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sortie de prison

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Littérature française

Sortie de Prison

Je suis née dans une prison particulière. La prison que mon père avait bâtie pour l'ensemble de notre famille. Dans cet vous partage, je vous partage les écrits de ma vie. Ce livre est une idée du courage, de la liberté et un soutien à chaque femme qui subi, qui encaisse, qui a peur, se tait et qui ne sait pas comment s'en sortir. La liberté ne porte pas le même sens pour chacun d'entre nous. Nous naissons tous libres et égaux, ce sont les circonstances de la vie qui nous différencient.

03/2021

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Faits de société

Sortir. Des lumières en prison

Sortir, c'est avant tout une série de portraits contemporains peints dans la lumière de la taule. Valérie, Olivier, Steph, Flora, Erika, Léo, Rouquin, Aurélia, Kevin, Vlad, Jordan, José, et plein d'autres travailleurs des services pénitentiaires, surveillants, détenu(e)s, intervenants culturels, artistes qui, à un moment ou à un autre se retrouvent invités, entraînés, confrontés à la mission de Patrick Rigolet d'installer une animation culturelle en établissement pénitentiaire. Certains clignent des yeux, éblouis dans cette lumière nouvelle, certains s'en détournent en grognant, d'autres y prennent appui pour "sortir". Sortir des habitudes, sortir des ornières, sortir des préjugés, sortir, enfin, de l'autre côté des murs. Le premier portrait entre tous, en creux, est celui de Patrick, narrateur et principal protagoniste de cette aventure vraie. Portrait d'un idéaliste aux mains épaisses et a' l'humanité non négociable, portrait d'un pragmatique éclairé qui veut parler à tout le monde, et que l'on accompagne au coeur du centre de détention dans les rouages compliqués d'une administration oscillant entre arthrose et bonne volonté, dans les coursives où s'effilochent des vies désolées.

05/2019

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Sciences politiques

Ma sortie de prison. Prémices d'une Côte d'Ivoire réconciliée

Dans ce livre "Ma sortie de prison, prémices d'une Côte d'Ivoire réconciliée" , cette grande Dame de foi, de coeur, cette intrépide combattante pour la démocratie et l'Etat de droit livre des paroles fortes. Ces paroles ont été dites après sa libération, pendant ses premiers moments de communion avec les populations ivoiriennes dans toutes leurs diversités ethniques, religieuses et politiques. Madame Simone Ehivet Gbagbo dévoile également quelques fruits de sept années d'introspection et d'analyse : "Mes réflexions et ma méditation m'ont amenée à la conclusion que nous devons nous rassembler dans le respect sacré de nos lois, de la démocratie, de la vie humaine et des droits des citoyens. Mais, pour nous rassembler, nous devons nous pardonner mutuellement. Il nous faut accepter de nous remettre ensemble, nous réconcilier. C'est en nous remettant ensemble, dans une réconciliation véritable, conséquence du pardon sincère, que nous sauverons notre nation. [...] Ce pays est promis, il ne faut pas en douter, à un avenir de prospérité ; une prospérité qui sera au service d'une Afrique digne et forte" .

06/2021

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Littérature Allemande

Prison

"S'il est interdit de monnayer des heures d'amour, il devrait être interdit d'acheter des heures d'amour. Mais l'expérience nous montre que l'être humain ne peut pas vivre sans heures d'amour. Il faudrait donc organiser l'amour autrement. "Amour organisé" c'est affreux à entendre. Et pourtant, on y revient toujours. Le tribunal est une affaire d'hommes et châtier le sexe faible exige moins d'efforts que demander des comptes à des hommes trop jaloux de tenir secrets leurs penchants les plus forts. Je voudrais que les hommes abusés puissent voir le sourire de mépris qui se peint sur le visage de leurs séductrices quand, devisant tout bas dans les couloirs du pénitencier, elles éventent les secrets de leurs accusateurs. Dans la cour de la maison d'arrêt, j'ai vu le sourire souverain sur les visages des femmes et des filles qui font le trottoir ; filles victorieuses qui ont l'élégance de se déclarer vaincues. Cette courtoisie doit être bien dangereuse, pour qu'on les enferme entre des murs épais."

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Réalistes, contemporains

Prison

Comment la France traite-t-elle ses prisonniers ? Face à cette question, il y a ce qui est dit, et ce qui se passe ; il y a la lumière, mais beaucoup de zones d'ombre. Ces zones d'ombre, Fabrice Rinaudo a voulu les explorer. A travers quatre contes cruels, il a choisi de montrer ce qui ne se montre pas. Ses personnages, qu'ils soient braqueurs, dealers, cambrioleurs, ou simples gardiens de prison, doivent affronter une réalité brutale où la violence, la détresse et la corruption cohabitent malgré tout avec la débrouille et la solidarité. Accompagné par Sylvain Dorange et Anne Royant aux dessins, Fabrice Rinaudo nous ouvre les portes d'un milieu clos, sombre, presque secret. Sans concession, il nous dévoile un univers à part entière, ses différents acteurs, ses mécanismes mais aussi ses paradoxes, son absurdité, sa folie. Finalement, un constat : la privation de liberté ne réinsère pas. Elle sanctionne, brime, humilie, déshumanise. La prison, cette Ogresse, ne protège personne.

10/2022

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Littérature Allemande

Prison

"S'il est interdit de monnayer des heures d'amour, il devrait être interdit d'acheter des heures d'amour. Mais l'expérience nous montre que l'être humain ne peut pas vivre sans heures d'amour. Il faudrait donc organiser l'amour autrement. "Amour organisé" c'est affreux à entendre. Et pourtant, on y revient toujours. Le tribunal est une affaire d'hommes et châtier le sexe faible exige moins d'efforts que demander des comptes à des hommes trop jaloux de tenir secrets leurs penchants les plus forts. Je voudrais que les hommes abusés puissent voir le sourire de mépris qui se peint sur le visage de leurs séductrices quand, devisant tout bas dans les couloirs du pénitencier, elles éventent les secrets de leurs accusateurs. Dans la cour de la maison d'arrêt, j'ai vu le sourire souverain sur les visages des femmes et des filles qui font le trottoir ; filles victorieuses qui ont l'élégance de se déclarer vaincues. Cette courtoisie doit être bien dangereuse, pour qu'on les enferme entre des murs épais."

02/2024

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Histoire internationale

Cahiers de prison

En 2011, l'arrestation du Président Gbagbo et l'emprisonnement de nos dirigeants me conduisirent à la plus grande audace, à la plus grande folie peut-être : c'est au plus haut qu'il me fallait hisser le Front Populaire Ivoirien. Ma témérité et ma combativité consistaient uniquement dans l'intransigeance en faveur de la libération du président Gbagbo. Il me fallait vite passer sur l'émotion pour me concentrer sur ce combat... Pendant la durée de mon mandat à la tête de la Jeunesse du Front Populaire Ivoirien comme après, j'ai employé toute la vigueur de mon caractère et j'ai apporté dans le Front Populaire Ivoirien tout le zèle et toute l'activité du citoyen embrassé de l'amour de son pays. Le but de mon engagement, au lendemain du 11 avril 2011, était davantage pour moi d'obtenir la libération du président Gbagbo et de protéger le Front Populaire Ivoirien des empiètements du régime du Rassemblement Des Républicains que de me couronner de fleurs. Dans cette période difficile de 2011, pour échapper aux armes des rebelles, je me suis condamné à une vie clandestine, relancé de temps à autre par des tournées, obligé de me cacher, errant dans les rues au milieu de la nuit, et ne sachant quelques fois où trouver un dortoir, plaidant au milieu des armes la cause du président Gbagbo, défendant les opprimés, la tête sur le billot, et n'en devenant que plus redoutable encore aux bourreaux et aux fripons publics. J'ai mené cette vie neuf ans durant, sans me plaindre un instant, sans regretter ni repos ni plaisirs, sans tenir compte de la perte de mon statut de fonctionnaire, de ma santé, et sans jamais pâlir à la vue du danger toujours dressé sur mon chemin. Que dis-je ? Je l'ai préféré et souhaité. Si j'avais simplement voulu garder le silence, si j'avais voulu déshonorer le combat de Gbagbo, que de propositions alléchantes ne m'ont-ils pas faites ?

02/2020

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Critique littéraire

Lettres de prison

Arrêté en 1962 par le gouvernement de l'apartheid d'Afrique du Sud, Nelson Mandela a passé vingt-sept ans en prison. Au cours de ces 10 052 jours de détention, il fut un épistolier prolifique, écrivant à ses compagnons de lutte, aux gouvernements officiels, mais aussi à sa femme Winnie, à ses cinq enfants et, plus tard, à ses petits-enfants. Les lettres choisies dans ce livre offrent le portrait le plus intime qu'on ait lu de Nelson Mandela, et un aperçu exceptionnel sur la façon dont il a vécu son isolement. Elles révèlent l'héroïsme d'un homme qui a refusé tout compromis sur ses valeurs, l'humanité de l'une des plus grandes figures du XXe siècle.

09/2019

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Faits de société

LETTRES DE PRISON

Il est délicat de publier les lettres d'une morte. Si je le fais ici, conscient des légitimes hésitations de la famille de Gabrielle Russier et ses amis les plus proches, mais avec leur accord, c'est pour deux raisons. La première : après tout ce qu'on s'est permis d'écrire ici et là sur Gabrielle, sans la connaître ou en l'ayant connue (et je ne réserve pas un traitement de faveur à mon propre texte), il m'a semblé indispensable de la laisser s'exprimer elle-même, de lui donner " la parole ". La deuxième : il m'a paru difficile de ne pas faire sortir de l'ombre des lettres qui constituent, à mon sens, un document humain d'une qualité exceptionnelle. Elles sont de nature à permettre, aux yeux de n'importe qui, ce qu'on pourrait appeler la "réhabilitation" de Gabrielle. Ses épreuves s'y reflètent avec une vérité bouleversante. On y suit pas à pas le progrès de son désespoir, et quelquefois de son espoir. Elles expriment ce qu'elle a vécu mieux que tous les commentaires et rendent un son qui ne trompe pas. Comme je l'ai dit, elles sont authentiquement "le journal d'une angoisse". A l'heure où l'on privilégie volontiers la "littérature de témoignage", elles apparaissent en outre, souvent, comme l'oeuvre d'un véritable écrivain. La plupart d'entre elles ont été écrites de prison - lors du deuxième séjour aux Baumettes, en avril, mai et juin 1969. Un certain nombre, pourtant, sont antérieures et sont données à titre de repères. D'autres enfin, plus rares mais particulièrement importantes, ont été envoyées de "La Recouvrance", la maison de repos des Pyrénées, quelques semaines et parfois quelques jours avant le suicide de Gabrielle. Raymond Jean

03/1970

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Littérature étrangère

De ma prison

C'est en effet d'une prison que Taslima Nasreen lance ces émouvants textes-messages à ses amis. D'une prison rebaptisée safe house, où le gouvernement indien l'a tenue enfermée depuis novembre 2007 sous prétexte d'assurer sa protection. D'abord assignée à résidence début septembre dans sa maison de Calcutta, l'écrivain découvre l'inquiétude du gouvernement local, soumis à la pression des partis politiques soucieux de s'assurer le vote islamiste. À partir du 23 novembre, ce sera l' " éloignement " dans un endroit inconnu près de Delhi. Mesure qui se transforme vite en un internement pur et simple, destiné à obliger la prisonnière à quitter l'Inde de son propre gré. Ce qu'elle refuse absolument. Cloîtrée dans sa cellule, avec pour seuls compagnons un ordinateur et un téléphone capricieux, elle résiste jusqu'au moment où, privée des soins appropriés, sa santé chancelle. Fin mars 2008, Taslima Nasreen a repris le chemin de l'exil. Ces pages, tissées d'angoisse et de solitude, sont aussi un long cri d'étonnement : pourquoi cette grande démocratie laïque qu'est l'Inde, où elle avait cru trouver enfin refuge et justice, lui a-t-elle infligé cette ultime punition ? De quel péché Taslima s'est-elle rendue coupable ? Celui d'avoir dit la vérité ?

05/2008

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Littérature étrangère

Mémoires de prison

En 1936, Graciliano Ramos est directeur de l'Instruction publique de l'Etat d'Alagoas, dans le Nordeste brésilien. C'est aussi un écrivain connu. Il vient de publier São Bernardo, il achève Angústia (Angoisse). Ce qu'il écrit, ce qu'il pense composent de lui la figure d'un homme libre. Il n'en faut pas davantage alors pour devenir suspect : le climat politique est tendu, Getúlio Vargas prépare le coup d'Etat qui installera la dictature de l'Estado Novo. Les prisons se remplissent. Les communistes sont visés, mais aussi tout ce qui peut faire obstacle aux desseins de l'homme fort du Brésil : la gauche, les libéraux, les intellectuels, les étrangers. Un jour de mars de cette année agitée, Graciliano Ramos est arrêté, sans motif, sans explication. Pendant onze mois ce seront la même opacité, la même angoissante absurdité. Le fond de l'horreur est atteint au bagne d'Ilha Grande, colonie pénitentiaire sous les tropiques. Là sont parqués "politiques" et prisonniers de droit commun. Lorsqu'il quitte la colonie, Graciliano Ramos, à quarante-quatre ans, est un vieillard épuisé. Dix ans plus tard, il entreprend la rédaction de ses Mémoires de prison. Un projet longuement médité, longtemps ajourné. Il y consacrera les dernières années de sa vie. Livre de la mémoire, cet ouvrage ne sera pas un pamphlet politique. Graciliano Ramos se garde aussi de tout exhibitionnisme. Ce qu'il veut, c'est communiquer le plus aigu des sensations, des situations, des sentiments. Cette recherche au fond de soi et des autres était indissociable d'une réflexion sur la véracité du récit : une entreprise de rigueur. "Les prisons sont notre miroir", écrivait à Cannes, il y a quelques années, J. M. G. Le Clézio à propos du beau film de Nelson Pereira dos Santos adapté de ces Mémoires. Ces mots valent pour ce chef-d'oeuvre de la littérature brésilienne.

10/1988

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Littérature française

Carnet de prison

L'auteur, ayant retrouvé par hasard un carnet sur lequel il avait pris des notes pendant un séjour en prison, revoit l'intérieur de la maison d'arrêt avec son rythme, son atmosphère et surtout ses habitants : détenus, surveillants, directeur. Les quatre années de détention dans cet établissement lui reviennent en mémoire. Il fait suivre ces souvenirs des notes prises sur le carnet pendant quelques mois, au temps de sa condamnation en cour d'assises pour une supposée tentative d'assassinat.

04/2017

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Histoire internationale

Carnets de prison

Ces notes furent rédigées en 1992 par Erich Honecker, principal dirigeant de la RDA de 1971 à 1989, dans la prison de Moabit, à Berlin - celle-là même où les nazis l'avaient enfermé dans sa jeunesse - après que les autorités revanchistes de l'Allemagne fédérale eurent lancé toute une série de procès politiques afin de délégitimer par la calomnie le premier Etat socialiste édifié dans la patrie de Marx et Engels. Malgré le caractère sordide de cet emprisonnement et le poids de la maladie qui allait l'emporter, ces notes sont tout sauf pessimistes. Honecker voyait bien que le capitalisme s'était "empêtré dans un noeud de contradictions qui exigent une solution". Se moquant de la croyance selon laquelle "le marché va tout régler", Honecker partait du principe que de nouvelles forces sociales apparaitront inévitablement et construiront de nouveaux rapports sociaux. Et il parvenait à la conclusion dont les marxistes sont convaincus depuis toujours "Soit l'humanité sera précipitée dans l'abime par le capitalisme, soit elle vaincra le capitalisme. Cette dernière solution est la plus vraisemblable et la plus réaliste, car les peuples veulent vivre. Malgré toutes les difficultés et les dangers, malgré la sinistre situation actuelle, je suis et demeure confiant. L'avenir appartient au socialisme".

03/2019

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Poésie

Poèmes de prison

C'est sur du papier hygiénique, des serviettes en papier qu'elle écrit ses poèmes, incarcérée dans les plus dures prisons d'Iran. Son seul crime est d'avoir une foi qui prône l'égalité des droits des femmes et des hommes, le droit à l'éducation, à l'accord entre la science et la religion, à la recherche indépendante de la vérité. Mahvash Sabet fut arrêtée en 2008, et finalement accusée et condamnée en 2010, avec six compagnons, à vingt ans d'emprisonnement pour seul motif d'être baha'ie. Ces poèmes témoignent du courage et du désespoir, de la misère et des espoirs de milliers d'Iraniens luttant pour survivre aux conditions d'extrême oppression.

10/2016

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Allemagne

Lettres de prison

Pour ses positions radicalement pacifistes, Rosa Luxemburg fut arrêtée et emprisonnée à plusieurs reprises entre 1915 et 1919, pour être bientôt assassinée, à coups de crosse de fusils et d'une balle dans la tête, avant que son corps soit jeté dans un canal. Le même jour, Karl Liebknecht, avec lequel elle a fondé la Ligue spartakiste, connaîtra le même sort. C'est à la femme de ce dernier, Sonia, que sont adressées ces Lettres de prison. A son plus grand étonnement, certainement, le lecteur y découvrira un véritable hymne, sans nul autre pareil, à la vie comme à la nature. D'un stoïcisme incomparable, en effet, Rosa Luxemburg s'attache, au fil des jours, aux mouvements du ciel et de ses couleurs, aux animaux, aux plantes qui peuvent l'entourer et qu'elle observe avec tendresse et félicité. Rien ne lui est indifférent, un moindre bourdonnement, la forme d'une pierre, les signes infimes du passage des saisons... Ce sont là des pages violemment émouvantes, d'une douceur sans équivalence. On pourrait presque dire : d'un grand bonheur. En ce sens, Marcel Conche a-t-il sans doute pleinement raison de noter que la sympathie de Rosa pour toutes les formes de la vie est si forte qu'elle trouve un réconfort dans la pensée que, quoi qu'il en soit de l'avenir de l'homme, des échecs humains, y compris de l'échec possible de la révolution, il y aura toujours la vie.

10/2022

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Asie du sud-est

Journal de prison

Il mérite d'être appelé le "Nelson Mandela bengali". Sheikh Mujibur Rahman fut emprisonné pendant dix ans de sa vie pour avoir rêvé d'un Bengale libre où l'identité culturelle bengalie serait plus importante que l'identité religieuse musulmane majoritaire. Il était entré en politique dans les dernières années de la lutte des Indiens pour s'affranchir du joug britannique. Issu d'une famille musulmane de la classe moyenne rurale du Bengale, il fut d'abord enthousiasmé par la création du Pakistan, un Etat séparé qui serait le refuge des musulmans de l'Inde libérée des Anglais. Mais il devait déchanter dés le lendemain de la création du nouvel Etat, le 14 aoùt 1947. L'imposition de l'ourdou comme langue officielle unique du Pakistan, alors que le Pakistan-Oriental d'expression bengalie représentait les deux tiers de la population totale du pays, constitua le premier acte d'une longue série d'agressions contre le peuple bengali. Dès lors, Sheikh Mujibur Rahman, avec son parti, la Ligue Awami, allait vouer sa vie k la cause d'un nationalisme bengali, d'abord linguistique et culturel, puis politique, administratif et économique. Ce long combat fut aussi un combat pour la démocratie, contre la dictature du général Ayub Khan, qui abattit sa répression sur le pays k partir de 1958. Son rôle de dirigeant de ce mouvement légaliste et non-violent devait valoir k Sheikh Mujibur Rahman le titre populaire de "Bangabandhu", l'"Ami du Bengale". Mais l'intransigeance des militaires et de la classe politique de la partie occidentale du pays, face à la victoire des partisans de Sheikh Mujibur Rahman dans les urnes, devait conduire à la sécession de la partie orientale du pays, en 1971, suivie d'une guerre pour la libération du Bengale. La victoire, favorisée par l'intervention militaire indienne en décembre 1971, aboutit à la naissance d'un nouveau pays sur la carte du monde : le Bangladesh. Sheikh Mujibur Rahman en fut le premier dirigeant, avant d'être assassiné lors d'un coup d'Etat, le 15 août 1975.

06/2021

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Poésie

Poèmes de prison

Iouli Daniel, né à Moscou en 1925, est le fils d'un auteur connu de pièces de théâtre et de nouvelles en yiddish. Envoyé au front en 1943, grièvement blessé, il devient professeur de littérature en province en 1951. En 1954, il rentre à Moscou et se consacre entièrement à la poésie. Ses nouvelles publiées en Occident sous le pseudonyme de Nicolas Arjak lui valent d'être arrêté, avec Siniavsky, en 1965. Les Poèmes de prison, son premier recueil de vers publiés, sont ceux qu'il écrivit entre le moment de son arrestation jusqu'à son départ dans un camp de travaux forcés. Iouli Daniel y parle de sa condition et de son malheur. Libéré en 1970, interdit de séjour à Moscou, Iouli Daniel est mort en 1988.

03/1973

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Divers

Carnet de prison

Chronique de deux années et demie d'intervention en maison d'arrêt On m' avait prévenu, " soit tu ne tiens pas plus de deux heures, soit tu es fasciné. " Entré en prison pour donner des cours de dessin à des détenus, j' y suis resté deux ans ! " Mais qu' est-ce que tu fous ici ? " me demandent d' abord mes élèves. Etablir ma place puis la préserver va me demander une énergie considérable et une vigilance de chaque instant jusqu' au moment où, enfin, la confiance s' installe. Et là, les langues se délient... parfois même jusqu' à parler d' évasion ! Je m' étais préparé à découvrir un univers brutal et désolé, j' étais loin du compte. Cette expérience et ces rencontres sont au coeur de mon Carnet de prison .

03/2023

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Actualité et médias

Récits d'une Syrie oubliée. Sortir la mémoire des prisons

Dans l'urgence de documenter la révolution syrienne s'est exprimé le désir de libérer les mémoires et de briser le monopole de la vérité instauré par les Assad depuis 1970. Ce régime despotique, qui a envahi le moindre recoin de la sphère publique et impose une censure paranoïaque sur les expressions critiques ou dissidentes, a tout fait pour transformer la Syrie en une terre d'oubli. Yassin Al Haj Saleh, jeune militant communiste, est emprisonné en 1979. Il n'en sortira que 16 ans plus tard. Il livre ici un témoignage unique sur sa société, sur les transformations que la détention a lentement opérées en lui, sur les relations entre détenus de différentes obédiences politiques et le devenir contrasté des prisonniers après leur libération. Il révèle ainsi toute une culture politique syrienne, l'ordinaire de la dictature et la force de résistance de ses victimes. La prison a fait de l'auteur un écrivain et un observateur lucide de la société syrienne, en le poussant à acquérir une salvatrice culture autodidacte. Son expérience de la clandestinité et de l'exil, relatée dans deux textes inédits qui prolongent le récit initial, font entrevoir la difficulté, pour lui et les autres militants démocrates syriens, d'une lutte menée sur plusieurs fronts : contre le régime des Assad, contre le jihadisme et contre l'oubli.

03/2015

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Littérature française

Sortie de scène

Sortie de scène est un témoignage sur la solitude et le renoncement. La programmation d'une mort par privation de nourriture aboutira-t-elle ? Directrice littéraire, Joséphine mesure, après un licenciement brutal, l'illusion du pouvoir et la réalité d'un profond isolement. C'est un roman au scalpel qui décrit les codes et les usages d'un milieu germanopratin où les apparences le disputent aux conventions et à la réalité du monde. En toile de fond, c'est un voyage à travers des expériences vécues dans les coulisses des maisons d'édition en recherche de scoops et de constructions de témoignages spectaculaires à servir aux lecteurs. Des personnages du quotidien, mais hors sol, des pratiques peu vertueuses qui sont toutefois approchées avec sensibilité et délicatesse malgré leur cynisme. Un émouvant dialogue entre les aspirations de la narratrice et un destin incertain.

05/2019

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Poésie

Sortie de route

"Avec mon amertume je plante des sagaies au bord de mon lit le soir." Flora Souchier

11/2019

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Non classé

Sortie de route

Guillaume a enchaîné les succès et mène la vie rêvée. Mais son foyer se déchire et la tension monte. Qu'ils sont loin ses rêves de gosse et son désir d'une vie simple. Une envie de tout quitter le prend et ne lâche plus. Une envie de recommencer à zéro, de donner un sens à sa vie. Alors fera t-il le bon choix ? Embarquez avec Guillaume dans sa quête du bonheur et découvrez un personnage qui dort en chacun de nous.

10/2019

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Sciences politiques

Sortie de secours

Membre fondateur du parti communiste italien en 1921, puis opposant farouche au stalinisme comme au fascisme, figure de premier plan de la littérature italienne, Ignazio Silone signe avec Sortie de secours un livre à mi-chemin entre le récit autobiographique et l'essai politique. Il y traite de ses premiers éveils à l'injustice sociale dans son milieu d'origine, la société paysanne des Abbruzes, comme de son engagement dans le parti communiste. L'essai conclusif, "Repenser le progrès" , est une critique visionnaire de la société de consommation et de l'emprise des médias dans la société de masse. uvre majeure de Silone, Sortie de secours n'avait pas été réédité en France depuis sa sortie en 1966.

08/2021

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Littérature française

Sortie de rails

Salomé, Marshal, Emma et Ruben mènent des vies qu'on pourrait qualifier d'ordinaires. Marshal va au travail, Ruben va à l'école, Salomé cherche sa place et Emma est amoureuse. Ils suivent cette boucle quotidienne qu'ils se sont tracée eux-mêmes sans le vouloir, sans le savoir. Ils ont cette impression d'être dépossédés de leurs choix. Ils suivent passivement le rail qui les mène vers le bout du voyage. Sortie de rails raconte ces moments de lucidité, extatiques ou tragiques, c'est un récit d'instants, de prise de conscience, de rébellion face à soi-même. Ils vont déclarer la guerre à la rotation du monde, partir à contresens, vivre, choisir, sortir du rail.

11/2021

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Littérature érotique et sentim

Porte de sortie

C'est un amour fou. Un amour trop grand, trop fort, trop beau pour être vrai. Un amour absolu qui effraie, tant il absorbe la vie, la métamorphose, et fait exploser dangereusement le quotidien. L'écriture libre de Bénédicte Vidor-Pierre épouse le rythme de la pensée de son héroïne, fait la part belle à l'invention et met en forme, symbiotiquement avec son sujet, les méandres inquiétants d'une créativité débridée. Troublés, emportés, témoins bouleversés d'une descente aux enfers pavée d'explosions sensuelles et d'interrogations sur l'essence de la création, nous sommes toujours dans le doute, dans l'espoir, dans le flou, avides de démêler le réel de l'imaginaire, et c'est là que réside un des plaisirs de lecture de ce beau roman souvent trouble, parfois limpide, mais toujours éclairant.

04/2013

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Littérature française (poches)

Sortie de boîte

Jacques est un jeune homme comme les autres, si peu sûr de lui, si peu sûr de son avenir : il se laisse porter sans désir au gré des rencontres et des hasards. En un instant tout bascule. En quelques jours il doit grandir.

02/2015

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Littérature française

Sortie de rails

Un voyage sidérant dans la France du sous-sol. "Je retiens mon casque. Un train passe dans l'autre sens, défile à un mètre de nous comme un cheval fou. Je tremble. Les cailloux sautent et me frôlent. Je perds l'équilibre, pose un genou à terre. Le train s'éloigne. Nous avons eu de la chance. Je masque ma frayeur aux autres. Eux aussi, je pense. "Un train peut en cacher un autre ! " s'écrie mon annonceur en rigolant." Embauché comme simple intérimaire par une grande entreprise ferroviaire, le jeune narrateur de ce roman va en gravir peu à peu les échelons. D'abord enthousiaste, motivé, il est vite confronté à une série d'invraisemblables défaillances accidents graves, matériel vétuste, sous-qualification, alcoolisme, vols... Il n'en croit pas ses yeux. Au fil de ses déplacements, il découvre aussi une France plongée dans la misère. Des lieux désaffectés, lunaires, où zonent des populations oubliées, déglinguées. Avec un réalisme saisissant, Sortie de rails raconte le parcours halluciné d'un cheminot d'aujourd'hui.

03/2019

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Littérature française

Sortie de classes

Prof de français dans un collège de banlieue, Julien est, comme tous ses collègues, submergé par la pression du système éducatif, la détresse de parents en pleine misère sociale, et la dérive d'enfants sans avenir. Le jeune agrégé ne fonde guère d'espoir dans les vertus d'un métier qui consiste à valider ce qui existe. Issu d'une famille bourgeoise, il est en décalage avec ses élèves et une partie des professeurs. Son intérêt pour un gamin solitaire et mutique va le replonger dans ses années d'adolescence, hantées par le souvenir d'un ancien ami, souffre-douleur de sa classe. Reddition, impuissance, désillusions, sentiment d'imposture… un tableau saisissant du monde enseignant et de ces professeurs qui errent entre espoir et découragement, lassitude et ennui. Un roman générationnel qui confronte les années SOS Racisme à l'époque actuelle, où internet a remplacé la sociabilité mais pas la cruauté des élèves.

09/2016

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Romance et érotique LGBT

Sortie de zone

Le capitaine des New York Admirals, Scott Hunter, prend très au sérieux ses rituels d'avant-match. Et dans ce cas particulier, ce n'est pas seulement de son smoothie fétiche qu'il a envie, mais de l'homme qui l'a fait. Star du hockey professionnel, Scott Hunter sait reconnaître une bonne chose quand il la voit. Alors, quand un smoothie préparé par Kip Grady, barista du bar à smoothies, semble permettre à Scott de mettre un terme à sa chute libre sur la glace, il est prêt à tout pour recréer cette magie... et faire connaissance avec l'homme sexy et drôle qui se tient derrière le comptoir. Kip savait qu'il y avait plus derrière les visites fréquentes de Scott que des fruits mixés, mais il n'avait jamais imaginé être invité à revenir dans le penthouse de ce dernier. Ou être embrassé avec un abandon téméraire, sans parler d'être touché de plus d'une façon. Quand cela arrive, c'est torride et incroyable, mais toujours selon les conditions de Scott et caché derrière les portes de son appartement. Scott a besoin de Kip dans sa vie, mais à l'approche de la saison des séries éliminatoires, les projecteurs sur lui sont soudainement plus brillants que jamais. Il ne fera rien qui pourrait faire dérailler sa carrière... comme présenter son petit ami au monde entier. Kip est prêt à s'engager avec Scott - mais combien de temps encore il devra rester secret ?

04/2021

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Policiers

Sortie de route

Sur cette route déserte, il faisait un temps de fin du monde quand l'accident est arrivé. Heureusement, la fille respirait encore. David Webster décida de ne rien signaler à la police. Une omission.. A peine un mensonge. Il y en aurait d'autres! Cette inconnue sans papiers d'identité, sans bagages, devait, elle aussi, dissimuler bien des choses. Sinon pourquoi aurait-elle fui de l'hôpital et refusé ensuite obstinément d'y retourner? Et d'où provenait cette montre Cartier offerte à David en remerciement de son aide? Décidément une fille étrange. Inquiétante même. Et assez charmante pour que David entre dans son jeu, devienne son amant et... tombe finalement dans le piège.

06/1998