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Poésie

La sandale d'Empédocle

Empédocle aurait laissé ses deux sandales au bord du cratère avant de se jeter dans les laves de l'Etna, fusion de la matière. Len-trée dans les lieux du sacré suppose se déchausser ("retire tes sandales, commande Dieu à Moise, tu es dans le val sacré de Tuwa") se débarrasser de l'argile (" nous avions pataugé dans la boue lundi à Thiais cercueil à l'épaule") pour rejoindre la lumière, se fondre dans le flux, s'évanouir... A relire les présocratiques, La Mort d'Empédocle de Hölderlin, quoi prendre pour se confronter au poème ? Comment ordonner sa pensée, et d'abord y a-t-il penser ? Le penser vrai que le poème s'efforce de mettre au jour se dispense d'argumentaire. Il se développe dans la suite de mots qui regagnent chacun la place assignée. Il vise à l'évidence des mots quand ils sont bien chargés et qu'ils parlent.

07/2021

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Poésie

La constellation de la sandale

En 2020, Sandrine Cnudde traverse seule la région Occitanie à pied, notant ses observations et photographiant paysages, gens et animaux. Elle en profite aussi pour faire des lectures publiques de ses textes chez des habitants. Au retour, elle travaille la mise en forme de ses collectes révélant des espaces invisibles, des liens silencieux qui unissent les hommes à leur territoire.

09/2023

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Littérature française

Une sandale dans le désert

Voici un témoignage puissant de François Lefort, homme exceptionnel, baroudeur riche d'idées, de paroles, et d'actes, qui continue contre vents et marées son combat pour faire triompher l'amour et la fraternité, dont l'humanité a tant besoin aujourd'hui. Il n'a cessé, et ne cesse, de tendre la main à tous ceux qui en ont besoin, en France et dans le monde. Nous nous réjouissons qu'il ait accepté d'intégrer la communauté intellectuelle et littéraire de Chemins de tr@verse pour cette marche en avant commune vers un monde plus ouvert, plus juste et moins obscur, dont nous tirons la plus grande fierté.

02/2012

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Aristote

Aristote et Camus. Penseurs pour temps de crise, l'audace de leur prudence

Une Victoire, celle de l'Acropole, à Athènes (ici en couverture), courant par temps de catastrophe et remettant sa sandale car les embûches sont nombreuses et la route difficile. Elle doit s'adapter à un terrain imprévisible, chaotique comme l'est notre temps de catastrophe et de crise. Peut-être même enlève-t-elle cette sandale pour mieux courir encore. Ce marbre devenu translucide sert ici de guide pour penser l'audace de la prudence d'Aristote et de Camus. On retrouve chez le penseur de la phronésis et celui de La Pensée de Midi la vivacité de cette Victoire, cette manière de saisir le kaïros, ce fugitif instant où l'on doit attraper au vol l'opportunité d'agir qui suit la nécessité de penser l'action. Leur manière de penser les temps difficiles a le tragique et l'allégresse de cette Victoire qui prend un instant de pause pour atteindre son but. Cet ouvrage montre, de manière audacieuse, comment Aristote et Camus, sont tous les deux revenus à une sagesse ancienne, en particulier celle des Tragiques, pour penser un temps de crise.

02/2022

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Autres philosophes

Empédocle : amour/haine. L'homme aux semelles d'airain

N'attendez pas les calendes grecques si ça vous bloque Empédocle ! C'est vrai qu'il a 25 siècles ! Mais son côté "philousophe" haut en couleur attirera les originaux. Sous ses cendres, la braise couve ! Feu, air, terre, eau se mêlent en Sicile lorsqu'il se jettera dans l'Etna et que le volcan renverra sa "sandale" d'après la légende ! Tant sur le plan scientifique que littéraire, il nous interpelle aujourd'hui. Hölderlin, Lecomte de Lisle, Romain Rolland méditèrent sur lui. A nous de prendre le relais.

08/2021

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Pocket jeunesse

L'enfance des dieux Tome 4 : Hermès

Comme il se trompe, celui qui croit que le monde des dieux est un vrai paradis ! Bien au contraire, c'est le plus souvent un sacre bazar. Le moins que l'on puisse dire, c'est que le petit Hermès n'a pas les deux pieds dans la même sandale ! A peine né, le voilà déjà en vadrouille, à enchaîner les bêtises. Curieux de tout et un peu trop sûr de lui, il devrait quand même faire attention à ne pas mécontenter les puissants dieux de l'Olympe ! Protecteur des voyageurs et des voleurs, réussira-t-il un jour à démontrer sa valeur et son courage ?

06/2021

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Vie de famille

Comment ne pas devenir une marâtre. Guide féministe de la famille recomposée

Si la famille recomposée était une sandale, la marâtre serait le caillou à l'intérieur. Personne n'a envie d'avoir un caillou dans sa sandale. Mais personne n'a envie d'être ce caillou non plus. Je n'ai jamais rêvé d'être marâtre car moi aussi, j'ai toujours associé la fonction aux sorcières que j'ai croisées dans les mêmes contes que vous. Quand j'ai appris qu'il avait des enfants, mon GPS interne m'a invitée à faim demi-tour dès que possible mais comme vous, j'y suis allée quand même. Et j'y suis restée, même si j'ai bien failli rendre mon tablier une dizaine de fois (par mois). On ne naît pas marâtre. On le devient à force de patience et d'amour, paraît-il, et beaucoup de doutes, de bourdes, de ruminations et de frustrations, plus ou moins aggravées par des attentes familiales et sociales fortes et souvent contradictoires, un flou juridique persistant, et une charge mentale lourde. Très lourde. Ce livre est l'antidote au sortilège dont les belles-mères modernes sont encore prisonnières. Il analyse l'origine de leur mauvaise réputation, et déconstruit un certain nombre de préjugés au sujet de l'Amour de seconde main, de son ex et de leur(s) enfant(s). A travers de nombreux témoignages, des paroles d'expert.e.s et une solide expérience du terrain, il apporte aussi des réponses concrètes à ces questions que l'on n'ose pas toujours (se) poser : pourquoi les beaux-pères ont-ils la paix, eux ? Est-on obligée d'aimer les enfants de la personne que l'on aime ? Quelle place trouver au sein d'une famille dont la majorité des membres ne nous a pas choisie ? Qu'est-ce qu'un conflit de loyauté, et comment le résoudre ? Quoi répondre à : "Ben t'as qu'à partir, si t'es pas contente ! " ? Quel rôle doit jouer le.la conjoint.e dans tout ça ? Bref : comment négocier son happy end ?

05/2021

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Astronomie - Initiation

La plus grande énigme de l'astronomie. De Newton et Einstein à l'énergie et matière noires

Pourquoi toute la matière de l'Univers ne s'est-elle pas rassemblée en un seul paquet ? Telle est la fameuse question qu'en 1692 le Dr. Bentley posa à Newton. En 1917 Einstein rencontra aussi le problème posé par Bentley ; pour le résoudre il inventa une force répulsive soutenant l'Univers face à la gravitation. Dans les années 1930, Einstein retira cette force et la considéra comme la plus grande erreur de sa vie. Coup de tonnerre en 1998 avec la découverte que cette force existe vraiment et contribue pour 70 % à la masse-énergie de l'Univers. C'est la fameuse "énergie noire" qui avec la "matière noire" , trouvée dans les années 1980, forme 95% de la masse-énergie. On ignore la nature de ces deux composantes noires, objectif majeur des recherches astronomiques et de physique des particules. Ce livre retrace de manière simple et claire cet étonnant chemin qui va de la question de Bentley, via Newton, Einstein, Friedmann, Lemaître, Hubble, Sandage, Tinsley jusqu'aux Prix Nobel 2011. Il aborde également les recherches actuelles sur ce sujet.

01/2023

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Littérature anglo-saxonne

Wildwood. A travers les forêts du monde

S'immerger dans le poème du monde fut l'obsession de Roger Deakin : entrer dans une forêt, nous explique-t-il d'emblée, "c'est rejoindre un monde différent qui nous transforme en profondeur, un monde où l'on peut se retrouver — souvent, paradoxalement, en se perdant". Terminé quatre mois avant la mort de l'auteur, cet ouvrage nous invite à une immersion totale dans l'élément bois, avec la conviction que "les ennemis des arbres sont les ennemis de l'humanité". Un voyage enlevé, intensément poétique, qui nous conduira depuis les forêts du Suffolk à travers les châtaigneraies de l'Hérault, le bush australien, les vergers du Kazakhstan et jusqu'en Chine, dans une quête de ce qui, dans toutes les cultures, nous lie si profondément aux arbres. Tronc creux habité, merisiers explosifs, fricassée de racines de kurrajong, odyssée d'une sandale de moine japonais, arbres sculptés dansants... préparez-vous à être surpris par ce récit foisonnant, naviguant entre carnet de voyage, précis d'histoire naturelle, autobiographie et conte.

04/2021

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Littérature française

Fabrique

" Léger, soyeux froissement. Elle s'était approchée et attendait. Il sentait l'odeur un peu lourde de son parfum mêlée à celle, innocente, de son corps. Elle tendit le bras vers le tableau, un bras long, mince et blanc, ombré d'un fin duvet. Alors tu l'aimes ? Oui, dit Golo, d'une voix si rauque qu'il se racla la gorge. Il est beau, très beau... Le bras d'Anna était tout son corps, pâle et velouté. Yeux fendus, nez en l'air, bouche en rade. Tac. Elle lançait quelque chose sur le plancher. Une sandale ? Tac. L'autre. " Lorsque Golo Metz rencontre Anna, il a presque complètement cessé de peindre. Son employeur, Joseph Traumer, dont la galerie d'art est une des plus cotées de Paris, a renoncé à voir en Golo autre chose qu'un bricoleur idiot, tout juste bon à restaurer les tableaux volés qui affluent des poussiéreuses réserves de musées russes (car Joseph le dandy ne se distrait qu'à truander - et de préférence ses amis de la mafia moscovite). Et puis surgit Anna Ardorovitch, " elfe insensible et rusé " débarquant de son Elcktrostadt, une des plus riantes banlieues de Moscou, et avec elle un tableau, vrai ou faux, de Kazimir Malevitch...

02/2002

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Littérature française

Un amour de frère

Une sandale qui se prend dans un rail. Colette tombe. Le train de Tunis arrive. À la dernière seconde, elle parvient à ramper hors de la voie. Elle s’est crue morte… Cette forte émotion déclenche un tourbillon d’images, de souvenirs. C’est un vertige qui fait danser les lieux, les moments, les mots, les voix. En particulier, Colette revit et nous fait revivre les années 1967-1968, les hôtels, les chambres de bonnes, la Sorbonne, les petits métiers, le Festival d’Avignon. Paris, ses cafés, ses restos, ses cinémas de la Rive Gauche. Mais la figure dominante est son frère Georgy, diabétique dès l’enfance et qui mourut à 27 ans. Colette éprouve un immense amour pour lui, à cause de sa fragilité. « J’acceptais qu’il soit mon maître ». Jusqu’au jour où elle comprend qu’il est son mauvais génie. « Il aura été mon initiateur diabolique. […] J’aurais accepté de me vendre pour lui plaire et s’il avait vécu plus longtemps, il m’aurait poussé à le faire, il avait déjà essayé plusieurs fois, je n’aurais pas pu refuser ». On retrouve dans ce roman autobiographique Colette Fellous telle que le lecteur l’a aimée dans ses récits précédents, mais dans une tonalité riche d’une profondeur nouvelle, proche du tragique.

09/2011

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Histoire internationale

Ce que nous avons perdu. Comment l'administration Bush a blessé l'Amérique et le monde

Lorsque George W. Bush devient président des Etats-Unis en 2001, le budget affiche un excédent de 127 milliards de dollars. En 2003 le déficit annoncé est de 374 milliards de dollars - triste record dans l'histoire du pays... La dette nationale s'aggrave en moyenne de 1,58 milliard de dollars par jour ! Ces chiffres édifiants ne constituent que la partie la plus visible de la faillite de l'administration Bush, car c'est dans tous les domaines qu'il faut établir le bilan d'une régression : tel est l'objectif de Graydon Carter dans ce livre coup-de-poing. Pourquoi la guerre en Irak se révélera-t-elle sans doute le plus grand sandale du siècle ? Comment les Américains, champions des droits civiques, ont-ils pu accepter l'abolition de leurs libertés au nom de la sécurité de leur pays ? Comment met-on une économie à genoux en si peu de temps ? Comment l'administration Bush peut-elle ouvertement se moquer des conséquences désastreuses de sa politique sur l'environnement et les générations futures, et s'affranchir de toutes les règles internationales (protocole de Kyoto, Tribunal pénal international...) ? Comment l'Amérique, si longtemps admirée, peut-elle cristalliser désormais tant de haines chez ses alliés historiques ? Un réquisitoire implacable. A cause de Bush et des siens, le visage de l'Amérique est transformé pour une génération au moins. Selon le verdict des urnes, le pays pourrait rester défiguré à jamais...

10/2004

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Littérature française

Le dernier des nôtres. Une histoire d'amour interdite, à l'époque où tout était permis

"La première chose que je vis d'elle fut sa cheville, délicate, nerveuse, qu'enserrait la bride d'une sandale bleue..." Cette jeune femme qui descend l'escalier d'un restaurant de Manhattan, élégante, rieuse, assurée, c'est Rebecca Lynch. Werner Zilch, qui l'observe, ne sait pas encore que la jeune artiste est aussi une richissime héritière. Werner n'a pour lui que ses yeux bleus délavés. Son nom étrange. Et une énergie folle : enfant adopté par un couple de la classe moyenne, il rêve de conquérir New-York avec son ami Marcus. Werner poursuit Rebecca, se donne à elle, la prend : leur amour fou les conduit dans la ville en pleine effervescence au temps de Warhol, Patti Smith et Bob Dylan... Jusqu'au jour où Werner est présenté à la mère de Rebecca, Judith, qui s'effondre en voyant son visage. Ainsi se rouvre le dossier douloureux des origines de Werner. Qui Judith a-t-elle reconnue dans ces traits blonds et ces yeux presque gris ? Quels souvenirs hideux cache-t-elle sous ses bracelets d'or ? "Le dernier des nôtres", c'est une histoire d'amour impossible au temps où tout était possible : Rebecca disparaît sans explications ; Werner élève des gratte-ciels flamboyants, et voit ses nuits traversées de rêves incendiaires. L'auteur nous guide avec puissance et émotion dans ces mondes que tout éloigne : l'Amérique libre, joyeuse, insouciante ; l'Allemagne nazie, la destruction de Dresde et les débuts de la guerre froide où Soviétiques et Américains se disputent le génial et sulfureux professeur Von Braun, l'inventeur des missiles V2... Vous qui aimez les femmes et les hommes, les enfants perdus, leurs histoires d'amour et de mort, vous lirez d'un trait ce roman hors du commun. Adélaïde de Clermont-Tonnerre tisse une toile énigmatique, drôle, sensuelle, traversée de personnages inoubliables. Certains glorieux et vrais, d'autres inconnus, admirables et tourmentés... Surtout, vous saurez enfin qui est le dernier des nôtres...

08/2016

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Littérature française

Dîner de gala. L'étonnante aventure des Brigands Justiciers et de l'Empire du Milieu

Ce livre raconte les aventures, dans la première moitié du XXe siècle, de la cohorte des Bandits Justiciers, autrement appelés Redresseurs de Torts ou Brigands Rouges : ainsi nomme-t-on l’Armée des communistes chinois qui triomphera en 1949, après de longs et coûteux combats. Leur chef est un fils de paysans du Hunan, destiné à régner sans partage sur le Parti puis sur la Chine. Quand le récit commence, le pays est déchiré par la guerre civile. Les puissances étrangères – France, Angleterre…, mais surtout l’envahisseur japonais – se disputent les dépouilles de l’Empire, tandis que le Kuomintang de Tchang Kaï-Chek tente de prendre le pouvoir, luttant à la fois contre les étrangers et contre ses rivaux communistes. Mao s’impose d’abord dans un petit fief reculé des montagnes. Il construit patiemment l’Armée Rouge avec quelques comparses et, tout en combattant les Japonais, parvient à repousser quatre campagnes successives de Tchang Kaï-Chek. La cinquième campagne sera terrible : le Kuomintang engage un million d’hommes, et l’Armée Rouge doit fuir, harcelée par les nationalistes et par les habitants des régions traversées, minée par des rivalités intérieures. La Longue Marche, d’octobre 1934 à octobre 1935, voit le corps d’armée dirigé par Mao perdre près de cent mille hommes sur cent trente, avant de trouver refuge dans une zone communiste stable. Ce désastre sera plus tard transformé par le Président-poète en triomphe légendaire. Mao, qui a appris des Soviétiques la pratique des purges, assoit son emprise sur le Parti. En 1949, il proclame l’avènement de la République populaire de Chine. Viendront ensuite les épisodes terribles des Cent Fleurs, du Grand Bond en avant et de la Révolution Culturelle... Cette épopée cruelle et picaresque nous est racontée sous la forme d’un récit d’aventures à la façon de Au bord de l’eau. Les personnages ont nom Tête-de-Fouine, Petit-Chien dit Rouge- Vertu, Liu-Gros-Nez, le Mandarin-Versatile, le Dragon- Borgne, l’Ours-Téméraire ou Deuxième-Couteau. Le ton, plein d’ironie narquoise, n’est pas celui du récit historique, bien que l’auteur s’appuie sur une documentation extraordinairement précise, jusque dans le moindre détail de la vie quotidienne de ces combattants légendaires : il n’y manque pas une sandale à semelle de paille ni une écuelle de porc au piment. Le récit est à la fois pétillant d’humour et nourri d’une quantité d’anecdotes souvent affreuses ("La Révolution n’est pas un dîner de gala", faisait observer le grand Timonier). Philippe Videlier confirme, avec ce livre, l’invention d’un genre : le conte historique, genre qu’il avait déjà expérimenté dans ses ouvrages précédents. Le résultat est saisissant d’intelligence, et l’humour grinçant qui baigne le texte replace l’atrocité des faits dans le grand manège de l’histoire des hommes, avec sa musique lancinante.

09/2012