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Littérature française

Femmes insoumises. Roman

Myra est jeune, belle, intelligente et très dynamique. Comme elle, Amalia l'est également. Toutes les deux ont grandi dans un pays étranger. Elles se rencontrent à l'université, dans leur pays d'origine, un pays de l'Afrique centrale, au cours des années quatre-vingt-dix et se lient d'une solide amitié. Mues par leur ambition intrinsèque, elles décident de fonder un journal estudiantin qui les emploiera au terme de leurs études universitaires de premier cycle. A travers les aventures de Myra et Amalia, c'est une Afrique jeune et ambitieuse qui est mise en scène, où désir et espoir se mêlent et se nouent.

12/2020

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Littérature étrangère

Récits, romans, journaux

Ce livre permet de suivre, à travers un choix de textes, les étapes principales de la création, renouvelée jusqu'au bout, de Franz Kafka, et ainsi de mieux se repérer dans son œuvre.

04/2000

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Pléiades

Romans et récits

Rassembler, pour la première fois, les ouvres narratives de Bataille en un volume, c'est leur donner une nouvelle chance d'exercer toute leur force - de scandale, de libération, de désorientation. Mais ranger, avec ce que cela suppose d'ordre et de clarté, les écrits de Bataille dans des catégories « conventionnelles » n'est pas un exercice innocent. Ses textes échappent aux genres traditionnels. Bataille, pourtant, emploie lui-même ces termes, roman, récit, et il s'interroge en ouverture du Bleu du ciel sur « ce qu'un roman peut être ». Il y définit la fiction par ses fonctions : exprimer la rage de l'auteur, faire franchir au lecteur les « limites imposées par les conventions », dire l'excès, provoquer la transe. Chaque roman, chaque récit de Bataille est « un don de fièvre » (Ma mère). Ces romans et récits - érotiques, bien sûr, mais « il n'y a pas de mur entre érotisme et mystique » (Sur Nietzsche) -, sont ici « au complet ». Quand il existe plusieurs versions d'une même ouvre, on trouve en appendice au texte définitif la version originelle : notamment celle de l'Histoire de l'oil publiée en 1928, ou celle, manuscrite et inédite, du Bleu du ciel de 1935. Le projet Divinus Deus, vaste ensemble inachevé, a été réexaminé. Au corpus, enfin, s'ajoutent trois récits de jeunesse inédits. Et les illustrations d'André Masson, Pierre Klossowski et Hans Bellmer sont reproduites dans le texte lui-même, ou dans ses appendices.

11/2004

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Littérature française

Romans et récits

Les Choses Quel petit vélo à guidon chromé au fond de la cour ? Un homme qui dort La Disparition Les Revenentes La Vie mode d'emploi Un cabinet d'amateur Le Voyage d'hiver

04/2002

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Littérature française

Roma/Roman

Héroïne d'un film unique et néanmoins mythique, Ariane est invitée à Rome pour célébrer dans une demeure de prestige le vingtième anniversaire de ce chef-d'oeuvre cinématographique. Angoissée à l'idée d'entrevoir dans les veux de son partenaire d'antan l'ombre de l'âge sur son propre visage, cette femme rayonnante de beauté se retrouve soudain projetée au coeur de la ville antique. Jim, son amant à l'écran, a lui aussi quitté sans regret cet univers du paraître. Quant à Adrien, réalisateur vieillissant de ce fameux film culte, il ambitionne de replonger ses comédiens dans le scénario amoureux qu'il a immortalisé à l'écran. Trois personnages pour un jeu ambigu avec le temps, l'image et la mémoire - mais c'est compter sans l'emprise de Rome, dont l'éblouissante présence va les livrer à l'enchantement, au sortilège et au génie du lieu.

02/2013

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Littérature française

Saisons de femmes. Roman

Ce roman est un regard posé sur les étapes de la vie de femmes à différents âges. Couro et ses amies, étudiantes qui s'interrogent sur la condition des femmes et hésitent entre la perpétuation des traditions, voire des stéréotypes, et l'envie de tout bousculer. Olel, marquée dès la naissance par l'absence d'une mère et exclusivement éduquée par un père qui a troqué l'image du villageois étriqué contre la posture de l'homme des villes ouvert aux vents du changement constructif. Tante Mina, cinquantenaire, symbole d'une génération charnière et courroie de transmission des valeurs ancestrales intelligemment contextualisées… En somme, sont énoncés les subtils déclics à l'origine des mutations de la société sénégalaise dans les années 1990, surtout ceux qui représentent l'entrée de plain-pied des femmes dans la modernité. Autant chaque saison a ses femmes, autant chaque femme a ses saisons.

04/2023

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Littérature étrangère

Romans et récits autobiographiques

Jack London : 1876-1916. Quarante années de vie remplies par une cinquantaine de volumes, des pièces de théâtre, des poèmes, des articles et reportages, des discours enflammés pour la cause du socialisme. Une vie brève et dense à laquelle il mit fin lui-même comme l'avait déjà fait le héros de son roman autobiographique, Martin Eden. Jack London est mort dans son ranch de Glen Ellen, à quelques heures de cheval de sa ville natale, San Francisco. Il n'avait cessé de parcourir le monde, la société, la vie dans tous les sens possibles : marin et chasseur de phoques, chômeur et vagabond du rail à travers les États-Unis et le Canada, clochard dans les bas-fonds de Londres, boxeur, chauffeur dans une centrale thermique, repasseur dans une teinturerie pour payer ses inscriptions à l'université, mineur au Klondike pendant la ruée vers l'or de 1898, ou encore correspondant de guerre en Corée et au Mexique... Sa vie mouvementée a été dominée par la nécessité de se mettre en scène dans une série de rôles inspirés par la réalité d'une naissance illégitime, d'une enfance malheureuse, et l'emportement de passions précoces : pour les livres, l'aventure et la réussite, mais aussi pour la cause du peuple qui détermine son adhésion au Socialist Labor Party, dont il se voudra le porte-parole jusqu'à la veille de sa mort.

02/2010

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Littérature étrangère

Les bonnes femmes. Récit

Dans ce qui était pour peu de temps encore la République Démocratique Allemande, un ouvrier spécialisé (dans les tâches les plus subalternes et les plus solitaires) perd coup sur coup, le même jour, son emploi, l'usage normal du langage et la perception habituelle de la réalité. Commence alors une errance hallucinée dans une ville cauchemardesque où toutes les femmes ont disparu... Pour décrire cet envers atroce du socialisme réel, Wolfgang Hilbig, aussi authentiquement prolétaire que poète, construit un langage dont la violence et l'artifice rappellent Lautréamont, Rimbaud, Kafka, Artaud.

01/1993

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Faits de société

Femmes au pouvoir. Récits et confidences

Ce sont des femmes d'exception. La plupart sont des références, quelques-unes passent pour des icônes. Toutes sont, à leur façon, des pionnières : au cours de la décennie écoulée, dans la politique, l'entreprise, la haute administration, les médias et le monde des affaires, elles ont grimpé marche après marche jusqu'aux sommets. Jamais encore elles n'avaient ainsi livré de quels efforts, de quels doutes et de quelles fiertés entremêlés leurs victoires ont été faites.

10/2007

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Littérature française

Récits (presque) mythologiques. Paroles de femmes

Dix nouvelles, dix destins. De Médée à Hélène en passant par Hécube, les femmes d'avant n'ont pas dit leur dernier mot... Ce recueil retrace la vie de personnages de la mythologie grecque plus ou moins connus.

04/2018

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Castor poche junior

Le roman de Renart (récits choisis)

"Renart ne peut pas s'empêcher de nuire aux autres en leur jouant des tours pendables. C'est plus fort que lui ! Il s'en prend même à ceux, pourtant rares, qui le défendent et sont ses amis." Trahisons, mensonges, mauvais tours : voici les principales occupations de Renart, qui ne recule devant rien pour parvenir à ses fins. Mais le rusé se fait parfois prendre à son tour : son oncle Isengrin, le loup redouté n'entend pas se laisser faire... Ces deux-là vont se livrer bataille au prix des plus vives cruautés et des plus fines ruses ! Plus des informations à découvrir à la fin du livre.

02/2021

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Ethnologie et anthropologie

Femme peule. Récit

Ce livre est un modeste témoignage : raconter quelques événements d'une enfance en Guinée, d'une vie de femme peule passée en Europe pour y suivre son mari et accomplir des études supérieures, loin des traditions et coutumes familiales. Assumer une identité peule aujourd'hui, c'est aussi penser à mon ancêtre Bokar Biro Barry, qui fut l'un des derniers rois peuls (Almamy) dont ma grand-mère Fatoumata Barry entretenait la mémoire. J'ai parfois le sentiment d'avoir vécu à ses côtés. Au fil du récit, rendre hommage à ma mère s'impose. Elle a éduqué ses trois enfants en les protégeant, en respectant leurs choix sans les priver de leur indépendance, cela malgré la vie difficile qui a été la sienne : tôt déscolarisée, excisée à l'âge de 13 ans, mariée à 16, décédée à 35. Et penser à l'avenir en laissant à mes enfants métis, héritiers d'une double culture, des fragments de souvenirs sur la belle terre d'Afrique.

12/2022

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Pléiades

Romans et récits. Tome 2

Kessel est difficile à situer dans le paysage littéraire. On l'y prenait parfois pour un intrus. A la NRF, Gaston Gallimard crut très tôt en lui, tandis que Gide (qui changerait d'avis) et Paulhan avaient, comme on dit, "des réserves" . Peut-être n'était-il à leurs yeux qu'un reporter écrivant des romans, avec une circonstance aggravante : le succès. Alors romancier ou reporter ? Un pur romancier ? un authentique reporter ? La question, à vrai dire, ne se pose pas en ces termes. Cette édition ne fait pas acception de "métiers" ni d'ailleurs de genres littéraires. Elle juxtapose dans l'ordre chronologique des ouvrages relevant, à des degrés divers, de la fiction, du récit, du reportage ou de ce que Kessel aimait à nommer documentaire - un mot encore neuf dans les années 1920 et qu'il donna pour titre à la première partie de Vent de sable. Elle bénéficie d'autre part d'un fait nouveau : les manuscrits de Kessel sont désormais accessibles. Ces deux volumes en reproduisent de nombreux éléments - dont le scénario inédit du Bataillon du ciel - et les exploitent pour cerner ce qui fait la spécificité de l'oeuvre. Le "système Kessel" , on croit le connaître : courir le monde, faire provision de "choses vues" , livrer des reportages à la presse, en tirer (selon des modalités variables) un récit, puis publier un roman qui utilise (dans des proportions tout aussi variables) ces reportages et ce récit. Mais les apparences sont trompeuses : Le Lion (roman "kényan" de 1958), par exemple, aurait été conçu avant que ne soit achevé La Piste fauve (récit, kényan lui aussi, de 1954). L'oeuvre ne décrit pas une trajectoire systématique qui mènerait du réel (terrain du reporter) à la fiction (ou littérature). Chez l'auteur de Makhno et sa juive, la réalité n'est jamais chimiquement pure. Kessel pourrait bien être un précurseur de ce qu'on appelle aujourd'hui en bon français la creative non fiction. L'aventure, l'événement, tel homme rencontré, telle situation vécue possèdent pour lui un potentiel poétique ou romanesque qui fait d'eux des objets pour l'imagination. Pour le dire à la manière de Malraux, le réel est une musique sur laquelle nous sommes contraints de danser. Mais Kessel le trouve insuffisant. Comme Malraux lui-même, comme Cendrars, Saint-Exupéry et bientôt Gary, il est de ceux qui offrent à la réalité des prolongements puisés dans l'imaginaire. Ce faisant, il place son oeuvre - et ses aviateurs, ses Russes blancs, ses guerriers masaï, ses cavaliers afghans - aux confins "du réel, du rêve, de l'errance et de l'histoire" (Malraux encore). Il la rend transfrontalière, se rend lui-même inclassable et fait de l'aventure un mythe moderne. Sans doute respire-t-il "l'air du temps" , qui est aussi le nom d'une collection à laquelle il donna des livres ; mais il sait s'en abstraire et atteindre à l'essentiel. Ecrite en un siècle qui menaça de mille manières l'espèce humaine, toute son oeuvre peut être lue

06/2020

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Pléiades

Romans et récits. Tome 1

Kessel est difficile à situer dans le paysage littéraire. On l'y prenait parfois pour un intrus. A la NRF, Gaston Gallimard crut très tôt en lui, tandis que Gide (qui changerait d'avis) et Paulhan avaient, comme on dit, "des réserves" . Peut-être n'était-il à leurs yeux qu'un reporter écrivant des romans, avec une circonstance aggravante : le succès. Alors romancier ou reporter ? Un pur romancier ? un authentique reporter ? La question, à vrai dire, ne se pose pas en ces termes. Cette édition ne fait pas acception de "métiers" ni d'ailleurs de genres littéraires. Elle juxtapose dans l'ordre chronologique des ouvrages relevant, à des degrés divers, de la fiction, du récit, du reportage ou de ce que Kessel aimait à nommer documentaire - un mot encore neuf dans les années 1920 et qu'il donna pour titre à la première partie de Vent de sable. Elle bénéficie d'autre part d'un fait nouveau : les manuscrits de Kessel sont désormais accessibles. Ces deux volumes en reproduisent de nombreux éléments - dont le scénario inédit du Bataillon du ciel - et les exploitent pour cerner ce qui fait la spécificité de l'oeuvre. Le "système Kessel" , on croit le connaître : courir le monde, faire provision de "choses vues" , livrer des reportages à la presse, en tirer (selon des modalités variables) un récit, puis publier un roman qui utilise (dans des proportions tout aussi variables) ces reportages et ce récit. Mais les apparences sont trompeuses : Le Lion (roman "kényan" de 1958), par exemple, aurait été conçu avant que ne soit achevé La Piste fauve (récit, kényan lui aussi, de 1954). L'oeuvre ne décrit pas une trajectoire systématique qui mènerait du réel (terrain du reporter) à la fiction (ou littérature). Chez l'auteur de Makhno et sa juive, la réalité n'est jamais chimiquement pure. Kessel pourrait bien être un précurseur de ce qu'on appelle aujourd'hui en bon français la creative non fiction. L'aventure, l'événement, tel homme rencontré, telle situation vécue possèdent pour lui un potentiel poétique ou romanesque qui fait d'eux des objets pour l'imagination. Pour le dire à la manière de Malraux, le réel est une musique sur laquelle nous sommes contraints de danser. Mais Kessel le trouve insuffisant. Comme Malraux lui-même, comme Cendrars, Saint-Exupéry et bientôt Gary, il est de ceux qui offrent à la réalité des prolongements puisés dans l'imaginaire. Ce faisant, il place son oeuvre - et ses aviateurs, ses Russes blancs, ses guerriers masaï, ses cavaliers afghans - aux confins "du réel, du rêve, de l'errance et de l'histoire" (Malraux encore). Il la rend transfrontalière, se rend lui-même inclassable et fait de l'aventure un mythe moderne. Sans doute respire-t-il "l'air du temps" , qui est aussi le nom d'une collection à laquelle il donna des livres ; mais il sait s'en abstraire et atteindre à l'essentiel. Ecrite en un siècle qui menaça de mille manières l'espèce humaine, toute son oeuvre peut être lue

06/2020

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Littérature française

Légendes du je, récits, romans

"... Le roman et la vie se confondent, ma vie est une Narration tantôt vécue tantôt imaginée et si un journal américain m'a donné le nom de "collectionneur d'âmes", c'est que je ne cesse de faire mon plein de je innombrables, par tous les pores de ma peau. ". . Romain Gary, La nuit sera calme, 1974. "Malheureusement, Madame Rosa subissait des modifications, à cause des lois de la nature qui s'attaquait à elle de tous les côtés, les jambes, les yeux, les organes tels que le coeur, le foie, les artères et tout ce qu'on peut trouver chez des personnes très usagées. Et comme elle n'avait pas d'ascenseur, il lui arrivait de tomber en panne entre les étages et on était tous obligés de descendre et de la pousser, même Banania qui commençait à s'éveiller à la vie et à sentir qu'il avait intérêt à défendre son bifteck". Emile Ajar, La Vie devant soi, 1975.

11/2022

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Littérature française

Romans, récits, souvenirs - Tome 1

" Quand j'étais petite, une grande sagesse précoce m'envoya, au plus beau de mes joies, plusieurs avertissements mélancoliques, d'une amertume savoureuse au-dessus de mon âge. Elle me dit... Vous pensez à une belle dame en blanc avec un diadème, qui m'apparut parmi l'obscur feuillage du vieux noyer ? Pas du tout ! C'était simplement, banalement, la " voix secrète ", une immobilisation presque douloureuse de ma pensée, de tout mon petit animal bien portant, excité et repu, une porte entrouverte qui pour les enfants de mon âge demeure d'habitude fermée... Elle me disait : " Vois, arrête-toi, cet instant est beau ! Y a-t-il ailleurs, dans toute ta vie qui se précipite, un soleil aussi blond, un lilas aussi bleu à force d'être mauve, un livre aussi passionnant, un fruit aussi ruisselant de parfums sucrés, un lit aussi frais de draps rudes et blancs ? Reverras-tu plus belle la forme de ces collines ? Combien de temps seras-tu encore cette enfant ivre de sa seule vie, du seul battement de ses heureuses artères ? Tout est si frais en toi que tu ne songes pas que tu as des membres, des dents, des yeux, une bouche douce et périssable. Où ressentiras-tu la première piqûre, la première déchéance ? ... Oh ! souhaite d'arrêter le temps, souhaite de demeurer encore un peu pareille à toi-même : ne grandis pas, ne pense pas, ne souffre pas ! Souhaite cela si fort qu'un dieu, quelque part, s'en émeuve et t'exauce ! ... " Colette, La Retraite sentimentale (1907) Cette édition des oeuvres de Colette comprend trois volumes de Bouquins " La collection ". Le tome 2, Romans, récits, souvenirs (1900-1919), contient : Chéri - La Chambre éclairée - Le Voyage égoïste - La Maison de Claudine - Le Blé en herbe - La Femme cachée - Aventures quotidiennes - La Fin de Chéri - La Naissance du jour - La Seconde - Sido - Douze dialogues de bêtes - Le Pur et l'Impur - Prisons et Paradis - La Chatte - Duo - Mes apprentissages - Bella-Vista - Le Toutounier - Chambre d'hôtel. Le tome 3, Romans, récits, souvenirs (1941-1949). Critique dramatique (1934-1938), contient : Journal à rebours - Julie de Carneilhan - De ma fenêtre - Le Képi - Trois... six... neuf... - Gigi - Belles saisons - L'Etoile Vesper - Pour un herbier - Le Fanal bleu - Autres bêtes - En pays connu - La Jumelle noire.

04/2023

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Littérature russe

Oeuvres. Romans, récits et nouvelles

Des Russes de toutes les classes sociales et de tous les âges, des paysans et des étudiants, des hauts fonctionnaires et des terroristes, des prêtres et des adolescents révoltés, des condamnés à morts et des enfants, des voleurs et des malades... Les récits de Léonid Andreïev dessinent d'abord une fresque vaste et vivante de la société russe à la veille de la Première Guerre mondiale. A cette première veine réaliste de l'oeuvre, celle de "? Bargamot et Garaska ? " par exemple, vient s'ajouter une autre veine, plus allégorique. C'est celle de "? La pensée ? " ou du "? Rire rouge ? ", un texte halluciné et prémonitoire sur la folie sanglante des guerres que va connaître le XXème siècle. Mais qu'il parle de sujets tragiques ou bien qu'il décrive les réactions d'un petit citadin rencontrant la nature pour la première fois, d'un chien abandonné ou d'adolescents confrontés à des choix éthiques, une même révolte, un même sens de l'injustice, une passion pour l'humain traverse cette oeuvre hors-norme.

11/2023

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Littérature anglo-saxonne

Romans et récits (1979-1991)

"Tu tires des récits de tes vices, tu rêves des doubles pour tes démons" : c'est ainsi que Nathan Zuckerman, la créature de papier de Philip Roth, décrit son entreprise d'écriture dans La Leçon d'anatomie. Apparu sous la plume de l'écrivain Peter Tarnopol dans Ma vie d'homme (1974), ce double assumé du fictif Tarnopol et de Roth, lequel les invente tous deux en vertu d'un processus de création fait de reflets et de répliques, prend pour ainsi dire vie dans le premier cycle romanesque qui lui est consacré, Zuckerman enchaîné. Cette série de romans - une trilogie et son épilogue - offre à Roth l'occasion d'exposer les métamorphoses de la subjectivité. Elle met en scène quatre moments-clefs de la carrière de Zuckerman : la relation de l'aspirant écrivain avec son mentor (L'Ecrivain fantôme, 1979) ; le romancier devenu une célébrité et la victime de son succès (Zuckerman délivré, 1981) ; l'homme souffrant de douleurs mystérieuses en pleine crise de la quarantaine, rattrapé à la fois par la complexité de sa vie amoureuse et sexuelle et par la mort de ses parents (La Leçon d'anatomie, 1983) ; l'homme de lettres privilégié face aux intellectuels de l'Europe de l'Est communiste (L'Orgie de Prague, 1985). On retrouvera Zuckerman dans La Contrevie (1986), un "labyrinthe de miroirs" (Philippe Jaworski), et un chef-d'oeuvre de virtuosité, qui est en quelque sorte la réponse de Roth au postmodernisme américain incarné notamment par Thomas Pynchon. Un brouillon donne à penser que le roman aurait pu être intitulé Tu dois changer ta vie ; "Tout peut arriver, et c'est précisément ce qui arrive : tout". Pendant la période de création couverte par ce volume, Roth explore la frontière poreuse entre réalité et fiction. S'il occupe le devant de la scène jusqu'en 1986, Zuckerman n'est pas l'unique alter ego de l'auteur. Emerge en effet un nouveau personnage (de fiction ? ) nommé Philip ou Philip Roth. Il dialogue avec Zuckerman dans Les Faits (1988), sous-titré "Autobiographie d'un romancier" ; avec des femmes dans Tromperie (1990), roman tout entier construit en dialogues - "la bande-son d'un roman sans images" , selon Ph. Jaworski -, tandis que Patrimoine (1991), récit de la maladie et de la mort du père (non plus celui de Zuckerman, celui de Roth), est présenté comme "Une histoire vraie" . Les faits seraient-ils enfin débarrassés de leur gangue de fiction ? A la fin de la lettre que le Roth des Faits écrit à son lecteur Zuckerman, il admet que les "faits" sont en réalité des souvenirs déjà retravaillés. Ses expériences personnelles et son passé ne prennent forme et sens qu'une fois racontés. Et c'est à un personnage de fiction, l'inévitable Zuckerman donc, que Roth confie le soin de porter un jugement sur son manuscrit "autobiographique" . L'autobiographie est sans doute "le genre le plus manipulateur dans toute la littérature" , estime Zuckerman. C'est le moins que l'on puisse dire. Toute tentative de figer la frontière entre

02/2022

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Littérature anglo-saxonne

Contes de l’inattendu. Nouvelles, roman, récits

Qui se cache derrière le grand-père malicieux croqué par Ouentin Blake avec son gilet rouge et sa canne, déambulant le crâne chenu dans la campagne anglaise, l'auteur aux deux cents millions d'exemplaires vendus, dont les héros peuplent le panthéon de plusieurs générations de lecteurs ? Car il existe en effet un autre Roald Dahl, éclipsé par le succès de son oeuvre pour la jeunesse, mais sans lequel le portrait ne saurait être complet. Plus nouvelliste que romancier, Roald Dahl s'attache très tôt à dépeindre l'humanité ordinaire qu'il côtoie et observe : aristocrates londoniens, bourgeois de Manhattan, employés de bureau, pompistes et braconniers de la vie anglaise... des gens a priori sans histoire, dont l'existence, gouvernée jusque-là par un sentiment de sécurité, déraille subitement en raison d'un élément imprévu. Point de portrait psychologique, mais un sens de la formule et une description physique sévère, qui en quelques traits brossent un caractère. Cette économie de moyens, doublée d'une satire morale, d'une propension à marier le macabre à l'humour, d'un goût pour la fantasmagorie gothique, fait de cet ensemble de textes un joyau de la littérature contemporaine, qui ne cesse de faire frémir, de faire rire... Entre ces nouvelles - macabres ou scabreuses, voire les deux à la fois -, où ceux qui jouent au plus malin sont souvent perdants, et les histoires des petits héros pour la jeunesse, il n'y a en réalité qu'un pas. Roald Dahl balaie d'un revers de main la médiocrité et encourage ses lecteurs à se conduire en conquérants, quitte à s'adonner à quelques filouteries. Complétés par deux récits autobiographiques, Moi, Boy (1984) et Escadrille 80 (1986), qui offrent des clefs indispensables à la lecture, les textes pour adultes réunis ici pour la première fois constituent le socle d'une oeuvre multiple, diverse, teintée d'un inimitable humour noir, celle d'un auteur devenu tout aussi iconique que ses propres personnages.

09/2021

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Pléiades

Romans, nouvelles et récits. Volume 2

Au sommaire de cette édition figurent toutes les nouvelles connues à ce jour, dans l'ordre de leur rédaction ou de leur première publication. Ce corpus est complété par l'unique roman de Zweig publié de son vivant, Impatience du cour - célèbre en France sous le titre La Pitié dangereuse - et par ses deux romans inachevés, Ivresse de la métamorphose et Clarissa, qui révèlent un Zweig s'essayant à une écriture nouvelle, plus soucieux des facteurs sociaux et des conséquences morales de la Grande Guerre. À ces fictions s'ajoutent deux ouvrages de nature également narrative, sinon fictionnelle : d'une part les miniatures historiques réunies (en plusieurs étapes) sous le titre Sternstunden der Menschheit, Grandes heures de l'humanité ; de l'autre, Le Monde d'hier, témoignage personnel sur la première moitié du XXe siècle, somme autobiographique qui se présente comme la nécrologie d'une Europe disparue ou en train de disparaître, celle qui fut le cadre de l'existence de Zweig et d'une bonne part de ses fictions. La popularité planétaire de l'ouvre de Zweig doit sans doute beaucoup au regard d'anthropologue étonné et curieux que porte l'écrivain sur ce «monde d'hier». Les événements de sa vie personnelle coïncident avec les dates charnières d'un siècle tristement mémorable ; il a vingt ans ou presque en 1900, il assiste en témoin à la Première Guerre mondiale, ses livres sont jetés sur les bûchers dès 1933, on lui interdit de publier en Allemagne puis en Autriche, et il partage, sans la déportation ni l'extermination, mais dans l'exil, l'existence persécutée des juifs d'Europe. Son ouvre projette sur ce monde stupéfiant de nouveauté l'effarement de l'enfant d'un univers disparu. Il reste jusqu'à la fin le citoyen nostalgique de l'Empire austro-hongrois : bien élevé, affable, attentif aux formes, écrivant tout d'une plume appliquée, gardant vivante dans la plupart de ses nouvelles la mémoire d'un monde magnifié par la catastrophe de celui qui l'a brutalement aboli et supplanté. Ses lecteurs le devinent sensible, attentif, mélancolique et passionné, capable de fantaisie et d'aventures, mystérieusement intelligent, secret, parfois même inquiétant. Il apparaît comme par essence rétif aux révolutions, il résiste aux ruptures, aux dépassements, à la négativité - mais il les perçoit et donne à percevoir dans ses livres. Il eut trop de succès pour n'être pas critiqué. Son excès de notoriété s'accompagne parfois d'un déni de grandeur. Il n'est pas facile d'être le contemporain de Rilke, Kafka, Musil, Schnitzler, Joseph Roth, Hermann Broch. Mais, quelque jugement que l'on porte sur elle, son ouvre de fiction ne fut jamais un simple divertissement. Plus qu'ailleurs s'y révèle son être libéré du regard d'autrui, ambigu, contradictoire, authentique. Qui ne verrait en Zweig qu'un auteur à succès passerait à côté d'un phénomène unique, auquel cette édition voudrait.

04/2013

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Pléiades

Romans, nouvelles et récits. Volume 2

Cette édition propose tous les romans publiés du vivant de Fitzgerald, à quoi vient naturellement s'ajouter Le Dernier Nabab, «roman inachevé», dit-on généralement, alors qu'il s'agit plutôt d'un chantier littéraire : l'organisation interne de l'ouvre posait à l'auteur des problèmes qui n'avaient pas encore été résolus au moment de sa mort, le 21 décembre 1940. Le texte est ici retraduit sous le titre figurant sur le dactylogramme laissé par Fitzgerald : Stahr. A Romance, et il est suivi de documents permettant de mieux cerner le projet dont il est le vestige. Fitzgerald a également publié quatre recueils de nouvelles - auxquels le public français n'a jamais eu véritablement accès : alors que leur auteur les avait conçus et revus avec soin, dans l'espoir de corriger sa réputation (équivoque) de collaborateur des magazines de grande diffusion, ils n'ont jamais été traduits en l'état dans notre langue. On découvrira donc ici Garçonnes et philosophes, Contes de l'âge du jazz, Tous les jeunes gens tristes, Quand sonne la diane, et c'est, par exemple, au sein des Contes de l'âge du jazz qu'on lira des nouvelles aussi célèbres que «Le Diamant gros comme le Ritz» ou «L'Étrange Histoire de Benjamin Button». S'ajoutent à ces recueils les Autres histoires de Basil et de Josephine, fictions non recueillies liées à Quand sonne la diane, et les Histoires de Pat Hobby, que Fitzgerald publia dans la presse puis révisa afin de les faire paraître en volume ; la mort, là encore, empêcha la réalisation du projet. Enfin, figure au tome II, sous l'intitulé Récits, un choix d'articles ou d'«essais personnels» (à caractère autobiographique) publiés dans divers périodiques entre 1924 et 1939 et jamais réunis par Fitzgerald. C'est dans cette section qu'on lira la célèbre «Fêlure», parue dans Esquire en 1936 : l'aveu, par l'écrivain fatigué et amer, de sa dépression. Que la première édition française respectant les choix éditoriaux de Fitzgerald paraisse près de trois quarts de siècle après sa mort a de quoi surprendre. C'est pourtant explicable. Les contemporains de l'écrivain n'ont jamais vraiment su que faire ni que penser de son ouvre, et les clichés qu'ils ont répandus (peintre habile mais superficiel, «inventeur» d'une génération, etc.) ont eu la vie dure. Depuis, ces jugements ont été révisés à l'occasion de réévaluations successives, mais «le mythe Fitzgerald» (élaboré avec la complicité de l'intéressé) continue, dans une large mesure, à faire écran. Sans doute disposons-nous à présent de la distance nécessaire pour entreprendre de dégager la littérature de Scott Fitzgerald de ce qui la masque. Telle est l'ambition dont ces deux volumes voudraient être les instruments.

09/2012

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Pléiades

Romans, nouvelles et récits. Volume 1

Cette édition propose tous les romans publiés du vivant de Fitzgerald, à quoi vient naturellement s'ajouter Le Dernier Nabab, " roman inachevé ", dit-on généralement, alors qu'il s'agit plutôt d'un chantier littéraire : l'organisation interne de l'oeuvre posait à l'auteur des problèmes qui n'avaient pas encore été résolus au moment de sa mort, le 21 décembre 1940. Le texte est ici retraduit sous le titre figurant sur le dactylogramme laissé par Fitzgerald : Stahr. A Romance, et il est suivi de documents permettant de mieux cerner le projet dont il est le vestige. Fitzgerald a également publié quatre recueils de nouvelles, auxquels le public français n'a jamais eu véritablement accès : alors que leur auteur les avait conçus et revus avec soin, dans l'espoir de corriger sa réputation (équivoque) de collaborateur des magazines de grande diffusion, ils n'ont jamais été traduits en l'état dans notre langue. On découvrira donc ici Garçonnes et philosophes, Contes de l'âge du jazz, Tous les jeunes gens tristes, Quand sonne la diane, et c'est, par exemple, au sein des Contes de l'âge du jazz qu'on lira des nouvelles aussi célèbres que " Le Diamant gros comme le Ritz " ou " L'Etrange Histoire de Benjamin Button ". S'ajoutent à ces recueils les Autres histoires de Basil et de Josephine, fictions non recueillies liées à Quand sonne la diane, et les Histoires de Pat Hobby, que Fitzgerald publia dans la presse puis révisa afin de les faire paraître en volume ; la mort, là encore, empêcha la réalisation du projet. Enfin, figure au tome II, sous l'intitulé Récits, un choix d'articles ou d'" essais personnels " (à caractère autobiographique) publiés dans divers périodiques entre 1924 et 1939 et jamais réunis par Fitzgerald. C'est dans cette section qu'on trouvera la célèbre " Fêlure ", parue dans Esquire en 1936 : l'aveu, par l'écrivain fatigué et amer, de sa dépression. Que la première édition française respectant les choix éditoriaux de Fitzgerald paraisse près de trois quarts de siècle après sa mort a de quoi surprendre. C'est pourtant explicable. Les contemporains de l'écrivain n'ont jamais vraiment su que faire ni que penser de son oeuvre, et les clichés qu'ils ont répandus (peintre habile mais superficiel, " inventeur " d'une génération, etc.) ont eu la vie dure. Depuis, ces jugements ont été révisés à l'occasion de réévaluations successives, mais " le mythe Fitzgerald " (élaboré avec la complicité de l'intéressé) continue, dans une large mesure, à faire écran. Sans doute disposons-nous à présent de la distance nécessaire pour entreprendre de dégager la littérature de Scott Fitzgerald de ce qui la masque. Telle est l'ambition dont ces deux volumes voudraient être les instruments. Edition publiée sous la direction de Philippe Jaworski.

09/2012

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Pléiades

Romans, nouvelles et récits. Volume 1

Au sommaire de cette édition figurent toutes les nouvelles connues à ce jour, dans l'ordre de leur rédaction ou de leur première publication. Ce corpus est complété par l'unique roman de Zweig publié de son vivant, Impatience du cour - célèbre en France sous le titre La Pitié dangereuse - et par ses deux romans inachevés, Ivresse de la métamorphose et Clarissa, qui révèlent un Zweig s'essayant à une écriture nouvelle, plus soucieux des facteurs sociaux et des conséquences morales de la Grande Guerre. À ces fictions s'ajoutent deux ouvrages de nature également narrative, sinon fictionnelle : d'une part les miniatures historiques réunies (en plusieurs étapes) sous le titre Sternstunden der Menschheit, Grandes heures de l'humanité ; de l'autre, Le Monde d'hier, témoignage personnel sur la première moitié du XXe siècle, somme autobiographique qui se présente comme la nécrologie d'une Europe disparue ou en train de disparaître, celle qui fut le cadre de l'existence de Zweig et d'une bonne part de ses fictions. La popularité planétaire de l'ouvre de Zweig doit sans doute beaucoup au regard d'anthropologue étonné et curieux que porte l'écrivain sur ce «monde d'hier». Les événements de sa vie personnelle coïncident avec les dates charnières d'un siècle tristement mémorable ; il a vingt ans ou presque en 1900, il assiste en témoin à la Première Guerre mondiale, ses livres sont jetés sur les bûchers dès 1933, on lui interdit de publier en Allemagne puis en Autriche, et il partage, sans la déportation ni l'extermination, mais dans l'exil, l'existence persécutée des juifs d'Europe. Son ouvre projette sur ce monde stupéfiant de nouveauté l'effarement de l'enfant d'un univers disparu. Il reste jusqu'à la fin le citoyen nostalgique de l'Empire austro-hongrois : bien élevé, affable, attentif aux formes, écrivant tout d'une plume appliquée, gardant vivante dans la plupart de ses nouvelles la mémoire d'un monde magnifié par la catastrophe de celui qui l'a brutalement aboli et supplanté. Ses lecteurs le devinent sensible, attentif, mélancolique et passionné, capable de fantaisie et d'aventures, mystérieusement intelligent, secret, parfois même inquiétant. Il apparaît comme par essence rétif aux révolutions, il résiste aux ruptures, aux dépassements, à la négativité - mais il les perçoit et donne à percevoir dans ses livres. Il eut trop de succès pour n'être pas critiqué. Son excès de notoriété s'accompagne parfois d'un déni de grandeur. Il n'est pas facile d'être le contemporain de Rilke, Kafka, Musil, Schnitzler, Joseph Roth, Hermann Broch. Mais, quelque jugement que l'on porte sur elle, son ouvre de fiction ne fut jamais un simple divertissement. Plus qu'ailleurs s'y révèle son être libéré du regard d'autrui, ambigu, contradictoire, authentique. Qui ne verrait en Zweig qu'un auteur à succès passerait à côté d'un phénomène unique, auquel cette édition voudrait.

04/2013

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Littérature française

Chaque femme est un roman

Parfois, il me semble que les femmes sont des tremplins vers le fabuleux. Ecrivaines pour la plupart non pratiquantes, elles produisent de la prose intérieure destinée à tromper leurs déceptions et à soigner leurs rêves. Changent-elles de métier, d'amant ou d'opinion ? C'est d'abord une césure, un rebond de style, un chapitre qui se tourne. Adressent-elles une œillade à un passant ? C'est un best-seller qui débute. Depuis mon plus jeune âge, je sais que chaque femme est un roman. Voici en quelque sorte mes études littéraires, blondes et brunes.

04/2008

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Littérature étrangère

La frontière de verre. Roman en neuf récits

La frontière de verre, c'est la frontière qui sépare le Mexique des Etats-Unis. Au long du fleuve appelé Río Grande d'un côté, Río Bravo de l'autre. Les neuf récits s'articulent autour de quelques personnages clés dont les hasards de la vie ou de la parenté organisent la rencontre sur cette frontière mythique. De l'homme d'affaires mexicain, dont les intérêts rejoignent si bien ceux de ses associés américains, aux «dos mouillés» (ces wetbacks, comme les Américains appellent les clandestins qui viennent chercher du travail aux États-Unis), en passant par les ouvrières des usines de sous-traitance et les militants syndicalistes, Carlos Fuentes fait vivre toute une population frontalière, souvent venue des zones les plus pauvres du Mexique. Sur fond de nostalgie territoriale, rappel constant, lancinant, que ce sud des Etats-Unis fut autrefois conquis sur le Mexique au moyen des armes, que les Mexicains y auraient, en quelque sorte, un «droit d'entrée» naturel. Surtout, déclarent les personnages, qu'on a besoin d'eux, que les États-Unis ne peuvent se passer de leurs bras. Les multiples facettes de ce «roman» permettent à Carlos Fuentes de déployer toute une gamme de registres d'écriture. Du style le plus poétique au langage parlé quotidien : adepte du métissage des cultures et des langues, il en joue en instrumentiste accompli.

09/1999

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Ethnologie et anthropologie

Muso Kele. La guerre des femmes - Roman

Autrefois, dans la province bambara du Bélédougou, de même que les hommes se battaient et mouraient à la guerre pour protéger leur communauté, les femmes avaient leur propre champ de bataille qui était l'accouchement. Si la plupart en revenaient et assuraient ainsi la pérennité de leur famille, nombre d'entre elles y perdaient la vie. Ce roman raconte l'histoire, de la fin 1918 à l'indépendance du Mali en 1960, de l'épouse et de la fille de Konimba Diarra, décédé sur un champ de bataille de la Première Guerre mondiale, ainsi que le raconte TYE KELE La guerre des hommes, le premier roman de l'auteur. Ce nouveau roman décrit des évènements marquants de la vie de femmes de caractère dans une société fortement marquée comme il se doit par sa culture et ses modes de production, mais également soumise alors à la domination coloniale, puis à la montée du Soudan français vers l'indépendance pour devenir le Mali.

11/2022

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Poches Littérature internation

Rêves de femmes. Six nouvelles. Précédées de "Les femmes et le roman

Ces six courtes nouvelles, qui s'étendent sur toute la carrière de Virginia Woolf, condensent tout son génie littéraire. Avec une absolue liberté d'écrire, allant à l'essentiel, elle revendique l'autonomie morale, affective et sociale des femmes, et affirme leur droit à désirer. Pour elle le désir est un "moment d'être" : une expérience sensorielle totale, qu'elle saisit dans une écriture impressionniste. Il en résulte une atmosphère de rêverie langoureuse, de sensibilité érotique qui englobe tout, les êtres, les paysages et le temps. Woolf capture ici superbement l'intimité des femmes entre elles, qui s'affirment comme sujets pensants et désirants.

02/2018

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Littérature française

Circus 1. Romans, récits, articles (1980-1998)

Olivier Rolin vient de l’horizon politique par son engagement très jeune dans la gauche prolétaire. Il a abordé la littérature avec la même exigence d’absolu, et ses Oeuvres Complètes permettent de retracer dans un premier temps le parcours du politique vers le littéraire, en publiant notamment la presque totalité des articles et reportages signés par l’auteur de L’Invention du Monde dans la presse de l’époque ( Libération, dont il a fait partie de l’équipe, Le Figaro, Le Nouvel Observateur etc.). L’ensemble est présenté par ordre chronologique, et les livres (romans ou récits), sont accompagnés de critiques ou entretiens parus à l’époque, ainsi que de quelques fac-similés de manuscrits. On trouvera, dans le premier tome, les ouvrages suivants : Phénomène futur (1983), Bar des flots noirs (1987), En Russie (1987), La Havane (1989), Voyage à l’Est (1990), Semaines de Suzanne (1991), L’Invention du monde (1993), Port Soudan ( 1994), Mon Galurin gris (1997), Méroé (1998), ,accompagnés des articles et entretiens publiés des années 1980 à 1999.Puis, suivront La Langue (Verdier, 2000), Tigre en papier (2002), Suite à l’hôtel Crystal (2004), Un chasseur de lions (2008) et Bakou, derniers jours (2010), dans le deuxième tome, accompagnés des articles parus depuis 2000.

09/2011

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Littérature française

D'une guerre l'autre. Romans, récits

"Lucien parcourait la place [... ] fasciné par tous ces jeunes gens qu'il regardait comme s'il eût cherché parmi eux tous quelqu'un de connu. C'était, pour la plupart, de petits paysans venus le matin à pied par la route, en bandes, conduits par un violoneux. [... ] Ils étaient dans les cafés, ou déjà rentrés chez eux porter à leurs parents la nouvelle : bons service armé ou ajournés. [... ] Des petits malingres portaient à leur chapeau le signe de la mort prochaine.
Comme ils avaient l'air peu guerriers, cependant, peu faits pour la mort. Comme ils paraissaient peu se douter de la mort ! " Louis Guilloux, Le Sang noir. "... Avec Le Sang noir, tout bascule. Le jeu de patience se renverse en un jeu de massacre. C'est toujours la même ville, Saint-Brieuc. C'est peu ou prou la même époque : 1917. Ce sont les êtres de chair et de sang que Guilloux a côtoyés et connus [...
]. Mais changés en bêtes comme par le méchant magicien des contes, métamorphosés, méconnaissables. Les rues blêmes de "Cloportgorod" grouillent désormais de monstres engendrés par une nouvelle poétique qu'on pourrait appeler une poétique du pire". Philippe Roger, "Les secrets de Louis Guilloux".

09/2009

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Littérature française

Circus 2. Romans, récits, articles (1999-2011)

Après Circus 1, qui retraçait les années d’engagement politique puis l’entrée en littérature, voici Circus 2 qui regroupe l’ensemble des livres et textes d’Olivier Rolin de 1999 à 2011. On retrouve les grands romans, dont Tigre en papier ou Un chasseur de lions, mais aussi ses textes dont un bon nombre sont consacrés à des écrivains, comme Hemingway, Nabokov, Borges, Michaux, Kawabata, Lowry. Olivier Rolin est au mieux de sa forme, avec une prose riche, parfois époustouflante, souvent drôle, et un art particulier de recueillir les traces d’un passé qui s’éloigne. L’ensemble est présenté par ordre chronologique, et les livres (romans ou récits) sont accompagnés de critiques ou entretiens parus à l’époque, ainsi que d’une sélection de fac-similés de manuscrits ou carnets préparatoires. On trouvera, dans ce deuxième tome, les ouvrages suivants : Paysages originels (Seuil, 1999), La Langue (Verdier, 2000), Tigre en papier (Seuil, 2002), Suite à l’hôtel Crystal (Seuil, 2004), Une invitation au voyage (BNF, 2006), Un chasseur de lions (Seuil, 2008), Bakou, derniers jours (Seuil, 2010), Bric et Broc (Verdier 2011) et Sibérie (Inculte, 2011) accompagnés d’autres textes, articles et entretiens.

09/2012