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Sigmund Freud

Biographies revisitées, correspondances inédites, interprétations nouvelles... Le père de la psychanalyse continue de susciter toujours plus de publications et de controverses. En a-t-on tiré une meilleure connaissance de sa personne et de son oeuvre ? Qui se souvient vraiment de ce que nous devons à Sigmund Freud ? En laissant volontairement de côté les nombreux développements et les commentaires qui ont suivi, Jean-Michel Quinodoz, psychanalyste praticien, nous présente dans toute leur fraîcheur et leur originalité les notions-clés découvertes par Freud. Il offre ainsi l'occasion de retourner à l'essentiel d'une pensée révolutionnaire qui, éclairant le travail clinique quotidien des psychanalystes, n'a rien perdu de sa portée.

05/2023

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Freud

Sigmund Freud

Stefan Zweig, génie de la nouvelle psychologique (Amok, 1922 ; Vingt-quatre heures dans la vie d'une femme, 1925 ; Le Joueur d'échecs, 1942, etc...) est entré tôt en dialogue avec le fondateur de la psychanalyse. Dans l'essai qu'il lui consacre en 1931, il trace de lui un portrait particulièrement vivant. Nourri des multiples entretiens qu'eurent les deux hommes, ce texte s'enracine dans la "conception intuitive" qu'avait Zweig de cette nouvelle discipline. L'auteur du Monde d'hier ne fut pas un freudien "de stricte observance" . A l'instar de Freud lui-même, il craignait l'utilisation de la méthode par des "mains maladroites" . Mais surtout l'hommage sincère qu'il rend à une figure à ses yeux incomparable allait de pair avec une prise de distance sur des points importants. Les impulsions reçues comme les convergences mises au jour se doublent ainsi du souci de sauvegarder l'autonomie de sa vision et celle de la création littéraire. A bonne distance des thuriféraires et des renégats, Zweig nous a laissé une présentation exceptionnelle de l'homme Freud, des grands motifs, révolutionnaires, qui structurent ses écrits, de l'évolution de son oeuvre, de Vienne à l'exil londonien.

09/2022

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Freud

Sigmund Freud

Livre mythique, le Freud de Ralph Steadman, fruit de longues années de recherches, fut salué lors de sa parution - voilà plus de quarante ans - comme l'un des livres illustrés les plus intelligents et les plus originaux de son temps. De remarquables illustrations scandent cette biographie pas comme les autres, qui s'apparente à une véritable expédition au royaume de la fantaisie. Steadman se fonde sur les faits avérés de l'existence de Freud - qu'il connaît admirablement -, mais pour mieux les interpréter, en échafaudant des théories parfois délirantes. De la petite enfance de l'inventeur de la psychanalyse jusqu'à sa mort, chaque scène de cette vie est transformée en situation comique et analysée avec humour selon les critères du mot d'esprit exposés par Freud lui-même. Il en résulte un véritable festival freudien : calembours visuels et verbaux, lapsus, contrepèteries, descriptions désopilantes de Freud à l'armée ou chez son barbier... Derrière le Freud amer, tyrannique et obsédé par la sexualité de l'imagerie classique, le désir de montrer un Freud humain, qui rit, qui aime, qui doute et qui souffre.

03/2022

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Psychanalyse

Sigmund Freuds Götzendämmerung

Dieses Buch ist die Konfrontation der Psychologie Freuds mit seinen Theorien. Der eingehende Exkurs ins Intimlebens des Vaters der Psychoanalyse macht Entdeckungen, die die herkömmlichen Ideen über die Person Freuds in Frage stellen und die Grundpfeiler seiner Theorien zum Wanken bringen. Allerdings findet das psychische Geschehen Freuds zahlreichen Eingang in seine Theorien. Freud war nicht nur eine ausserordentliche Person was Arbeitskraft, Gedächtnis und Fähigkeit zur Synthese angeht, sondern auch seine psychischen Funktionen überschreiten weit die Grenzen der herkömmlichen Massstäbe, so dass er oft um sein seelisches Gleichgewicht kämpfen muss. Dabei erlebt er Eifersuchtsdelirien, Perioden der völligen psychischen und intellektuellen Selbstaufgabe, Selbstentfremdung und massiver hysterischer Konversionen. So erscheint es nur zu verständlich, wenn Freud der Versuchung nachgibt und in seinem höchst personlichen psychischen Erleben schöpft, um seine Theorien wie das Herzstück seiner Ideen den Ödipuskomplex zu untermauern. Ob diese Theorien jedoch Allgemeingültigkeit beanspruchen dürfen und wenn nicht, welche Gültigkeit sie letztlich haben, bleibt eine offene Frage. Diese Frage zu beantworten, ist das Ziel dieses Buches.

06/2023

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Philosophie

METAPSYCHOLOGIE. Sigmund Freud

Soit qu'on lise Aristote, soit qu'on lise Descartes, il ne faut croire d'abord ni Aristote ni Descartes : mais il faut seulement méditer comme ils ont fait ou comme ils ont dû faire. MALEBRANCHE La collection " Parcours Philosophie " se propose de faciliter l'accès au texte philosophique. Chaque étude apporte les informations indispensables à la compréhension d'une œuvre, en délimite les enjeux, en retrace le cheminement. Elle donne ainsi à chacun les moyens de se confronter au texte et d'en construire le sens par une lecture active. A intervalles réguliers, des Recherches invitent à un travail personnel d'approfondissement guidé par des questions et suggestions.

04/1994

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Littérature française (poches)

Mon patient Sigmund Freud

Sitôt arrivé à Vienne, Jack Bean, étudiant en médecine surdoué, est introduit dans le cercle très fermé de La Société psychanalytique. Il approche le maître, Sigmund Freud, qui se prend d'affection pour lui ; Jack devient son plus proche confident. Amours bigames, jalousies, excès, Freud lui livre tous ses secrets. Jack Bean est mort, mais il a laissé ses carnets intimes à sa descendance...

10/2011

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Biographies

Sigmund freud. A biography

" La santé, pour l'homme, est une chose naturelle, la maladie une chose antinaturelle. Le corps en jouit aussi naturellement que le poumon jouit de l'air et l'oeil de la lumière. La santé vit et croît silencieusement en l'homme en même temps que le sentiment général de la vie. La maladie, au contraire, s'introduit subitement en lui comme une étrangère, se rue à l'improviste sur l'âme effrayée et agite en elle une foule de questions. Car puisque cet ennemi inquiétant vient du dehors, qui l'a envoyé ? Se main- tiendra-t-il, se retirera-t-il ? Peut-on le conjurer, l'implorer ou le maîtriser ? Les griffes aiguës de la maladie suscitent au coeur de l'homme les sentiments les plus opposés : crainte, confiance, espérance, résignation, malédiction, humilité et désespoir. La maladie pousse le malade à questionner, à penser et à prier, à lever dans le vide son regard épouvanté et à inventer un être vers qui il puisse se tourner dans son angoisse. C'est la souffrance tout d'abord qui a créé chez l'homme le sentiment de la religion, l'idée de Dieu".

03/2023

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Psychologie, psychanalyse

Sigmund Freud, suite et poursuite

Cet ouvrage retrace le parcours de Jean Bergeret à travers plus d'un demi-siècle de travaux consacrés aux différents aspects de la science psychanalytique. Certaines conceptions classiques en ce domaine sont devenues pour lui parfois les plus contestables dans leur formulation traditionnelle. Loin de rejeter en bloc toutes les critiques destinées à discréditer l'ensemble de la démarche psychanalytique, Jean Bergeret partage avec beaucoup de cliniciens les reproches formulés à l'égard de ceux qui se réclament d'une tradition, bien trop focalisée sur le génital, pour pouvoir conduire de façon positive des cures de patients dont l'origine des conflits dépasse ce que permet d'aborder, à elle seule, la problématique oedipienne. L'auteur prolonge dans cet ouvrage un débat, engagé déjà depuis longtemps, sur ce qu'il conçoit comme des compléments, des critiques et des suggestions à proposer pour améliorer les conceptions et les pratiques d'une véritable discipline scientifique qui, sans renier Freud, se voit obligée d'actualiser et de développer nombre des positions de départ de son génial inventeur.

10/2009

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Psychologie, psychanalyse

Sigmund Freud présenté par lui-même

Voici ce qu'écrit Freud de sa Selbstdarstellung publiée en 1925 : " Deux thèmes parcourent cet ouvrage : celui de ma propre destinée et celui de l'histoire de la psychanalyse. Ils sont étroitement liés. Ma Présentation de moi-même montre comment la psychanalyse devient le contenu de ma vie et elle se conforme à ce principe justifié que rien de ce qui m'arrive personnellement ne mérite d'intéresser, au regard de mes relations avec la science. " Ces lignes, extraites de la postface, inédite en français à ce jour et qu'on trouvera dans notre édition, définissent bien le propos de ce petit livre, qui n'est ni une autobiographie, ni un autoportrait, ni un exposé doctrinal, et qui pourtant participe de tous ces genres. Rarement un homme des " commencements " a voulu à ce point se confondre avec sa cause, également soucieux d'en assurer l'expansion et d'en maintenir avec intransigeance l'irréductible spécificité.

07/2003

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Littérature étrangère

La mrot de Siegmund

Siegmund est un jeune homme prolongé (il va avoir quarante ans), un homme raté. Il se trouve entre deux femmes, pris dans une impasse dont il ne sortira pas. Véra, qu'il a épousée trop jeune et qui lui a donné deux enfants, est une bourgeoise, aigrie par une vie médiocre qu'elle lui reproche. Siegmund en effet est artiste et musicien : il vit et fait vivre sa famille, tant bien que mal, attaché comme violoniste à une grande association symphonique de Londres. Ce foyer n'est pour lui qu'une lourde chaîne qu'il ne saura pas rompre et qui finira par l'écraser. Hélène est une jeune fille forte et fière, sensuelle mais pure, c'est une walkyrie. Elle aime passionnément Siegmund. Siegmund l'aime, mais il est faible, il ne l'a jamais possédée, - il n'y parviendra pas même au cours d'un long duo, qui forme le centre du livre, dans l'île de Wright où ils ont fui ensemble. Siegmund rentre à Londres vaincu et se pend dans sa chambre. L'atmosphère du livre est toute musicale et singulièrement wagnérienne. Sur un rythme lent et déchirant à la fois, les thèmes de l'amour, de la mer, de la fatalité, de la mort naissent successivement, se développent, s'enchevêtrent pour aboutir au sombre but : la mort de Siegmund. Cet ouvrage qui a paru en Angleterre en 1913, est sans doute un des plus beaux romans de D.H. Lawrence, et peut-être le plus émouvant.

06/1934

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Psychologie, psychanalyse

Sigmund Freud. La Guérison par l'esprit

On connaît l’intérêt passionné du romancier stefan Zweig pour les zones inexplorées et obscures de l’esprit humain. on connaît aussi l’indéfectible et révérencieuse amitié qu’il voua toute sa vie au père de la psychanalyse – Zweig prononça l’éloge funèbre de Freud en 1939. résolument conçu comme une apologie, cet essai, publié en France pour la première fois en 1932 dans le recueil La Guérison par l’esprit, était destiné à prouver aux yeux du monde la valeur et la portée de l’oeuvre de Freud. tout en donnant au lecteur contemporain les clés essentielles sur l’homme et sa théorie, il se double aussi d’une réflexion fondamentale sur les pouvoirs de la pensée et restitue admirablement l’esprit d’une époque, ses réticences, ses doutes et ses espoirs. Ce volume contient l’oraison funèbre « Sur le cercueil de Sigmund Freud ».

05/2010

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Allemand apprentissage

Sigmund Freud présenté par lui-même : Selbstdarstellung

"On a beau connaître ou croire connaître par coeur les étapes de l'itinéraire de Freud, les différents temps de cette décisive aventure de l'esprit qui fut la sienne, on a beau savoir à quel point il fut convaincu de la portée de la "jeune science" qu'il a pas à pas constituée en se refusant à la limiter à une méthode de traitement des "maladies nerveuses", on reste, à la lecture de ce petit livre, saisi par la passion intransigeante de cet homme, par sa volonté tenace de s'avancer toujours plus loin sur le chemin qu'il a tracé pour nous et d'abord pour lui-même ; on admire sa certitude, qu'aucun échec, qu'aucun obstacle ne parvinrent à ébranler - tout au contraire -, que la psychanalyse, c'est lui, Freud, jusqu'à l'identifier à sa propre vie". J. -B. Pontalis.

02/2003

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Philosophie

Sigmund, fils de Jacob. Un lien non dénoué

Pourquoi Freud a-t-il abandonné - l'auteur de ce livre parle de désaveu - la théorie dite de la séduction qui voyait dans une séduction sexuelle de l'enfant par l'adulte l'origine de la névrose ? La réponse classique est connue : Freud se serait dans un premier temps laissé leurrer - séduire - par les récits de ses malades hystériques, prenant pour un traumatisme précoce ce qui était une création de fantasmes destinée à faire silence sur la sexualité infantile et à travestir les désirs oedipiens. On voit la conséquence du retournement théorique opéré par Freud et maintenu par ses successeurs : l'adulte, et en particulier le père, s'en trouve innocenté. Tel est le point de départ de l'enquête conduite par Marianne Krüll. Car il s'agit bien ici d'une enquête, biographique, historique et sociologique, qui va entraîner l'auteur à suivre à la trace le lien, jamais dénoué, de Sigmund Freud à Jacob Freud. Le «père» fondateur de la psychanalyse était d'abord un fils. A partir de ce lien, c'est, de proche en proche, tout un réseau familial et culturel qui est ainsi reconstitué. Un grand nombre de documents, jusqu'alors mal connus, sont ici pour la première fois rassemblés et mis à la disposition du lecteur. Le juge d'instruction de l'affaire Freud ouvre son dossier.

01/1983

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Théâtre

Sigmund Freud et le fantôme d'Oscar Wilde

1938 : Freud a abandonné Vienne, contraint à l'exil par la montée du nazisme. Dans sa résidence londonienne, il vit ses derniers mois, menant un combat acharné contre son cancer de la mâchoire. Le père de la psychanalyse y reçoit la visite d'un étrange patient qui prétend être le fantôme d'Oscar Wilde, génie irlandais de la littérature, lui-même mort en exil à Paris en 1900, après sa terrible condamnation à deux ans de travaux forcés pour homosexualité. Ces deux géants vont se parler et s'apprivoiser dans une psychanalyse hors du commun, où s'affrontent science et spiritualité, rigueur intransigeante et superficialité de haut vol. Ces deux personnages attachants peuvent douter quelquefois de leur rédemption ou de leur éternité, mais ils se jouent des mots d'esprit, dont l'un rappelle qu'il les analyse, et l'autre qu'il en est l'inventeur...

10/2015

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Psychologie, psychanalyse

Portrait de Sigmund Freud. Trésors d'une correspondance

A partir des milliers de pages des correspondances de Freud à une soixantaine de correspondants, André Bolzinger dresse un portrait de Freud inédit et neuf, insolite et méconnu. Freud y apparaît plongé dans un bain insolite de langues, l'allemand moderne, l'anglais des gouvernantes britanniques, le français des salons bourgeois, l'italien pour l'amour de Mozart, l'espagnol de Cervantès, sans oublier le Yiddish des ashkénazes. Freud est juif et athée, philanthrope selon la tradition de la médecine viennoise, misanthrope comme chercheur solitaire aux travaux dénigrés. Opiniâtre, insoumis et résigné, prudent et impulsif. Germanophile et antiprussien. Francophile et francophobe. Lecteur amical de Goethe et de Heine, de Shakespeare, de Zola, de Daudet et d'Anatole France. Bref, Bolzinger met au jour toute la richesse et la profondeur de cette personnalité exceptionnelle qu'était Freud. Les entrées thématiques (Le parler de soi - Sédiments viennois - Le trésor des lumières - Moeurs bourgeoises - Coordonnées géopolitiques - Guerres et après-guerre - La génération suivante - Vie associative - L'oreille magique de la Bergasse) permettent une lecture vivante de cet autoportrait autographe. C'est la première fois qu'une telle approche est entreprise.

09/2012

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Psychologie, psychanalyse

Sigmund Freud Benedictus de Spinoza. Correspondance (1676-1938)

Voici une correspondance peu banale. Début 1670, à trente-huit ans, Spinoza (exclu de sa communauté depuis qu'il a vingt-trois ans) publie, anonymement, son Traité des autorités théologiques et politiques. Ce livre est iconoclaste. Il montre que la Bible est de source humaine, que les miracles sont des manières de parler, que les prophètes sont plus doués de convictions et d'imagination que de raison ; que Moïse lui-même n'est pas l'auteur de la Torah et que, si Dieu lui parle " face à face ", c'est une figure de style, car Dieu n'est pas une personne qui pourrait s'adresser à une autre personne. Tout porte à croire que Freud ne connaissait guère Spinoza. Il en parle très rarement. Lorsqu'on lui demande, en 1932, de contribuer à un ouvrage pour le tricentenaire de la naissance de Spinoza, il décline l'invitation : il n'est pas qualifié. En 1934, Freud écrit ce qui deviendra L'Homme Moïse et la religion monothéiste, livre publié l'année de sa mort, en 1939. Il s'attaque aux fondements de la religion. Romain Rolland l'incite à lire, ce qu'il fait, le Traité des autorités théologiques et politiques. Pourtant, aucune allusion à Spinoza dans L'Homme Moïse, alors que tous deux partagent nombre d'idées essentielles et controversées. D'où l'idée de Michel Juffé d'écrire cette correspondance, de faire se parler et s'expliquer les deux grands hommes sur ce qui les sépare et les réunit. Au début de ces seize lettres, Freud a quatre-vingts ans et deux ans et demi à vivre et voit venir la tempête qui va s'abattre sur l'Europe. Le désir de savoir ce que Spinoza aurait pensé de son Moïse le décide à lui écrire, à deux-cent-soixante ans de distance. Spinoza est enchanté et lui répond. Lui, n'a plus qu'un an à vivre. Ils n'ont plus rien à perdre, plus rien à gagner, d'où leur très grande sincérité. Ils sont curieux jusqu'à la passion, et ils vont s'obliger réciproquement à être clairs et à aller plus loin. Chacun cherche à faire comprendre à l'autre de quoi il retourne et cela donne une lecture vivante, mouvementée, souvent drôle sans rien de complaisant, émouvante à la fin. Un glossaire des auteurs cités termine l'ouvrage.

03/2016

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Psychologie, psychanalyse

Paul Sollier contre Sigmund Freud. L'hystérie démaquillée

Paul Sollier (1861-1933) a été l'un des derniers élèves de Jean Martin Charcot (1825-1893). Il en fut le continuateur. II voyait dans l'hystérie un tempérament et une manière spéciale de réagir au stress plus qu'une véritable maladie. Il était persuadé qu'on était hystérique avant d'avoir des accidents hystériques. A l'encontre de Sigmund Freud (1856-1939), qui faisait du refoulement la cause de l'hystérie, il attribuait à l'hystérie la cause du refoulement. Quand le fondateur de la psychanalyse traitait des symptômes captieux et incertains, Sollier soignait l'esprit qui les avait engendrés. Il partait du principe selon lequel il fallait attaquer le terrain, la cause, pour détruire le phénomène, l'effet. Il démaquillait ainsi le visage d'une affection favorisée par la complexion, les aléas du destin et la place de chacun dans la société. Ce livre est la suite du Charcot, Freud et l'hystérie du même auteur, paru en 2012 dans la même collection, inspiré par le tournage du film d'Alice Winocour, Augustine, auquel il a participé.

07/2013

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Psychologie, psychanalyse

Sigmund Freud, en son temps et dans le nôtre

Après des décennies de commentaires apologétiques et de dénonciations violentes, nous avons bien du mal aujourd'hui à savoir qui était vraiment Sigmund Freud. Or, depuis la publication des dernières synthèses de référence, de nouvelles archives ont été ouvertes aux chercheurs, et l'essentiel de la correspondance est désormais accessible. L'occasion était d'autant plus belle d'y revenir qu'il restait beaucoup à dire sur l'homme et son oeuvre. Le fondateur de la psychanalyse est d'abord un Viennois de la Belle Époque, sujet de l'empire austro-hongrois, héritier des Lumières allemandes et juives. Quant à la psychanalyse elle-même, elle est le fruit d'une entreprise collective, d'un cénacle romantique au sein duquel Freud aura donné libre cours à sa fascination pour l'irrationnel, les sciences occultes, transformant volontiers ses amis en ennemis, à la fois Faust et Mephisto. Penseur de la modernité mais conservateur en politique, il n'aura cessé d'agir en contradiction avec son oeuvre, toujours au nom de la raison et des Lumières. Le voici en son temps, dans sa famille, entouré de ses collections, de ses femmes, de ses enfants, de ses chiens, le voici enfin en proie au pessimisme face à la montée des extrêmes, pris d'hésitations à l'heure de l'exil à Londres, où il finira sa vie. Le voici dans notre temps aussi, nourrissant nos interrogations de ses propres doutes, de ses échecs, de ses passions.

09/2014

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Psychologie, psychanalyse

Sigmund Freud et Romain Rolland. Un dialogue (1923-1936)

Sigmund Freud et Romain Rolland ont entretenu de 1923 à 1936 et ne se sont rencontrés qu'une fois. Au fil d'échanges aussi sobre qu'intenses, ils abordent des thèmes tels que la nature de la croyance et l'origine du sentiment religieux - Freud se considérait comme un "juif athée" face à son ami, chrétien sans Eglise, et le malaise dans la civilisation, qui les préoccupait l'un et l'autre après les massacres de la première guerre mondiale qui précédèrent la montée des totalitarismes et la menace d'un nouveau conflit. Si le courant passe entre ces deux créateurs fort différents, c'est que des affinités latentes les rapprochent, comme leur stature de héros romantiques et un lien commun avec Goethe et les romantiques allemands. Mais plus encore, en sourdine, un deuil qui les a affectés l'un et l'autre dans l'enfance. Freud admirait en Romain Rolland l'intellectuel engagé qui défendait les valeurs de la civilisation en dénonçant l'absurdité de la guerre de 1914-1918 et en s'opposant à Hitler. Mais il était plus lucide sur les illusions idéologiques de son ami qui, dans sa période de soutien à l'URSS, oubliera sa dénonciation du totalitarisme stalinien et s'éloignera momentanément de Freud, confirmant ainsi les ambivalences et les impasses de ce passionnant dialogue qui éclaire l'oeuvre entière.

08/2018

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Psychologie, psychanalyse

Oeuvres. Tome 2, Sigmund Freud présenté par lui-même

Voici ce qu'écrit Freud de sa Selbstdarstellung publiée en 1925 : "Deux thèmes parcourent cet ouvrage : celui de ma propre destinée et celui de l'histoire de la psychanalyse. Ils sont étroitement liés. Ma Présentation de moi-même montre comment la psychanalyse devint le contenu de ma vie et elle se conforme à ce principe justifié que rien de ce qui m'arrive personnellement ne mérite d'intéresser, au regard de mes relations avec la science". Ces lignes, extraites de la postface, inédite en français à ce jour et qu'on trouvera dans notre édition, définissent bien le propos de ce petit livre, qui n'est ni une autobiographie, ni un autoportrait, ni un exposé doctrinal, et qui pourtant participe de tous ces genres. Rarement un homme des "commencements" a voulu à ce point se confondre avec sa cause, également soucieux d'en assurer l'expansion et d'en maintenir avec intransigeance l'irréductible spécificité.

05/1984

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Psychologie, psychanalyse

Sigmund Freud. En son temps et dans le nôtre

Après des décennies de commentaires apologétiques et de dénonciations violentes, nous avons bien du mal aujourd'hui à savoir qui était vraiment Sigmund Freud (1856-1939). Or, depuis la publication des dernières synthèses de référence, de nouvelles archives ont été ouvertes aux chercheurs, et l'essentiel de la correspondance est désormais accessible. L'occasion était d'autant plus belle d'y revenir qu'il restait beaucoup à dire sur l'homme et son oeuvre. Voici Freud en son temps, dans sa famille, entouré de ses collections, de ses femmes, de ses enfants, de ses chiens, le voici enfin en proie au pessimisme face à la montée des extrêmes, pris d'hésitations à l'heure de l'exil à Londres, où il finira sa vie. Le voici dans notre temps aussi, nourrissant nos interrogations de ses propres doutes, de ses échecs, de ses passions.

11/2016

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Psychologie, psychanalyse

Sigmund Freud "un tragique à l'age de la science"

" J'ai passé vraiment une grande partie de ma vie à travailler à la destruction de mes propres illusions et de celles de l'humanité écrit Freud en 1923. Venu du fond yiddish de l'Europe centrale, bouleversé et fasciné par le grand médecin français Charcot, cet embryologiste de l'âme met fin sans faiblir à quelques obscurités tenaces de la pensée : il traduit le dialecte des rêves et démasque la sexualité. Par la psychanalyse, il ouvre un nouvel espace à l'homme du XXIème siècle. Pierre Babin retrace la vie d'un savant humble et brillant et les grandes étapes de la pensée freudienne ".

11/2008

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Psychologie, psychanalyse

Sigmund Freud. Les grandes étapes de la pensée freudienne, 2e édition

"Je suis constamment convaincu de ma faillibilité"... "Vais-je aboutir à quelque chose ? Je n'en sais rien". Que ce soit à Jung en 1906 ou à Ferenczi en 1911, Freud ne fait pas mystère de ses interrogations sur ce qui va pourtant être à l'origine d'une révolution sans précédent, la psychanalyse. Il se définit avant tout comme un "intuitif", avec une méthode "empirique" qui ne fait pas bon ménage avec la théorie dont il se méfie constamment. L'aurions-nous oublié ? Jacques Sédat propose au lecteur d'entrer dans l'atelier de Freud et de le suivre dans ses trouvailles, ses errances ou ses fulgurances, ses tâtonnements ou ses avancées, en reconstruisant la genèse de ses découvertes les plus décisives, à partir de sa volumineuse correspondance et de divers écrits qui témoignent des questionnements et des intuitions qui ont jalonné la naissance de la psychanalyse. Cette deuxième édition s'enrichit de réflexions sur le rapport de Freud à la psychose et au religieux. Parcourir les grandes étapes de la pensée freudienne vise à rappeler que la démarche initiée par Freud n'est ni figée ni dogmatique, car il a très vite acquis la conviction que la condition absolue pour chaque analysant de conquérir sa place singulière et autonome réside dans une position de l'analyste qui exclut toute prétention à un pouvoir ou un savoir sur l'autre. L'aurions-nous aussi oublié ?

09/2013

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Essais

La croyance et le doute. De Sigmund Freud à Charles Sanders Peirce

Essai de psychanalyse appliquée.

05/2023

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Sciences historiques

Un homme d'influence. Sir Siegmund Warburg (1902-1982)

Né avec le siècle dans une très ancienne famille de banquiers juifs, Siegmund Warburg, à l'exemple de ses plus grands ancêtres, commence sa carrière comme banquier et conseiller du Prince en Allemagne. Dans les tourbillons de Weimar qui ruinent son père, il participe aux tortueux financements des réparations allemandes. Et lorsque l'économie de la dette laisse place à l'économie de la guerre, l'avènement de Hitler l'envoie à Londres, avec son nom pour tout capital. Il y fonde une petite société financière, y invente les modes de financement des Alliés en guerre, et contribue à briser ceux de l'Allemagne au moment où Hitler détruit, avec son peuple, la banque que sa famille a mis plus de deux siècles à bâtir. Après la guerre, tout recommence. Il relève le nom de la famille, crée à Londres sa propre banque, S. G. Warburg and Co. En vingt ans, il y devient de nouveau le premier banquier de la place, conseiller du Prince, et invente les principales techniques de la finance d'aujourd'hui, des offres publiques d'achat aux euro-émissions. Mais, également avant les autres, il voit se profiler l'impuissance de l'Europe, la rébellion du tiers monde, la montée du Japon et les difficultés d'Israël. Alors, guetteur devenu lui-même signe, sans le savoir peut-être, quarante ans presque jour pour jour après son premier exil, il quitte de nouveau un monde qui a fait sa fortune mais dont il sent venir la fin. Etrange destin d'un homme presque seul, dont l'obsession unique est de relever son nom et d'en prolonger l'influence, au coeur des principaux cyclones de ce siècle. Vigile d'un temps de barbarie, jamais résigné à sa défaite. Prince de la finance, aventurier du siècle, écouté des hommes de pouvoir sans jamais en être un lui-même, il a vécu une de ces très grandes vies à l'ombre desquelles rien ne pousse. Homme d'influence : ainsi aime-t-il à se vouloir lui-même, comme le Joseph des Ecritures et celui de Thomas Mann qu'il place plus haut que tout ; c'est-à-dire homme de séduction sur ces autres hommes qui prétendent, eux, avoir du pouvoir sur les choses. J. A.

12/1992

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Psychologie, psychanalyse

CORRESPONDANCE AVEC SIGMUND FREUD 1912-1936 SUIVI DE JOURNAL D'UNE ANNEE 1912-1913

Cette Correspondance commence avec l'arrivée à Vienne, en 1912, de Lou Andreas-Salomé, venue s'initier à la psychanalyse ; elle se poursuit pendant un quart de siècle, jusqu'à sa mort. On trouvera, avec cette correspondance, le Journal qu'a tenu Lou pendant l'année décisive où la rencontre avec Freud fait tourner son destin. Ce document, réfracté par une sensibilité extraordinairement réceptive et marqué de la présence de Rilke, est aussi un précieux témoignage sur un moment capital de l'histoire de la psychanalyse ; pour la première fois, nous pénétrons dans le cercle de Freud. Le Journal - un cahier de cuir rouge - commence par ces mots d'écolière : "Aujourd'hui, ouverture des cours de Freud". Mais cette écolière de cinquante ans, avide de se "consacrer, dans tous les sens du mot, à la cause", et qui a le privilège d'assister aux fameuses réunions du mercredi, se révèle vite, comme le lui dit Freud, non sans humour, une "compreneuse" par excellence. Chaque nouvel apport du maître, chaque contribution des pionniers - Ferenczi, Tausk - et des dissidents, plus tard les malades qu'elle traitera, sont, pour son intelligence inventive et baroque, l'occasion, sans cesse inspirée, de se saisir de tout ce qui lui apporte la découverte de ce nouveau monde qu'elle a pressenti longtemps avant de s'y accomplir.

11/1970

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Psychologie, psychanalyse

QUESTION DE L'ANALYSE PROFANE. En appendice, la "question" en débat

Au cours du printemps 1926, Theodor Reik, membre de la Société psychanalytique de Vienne, est l'objet d'une plainte pénale pour exercice illégal de la médecine. Freud entreprend aussitôt de rédiger ce petit livre auquel il va donner la forme d'un dialogue avec un "interlocuteur impartial". Ce recours au dialogue lui permet d'exposer et de discuter sans rien laisser dans l'ombre les arguments de ceux, nombreux jusque dans la communauté analytique, qui entendent réserver l'exercice de la psychanalyse aux seuls médecins. Défendre, à travers Reik, la Laienanalyse, l'analyse "profane", c'est affirmer, comme le souligne J.-B. Pontalis dans sa préface, l'irréductibilité de la psychanalyse à tout savoir constitué et "sacralisé". Le psychanalyste ne saurait tirer sa qualification et sa légitimité que de la psychanalyse elle-même. Que doit être alors sa formation ? Le débat, ouvert ici par Freud, n'est pas clos. Die Frage der Laienanalyse, publié ici avec la postface de 1927 demeurée inédite en français et suivi d'un dossier établi par Michel Schneider, a d'abord paru sous le titre, quelque peu trompeur, de Psychanalyse et médecine.

02/1985

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Allemand apprentissage

La question de l'analyse profane : Die Frage der Laienanalyse

"La circonstance qui provoqua cet écrit de Freud est bien connue. Au cours du printemps 1926, Theodor Reik, membre de la Société psychanalytique de Vienne, est l'objet d'une plainte pénale pour exercice illégal de la médecine. Quand s'engage l'instruction du procès, Freud entreprend de rédiger son opuscule. Commencé en juin, celui-ci est chez l'imprimeur en juillet et en librairie dès septembre. On le voit, les choses ne traînent pas. Peut-être grâce à Freud, sans doute aussi par défaut de preuves (la plainte d'un malade, tenu pour peu digne de foi, était à l'origine de l'affaire), le procureur met fin à l'action judiciaire après l'enquête préalable". J. -B. Pontalis.

02/2003

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Psychologie, psychanalyse

Un souvenir d'enfance de Léonard de Vinci

" J'ai succombé comme tant d'autres à l'attraction de cet homme grand et énigmatique... " C'est peut-être là ce qui explique le mieux pourquoi Meyer Schapiro ne reproche pas à Freud de construire une figure rêvée de Léonard. L'énigme et l'unique faisceau des hypothèses par quoi Freud pense l'avoir résolue peuvent bien exposer le livre à la critique d'être un " roman psychana­lytique ", mais le portrait n'est en rien le fruit d'un rêve ou d'un mythe. Laissons à Freud le soin de conclure : " Ne peut-on pas cependant être choqué par les résultats d'une investigation qui accorde aux hasards de la constellation parentale une influence si décisive sur le destin d'un être humain [...] ? Je crois qu'on n'en a pas le droit ; tenir le hasard pour indigne de décider de notre destin, ce n'est rien d'autre qu'une rechute dans la vision du monde pieuse, dont Léonard lui-même prépara le surmontement en écrivant que le soleil ne se meut pas. "

03/2019

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Psychologie, psychanalyse

"Un enfant est battu". Contribution à la connaissance de la genèse des perversions sexuelles

A l'été 1919, Freud publie cet essai sur la genèse du masochisme, où il emmène son lecteur aux origines d'un fantasme étrange, dans un monde incestueux où le père est certain, où la mère n'a pas sa place, et où les enfants ne veulent partager aucun amour parental. Le refoulement a-t-il un sexe ? Pourquoi les enfants battus sont-ils le plus souvent des garçons ? Et pourquoi cela excite-t-il les filles ? "Un enfant est battu" fait le pont entre les perversions étudiées dans les Trois essais sur la théorie sexuelle et la pulsion de mort théorisée en 1920 dans Au-delà du principe de plaisir. Lacan ne s'y trompera pas, qui en louera l'audace pionnière et la puissance.

09/2019