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société capitaliste

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Economie

La société hyper-industrielle. Le nouveau capitalisme productif

La sortie du monde façonné par l'industrie de masse du XXe siècle ébranle toute la société française. Quel sera le nouveau monde de la globalisation et de la révolution numérique ? Prenant le contrepied des analyses les plus répandues — désindustrialisation, passage à une société de services —, Pierre Veltz décrit une situation où les services, l'industrie et le numérique convergent vers une configuration inédite : le capitalisme "hyper-industriel". Cette convergence se déploie à l'échelle mondiale, faisant émerger une nouvelle économie, mais aussi une nouvelle géographie. Un grand partage se dessine, entre un archipel de pôles ultra-connectés et des mondes périphériques résiduels. Grâce à l'intensité de la redistribution, l'Europe et la France échappent pour l'instant aux formes les plus brutales de cette dislocation. C'est un atout immense qu'il faut préserver et consolider.

02/2017

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Sociologie

Sociologie économique. Etat, marché et société dans le capitalisme moderne

Les sociologues, du moins nombre d'entre eux et des plus marquants (Weber, Durkheim, etc.) se sont toujours intéressés à l'économie. L'émergence et le développement du capitalisme, au-delà des réflexions et des prises de position induites par le marxisme, ont motivé leurs efforts de compréhension. L'organisation, la dynamique, les interdépendances avec le social de ce système ont fait l'objet de multiples travaux. Surtout, les analyses de l'efficacité, de la rationalité, mais aussi de la régulation institutionnelle du capitalisme ont nourri des débats continus de méthode qui ont en partie contribué à définir les frontières de la sociologie et de l'économie. C'est ce cheminement complexe, balisé par des interventions d'intérêt majeur concernant les démarches et l'emprise des diverses sciences sociales, que l'ouvrage retrace, avant d'en arriver à la présentation critique des paradigmes les plus récents de la sociologie économique. Sur ce point, l'auteur accorde une place privilégiée à un courant spécifique, la Political Economy, qui propose une analyse comparée des modes de régulation institutionnelle du capitalisme. Cette approche insiste sur la diversité des cadres sociaux et institutionnels dans lesquels s'encastre l'économie, et contribue ainsi à rendre compte des différentes logiques de construction sociale du marché. Au total, cet ouvrage remarquable par sa profondeur de champ et son acuité critique sera d'un apport précieux pour les sociologues, comme pour tous les intervenants en sciences sociales qui réfléchissent sur le statut de l'économique. Il intéressera aussi le public averti désireux de mieux appréhender les évolutions des systèmes socio-économiques contemporains. Sa publication originale, puis sa traduction en langue anglaise, ont constitué un élément important d'un débat bien engagé au niveau international ; l'édition de sa traduction française contribuera à assurer l'insertion des étudiants, enseignants et chercheurs français dans ce débat.

03/2002

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Economie

Capitalisme

Le capitalisme a pour centre nerveux la finance, dont la raison d'être est de faire de l'argent avec l'argent. Régulièrement secoué par des crises, il fait peser une menace d'instabilité sur nos sociétés. Surtout, ce capitalisme est responsable de l'explosion des inégalités sociales et de la destruction des ressources planétaires et du climat, ruptures majeures qui mettent en danger la survie des générations futures. L'enjeu de ce livre est de montrer que l'on peut "civiliser le capitalisme" . En réintégrant l'économie dans les rapports sociaux et en restaurant les biens communs, on peut remettre le capitalisme sur le sentier d'une croissance inclusive et soutenable. Ce livre pose les bases conceptuelles de cette transformation, qui passe par la démocratie participative, afin d'articuler justice sociale et écologie politique. Un livre fondamental pour penser autrement et à long terme les rapports entre finance, croissance et climat. Le capitalisme a pour centre nerveux la finance, dont la raison d'être est de faire de l'argent avec l'argent. Régulièrement secoué par des crises, il fait peser une menace d'instabilité sur nos sociétés. Surtout, ce capitalisme est responsable de l'explosion des inégalités sociales et de la destruction des ressources planétaires et du climat, ruptures majeures qui mettent en danger la survie des générations futures. L'enjeu de ce livre est de montrer que l'on peut "civiliser le capitalisme" . En réintégrant l'économie dans les rapports sociaux et en restaurant les biens communs, on peut remettre le capitalisme sur le sentier d'une croissance inclusive et soutenable. Ce livre pose les bases conceptuelles de cette transformation, qui passe par la démocratie participative, afin d'articuler justice sociale et écologie politique. Un livre fondamental pour penser autrement et à long terme les rapports entre finance, croissance et climat.

11/2019

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Théâtre

Capitalisme

Capitalisme... mot honni, système accepté ! Sur scène il vient en personne faire le point sur sa vie ; il ne déguise rien, nous fait ses confidences, raconte comment il s'est construit, a mûri ! Mué en avocat du diable, il joue cartes sur table, pousse dans ses retranchements l'auditeur ! Capitalisme vient nous surprendre, sans cynisme nous tend un miroir !

11/2015

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Philosophie

Critique du fétiche-capital. Le capitalisme, l'antisémitisme et la gauche

Dans le premier texte, Moishe Postone donne une définition du capitalisme dans laquelle le capital, et non les capitalistes, est le vrai sujet. Sous le capitalisme, la domination n’est donc pas concrète, mais abstraite. Le capitalisme n’est pas d’abord une forme d’exploitation, mais une aliénation de l’activité productive. Dans le mode de production capitaliste, cette activité s’est autonomisée : on produit non pour satisfaire les besoins, mais pour satisfaire la pulsion du capital à l’accumulation infinie. Dans les textes suivants, Postone propose une critique des formes de fausse conscience engendrées par le capitalisme, en se focalisant sur celles que l’on peut qualifier d’« anticapitalisme fétichisé ». Ainsi, il examine successivement la gauche pseudoradicale, sa sous-critique du capitalisme et son idéologie de la violence ; les antinomies de l’anti-impérialisme ; les relations entre la gauche et l’antisémitisme ; le nouvel antisémitisme lié à l’antisionisme ; la vision de la Shoah en fonction des mutations du capitalisme (de 1945 à nos jours) ; l’antisémitisme nazi. Bien sûr, les deux thèmes – capital et fausse conscience – sont liés puisqu’ils traitent des modes objectif et subjectif d’une seule et même réalité aliénée, le rapport social capitaliste.

09/2013

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Sociologie politique

L'orgie capitaliste

Pour la première fois, Marc Dugain partage ses convictions tranchées sur notre époque et ses principaux bouleversements : la dictature consumériste, la croyance libertarienne dans le progrès, les catastrophes écologiques, la surveillance numérique... En tirant le fil de ses intuitions et en explorant ses thèmes de prédilection, cette conversation au long cours nous fait pénétrer dans la fabrique de ses romans. Comment déconstruit-il les récits officiels tout en tenant à distance les théories complotistes ? Comment transforme-t-il sa colère en un moteur de changement ? Comment sa connaissance de la psychologie de ceux qui nous gouvernent peut-elle nous aider à anticiper l'avenir ? Il fallait la puissance, la clairvoyance et la liberté de pensée du romancier pour décrypter une réalité qui dépasse souvent la fiction.

02/2024

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Revues Ethnologie

Terrain 78 Capitalisme sauvage. Capitalisme sauvage

Et non sauvagerie du capitalisme ou capitalisme des sauvages. Ce numéro explore les altérités déroutantes produites par le capitalisme contemporain. Car la richesse n'est pas nécessairement vouée à être domestiquée pour accroître son rendement, mais peut être captée pour alimenter des formes de vie sociale différentes de la nôtre. Des Jivaros à la Chine, en passant le Tadjikistan, Dakar ou encore la Géorgie, on découvre les pratiques, les attentes, les désirs de grandeur et les contradictions de celles et ceux qui, aujourd'hui, bouleversent la logique du capital jusqu'à s'en plaindre. Il y a assurément d'autres mondes, mais ils sont dans celui-ci !

06/2023

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Sciences politiques

Capitalisme carcéral

Jackie Wang examine les techniques d'incarcération contemporaines apparues dans les années 1990 aux Etats-Unis, illustrant divers aspects du continuum carcéral comme la biopolitique de la délinquance juvénile, la police prédatrice, la gouvernance cybernétique et le maintien de l'ordre algorithmique. Pour Wang le capitalisme carcéral fait autant usage d'une violence directe — police et incarcération — qu'indirecte en s'appuyant notamment sur un système prédateur de prêts. Alors que ces techniques de gouvernance impliquent souvent l'emprisonnement physique et l'exécution par l'Etat des personnes racisées, ces nouveaux modes carcéraux se répandent "dehors", au sein de la société.

11/2019

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Que-sais-je ?

Le capitalisme

Le capitalisme, tout le monde en parle, mais qu'est-il au juste ? Plus qu'un système économique, il est une forme d'organisation de la société, un aménagement des liens sociaux et une culture collective, en bref, une civilisation au sens que Norbert Elias donne à ce mot, c'est-à-dire une manière de policer les moeurs et les comportements dans laquelle les rapports économiques jouent un rôle déterminant. Après les précédentes synthèses sur le sujet, Pierre-Yves Gomez le revisite dans un contexte de postmondialisation et d'incertitude écologique. Il expose la logique du capitalisme en la comparant avec celle d'autres civilisations et montre en particulier l'importance que joue l'Etat-nation dans son fonctionnement, la place ambiguë du " marché ", le rapport à la nature qu'il impose et combien la recherche du profit constitue un fait social total qui explique sa dynamique. Voici une analyse structuraliste neutre qui permettra au lecteur de se faire son opinion sur le fonctionnement et l'avenir du capitalisme.

03/2022

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Droit

Au-delà du capitalisme ?

L'histoire s'est-elle arrêtée avec l'échec de la construction d'une société sans classes ? Le capitalisme a-t-il fait preuve de son immortalité ? C'est peut-être entre les lignes de l'œuvre des théoriciens du socialisme qu'il faut chercher la réponse à ces interrogations, plus que dans leurs intentions déclarées : " La production capitaliste, elle, est arrivée au stade où le travail de haute direction, entièrement séparé de la propriété du capital, court les rues. " (Marx) " Nous, parti du prolétariat, nous ne pouvons prendre nulle part l'art d'organiser la grande production à l'instar des trusts, - nulle part à moins que nous n'allions la chercher chez les spécialistes les plus qualifiés du capitalisme. " (Lénine) " Nous n'avons pas inventé la planification. C'est dans son principe, la même méthode qu'utilisent Morgan et son état-major (mieux que nous) pour gérer son trust, à savoir : prévision, coordination, direction..." (Trotski) " [Dans] toutes les élections, la présentation des candidats, leur soutien, etc., doivent s'effectuer sous l'angle non seulement de leur fermeté politique, mais aussi de leurs capacités de dirigeants, de leur ancienneté administrative, de leurs qualités d'organisateurs..." (Boukharine) Quel acteur social se trouve au cœur de ces quatre affirmations ? Vous répondez : les intellectuels, les bureaucrates, les technocrates, les managers ou mieux, les cadres ? Ce livre pousse cette perception du rôle historique des cadres jusqu'à son terme. Au sein du mode de production capitaliste émerge progressivement une nouvelle structure de classe, de nouveaux rapports de production, préfigurant un mode de production alternatif, dont la classe dirigeante serait celle des cadres. Les tentatives de construction du socialisme ont dégénéré dans des variantes de telles sociétés post-capitalistes, et pas les meilleures qu'on puisse concevoir. Reste alors ouverte la question : comment remettre le projet socialiste sur ses rails ?

07/1998

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Philosophie

Marx, la mondialisation, le destin du capitalisme et l'Afrique

Ce livre du Dr Diomand Aikpa, qui s'inspire de Karl Marx, interroge la généalogie et la signification profonde de la mondialisation dont il met en relief les enjeux technologiques, économiques et socio-humains. Il questionne en outre le destin même de la société capitaliste, qui se heurte aujourd'hui, plus qu'hier, aux limites de la terre. En le faisant, il remet en débat la possibilité de l'avènement d'une société post-capitaliste. Il ouvre aussi une lucarne sur la question du développement en Afrique dans un contexte de mondialisation et d'une fin possible du capitalisme.

03/2016

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Economie

L'éternelle truanderie capitaliste

La concentration du pouvoir et de la richesse entre les mains d'une petite classe prédatrice, les crises à répétition, l'incapacité des politiciens à influencer le cours des choses, l'aggravation des inégalités et la fin de la croissance sont les marqueurs du capitalisme d'aujourd'hui. Celui-ci n'a plus de compétiteur depuis la chute du communisme. Peut-il à son tour mourir un jour ? Pas à court terme : le système est plus fort que les Etats, ses pires fripouilles bénéficient d'une large impunité et si les économistes ne comprennent plus rien ou presque à son fonctionnement, aucune alternative claire ne se dessine. Surtout, personne ne semble envisager de s'attaquer sérieusement à une réforme de fond du capitalisme financier moderne. Il faut donc vivre avec... ou pas ? Curieusement, à un siècle de distance, cette même situation avait été analysée par Nikolaï Dimitrievitch Kondratieff, économiste célèbre et acteur engagé de la révolution russe de 1917. Kondratieff fut exécuté par Staline en 1938 pour avoir démontré scientifiquement l'éternité du capitalisme. Aurait-il la même opinion à propos du capitalisme d'aujourd'hui ?

02/2019

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discriminations, exclusion, ra

La double nature du racisme. La "race" comme mythe de la société capitaliste en crise

La question de savoir ce qu'est le racisme a été posée à de nombreuses reprises. "? La Double nature du racisme ? " développe la thèse selon laquelle le racisme se compose de deux tendances ? : outre des images stéréotypées de l'étranger, il comprend également des images de soi dans lesquelles sont formulées des affirmations sur la manière dont le lien entre les individus et la société moderne est ou devrait être constitué. Tant l'origine historique de ces représentations que leur signification pour les sujets racistes diffèrent considérablement. Ces deux pôles du racisme se trouvent également liés à la société capitaliste en crise. Car même si les racistes revendiquent leur droit à l'arbitraire, ils ne sont pas en mesure de composer leur pensée à leur guise. Ces transformations du racisme sont mis en évidence tant par l'analyse des principales images et théories racistes, que par l'analyse des problèmes rencontrés par les antiracismes

10/2023

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Droit

La société commerciale, un pôle de développement ? Comprendre le droit commercial, outil de développement capitaliste

L'ambition des pays les moins avancés d'être développés au même titre que les pays industrialisés et riches est devenue une véritable hantise. Les acteurs politiques, conscients de la nature de la société commerciale comme principale entité de production de biens et de richesse, ne cessent de la prôner comme un instrument ou plutôt un pôle de développement. Mais la réalité est tout autre, car le droit commercial comme un instrument de protection de la société, l'érige très souvent en force, en puissance opposée à la puissance publique, aux droits des individus et même aux droits de l'homme. D'autres facteurs non juridiques renforcent la donne. Cet ouvrage interpelle les étudiants en droit, les juristes et les acteurs politiques à oeuvrer juridiquement et dans les faits pour un meilleur usage de la société commerciale. Le droit commercial comparé pourra y aider. Ainsi, il a été analysé le système français et même européen en comparaison avec le système du droit commercial des pays pauvres de l'Afrique, l'OHADA.

06/2012

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Economie

Théorie Générale du Capitalisme Moral : Vers une société du savoir et de la morale

Cet ouvrage est le fruit d'une quinzaine d'années d'éducation, de recherche et d'enseignement. L'ouvrage s'inspire en effet d'une idée sur la richesse humaine qui remonte à 1999, il y a presque 16 ans. Cette idée se nourrit des événements et des lectures durant la dizaine 2000-2010 et les premiers écrits de cet ouvrage, faits parallèlement à d'autres travaux, ont eu lieu lentement. La crise de 2008 m'a permis de fixer l'orientation finale des idées vers un système théorique cohérent sur les problèmes réels de l'économie mondiale et du système capitaliste. Ce système propose une réforme de capitalisme. En effet, sur la base d'une véritable théorie de l'institution spontanée et de la morale, un nouveau système économique tant à l'échelle microéconomique et macroéconomique qu'à l'échelle internationale est déjà proposé. Après avoir montré les raisons pour lesquelles le capitalisme offre aujourd'hui un cadre socioéconomique moins stable et inéquitable, un modèle d'économie morale est clairement présenté. Ce modèle étudié sur trois niveaux : microéconomique, macroéconomique et international, se propose d'analyser le comportement des agents économiques dans une société du savoir et de la morale, l'équilibre macroéconomique, notamment la nécessité d'abolition du taux d'intérêt, la relation entre inflation et chômage, le rôle de l'Etat, ... , la nature des relations internationales et le rôle des organismes internationaux. L'ouvrage propose aussi les principaux éléments d'une nouvelle science économique et de nouveaux ingrédients méthodologiques en vue d'adapter la théorie au progrès informationnel et communicationnel qui a bouleversé profondément la réalité socioéconomique du monde.

07/2015

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Economie

Magie du capitalisme

1933. Albert Ayguesparse nous livre notamment une vision lucide de la genèse et du destin de nos sociétés capitalistes occidentales. On est frappé, à la lecture de son essai, tant on se dit qu'il aurait pu être écrit hier, sans y déplacer une virgule. On croit y deviner déjà comme des populations de "?gilets jaunes?", les manques et les besoins insondables d'un système économique emballé où le libre arbitre et l'humanisme n'ont plus vraiment voix au chapitre, où l'arbitraire et la croissance infinie – dans un monde pourtant fini – règnent en maîtres. Il ne manque rien, sinon peut-être ce qu'Ayguesparse ne pouvait escompter au moment où il écrit, à savoir les Identités meurtrières (1998) et Le Naufrage des civilisations (2019) d'Amin Maalouf, qui pourraient s'accrocher de manière redoutable à la suite de Magie du Capitalisme (1933) d'Ayguesparse. De ses croissances à ses régressions, de ses enjeux à ses défaites, vous tenez entre les mains le Radeau de la Méduse sur lequel s'est peut-être réfugiée l'obsolescence programmée d'un modèle de société sans issue. On assite à une dialectique historique qui oscille entre Géricault et l'infini.

10/2019

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Sociologie

Capitalisme ou Technocratie ?

Dans le débat politico-médiatique contemporain, la figure du technocrate est régulièrement mobilisée. Si le bruit médiatique se focalise sur la figure du technocrate politique, que ce soit à l'échelle nationale ou européenne, cet écho a le mérite de constituer un point d'appui pour celles et ceux qui se penchent sur l'appropriation des savoirs dans la production et la reproduction de nos sociétés capitalistes contemporaines. C'est ce chantier que le Groupe Universitaire de Recherche sur les Valeurs et l'Idéologie Technocratiques, Classe Hégémonique (GURVITCH) a (ré)ouvert avec la parution d'un premier ouvrage et que nous prolongeons avec celui-ci, conscients que cette trop grande chose - la technocratie - nécessite davantage que du bruit, a fortiori médiatique. Au centre du débat proposé par cet ouvrage, la question suivante : vivons-nous encore dans un régime caractérisé par les rapports sociaux capitalistes, ou sommes-nous passés vers un mode de production technocratique ? Mêlant enquêtes thématiques sur différents champs (enseignement supérieur, industrie pharmaceutique, urbanisme, filière nucléaire), focus sur des secteurs clés (métropoles, Caisse des Dépôts et Consignations, CAC40, EDF, SNCF et Association Française des Entreprises Privées) et débats théoriques sur le mode de production, les contributions réunies ici tentent d'apporter des ouvertures sur une question sociale et politique au coeur de notre époque.

02/2019

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Economie

Capitalisme et liberté

Et si l'on retournait aux sources de l'économie classique pour trouver des réponses à la situation économique actuelle ? Paru pour la première fois en 1962, Capitalisme et liberté est l'un des ouvrages clés de la pensée économique. Milton Friedman, père du courant monétariste et fondateur de l'école de Chicago, y défend la liberté économique comme condition nécessaire à toute liberté politique et développe sa propre vision du libéralisme. Son analyse profonde, présentée sans jargon et accessible à tous, est encore et toujours d'actualité.

05/2016

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Economie (essai)

Chroniques anti-capitalistes

La gestion de la pandémie et l'attentisme climatique ont révélé l'irrationalité des solutions néolibérales face à la crise globale. En dix-neuf chroniques thématiques, David Harvey nous montre comment le système capitaliste, "trop gros pour faire faillite, mais trop monstrueux pour survivre", tente aujourd'hui d'éviter l'effondrement en mobilisant les banques centrales, en s'appropriant la richesse collective par la dette, ou en s'alliant aux forces réactionnaires et aux nationalistes. Tout en renouvelant les outils et les concepts de Marx - le syndrome de la croissance, les valeurs d'usage et d'échange, le consumérisme ou l'aliénation -, David Harvey s'empare des questions politiques et sociales les plus urgentes et envisage les voies concrètes de transformation de la société. Il dégage des alternatives face à l'explosion des inégalités sociales et au réchauffement climatique : réorienter l'Etat, les flux du capital, la force de travail et les nouvelles technologies serait ainsi le premier impératif progressiste de notre temps. Géographe et économiste de renommée internationale, David Harvey a révolutionné l'interprétation de Marx et ses applications contemporaines. Chroniques anticapitalistes est un outil indispensable pour tous ceux qui veulent comprendre les dimensions économiques et sociales de la crise que nous traversons.

10/2023

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Economie

Www.capitalisme.fr

La coïncidence entre la chute du communisme - qui accélère la globalisation financière, technique, commerciale - et le bouleversement des technologies de l'information constitue une véritable révolution. Elle inaugure un cycle e croissance qui ne ressemble à rien de ce que nous avons connu. Nous entrons dans un " nouveau stade du capitalisme " - suivant le mot de Marx : au capitalisme managérial succède un capitalisme patrimonial, qui donne le pouvoir aux actionnaires et aux consommateurs. Il met à terre les Etats, les syndicats, les équilibres socio-économiques laborieusement élaborés depuis 1945 mais n'est pas en situation d'imposer sa dictature. Car de nouveaux contre-pouvoirs ne cessent de s'affirmer, dominés par l'alliance de la justice, des médias et de l'opinion publique. Le www.capitalisme est l'enfant du marché et l'Internet : avec lui se métamorphosent les rapports sociaux, les mécanismes d'enrichissement, les hiérarchies collectives. Une étrange société se met en place, qui verra cohabiter le plein-emploi, l'exclusion et l'immigration. Quel nouveau contrat social sera au capitalisme patrimonial ce que le modèle social-démocrate fut au capitalisme managérial ? Quinze ans après La Machine égalitaire, c'est à cette question de fond qu'Alain Minc consacre le présent essai.

09/2000

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Economie

Le Capitalisme mondial

Une exploration du phénomène de multinationalisation.

11/1985

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Economie

Civiliser le capitalisme

La crise économique mondiale fait maintenant place à des crises politiques nationales, au retour des frontières et des murs. Cette situation est au moins en partie le résultat d'une sous-estimation des instabilités du capitalisme. Nos Etats providence ont permis de civiliser les capitalismes nationaux. Ils sont de plus en plus présents, sans réellement limiter les risques et inégalités issus de la mondialisation. S'appuyant sur l'histoire économique et sociale, aussi bien que sur une claire analyse du contexte économique contemporain, ce livre explore la possibilité d'une autre relation entre l'économie et la politique, en élargissant l'espace des solidarités. Il propose en particulier la création d'une assurance chômage européenne, compatible avec les systèmes nationaux et s'appuyant sur l'expérience des Etats-Unis. Contre le seul repli national, il existe un chemin économiquement cohérent pour préserver nos Etats providence. Xavier Ragot est Président de l'Observatoire Français des Conjonctures Economiques (OFCE). Il est Directeur de recherche au CNRS et Professeur en économie à Sciences Po. Il est l'auteur de nombreuses contributions et ouvrages scientifiques sur l'économie française, la crise financière et européenne.

04/2019

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Economie

Le capitalisme zinzin

Le capitalisme français est-il devenu fou ? Coups de Bourse, guerre des banques, fusion médiatique des pétroliers, licenciement massif du personnel d'une entreprise bénéficiaire ! La faute à la seule mondialisation ? En fait, sans qu'on le sache, sans qu'on le dise, la France a changé de capitalisme. Elle a donné aux marchés financiers la place qu'occupait, autrefois, l'Etat. Une révolution inachevée ? Sait-on que, d'ores et déjà, plus de 40 % du capital des mille premières entreprises françaises appartient aux veuves écossaises ou aux retraités de l'industrie américaine ? Sait-on qui sont ces nouveaux maîtres du monde : ces investisseurs institutionnels, les zinzins, qui gèrent une fortune de 10 000 milliards de dollars ? Du capitalisme à l'ancienne - cigare, connivence, cumul des mandats et culte du secret - à la paradoxale démocratie financière où même un fonctionnaire de France-Telecom s'improvise actionnaire, Erik Izraelewicz explore avec lucidité notre " exception française ".

11/1999

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Economie (essai)

Le capitalisme responsable

Nathalie Daouda est entrepreneur. Elle conçoit des stratégies de développement pour les entreprises, et accompagne leurs dirigeants durant la phase de mise en oeuvre des recommandations émises. Elle a toujours eu le sentiment que le capitalisme libéral n'est pas le meilleur système pour développer les entreprises et améliorer simultanément la vie dans la cité. Il y a quelques années, elle a entendu une remarque qui a remis toutes ses certitudes professionnelles en perspective. A travers son essai, elle nous propose d'explorer les principes fondateurs d'un écosystème dans lequel capital, performance économique et inclusion sociale sont interdépendants, et au service de l'humain. "Son" Capitalisme Responsable comme elle aime l'appeler, est une synthèse du modèle de fonctionnement qu'elle a utilisé et développé au cours de ses 20 années de carrière commerciale puis en tant qu'entrepreneur.

02/2022

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Economie

Le capitalisme total

Le capitalisme moderne est organisé comme une gigantesque société anonyme. A la base, trois cents millions d'actionnaires contrôlent la quasi-totalité de la capitalisation boursière mondiale. Souvent d'âge mûr, de formation supérieure, avec un niveau de revenus relativement élevé, ils confient la moitié de leurs avoirs financiers à quelques dizaines de milliers de gestionnaires pour compte de tiers dont le seul but est d'enrichir leurs mandants. Les techniques pour y parvenir s'appuient sur les règles du " gouvernement d'entreprise " et conduisent à des exigences de rentabilité excessives. Elles transforment les chefs d'entreprise en serviteurs zélés, voire en esclaves dorés des actionnaires, et polluent de pure cupidité la légitime volonté d'entreprendre. Ainsi le capitalisme n'est pas seulement le modèle unique d'organisation de la vie économique mondiale : il est devenu " total " au sens où il règne sans partage ni contre-pouvoir sur le monde et ses richesses.

10/2005

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Economie (essai)

Histoire du capitalisme

Peu de mots sont si souvent utilisés et si rarement compris que le mot "capitalisme" . Dans ce livre, l'historien Ju ? rgen Kocka explique les formes diverses que le capitalisme a prises au fil des siècles et comment ses exploits et ses échecs ont façonné le monde moderne. Le capitalisme s'est transformé sans cesse, de ses débuts médiévaux jusqu'à l'arrivée des entreprises multinationales. La dernière vague de la globalisation, avec la croissance énorme des marchés financiers, caractérise seulement l'étape la plus récente de sa longue histoire. Source à la fois de richesses et de problèmes sociaux auparavant inimaginables, le capitalisme a radicalement transformé le travail et la relation entre le marché et l'Etat. Aucune de ses innovations n'a échappé à la critique et à la résistance, que ce soit par l'Eglise, par les penseurs politiques ou par les mouvements populaires. Cette opposition n'a pas conduit à sa disparition, mais contribué à sa domestication. Alors qu'aucune alternative sérieuse au capitalisme n'est en vue, cette fonction de la critique reste importante car, comme l'explique Kocka, beaucoup de variantes du capitalisme sont pensables.

09/2023

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Sciences politiques

Pour un projet libertaire anticapitaliste

Ce livre se présente comme un approfondissement du précédent (Le système libéralo-capitaliste moderne). Il le résume tout en y ajoutant des domaines concrets de description de ses manques structurels et de ses pratiques viciées (notamment : la publicité ou la logique de l'Union européenne). Tout en montrant la puissance actuelle des partisans du capitalisme néolibéral, il propose un projet libertaire de société et une stratégie de résistance et d'accélération pour sa disparition. Le moment est opportun car le système néolibéral est à bout de souffle et confronté à des problèmes mortels. Ce projet est d'inspiration proudhonienne. Il ne propose que des principes de conduite du changement, compatibles avec la société future envisagée, et des exemples pratiques de construction d'un contre-modèle dans l'action directe, coopérative, expérimentale et fédérée. La lutte sera longue et loin des vieilles lunes révolutionnaires de la prise du pouvoir d'Etat. Mais elle est possible et il y a de l'espoir maintenant pour vaincre le système libéralo-capitaliste et de sauver la planète dont l'écosystème est incompatible avec le capitalisme.

01/2021

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Actualité politique internatio

Et après ? Pour un capitalisme citoyen

Un témoignage inédit et des pistes concrètes pour accélérer la révolution économique, écologique et solidaire. Nous vivons collectivement un moment historique qui nous offre une opportunité unique : responsabiliser le capitalisme. En mesurant son impact, nous pouvons changer l'économie... et refaire société. A l'heure où la crise sanitaire a définitivement éveillé les consciences à l'urgence d'adopter des modes de consommation et de production plus responsables, l'économie se réinvente sous nos yeux. Dans cet essai personnel et engagé, Olivia Grégoire s'interroge sur les conditions de survie du capitalisme, l'avenir de l'entreprise, et leur contribution au vivre-ensemble. Pour la secrétaire d'Etat chargée de l'Economie sociale, solidaire et responsable, il s'agit de transformer l'économie en lui redonnant toute sa place au coeur d'un projet de société durable et inclusif : si la société capitaliste ne réussit pas sa mutation, ce n'est pas le capitalisme qui disparaîtra, mais la société elle-même. Un témoignage inédit et des pistes concrètes pour accélérer la révolution économique, écologique et solidaire.

10/2021

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Essais généraux

Radiations et révolution. Capitalisme apocalyptique et luttes pour la vie au Japon

Dans Radiation et révolution, Sabu Kohso utilise la catastrophe nucléaire de Fukushima de 2011 pour mettre en lumière la relation entre l'énergie nucléaire, le capitalisme et l'Etat-nation. Si la catastrophe est un événement crucial dans le Japon d'après-guerre elle incarne le mode de développement capitaliste qui ravage notre planète. En capturant les expériences vécues par les victimes de la catastrophe tout en envisageant l'avenir d'une planète radioactive dirigée par le capitalisme nucléarisé. Kohso démontre que l'énergie nucléaire n'est pas une simple source d'énergie - elle est devenue le principe organisateur de l'ordre politique mondial et le moyen le plus efficace d'accumuler des profits et de gouverner les populations. Pour ceux qui aspirent à un monde libéré de la domination des Etats-nations capitalistes, soutient Kohso, l'abolition de l'énergie et de l'armement nucléaires est impérative.

02/2021

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Economie

Le promoteur, la banque et le rentier. Fondements et évolution du logement capitaliste

Il n'est pas courant de considérer sa résidence d'abord et avant tout comme une marchandise intrinsèquement liée à l'économie capitaliste. Pourtant, ce chez-soi dont on a tant rêvé, et auquel on a finalement accès, a été construit puis mis en vente ou en location par des entreprises capitalistes, sur un marché qui s'adresse à des consommateurs dont le pouvoir d'achat provient lui-même d'un autre marché, celui du travail. Et, comme l'a démontré la crise de 2008, le marché de l'immobilier peut subir des bouleversements considérables, affectant de manière drastique l'économie et la société dans son ensemble. Dans cet ouvrage, Louis Gaudreau entreprend d'illustrer le caractère évolutif de la relation entre capitalisme et logement, en retraçant l'histoire de ses trois principaux protagonistes : le promoteur, la banque et le rentier. Car même si le marché de l'habitation fait depuis longtemps partie intégrante du capitalisme, il n'est plus le même qu'au XIXe siècle ou qu'il y a trente ans. Il s'appuie désormais sur des logiques financiarisées qui en modifient le fonctionnement. Cette tendance impose de nouvelles conditions au développement du logement et à ses usages, qui révèlent à leur tour la façon dont se pose aujourd'hui la question du droit au logement.

01/2021