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prison condamné

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Faits de société

Ils ont volé ma vie. Condamné sans preuve à 17 ans de prison

C'est l'une des affaires criminelles les plus marquantes de la fin du XX ? siècle. Et l'une des plus grandes erreurs judiciaires de ces cinquante dernières années. Le 5 septembre 1994, une famille sarthoise est massacrée à l'arme blanche : Christian Leprince, Brigitte, son épouse, Sandra et Audrey, deux fillettes de 10 et 7 ans. Cinq jours après, épuisé par quarante-six heures de garde à vue, accusé par sa propre femme, Dany Leprince avoue avoir tué son frère Christian. Malgré sa rétractation et l'absence de preuves matérielles, il est condamné en décembre 1997 à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une peine de sûreté de vingt-deux ans. Un comité de soutien est créé, le célèbre Roland Agret dénonce un scandale judiciaire sans précédent, mais rien n'y fait. Une première requête en révision est rejetée en 2011 par la Chambre criminelle de la Cour de cassation. Dany Leprince va passer dix-huit ans en prison. Sa remise en liberté conditionnelle en 2012 lui interdit de s'exprimer pendant dix ans. Aujourd'hui, alors qu'une nouvelle demande de révision de son procès est à l'étude, pour la première fois, il peut parler. Avec une bouleversante sincérité, il raconte l'enfer qu'il a vécu pendant vingt-huit ans, mais, surtout, sa volonté farouche de rester debout jusqu'à ce que son innocence soit reconnue par la justice.

11/2022

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Littérature Allemande

Prison

"S'il est interdit de monnayer des heures d'amour, il devrait être interdit d'acheter des heures d'amour. Mais l'expérience nous montre que l'être humain ne peut pas vivre sans heures d'amour. Il faudrait donc organiser l'amour autrement. "Amour organisé" c'est affreux à entendre. Et pourtant, on y revient toujours. Le tribunal est une affaire d'hommes et châtier le sexe faible exige moins d'efforts que demander des comptes à des hommes trop jaloux de tenir secrets leurs penchants les plus forts. Je voudrais que les hommes abusés puissent voir le sourire de mépris qui se peint sur le visage de leurs séductrices quand, devisant tout bas dans les couloirs du pénitencier, elles éventent les secrets de leurs accusateurs. Dans la cour de la maison d'arrêt, j'ai vu le sourire souverain sur les visages des femmes et des filles qui font le trottoir ; filles victorieuses qui ont l'élégance de se déclarer vaincues. Cette courtoisie doit être bien dangereuse, pour qu'on les enferme entre des murs épais."

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Réalistes, contemporains

Prison

Comment la France traite-t-elle ses prisonniers ? Face à cette question, il y a ce qui est dit, et ce qui se passe ; il y a la lumière, mais beaucoup de zones d'ombre. Ces zones d'ombre, Fabrice Rinaudo a voulu les explorer. A travers quatre contes cruels, il a choisi de montrer ce qui ne se montre pas. Ses personnages, qu'ils soient braqueurs, dealers, cambrioleurs, ou simples gardiens de prison, doivent affronter une réalité brutale où la violence, la détresse et la corruption cohabitent malgré tout avec la débrouille et la solidarité. Accompagné par Sylvain Dorange et Anne Royant aux dessins, Fabrice Rinaudo nous ouvre les portes d'un milieu clos, sombre, presque secret. Sans concession, il nous dévoile un univers à part entière, ses différents acteurs, ses mécanismes mais aussi ses paradoxes, son absurdité, sa folie. Finalement, un constat : la privation de liberté ne réinsère pas. Elle sanctionne, brime, humilie, déshumanise. La prison, cette Ogresse, ne protège personne.

10/2022

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Littérature Allemande

Prison

"S'il est interdit de monnayer des heures d'amour, il devrait être interdit d'acheter des heures d'amour. Mais l'expérience nous montre que l'être humain ne peut pas vivre sans heures d'amour. Il faudrait donc organiser l'amour autrement. "Amour organisé" c'est affreux à entendre. Et pourtant, on y revient toujours. Le tribunal est une affaire d'hommes et châtier le sexe faible exige moins d'efforts que demander des comptes à des hommes trop jaloux de tenir secrets leurs penchants les plus forts. Je voudrais que les hommes abusés puissent voir le sourire de mépris qui se peint sur le visage de leurs séductrices quand, devisant tout bas dans les couloirs du pénitencier, elles éventent les secrets de leurs accusateurs. Dans la cour de la maison d'arrêt, j'ai vu le sourire souverain sur les visages des femmes et des filles qui font le trottoir ; filles victorieuses qui ont l'élégance de se déclarer vaincues. Cette courtoisie doit être bien dangereuse, pour qu'on les enferme entre des murs épais."

02/2024

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Romans policiers

Condamné à réussir

Il suffit de peu pour que la vie bascule. Etre au mauvais endroit et au mauvais moment par exemple. Un message sur un smartphone. Une erreur, une injustice, un mauvais choix ou une mauvaise décision. Ce roman policier nous convoque au rendez-vous de la vie, de la vigilance et de la persévérance. Parce qu'on ne peut pas prévoir l'imprévu, parce qu'on ne peut pas prendre rendez-vous avec le destin ; Ce récit nous invite à nous servir des situations désastreuses pour aller de l'avant car, même si nous ne pouvons pas changer le passé, nous pouvons façonner l'avenir.

06/2021

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Thrillers

Condamné à vivre

"L'homme n'était pas forcément menaçant par son apparence, c'était un homme assez fin, au crâne rasé, il ne portait pas de barbe non plus, à bien des égards, il ressemblait au personnage par défaut que vous voyez parfois dans certains jeux vidéo auxquels jouent les jeunes. Il devait mesurer dans les alentours d'un mètre soixante-dix-sept, il était habillé de la même tenue que les autres détenus, à savoir une chemise orange et un jeans bleu. - Alors, c'est lui Léonardo Cobb ? avais-je lancé, déçu. - J'ai entendu dire que plus de la moitié de son corps était calciné, y compris ses empreintes digitales qui ont disparu. - Qui lui a fait ça ? - C'est ça le pire... Il s'est fait ça lui-même".

02/2022

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Littérature française

Les condamnes

Au royaume de Balora, où les phénomènes surnaturels ne sont que légendes, Rigan, jeune homme amnésique, purge une lourde peine de prison au coeur de la célèbre forteresse de la cité de Codri. Un matin, Nelo, son géolier le sort de son sommeil et l'informe d'une nouvelle qui bouleversera sa vie. Avec une poignée d'autres condamnés, il est convoqué devant le roi en personne.

12/2021

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Littérature française

Condamné à l'isolement

"Et, soudain, je suis ici, seul dans une cellule, sans pouvoir bouger, ni aller quelque part, ni voir personne, rien à faire, attendant que le gardien m'ouvre la porte, attendant, comptant mes pas, comptant les heures minute par minute, les minutes pas à pas ? " : Filipe Bidart transforme l'humour en arme de résistance et nous parle de l'isolement, véritable torture blanche. Bakartasunaz bi hitz est le témoignage profond et violent de 25 mois d'isolement, écrit en compagnie des rats et des uniformes.

03/2020

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Faits de société

Condamné à me tuer

En France, 14% des enfants ne se sentent pas en sécurité au collège. 10% sont victimes de harcèlement. Certains finissent par en mourir. Jonathan est encore à l’école primaire lorsque les brimades, les insultes, les coups commencent. On se moque de lui, de son physique, de son nom de famille. Puis on le menace, on lui demande de l’argent, on lui dit qu’on va tuer ses parents. La peur et la honte l’empêchent de parler. Les adultes ne voient rien ou lui assènent que c’est un jeu. Jonathan est seul face à ses bourreaux. Le calvaire qu’il a enduré, jusqu’à s’immoler par le feu parce que la mort lui semblait être la seule solution, d’autres enfants le vivent tous les jours. Ils n’osent pas parler, sont en butte au déni des adultes et perdent tout espoir. Jonathan a été brûlé à 72%. Il a passé trois mois dans un coma artificiel, a subi dix-sept opérations et continue de souffrir de douleurs incessantes. Pour lui, aujourd’hui, la reconstruction passe par le partage de son histoire, afin que les enfants victimes osent enfin parler. Et que les adultes ouvrent les yeux. Un témoignage bouleversant pour briser le silence.

10/2013

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Sciences politiques

Travis... Condamné, aimé, exécuté

De ma rencontre atypique avec Travis Runnels au parloir du couloir de la mort du Texas, jusqu'à son exécution, j'ai voulu rapporter chaque instant d'une mise à mort légale. La mort d'un homme devenu au fil des années plus qu'un véritable ami. Voir son ami sanglé sur une table en forme de croix, le regard embué de larmes soufflant vers moi ses "je t'aime", des seringues dans le bras, a ébranlé ma vie pour toujours. J'ai voulu témoigner d'une pratique validée par la justice des Etats-Unis d'Amérique, où règnent avec force les inégalités d'origines raciales et sociales. Avec cette sentence irrémédiable qu'est la mort, nous en oublions presque que derrière le matricule #999505, il y avait un être humain, Travis. Après avoir tué un homme 17 ans plus tôt, il avait accepté une punition : être enfermé à vie pour ce crime... Mais il ne voulait pas mourir.

11/2020

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Garder la forme

Windza. Condamné à réussir

WINDZA est une oeuvre autobiographique qui incarne les péripéties du vécu de M. Wilfrid NDZABA et les accomplissements que tout le monde souhaite être auteur dans la vie sur terre, mais qui passent parfois les gens de travers. Toutefois, il est évident que le document attire l'attention du lecteur sur des considérations africaines en général et congolaises en particulier, du genre que l'on attribue le tort de que ce qui nous arrive souvent aux autres alors que l'on est parfois responsable ignorant. Notons cependant que la plupart des illustrations qui figurent dans le tapuscrit désignent les rêves illusoires de devenir "première dame" , les héritages, les conflits et le bout du tunnel qui pour certains un est accomplissement, mais pour d'autres, beaucoup reste encore à faire. WINDZA se dit enfin réussi en dépit des vicissitudes de la vie.

05/2022

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Littérature française

Journal d'un condamné

Ce journal a pour ambition unique de dégager une atmosphère dont j'ignore si elle transparaîtra au fil des lignes... Je veux parler de la prise de conscience du vide d'une vie : la mienne...

03/2022

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Sciences politiques

Condamné à vie. Le cri du coeur d'un détenu qui préférerait la mort à la prison

Dans notre pays dit des droits de l'homme, des hommes et des femmes purgeant leurs peines, conformément aux jugements rendus par nos tribunaux, vivent, en secret, une inexorable agonie, dans ce que l'on pourrait appeler « les cachots de la République ». À savoir les cellules des quartiers d'isolement (Q.I.), dans lesquelles certains détenus se voient affectés et maintenus, durant toute leur captivité, en toute impunité, par les directeurs d'établissement. C'est ce déni de démocratie patent qu'Omar El Hadj Top entend, sans rien renier de ses responsabilités envers la société, dénoncer en racontant sans fards son histoire. Depuis la maison d'arrêt de Villefranche-sur-Saône, il confiait à son avocat, Pierre Lumbroso : « C'est pour échapper à la condition de bête fauve à laquelle je me trouve réduit depuis si longtemps par le système carcéral, que je me lance, dans une telle entreprise. Sinon à quoi bon vivre ? Je ne tiendrai bientôt plus à ce régime-là et je ne veux pas mourir sans avoir hurlé haut et fort que la peine de mort existe toujours dans ce pays et qu'elle ne passe pas par les tribunaux ! »

10/2012

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Littérature française (poches)

La prison

Combien de mois, d'années, faut-il pour faire d'un enfant un adolescent, d'un adolescent un homme ? A quel moment peut-on affirmer que cette mutation a eu lieu ? Il n'existe pas, comme pour les études, de proclamation solennelle, pas de distribution de prix, pas de diplôme. Alain Poitaud, à trente-deux ans, ne mit que quelques heures, peut-être quelques minutes, pour cesser d'être l'homme qu'il avait été jusqu'alors et pour en devenir un autre.

05/2013

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Poésie

Prison Slam

Ce livre est encore une immersion poétique, Qui nous plonge à l'intérieur d'un monde hermétique. Celui des sans voix, des prisonniers oubliés. De ceux que l'on pointe du doigt sans pardonner, Car le cœur de l'être humain ne sait plus donner. De ceux que certains choisissent comme modèle, Parce que leur destin leur a brûlé les ailes. Sans débordement et sans nourrir les clichés, Avec sincérité et authenticité, Verbal Sarrazin parle au milieu carcéral, Comme on oublie l'amour de façon viscérale. Son art prend tout son sens au service du social. De ses textes nés entre le bien et le mal, Des réflexions viendront peut-être se poser, Avant de répéter le pouvoir d'enfermer, Avec des lois systématiquement fermées. De nombreux écrits existent sur le sujet, Mais Prison Slam est unique dans son trajet. Intemporel et là pour durer des saisons, Cette oeuvre a sa place dans toutes les maisons. Issue d'une expérience professionnelle, Elle est aussi le fruit d'un parcours personnel...

09/2014

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Terreur

La prison

"Guetté de près par la dépression, Hugo, agent correctionnel, accepte un transfert dans un établissement à sécurité maximale se situant sur une île au milieu de l'océan. Désirant fuir sa triste réalité, son nouvel environnement ne lui accordera malheureusement pas le réconfort espéré. Il devra faire face non seulement au personnel inhospitalier, mais également à des prisonniers tous plus terrifiants les uns que les autres. Un étrange sous-sol dont l'accès lui est refusé ainsi qu'une voix ensorcelante pousseront Hugo à franchir les limites de l'interdit. A la suite d'une rencontre troublante, il sera contre son gré témoin de scènes aussi horribles qu'insupportables. Sera-t-il en mesure de se sortir de cette aventure sain d'esprit ? Trouvera-t-il les réponses à ses questions ? Le mystère qui plane sur cette île maléfique sera-t-il mis à jour ? Aux extrêmes limites de la folie, Hugo tentera de ne pas perdre la raison. Mais à quel prix ? "

09/2021

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Policiers

Prison mentale

Je m'appelle Even. Je suis perdue ici, au milieu de nulle part. Il ne me reste que très peu de souvenirs de ma vie d'avant. Je n'ai aucun moyen de savoir qui est de mon côté et qui ne l'est pas, tout semble surjoué. Qui est bon ? Qui est mauvais ? Où suis-je ? Je me dois de sortir de là, peu importe où je me trouve vraiment. Tout est si flou... Et eux ? que sont-ils devenus ? Pourquoi moi ? Qu'est ­ce que j'ai pu faire pour mériter ça ? Je dois le découvrir ! Je dois m'en sortir !

04/2019

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Théâtre - Pièces

Mère prison

Deux fois par semaine, elle attrape son courage, l'attache à ses reins, monte dans le bus et se rend au parloir. Le mardi, pour son premier fils. Le jeudi, pour le cadet. L'un impliqué dans un crime, l'autre dans une affaire de drogue. Ces deux-là attendent tout d'elle, de cette mère qu'ils accablent pourtant de reproches. Normal : quand on est en prison, il faut bien un exutoire, quelqu'un sur qui crier sa rage. Elle accepte ce rôle vertige... comme bien d'autres mères qu'elle croise. Le troisième fils, lui, n'est pas en prison : il l'attend à la maison en s'acharnant sur sa console de jeux avec une rare violence. Ce n'est pas un mauvais gars, non, mais il ne veut pas grandir de peur de ressembler aux deux autres. Jusqu'où cette femme, coincée entre boulot, bus, parloir et reproches, acceptera-t-elle d'aller ?

06/2021

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Littérature française

Prison intime

Quel drame pour toute femme de subir un viol. Le choc ne réside pas seulement dans l’événement lui-même mais aussi dans les conséquences psychologiques dévastatrices que cela entraîne pour la vie de la victime. Ce roman nous raconte avec beaucoup de délicatesse et de pudeur le drame d’une jeune fille qui a vu ainsi son existence brutalement basculée.

02/2012

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Littérature française

En prison

Il y a quelques années, on lui proposa d'être professeur en prison. Il accepta sans penser à l'injustice qui nous aveugle devant les hommes qui ont échoué, qui sont coupés du monde. Sans savoir de quelle inquiète façon il aurait à être sur ses gardes de peur de les aimer vraiment. Sortir de la prison, retrouver les autres lui deviendra peu à peu difficile, étrange, une souffrance à laquelle il ne pourra résister et qui, doucement l'amènera à abandonner sa vie du "dehors" . Le mot "compassion" retrouve avec ce texte toute son ampleur dérangeante.

04/1992

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Poésie

Prison-palais

Dans Prison-palais, Martin Högström élabore une architecture de langage qui elle-même parle d'architecture, de prison à double fond ou qui se retourne, s'inverse, sans que ce renversement soit pour autant une échappée, plutôt une complexification du probl

10/2022

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Littérature étrangère

Prison house

Jimmy Ramone erre à travers l'Europe quand il est jeté dans la prison des Sept Tours. Solitaire un peu vagabond, il n'a rien d'un criminel endurci. Ne comprenant ni la langue ni les habitudes des détenus, il ne peut échapper à ce cauchemar et à l'horreur environnante qu'en se réfugiant en lui-même. A mesure qu'il s'enfonce dans ses pensées, elles prennent un caractère plus étrange. Ses compagnons mettent sa santé mentale à rude épreuve : Papa, l'homme silencieux avec une aiguille à tricoter, toujours en pyjama, The Butcher, le meurtrier enjoué, et Dumb Dumb, le sourd-muet qui fait des constructions en allumettes... Le crime de Jimmy n'est pas dévoilé immédiatement et King nous promène d'un stade à l'autre de sa peine, jusqu'à dévoiler le secret de son enfance qui a déstabilisé toute son existence. Un roman réaliste et noir magistral, qui met en parallèle enfermement mental et enfermement carcéral.

04/2018

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Littérature française

Prison blanche

"Il s'éveilla hors d'haleine, le visage dolent et les lèvres dures, d'aucune couleur. Son cou vibre et ses épaules s'affolent lorsque l'air le pénètre. Il sent que le sang se presse le long de ses tempes. Il s'habille rapidement". Lorsqu'Ali rencontre Daniele, un jeune sans-abri, il ne sait rien de lui. Il sait seulement qu'il a besoin d'aide. Il ignore alors que tous deux ont un point commun ; ils ont été soumis aux mêmes dilemmes.

12/2021

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Théâtre - Pièces

Prison centrale

Un homme seul, en prison, la nuit qui précède sa sortie. Devant lui, les courriers reçus et jamais lus, qu'on vient de lui remettre. Après quatorze années de réclusion criminelle pour des faits commis dans sa minorité, il se met à écrire, comme il l'avait fait la veille de sa condamnation. Dans sa cellule, avec une table et une chaise, un théâtre de l'intime reprend vie, un corps traversé de mots et de mondes, une polyphonie où l'être qui se cherche se débat avec rage pour atteindre le jour.

04/2024

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Sociologie

Une institution dégradante, la prison

Dégrader, c'est condamner la personne à perdre sa dignité. L'enquête exceptionnelle de Corinne Rostaing, fruit de trente années de recherche, notamment dans les prisons de femmes, révèle combien, aujourd'hui en France, la détention, malgré les continuelles améliorations, dégrade. Et cet effet ne se limite pas à la durée de l'incarcération ni aux seules personnes détenues. Assurément, les conditions diffèrent, selon que la personne est incarcérée en maison d'arrêt pour le prévenu (en attente de jugement ou de jugement définitif) ou le condamné à une courte peine, en centre de détention pour les condamnés à des peines plus longues (moins de dix ans généralement) ou en maison centrale pour les condamnés à de longues peines ou nécessitant une surveillance particulière. Mais l'effet de l'enfermement, expérience totale et spécifique, est le même : l'espace limité, l'organisation bureaucratique, la vie artificielle, l'isolement et la promiscuité, l'ennui. L'incarcération provoque une remise en cause de l'identité et constitue une épreuve morale sans équivalent. Face à la mission de retrancher l'individu de la société, que pèse la mission de réinsertion sociale, du point de vue de l'institution et des personnes incarcérées ? Comment les sortants peuvent-ils s'en sortir ? La prison, réduite à un rôle de gardiennage des individus, ressemble davantage, pour les 200 détenus qui en sortent chaque jour, à une voie sans issue qu'à un nouveau point de départ. Cet ouvrage formule la question essentielle : quel sens peut-on donner aujourd'hui à la peine et à la prison dans la société démocratique ?

04/2021

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Développement personnel - Orie

Condamnés à réussir

Avec ce livre, le lecteur démarre la décennie 2020 sur les chapeaux de roue ! Bien plus qu'un livre sur le succès d'entreprise en Afrique, l'oeuvre bouscule les idées reçues, met le lecteur au défi tout en l'amenant à faire une introspection, et partage des connaissances stratégiques adaptées aux réalités du combat que vivent les entrepreneurs en Afrique. Condamnés à Réussir met la lumière sur certains chapitres de l'histoire du continent qui ne sont pas enseignés à l'école, démontrant que personne d'autre que les africains ne pourra propulser la transformation du continent. D'un style simple, percutant, direct et précis, tenant tantôt du roman, tantôt du reportage grâce à ses témoignages, l'auteure parfois partage des moments intimes, des échecs émouvants. Le langage accrocheur du livre le rend indispensable à la bibliothèque de tous les Acharnés.

01/2020

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Littérature française

La porte condamnée

Le quotidien, parfois, nous joue des tours. En témoignent ces nouvelles insolites dans lesquelles on croise des personnages surpris par la vie. La tonalité "réaliste fantastique" de l'écriture s'inscrit dans une tradition d'inspiration latino-américaine. Ces textes illustrent bien l'idée que Julio Cortázar se faisait du récit bref : un jeu magique. Il ne tient au lecteur, pour s'en convaincre, que de pousser la porte. A ses risques et périls...

11/2017

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Policiers

Heureux les condamnés !

C'est fou ce qu'on peut se transformer lorsque, condamné par la médecine, on sait qu'on n'a plus qu'un mois de sursis. Soudain, l'audace, l'envie de se dévouer, vous font vivre à toute allure. C'est le cas de Harry Mercer et de Grace, atteints du même mal. Ils connaissent un grand amour qui durera quelques semaines au plus. Mais ils ont le temps de déjouer les plans d'un odieux malfrat en se marrant comme des dingues. C'est curieux la vie quand on est sur le point de la perdre.

09/1979

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Thrillers

A pleurer tout nous condamne

Pour un salaire de misère, Alice, jeune attachée parlementaire, se laisse maltraiter depuis trop longtemps. Elle qui se rêvait générale des armées se découvre petit soldat au garde-à-vous. Et ce constat douloureux la pousse à tout quitter pour se réfugier au Pays basque où ses parents ont hérité d'une maison empreinte du souvenir de sa tante Diane. Vingt ans plus tût, celle-ci a disparu sans que personne ne comprenne jamais ce qui lui est arrivé. Comme une évidence, elle va alors avoir besoin de faire la lumière sur cet événement marquant de son enfance. Mais à Saint-Just-(barre, la vie semble régie par les secrets, et sa présence dérange. Une animosité malsaine règne autour d'elle. Alice, qui étouffe sous le poids de ce drame familial, ne renoncera pourtant pas. Quoi qu'il en coûte, elle rendra justice à Diane.

03/2024

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Histoire internationale

Cahiers de prison

En 2011, l'arrestation du Président Gbagbo et l'emprisonnement de nos dirigeants me conduisirent à la plus grande audace, à la plus grande folie peut-être : c'est au plus haut qu'il me fallait hisser le Front Populaire Ivoirien. Ma témérité et ma combativité consistaient uniquement dans l'intransigeance en faveur de la libération du président Gbagbo. Il me fallait vite passer sur l'émotion pour me concentrer sur ce combat... Pendant la durée de mon mandat à la tête de la Jeunesse du Front Populaire Ivoirien comme après, j'ai employé toute la vigueur de mon caractère et j'ai apporté dans le Front Populaire Ivoirien tout le zèle et toute l'activité du citoyen embrassé de l'amour de son pays. Le but de mon engagement, au lendemain du 11 avril 2011, était davantage pour moi d'obtenir la libération du président Gbagbo et de protéger le Front Populaire Ivoirien des empiètements du régime du Rassemblement Des Républicains que de me couronner de fleurs. Dans cette période difficile de 2011, pour échapper aux armes des rebelles, je me suis condamné à une vie clandestine, relancé de temps à autre par des tournées, obligé de me cacher, errant dans les rues au milieu de la nuit, et ne sachant quelques fois où trouver un dortoir, plaidant au milieu des armes la cause du président Gbagbo, défendant les opprimés, la tête sur le billot, et n'en devenant que plus redoutable encore aux bourreaux et aux fripons publics. J'ai mené cette vie neuf ans durant, sans me plaindre un instant, sans regretter ni repos ni plaisirs, sans tenir compte de la perte de mon statut de fonctionnaire, de ma santé, et sans jamais pâlir à la vue du danger toujours dressé sur mon chemin. Que dis-je ? Je l'ai préféré et souhaité. Si j'avais simplement voulu garder le silence, si j'avais voulu déshonorer le combat de Gbagbo, que de propositions alléchantes ne m'ont-ils pas faites ?

02/2020