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Littérature française (poches)

Perdre

Retirés dans un mas provençal, deux amants réinventent la joute amoureuse comme un véritable combat de gladiateurs. Loin du monde et de ses rumeurs, coupés de leurs amis, de leurs habitudes, s'écartant des chemins trop plats et réalistes de leur quotidien, ils se donnent l'un à l'autre dans un paroxysme physique. Au plus profond de leurs fantasmes, ces deux êtres épris d'absolu se réunissent en une spirale amoureuse véhémente, alchimique, fusionnelle... Une implacable et troublante mise à nu de nos désirs et manières d'aimer qui constitue sans aucun doute l'un des plus beaux romans de Pierre Mertens.

06/2002

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Littérature française

Perdre

Charles Salem est un jeune journaliste de guerre cynique et désabusé, sous le choc de ses expériences des conflits au Moyen-Orient. Après une histoire d'amour tumultueuse, il fuit Istanbul pour Bangkok. Constamment dans un état second, il erre dans la ville, de prostituées en combats de boxe. Son quotidien ne tarde pas à basculer, d'arnaque aux pierres précieuses en course-poursuite burlesque, à la recherche du fils de son meilleur ami... Au long de cette traversée gonzo, délirante et envapée, des éclairs à la clarté insupportable surgissent, souvenirs de Syrie, de Libye, d'Irak. Quand la quête de réel vous mène de la violence des conflits armés à celle de pays transformés en paradis pour touristes et humanitaires du dimanche, il ne reste qu'à prendre les ténèbres de vitesse.

08/2023

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Deuil

Perdre Claire

Mais pour moi / tu n'es pas morte / David Bowie est mort / Leonard Cohen est mort / ma grand-mère est morte quand j'avais dix ans /toi ce n'est pas pareil

09/2021

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Littérature étrangère

Savoir perdre

À Madrid aujourd'hui, une adolescente, un cadre au chômage, un vieux professeur de piano et un footballeur argentin vont tour à tour éprouver le désir de gagner et la douleur de perdre. Criminels, prostituées, petites gens et sans-papiers côtoient hommes d'affaires et célébrités dans ce grand roman choral sublimé par la prose charnelle et incisive de David Trueba. Nourri d'une foule de personnages, toutes générations et classes sociales confondues, Savoir perdre brosse un portrait décapant, lucide et désenchanté de notre époque, de ses rêves de victoire et de ses innombrables défaites. " Un grand roman. On retrouve chez Sylvia la spontanéité désarmante, l'infinie tendresse que Truman Capote prêtait à l'héroïne de Breakfast at Tiffany's. David Trueba au sommet de sa maturité."

08/2010

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Policiers

Tout perdre

A dix-huit ans, victime d'un cambriolage, Melody reçoit une balle dans la tête mais survit. Son père en revanche sur qui l'assaillant fait feu également est tué sur le coup. Une dizaine d'années plus tard la jeune femme est devenue Mel, une baroudeuse qui écrit des livres sur les sans-abri et sur les immigrés clandestins. Au Mexique elle rencontre Hank, un moniteur de ski et barman qui parcourt lui aussi le pays en stop, tandis qu'au Colorado, Jarrod, un quinquagénaire parti refaire sa vie dans les montagnes, découvre grâce à sa nouvelle voisine la véritable personnalité de sa mère âgée venue lui rendre visite... et qu'Alex, l'agresseur de Mel, aphasique depuis l'âge de neuf ans, prisonnier depuis l'âge de dix-neuf, creuse un fossé sous un soleil de plomb. Alex va prendre peu à peu conscience de son acte, et paradoxalement trouver la vraie liberté en prison. A travers une série de coïncidences marquantes, les trajectoires de ces personnages et d'autres vont croiser celle de Mel, formant un entrelacs narratif dont l'effet et le style rappellent les nouvelles de Carver qui composent la mosaïque du film Short Cuts. Glissant d'un personnage, d'un temps, d'un lieu, d'un point de vue et d'une époque à l'autre, chaque chapitre de Tout perdre est un élément d'un puzzle magistral reconstitué au fil de la lecture. L'Amérique dépeinte par J.C. Amberchele, c'est la Pennsylvanie, le Colorado, la Californie, le Nouveau-Mexique. Nous avons transformé le précepte, "Rien de ce qui est humain ne m'est étranger" en "Rien de ce qui m'est étranger n'est humain". Pour la plupart d'entre nous, l'auteur d'un crime violent, c'est l'autre. Or, un homme ne se réduit pas au pire acte qu'il ait jamais commis. Le crime d'Alex pourrait le condamner à n'être que monstrueux ; mais il devient humain, digne de compassion, à travers la réflexion qui le mènera à accepter la responsabilité de son acte, et le fait d'être finalement "chez lui" en prison. ? Avec Tout perdre J. C. Amberchele est là pour nous le rappeler, tant les trames qu'il tisse par le simple biais du dialogue et de la description soulèvent des questions qui nous concernent tous : Qu'est-ce que l'enfermement ? Qu'est-ce que la liberté ? Et quel en est le prix ?

10/2015

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Littérature française

Se perdre

" Je n'ai jamais rien su de ses activités qui, officiellement, étaient d'ordre culturel. Je m'étonne aujourd'hui de ne pas lui avoir posé plus de questions. Je ne saurai jamais non plus ce que j'ai été pour lui. Son désir de moi est la seule chose dont je sois assurée. C'était, dans tous les sens du terme, l'amant de l'ombre. J'ai conscience de publier ce journal en raison d'une sorte de prescription intérieure, sans souci de ce que lui, S., éprouvera. A bon droit, il pourra estimer qu'il s'agit d'un abus de pouvoir littéraire, voire d'une trahison. Je conçois qu'il se défende par le rire ou le mépris, " je ne la voyais que pour tirer mon coup ". Je préférerais qu'il accepte, même s'il ne le comprend pas, d'avoir été durant des mois, à son insu, ce principe, merveilleux et terrifiant, de désir, de mort et d'écriture. "

05/2002

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Philosophie

Apprendre à perdre

Un jour nous allons tout perdre et nous le savons bien. Mais la perte a commencé bien avant : elle est partout dans notre existence. Non seulement nous perdons, tous et toujours, mais nous vivons avec ce qui est perdu, parlons avec les morts, errons dans nos souvenirs, rêvons de restitution. Ces expériences donnent à notre vie une irréductible dimension de survie. Presque à chaque instant, il faut apprendre à perdre. Morts de masse et deuils collectifs, exils et migrations d'individus qui perdent tout, craintes fantasmatiques de perte d'identités culturelles et nostalgies réactionnaires, liquidation progressive du sujet dans les maladies neurodégénératives, désastres écologiques, pertes économiques colossales ou destruction des conditions matérielles d'existence : notre époque elle-même vit la perte - et le plus souvent la produit. En questionnant la littérature et la philosophie, la douleur intime comme la conscience historique, ce livre cherche par fragments à comprendre la catégorie de ce qui, flottant entre l'être et le non-être, est perdu. Il ne vise ni la consolation ni la sagesse. Il ne prétend pas "apprendre à perdre" à qui que ce soit, mais à voir la perte.

09/2019

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Poésie

Ciel à perdre

Les poèmes d'amour sont des entreprises à risques. Beaucoup s'y essayent et s'y cassent les reins. Ceux de ce recueil, directement écrits en français par un poète bulgare, connu dans son pays et femme de surcroît, ont une puissance d'expression et une sensibilité qui évitent tous les pièges de ce genre de textes : pathos, sentimentalisme, mièvrerie. Par un jeu d'images inattendues, l'auteur renouvelle, avec beaucoup de pudeur dans l'émotion, le thème de l'amour. On passe lentement de l'embrasement amoureux à la détresse, de la fusion à la distance, de l'attente à la joie de retrouvailles. L'auteur redonne au vers libre sa jeunesse et sa plénitude. Ce faisant, elle rend un bel hommage à la langue française.

06/2014

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Psychologie, psychanalyse

Perdre de vue

Le plus insupportable dans la perte, serait-ce la perte de vue ? Annoncerait-elle, chez l'autre, l'absolu retrait d'amour et, en nous, l'inquiétude d'une infirmité foncière : ne pas être capable d'aimer l'invisible ? Telle est la question que déploie ce livre qui s'ordonne selon trois axes. Il décrit d'abord quelques formes du refus de la perte, de l'apathie à la réaction thérapeutique négative en passant par l'amour de la haine. Il analyse ensuite les modalités de la croyance pour reconnaître l'essence "profane" de la psychanalyse. Il insiste enfin sur la mélancolie active du langage qui, en s'éloignant du visible, porte en lui la défaite du culte de l'image. Les chemins empruntés sont divers. Le lecteur y rencontre le doux Oblomov et la Gradiva rediviva, Sartre et André Breton, Freud et Winnicott, le curieux oiseau de Léonard et les mots incertains de l'autobiographie. Si la psychanalyse est ici tout au long présente, ce n'est pas comme regard théorique mais à l'horizon, à perte de vue : là où nos yeux ne pouvant plus rien saisir transmettent leur trouble à la pensée.

12/1988

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Littérature française

Perdre le corps

"Il ne me quitte pas des yeux. Un instant, puis : "Je vous propose d'aimer Minna à ma place". Il enchaîne sans laisser cette phrase pénétrer mon esprit. "Vous lui faites la cour comme par hasard et ainsi de suite. Je ne vous demande pas de l'épouser. Ce n'est pas mon affaire. Cela dépend aussi d'elle, bien entendu. Je vous demande juste, si je puis dire", il me montre deux doigts écartés, "deux années de liaison assidue avec elle ; et vous recevrez cette maison en échange". " Jean Adodo, togolais, homme mûr qui revient de Suisse où il a vécu une trentaine d'années, propose donc au jeune Maxwell Sitti de séduire une certaine Minna contre rétribution conséquente. Agent immobilier, Maxwell peine à gagner sa vie dans une Lomé de magouilles et de vices, et il est prêt à refuser ce contrat insensé. Mais quand il rencontre la belle Minna dans le pressing où elle travaille, il tombe amoureux - éperdument. Maxwell apprend peu à peu que Jean et Minna, en réalité, se connaissent à peine de vue... Mais alors, que signifie ce que Jean Adodo lui demande de faire, et si largement rémunéré ? Quelle intention se cache derrière cette mise en scène périlleuse ? Qui est Jean Adodo, au juste ? ... Une bien étrange mission au fil de l'amour, de l'amitié, à corps perdu.

01/2021

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Poésie

Perdre les traces

Mais comment trouver les traces ? / Le ciel se couvre. On entend/ tomber les châtaignes une à/ une. Il y a sur le mur/ comme un signe entre les ombres/ qu'on aimerait bien comprendre./ Les doigts se tendent. Trop tard./

11/2021

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Littérature française

Perdre le nord

Il vient de se séparer de sa femme, Mette, qui décide de retourner vivre à Copenhague avec leur fille, soutenue par son père, éminente fortune danoise. Aïe ! Il est écrivain, boudé par le génie de l'inspiration, et vivote grâce à des droits d'auteurs qui s'amenuisent. Adieu Paris, bonjour Bruxelles. En bon expatrié, il y prend très vite ses aises et habitudes, et rencontre Sonia à l'Archiduc, où il sirote chaque soir un cocktail, laissant la bière aux locaux. Immédiatement, la jeune femme, de 15 ans sa cadette, s'éprend de l'écrivain maudit, lui franchement plus sensible à sa plastique qu'à ses traits d'esprit. Jusqu'au jour où ils croisent le chemin de Noël Cluzat, sommité de l'édition française. Ce dernier s'éprend de sa belle un peu barrée. Pour la revoir, Noël le contacte et l'amadoue en lui promettant de l'éditer. Oui mais voilà, rien ne se passe comme prévu... Drôle autant que désabusé, Basile Panurgias porte un regard espiègle et caustique sur le monde des lettres et des arts. Il ridiculise les poses, se rit des impostures et des désarrois complaisants de la faune des bobos. Un roman qui saisit l'air du temps sur un mode comique.

04/2016

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Romans noirs

Rien à perdre

Trois quinquagénaires se retrouvent lors d'une réunion d'anciens élèves d'un lycée de Buenos Aires. Wave, rocker fainéant, convainc deux de ses vieux camarades de partir en week-end sur une plage en Uruguay. A bord d'une vieille Ford Taunus, Mario, Le Nerveux et Wave prennent la route. Au lieu de retrouver leur adolescence, c'est rapidement leur présent qui s'impose : l'un vit encore chez sa mère, l'autre risque de divorcer et le rocker vient d'apprendre que sa femme le trompe (avec un gars "qui passe son temps au gymnase et écoute Shakira. Shakira ! Tu y crois, toi ? "). Accompagnés d'une jeune autostoppeuse très enceinte, entre moqueries et petites misères, tout bascule au moment où l'un d'entre eux transpire trop en passant la frontière... De gaffes en malentendus, ce road-trip se transforme vertigineusement en roman noir, mais les héros sont très fatigués. Un récit rythmé, très drôle, efficace, et des dialogues désopilants. L'auteur nous fait voyager avec une bande de bras cassés, salauds et finalement sympathiques. Un Big Lebowski du Cône Sud.

06/2021

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Poches Littérature internation

Façons de perdre

"Ces jeudis-là à la tombée de la nuit quand Lemos m'appelait après la répétition à Radio Belgrano et entre deux Cinzanos, ses projets de nouvelles pièces, devoir l'écouter alors que je n'avais qu'une envie, partir dans les rues et oublier les dramatiques pour deux ou trois siècles, mais Lemos était l'auteur à la mode et me payait bien pour le peu que j'avais à faire dans ses programmes, des rôles plutôt secondaires, et en général antipathiques".

02/2014

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Photographie

Perdre la tête

Sans la moindre idée préconçue, François-Marie Banier sort tous les jours de chez lui, le plus souvent sur deux roues, appareil de photographie au poing, pour voir à quoi aujourd'hui ressemblent la vie, les gens, ses frères et soeurs de rire, de chagrin, de gouaille, de solitude, de désirs. Happé par la vie, la richesse et la complexité singulière de chaque être, il se lance vers ces figures, sources de tant de réflexion, de rêve et de mystère. Travailleurs de rue aux allures de guerriers mythologiques, promeneurs, passants, couples, solitaires, ils ont vécu des histoires et des épreuves que nous ne pouvons que deviner, qui laissent sur leur visage, dans leur démarche, leur apparence, les traces d'un chemin toujours visible qui nous touche. A travers la photographie, François-Marie Banier est l'humble et définitif dépositaire de ces dessins, de ces destins.

12/2005

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Littérature française

Perdre le souffle

Chacune de ces nouvelles est un microcosme atroce ou étrange que l'auteur anime sur le ton qu'on lui connaît : brutal, féroce, impitoyable. La demi-putain de Plier bagages, la femme défigurée du Passé devant soi, les coups de fil obscènes d'une narratrice anonyme dans Méfiez-vous de la vérité... L'aubergiste meurtrière d'Une robe dans l'armoire, la grande bastide en ruine de L'étoile noire, la voyageuse de l'Orient-Express dans La petite Baronne, l'homme sous la tronçonneuse de La scie, etc. : tous ces textes nous proposent des tableaux saisis hors d'une réalité apparemment banale. Mais le talent noir et l'observation percutante de l'auteur, toujours à l'affût des singularités de la nature humaine, leur apportent le relief de certaines gravures mordues par un acide déchirant.

02/1983

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Littérature française

Perdre la pause

Dix-sept nouvelles de Fajardie, écrites entre septembre 1991 et mai 1993. Comme toujours chez cet écrivain, on voyage dans l'espace et le temps, d'une nuit des années soixante, où une jeune fille cède aux avances d'un philosophe connu qui se révélera piètre amant, aux soldats de l'Empire enchaînés sur les pontons anglais en passant par l'histoire singulière d'un centriste forcené ou d'un motard de la Werhmacht qui eût été mieux inspiré en ne s'accordant pas une petite pause, sans oublier la guerre du Golfe et la mort d'un ouvrier tombé d'un toit le jour où Bérégovoy s'est suicidé... Nouvelles rouge et noir, elles constituent un regard singulier sur la société française d'aujourd'hui avec, pour provision de bouche, du romantisme et pas mal d'humour.

01/1994

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Littérature française

Perdre la tête

Rome, hôpital San Camillo Forlanini, printemps 2015. Cloué jambe en l'air sur un lit médicalisé, celui qui prétend s'appeler Wallace tente de comprendre : l'amour lui aurait-il tourné la tête, au risque de la perdre, littéralement ? Il revoit Giulia, sa maîtresse, tâchant de le rappeler à l'ordre de l'amour dans la lumière trop vive de la via Appia Antica avant d'extirper de son sac un petit revolver, qu'il a d'abord pris pour un jouet, en vérité, ou "une sorte d'accessoire de théâtre, un briquet de salon, peut-être, un bijou nacré, élégant, forcément élégant aux yeux de Wallace, comme tout ce que touche Giulia, tout ce qu'elle porte, tout ce qu'elle respire, Giulia"... Quel rapport avec les fantasmes délirants que la jeune femme prête à son mari paraplégique ? Avec les nouvelles mafias romaines qui détournent l'aide aux réfugiés ? Et avec la Chine, grands dieux ? Quel rapport Wallace entretient-il avec la Chine à son insu ? Bertrand Leclair nous entraîne dans une histoire haletante, toute en rebondissements multiples, digressions, faux-semblants et chausse-trappes. Le vrai et le faux se mêlent pour donner un roman jubilatoire et enlevé qui mélange les genres et ressemble à l'Italie, dans toute sa diversité : drôle, romantique, tendre et burlesque à la fois.

08/2017

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Littérature française

Perdre la tramontane

Des personnages attachants et pittoresques peuplent les 12 nouvelles de ce recueil. Ils nous content la solitude, l'amour, les peines d'enfance et les soubresauts d'une société en mal de tolérance, mais aussi nos rêves et nos émerveillements, dans un style imagé, tout en rythmes : l'amnésique du train jaune ; Jérôme et son chien à pois ; Ilhan le chanteur sans dents ; un peintre et le vide-art ; l'alexandrin au top 14 ; un humain en quête d'éternité ; des retraités à l'heure des sages ; un ado sauvé par l'écrit ; blanc qui pleure, noir qui rit ; un chevreau pour destin d'un enfant ; des gémeaux épris d'une factrice ; le pardon de Clément contre rancoeur et souffrance. Tout ce monde disparate évolue au sein de plusieurs villes catalanes : Perpignan, Laroque des Albères, Vingrau, Lamanère, Maury, Thuir, Bages, la Tour de Carol, Cabestany, Prades, Saleilles, Palau-del-Vidre, servant d'écrins naturels aux émotions universelles qui lient les humains. A tout le moins le devraient-elles...

07/2015

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Littérature française

Rien à perdre

"2018. J'ai vingt ans. J'habite à Paris, je fais des études. Et j'ai, au fond de la gorge, l'intime conviction d'une vérité qui se dérobe à chaque souffle. Une petite plaie, que l'air assèche à chaque respiration. Et qui me fait tousser. S'enclenche la mécanique implacable de mon cerveau de dominante, taillé dans le roc pour arracher la grande vie, mari, enfants, appartement parisien, travail chic, avec panache, à la loyale. Un petit filet de sang se met à couler. Je tousse un peu plus. Il y a une pensée qui soudain fait surface, une petite bulle que je recrache. A l'aube de l'été 2018, j'ai envie d'avoir les cheveux courts. C'est l'histoire de la maladie d'être soi qu'on accepte. Assumer de vouloir crever pour mieux guérir. Ne pas attendre qu'on nous blesse, se blesser soi-même, être vulnérable, pleurer avant d'avoir mal, pour enfin l'avouer, le dire, le hurler. Sans contrefaçon. Le bras de fer commence ici". Un premier récit au style fulgurant sur la fin de l'adolescence, la découverte de soi et de sa réelle identité. Hanneli Victoire, nouvelle plume avec laquelle il faudra compter, retranscrit dans un texte beau et incisif le parcours initiatique salvateur d'un jeune garçon trans qui va découvrir ce qu'est l'amour mais aussi ce que l'amour n'est pas.

02/2023

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Littérature française

Perdre son chemin

Les évènements ne se déroulent pas toujours comme prévu et Spencer en fera les frais. Pendant l'été, il connaîtra la passion mais aussi la trahison. L'amour survivra-t-il à la haine ? Une chose est sûre, rien n'est impossible. Le présent succombera-t-il sous le poids du passé ? Tout est possible...

04/2023

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Rwanda

Perdre la main

Ce livre, elle pensait l'appeler La Colline. Dominique Sigaud avait tout noté dans un carnet lorsqu'elle était à Bisesero, en 1994. Journaliste indépendante sans autre nom que le sien sous lequel se ranger, elle fut l'une des rares femmes à couvrir le génocide des Tutsis au Rwanda. Vingt-cinq ans plus tard, les mots, elle les retrouvait, intacts, comme elle les avait agencés sur les pages pour organiser le chaos du monde, pour raconter les massacres et les assassins ivres d'alcool et de sang. Mais le récit ne s'écrivait toujours pas. La colline où toute l'horreur du génocide s'était écrite n'était pas le lieu central comme elle le pensait. Le lieu central, il lui a fallu trente ans pour comprendre que c'était le corps de cette jeune femme, croisée dans une boîte de nuit. Réflexion sur la mémoire, le traumatisme et l'écriture, Perdre la main interroge la posture singulière du témoin, lorsque, sans être une victime directe, il est pris dans l'étau des événements. Tout en racontant ses doutes et ses blocages, Dominique Sigaud explore les possibilités de la langue et du corps confrontés à la catastrophe.

03/2024

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Littérature anglo-saxonne

Perdre la tête

Un roman fiévreux qui explore les questions de genre, de désir et de pouvoir à travers une histoire d'amitié intense. Montréal, 1873. Quand Marie, enfant lumineuse et gâtée, rencontre Sadie, fillette sombre et rusée, leurs vies basculent. Elles se lient d'une amitié fusionnelle, entre attirance et compétition. De défi en provocation, leurs jeux deviennent si dangereux qu'un jour, les adultes décident de les séparer. Des années après, Marie s'affranchit de sa condition de femme en refusant le mariage et en prenant la tête de l'usine familiale. Sadie, quant à elle, découvre la puissance libératrice de la littérature en écrivant un roman érotique. Distribué sous le manteau, ce texte mettra le feu aux poudres d'une révolution menée par les ouvrières. Marie et Sadie, irrémédiablement liées, joueront un rôle décisif dans les événements qui bouleverseront leur ville.

04/2024

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Littérature française

Perdue

Dans ma maison derrière la dune, les amis passent, restent quelques jours, s'en vont, reviennent, repartent. Je me débats contre les courants des vents et des marées, le flux et le reflux des gens. Au fil des saisons, je vis avec mes délires, mes peurs, mes angoisses, dans un bouillonnement d'émotions toujours négatives. Je ne vois pas ceux qui m'entourent, ceux qui essayent de m'aider. Vais-je réussir à me sortir de cette zone de troubles que je me suis créée.

01/2022

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Poésie

Ici à nous perdre

Ici à nous perdre s'écri(e)t et se donne à lire d'un seul souffle : Le mot n'y est plus en extase de fuite. Ici est bouche qui hurle / aphone / sans esquiver / le halètement de la moribonde, c'est une toupie du visible et sa pointe tourne comme s'il y avait urgence à refixer l'univers du poème - la vie même, car Ici est resté en dehors de l'Amie disparue. Dans l'après Ici, seul l'amour n'est pas à perdre, il pénètre l'invisible, il traverse la nuit du long adieu où la paume de celle qui doit respirer sa nouvelle solitude est trop chaude...

10/2019

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Littérature érotique et sentim

Perdre haleine. Phrase autoérotique

Avec Perdre haleine, linimitable Anne Archet vous convie à une séance dautoérotisme littéraire, une ode jubilatoire et irrévérencieuse à la masturbation féminine, de la lente montée du désir en passant par les savantes mécaniques de lexcitation, le troublant plateau des fantasmes jusquà la grande explosion orgasmique et sa résolution. Entrez dans une phrase longue de 26 000 mots à lire dune seule main et dun seul souffle, une traversée de toutes les déclinaisons du plaisir intime, cet acte de liberté, de gratuité et damour-propre, où lon nest jamais si bien servie que par soi-même : ses doigts, ses peluches, son ameublement, son lubrifiant et ses projections intérieures les plus déraisonnables.

10/2020

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Critique littéraire

Traduire ou perdre pied

"On parle beaucoup de notre "invisibilité". Un bon traducteur est un traducteur qui ne se voit, qui ne s'entend pas. L'intermédiaire se doit d'être transparent, entièrement résorbé dans sa mission de service. Qui ne se soumet pas à cette ascèse encourt le péché d'orgueil. Traduire, c'est se montrer humble. Humble, je le suis par force quand je traduis, quand j'ignore, quand je cherche, quand je doute - c'est-à-dire en permanence. Plus je traduis, moins je sais. Plus j'ai d'habileté, plus le sol se dérobe sous moi, plus les mots, les phrases révèlent leur double, leur triple fond et bien plus encore. Je ne cesse de composer avec le vertige. Le texte, foncièrement, m'échappe, et pour travailler je dois faire comme si je savais, juste comme si." Corinna Gepner.

10/2019

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Littérature française

L'Art de perdre

L'Algérie dont est originaire sa famille n'a longtemps été pour Naïma qu'une toile de fond sans grand intérêt. Pourtant, dans une société française traversée par les questions identitaires, tout semble vouloir la renvoyer à ses origines. Mais quel lien pourrait-elle avoir avec une histoire familiale qui jamais ne lui a été racontée ? Son grand-père Ali, un montagnard kabyle, est mort avant qu'elle ait pu lui demander pourquoi l'Histoire avait fait de lui un "harki". Yema, sa grand-mère, pourrait peut-être répondre mais pas dans une langue que Naïma comprenne. Quant à Hamid, son père, arrivé en France à l'été 1962 dans les camps de transit hâtivement mis en place, il ne parle plus de l'Algérie de son enfance. Comment faire ressurgir un pays du silence ? Dans une fresque romanesque puissante et audacieuse, Alice Zeniter raconte le destin, entre la France et l'Algérie, des générations successives d'une famille prisonnière d'un passé tenace. Mais ce livre est aussi un grand roman sur la liberté d'être soi, au-delà des héritages et des injonctions intimes ou sociales.

08/2017

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Poésie - Comptines

Voyages à perdre haleine

En avant ! Ce qui fait avancer le lapin, c'est la carotte. Ce qui fait voyager l'ânesse, c'est le son sans la musique. Ce qui fait décoller les poètes, ce sont les ailes de l'amour et quelquefois, venu on ne sait d'où, un jeu de mots casse-cou.

03/2023

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Vivre en couple

Quand la peur de perdre l'autre me le fait perdre

La peur de perdre l'autre est souvent au coeur de nombreux comportements dysfonctionnels qui vont venir saboter - voire même détruire - la relation amoureuse. Comment cette peur se développe-t-elle et quelles en sont les racines inconscientes ? Quels sont ses déclencheurs, ses mécanismes tragiques, ses conséquences délétères et, surtout, comment faire pour qu'elle cesse de nous empoisonner l'existence ? Associant la théorie à plusieurs décennies de pratique, Véronique Kohn invite dans son nouvel ouvrage à plonger au plus profond des ombres et lumières de l'intime. Avec beaucoup de clarté, de profondeur et d'humour, elle met cette angoisse à nu : fondements, symptômes et manifestations, notamment chez les différents profils amoureux (frileux, clivé, altruiste, alpha et planqué), mais aussi résonances toxiques aggravantes avec les insécurités de l'être aimé et outils indispensables pour se sortir de ces cercles vicieux autodestructeurs. Face aux situations de tension relationnelle, elle nous prodigue soins et conseils, afin d'opérer un changement de regard sur soi et sur l'autre. Quitte, au passage, à déconstruire la notion même du couple et à se remettre au centre de l'équation. C'est qu'à force d'avoir peur de voir l'autre partir, en étant près à tous les sacrifices pour que cela n'arrive pas, c'est soi-même que l'on risque de perdre... et, souvent, sans même sauver la relation ! Psychologue, psychothérapeute, formatrice, auteure et conférencière, Véronique Kohn est spécialiste de la relation amoureuse depuis de nombreuses années. Son précédent ouvrage, Quel amoureux êtes-vous ? Les cinq profils psychologiques pour aimer et être aimé, également publié aux éditions Tchou, a aidé des milliers de personnes à comprendre et à résoudre leurs problématiques affectives.

06/2022