de ses premiers cadres. Il fallait, pour mener cette étude renouvelée de la bolchevisation, disposer de moyens nouveaux. Ceux mis en oeuvre dans ce livre sont de taille puisque l'auteur a pu travailler sur les archives de l'Internationale déposées à l'Institut Maurice Thorez. En nous faisant découvrir ces premiers communistes français, ce livre fournit à la question controversée du rôle et des fonctions des cadres du Parti sa nécessaire dimension historique.

01/1980

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Histoire de France

Le parti de l'ennemi ? Le Parti communiste français dans la lutte pour la paix (1947-1958)

Sous la IVe République, les Français eurent peur. Dans le ciel de Corée, les duels entre pilotes américains et soviétiques donnaient à l'expression " guerre froide " une amère saveur. Les tanks soviétiques étaient " à deux étapes du Tour de France cycliste ". Ces propos du général de Gaulle n'étaient pas pris à la légère, les anticommunistes en tirant argument pour vouloir réduire le PCF au silence. Premier parti de France, celui-ci affichait son intention d'accueillir l'Armée rouge à bras ouverts si jamais elle devait " poursuivre ses agresseurs " jusque sur le sol de l'hexagone. Écartelés entre Washington et Moscou, encore sous le choc de leur défaite face à l'Allemagne, les Français étaient de toute façon incapables de se défendre par leurs propres moyens. Accusés par les socialistes de n'être " ni à gauche, ni à droite, mais à l'Est ", le PCF avec à sa tête Maurice Thorez dont l'attitude pendant la guerre faisait l'objet de violentes polémiques, tenta néanmoins de faire fructifier le capital patriotique acquis sous l'Occupation. Fondé à la fois sur les archives du PCF et de ses adversaires (notamment policiers...), cet ouvrage retrace la trajectoire d'une organisation dont le Secrétaire général avait expliqué à Staline qu'il se sentait " l'âme d'un citoyen soviétique ". Ainsi, pendant que l'armée française affrontait, en Asie (Indochine, Corée) comme en Afrique (Algérie, Égypte), des forces équipées par l'URSS et les " démocraties populaires ", le PCF afficha au nom de la Paix une solidarité sans failles envers Moscou.

07/2006

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Histoire des idées politiques

Les secrétaires régionaux du Parti communiste français (1934-1939). Du tournant antifasciste à l'interdiction du parti

Cet ouvrage étudie les secrétaires régionaux du Parti communiste français qui exercent leur fonction entre le tournant antifasciste de 1934 et l'interdiction du parti, le 26 septembre 1939. Cet ouvrage étudie les secrétaires régionaux du Parti communiste français qui exercent leur fonction entre le tournant antifasciste de 1934 et l'interdiction du parti, le 26 septembre 1939. Histoire sociale du politique, il interroge l'ancrage social de ces militants, leurs parcours idéologiques et politiques, en amont de leur entrée en communisme et la formation qu'ils reçoivent ou construisent après leur adhésion au PCF. Ce travail permet d'appréhender les modalités d'exercice de la fonction de ces militants à la charnière entre la direction nationale du parti et la base. Enfin, ce livre expose leur rôle face aux défis de leurs époque, de la Guerre d'Espagne à la mise hors-la-loi de l'organisation, marquée par une transformation du PCF en parti de masse et une évolution de l'image et du rôle des dirigeants locaux.

03/2022

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Histoire internationale

Les communistes grecs et l'Union soviétique. Histoire de la scission du Parti communiste de Grèce (1949-1968)

En 1968 le Parti Communiste de Grèce s'est scindé en deux : à l'époque de mai 68 et à celle du Printemps de Prague, la scission du KKE marquait d'une manière latente mais réelle, la crise du "socialisme réellement existant". Que pouvons-nous dire de cette scission qui ne fut pas un cas isolé ? L'intervention en Tchécoslovaquie (août 1968), les réticences roumaines vis-à-vis des tentatives soviétiques d'une coordination soviétisée du Commandement militaire du Pacte de Varsovie (1974), et la crise en Pologne, soulignaient la dégradation continue de l'image de l'URSS dans le monde. La scission du KKE doit être évaluée à la lumière de ce contexte historique.

06/2016

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Histoire de France

Fernand Loriot. Le fondateur oublié du Parti communiste

Fernand Loriot (1870-1932) est le principal fondateur du Parti communiste. Il était le premier signataire de la motion fondatrice du PC, qui remporta une large majorité au Congrès socialiste de Tours en décembre 1920. Instituteur, militant socialiste, syndicaliste révolutionnaire, il fut l'un des principaux organisateurs du mouvement pacifiste en France pendant la guerre de 1914-1918. La presse le décrivait comme le "leader des révolutionnaires" pendant la grève générale de mai 1920. Il est pourtant aujourd'hui tombé dans l'oubli. Cela est en partie dû à son attitude d'opposant interne en 1924-1926, puis à sa rupture avec le PC en 1926, et à sa dénonciation précoce de la dictature stalinienne. De la lutte contre la Première Guerre mondiale à la lutte contre le stalinisme, on retrouve toujours Fernand Loriot au premier plan. Quatre-vingts ans après sa mort, un ouvrage lui est pour la première fois consacré. C'est aussi un éclairage inédit sur les luttes sociales et l'histoire politique des décennies 1910-1920, et une contribution à l'histoire du syndicalisme, du socialisme, du pacifisme et du communisme.

12/2012

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Sciences politiques

Les communistes français. Essai d'ethnographie politique

Les Satires de Juvénal, traduites en vers, par Paul Ducos, accompagnées du texte latin et de remarques extraites de la traduction de M. de Silvecane (édition de 1690) Date de l'édition originale : 1886 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

12/1968

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Littérature étrangère

Le communiste

Walter Ferranini, quarante-cinq ans, ancien cheminot venu de la base et qui a fait la guerre d'Espagne, homme intègre et austère, dont la seule raison d'être est le militantisme, vient d'être élu député sur une liste communiste. Coupé du contact vivant avec sa province, mal à l'aise parmi les grands dirigeants et les hommes d'appareil rompus aux habitudes de la capitale, il en viendra à entrer doublement en conflit avec la direction de son parti. Le P. C. intervient dans sa vie privée et tente, pour des raisons de bienséance, de la détourner de sa compagne. Passionné d'autre part de biologie autant que de marxisme, Ferranini publie dans la revue de Moravia (donc à l'extérieur du Parti) des réflexions sur le caractère selon lui à jamais aliénant (et non pas "libérateur") du travail. Pensée trop audacieuse qu'il sera sommé brutalement de renier, comme "révisionniste"... Le Communiste n'est ni un livre théorique, ni un pamphlet anticommuniste. Dans la lignée des grandes fresques de Tolstoï ou de Thomas Mann, il est un roman "historique" sur l'époque contemporaine.

06/1978

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Sciences politiques

1919 L'internationale communiste. 100 ans, 100 militants du parti mondial

Quels enseignements peut-on tirer de ces années héroïques et tragiques, de ces combats qui décidèrent du destin de la Révolution internationale commencée en 1917 en Russie ? Premièrement, cette tentative fut défaite, parce que l'assaut d'Octobre resta isolé après l'échec de la révolution en Allemagne. Grâce à la stratégie de Lénine et des bolcheviks, le prolétariat international avait mis fin, sur le front russe, à la boucherie industrialisée de la Première Guerre mondiale impérialiste ; privé de cette boussole, il fut livré, sans pouvoir réagir, au massacre démultiplié du second conflit mondial. Deuxièmement, après la nouvelle guerre mondiale et l'ignominie du partage impérialiste de Yalta, s'ensuivit un cycle colossal de développement capitaliste, dans les vieilles et les nouvelles régions du marché mondial. C'est précisément ce développement, avec l'irruption de l'Asie et de la Chine, qui est une démonstration éclatante de la justesse de la stratégie de Lénine, malgré la défaite des années 1920. D'un côté, deux milliards de salariés, de l'autre, une poignée de puissances impérialistes en lutte pour le partage des marchés ; le développement inégal conduit les vieilles puissances de l'ordre atlantique, l'Amérique et l'Europe, au déclin, et fait émerger de nouveaux concurrents en Asie, la Chine et l'Inde. C'est un développement gigantesque aux contradictions gigantesques. Le système des Etats de l'impérialisme n'est pas en mesure de maintenir l'ordre mondial ; les crises et la rupture de l'ordre seront la brèche pour la stratégie du prolétariat révolutionnaire, comme il y a environ cent ans dans l'assaut d'Octobre et dans l'épopée de l'Internationale. Troisièmement, la course contre la montre de 1919 enseigne que le parti-stratégie doit être construit et enraciné auparavant, durant les longues années de la contrerévolution. Reconstruire, homme par homme, une conscience internationaliste, enraciner un parti sur le modèle bolchevique au coeur de l'impérialisme européen : c'est la tâche inédite, c'est notre bataille à l'ordre du jour. C'est la leçon ultime de l'Internationale communiste.

11/2019

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Philosophie

Manifeste du parti communiste (1848). Critique du programme de Gotha (1875)

Marx et Engels avaient respectivement trente et vingt-huit ans. Publié en 1848, le manifeste de ces intellectuels allemands bouleverse le monde du travail qui prend conscience de lui-même. La lutte des classes est déclarée le moteur de l'histoire et du progrès de l'humanité. L'objectif communiste sera la destruction de l'ordre bourgeois, de son état et du système de production fondé sur le profit. " La bourgeoisie, répétait Marx, se souviendra longtemps de mes furoncles. " Que signifient aujourd'hui ces écrits ? Sont-ils l'âme d'une revendication révolutionnaire riche d'espoir pour l'humanité ou le credo d'une entreprise de domination de millions d'hommes ? Comment la théorie révolutionnaire est-elle devenue un mouvement d'asservissement politique ? Marx affirmait qu'il n'était pas marxiste. On l'a divinisé, lui qui avait " de la haine pour tous les dieux ". Toute l'histoire de notre temps dépend de ce manifeste.

06/2008

ActuaLitté

Sciences politiques

Les listes noires du PCF

Le Parti communiste français a publié vingt-huit listes noires de 1933 à 1945. Deux mille trois cents noms, traîtres " ou supposés tels, militants stigmatisés pour leur conduite, leurs relations ou leurs choix politiques, sont inscrits sur ces brochures distribuées aux membres du Parti. Avant la guerre, ces militants sont discrédités. Souvent, le Parti communiste les désigne comme des agents potentiels de l'ennemi infiltré dans ses rangs. Pendant l'Occupation, certains sont assassinés, d'autres blessés. Les listes noires ne servent pas seulement à condamner d'anciens militants communistes. Elles servent d'abord à rappeler aux responsables locaux leurs obligations. Elles énoncent, via les motifs d'exclusion, ce que ces derniers ne doivent pas faire. Elles rappellent les conduites prescrites et les règles intangibles qui régissent le Parti. Car les listes noires sont une des marques du stalinisme à la française. Ce n'est pas un hasard si leurs auteurs ont été formés à Moscou. Pour décrypter ces listes noires, les auteurs ont consulté archives publiques et fonds privés, archives russes et françaises, nationales et départementales, policières et militantes. À travers cette étude, c'est l'identité même du communisme qu'ils interrogent et le rapport très particulier que les communistes ont entretenu avec la notion de trahison. La hantise du traître est constitutive de la représentation du monde telle que Lénine l'a lui-même défini. Le monde est en guerre, il n'y a que deux clans: qui n'est pas avec nous est contre nous

09/2008

ActuaLitté

BD tout public

Communistes !

Tout le monde n'a pas eu la chance d'avoir des parents communistes ! Dans les années 1970, Pascal grandit au sein d'une famille de militants communistes. Sensibilisé très tôt par ses parents à l'idée de justice sociale, il vit de l'intérieur tout ce qui fait l'essence de la lutte : les manifs, les distributions de tracts, les assemblées générales, le collage d'affiches sauvages, la fête, Pif et l'espoir des lendemains qui chantent. Le communisme, c'est tout cela, et bien plus encore ! De son regard naïf et innocent, il dresse ainsi un inventaire de ces obstinations, de ces rêves, de ce ridicule parfois, de ce dogmatisme souvent, mais aussi de cette réelle camaraderie, de cette générosité débordante et de cet enthousiasme aveugle, écrivant le récit d'une lutte aussi farouche que belle et joyeuse.

08/2018