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BD jeunesse divers

#Les Belles Vertes Tome 2 : Sauvons les orangs-outans !

#Les Belles vertes sont de retour pour de nouveaux projets ! Les Belles Vertes sont en manque d'action et dégradent le matériel public pour se faire entendre ! Mais ce n'est pas la bonne solution et elles doivent travailler pour une association comme punition. C'est là que notre fine équipe découvre la surproduction de l'huile de palme et ses méfaits. Elles vont devoir agir, mais il faut aussi apprendre à se faire écouter sans rien dégrader...

05/2021

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Littérature française (poches)

Petite chronique du ridicule. Les Français ont-ils changé depuis 1782 ?

En 1782, l'ancien diplomate Charles de Peyssonnel (1727-1790) s'est amusé à rédiger une "critique délicate des ridicules qui nous environnent", jetant un regard lucide sur les travers de ses contemporains, qui pourraient tout aussi bien être les nôtres : difficultés avec les langues étrangères, embouteillages et folie immobilière, surproduction de livres inutiles, amour des chiens, orthographe à la dérive... Avec cette petite perle de la fin du XVIIIe siècle, le Français d'aujourd'hui va pouvoir joyeusement méditer sur lui-même !

11/2018

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Manga

Sayonara, monsieur désespoir Tome 7

Cette société de surproduction, cette société qui ne sait pas reconnaître les priorités, qui ne sait pas faire les choses à moitié... fait monter la pression du professeur Itoshiki Nozomu. La vie en collectivité ne serait-elle pas la source du désespoir qui le tourmente ? La solution qu’il a pour s’en sortir est radicale ! Sayonara Monsieur Désespoir est l’une des comédies les plus drôles et les plus originales toujours en cours de publication au Japon."Je n’ai plus aucune confiance envers cette société ! , qui ne sait pas faire les choses à moitié..."

04/2010

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Développement personnel

L'héritage du temps. De l'harmonie dans nos vies

A notre époque, les choix et les possibilités sont légion, mais le rythme de vie, plus effréné que jamais, et la technologie, omniprésente, empoisonnent nos existences. Ne nous serait-il donc pas bénéfique de retrouver une vie plus lente et plus simple ? En retournant aux habitudes de nos grands-parents, nous pourrions espérer retrouver une vie plus saine, à la fois pour nous et pour la planète. Finie l'hyperconnexion, si néfaste pour notre bien-être, finie la surproduction, qui épuise les ressources. Le retour à un mode de vie "rétro" nous permettrait de retrouver une douceur de vivre et un bien-être qui nous font aujourd'hui cruellement défaut.

09/2019

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Beaux arts

Le supermarché des images

Le visible semble littéralement déborder d'images (plus de trois milliards d'entre elles circulent chaque jour sur les réseaux sociaux). Ce trop-plein, cette surproduction, il faut les gérer. Il faut stocker les images, les transporter, les formater, organiser leurs échanges et leurs flux. Elles requièrent des infrastructures routières (les câbles Internet), des formes inédites de travail (les modérateurs de contenu, les ouvriers du clic). Et elles transforment notre regard, elles le mobilisent comme il ne l'a jamais été. En observant les mutations parallèles de l'économie financiarisée à l'ère des cryptomonnaies, les oeuvres et les textes ici réunis cherchent à saisir, à penser cette nouvelle iconomie de la visibilité.

02/2020

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Economie (essai)

La loi du marché post-esclavagiste. Une approche critique

Etre dans l'erreur, cela peut se concevoir, d'autant qu'il est toujours possible de se corriger. Y demeurer, cela devient problématique. Cela peut faire basculer dans le déni. La situation est alors figée, aucun progrès n'est possible. Tel est le sort advenu à la théorie de l'offre et de la demande et de la loi du marché. La négation de la surproduction générale, à la base de cette théorie, mène à des erreurs systémiques. La théorie et ses corollaires ne marchent pas sur leurs deux jambes ! Les chercheurs en sciences sociales refusent notamment de voir que, sur le marché, les profits se payent d'avance. Ils s'apparentent ainsi aux défenseurs de l'esclavage qui l'occultaient et donc ne le remettaient pas en question. Le livre s'adresse à tout esprit critique cherchant à être convaincu (ou non) par la loi du marché.

02/2023

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Contes et nouvelles

Des passés

" Aussi, à l'entente de leurs voix parler aux fantômes, chair de leur inhabilité sociale, ils se rappelèrent à quel point leur vie était faite de leurs manques, qu'une partie de leur identité était inexistence, que leurs histoires en surproduction étaient le symptôme de leur mort. Ils entendirent en leurs voix qui s'adressaient aux murs crasseux, une musique de fond qui sentait la tristesse. N'allumant pas la radio comme à leur habitude, ils prirent leur petit-déjeuner avec tout le poids de leur personne esseulée. " Il n'existe dans ce recueil de nouvelles et de poèmes que le pluriel comme conjugaison à la narration. Les personnes de ces histoires se sont voulues personnages par l'identité, l'amour et l'histoire ; ainsi ont-elles parlé dans l'excès pour devenir. Il y a en Des Passés, cette sensation de fuite par le rétroviseur.

02/2023

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Essais généraux

Plastique - le grand emballement. 0

Depuis 30 ans, dans son laboratoire et sur tous les terrains du monde, Nathalie Gontard explore et scrute l'univers du plastique. D'abord fascinée par les potentialités du matériau magique, elle l'a vu ringardiser les matières traditionnelles et envahir sournoisement la planète. Elle a découvert ses empreintes sur les plages, au coeur des sols et même dans la chair d'innombrables animaux. Il faut se rendre aujourd'hui à l'évidence : tous les recycleurs, tous les inventeurs de " nouveaux matériaux " ne suffiront pas à empêcher la lente contamination de notre environnement. Il faut supprimer la source du danger, se distancier des discours des politiques et industriels aveuglés par leur croyance dans un progrès uniquement matériel. A nous de nous mobiliser pour mettre un terme à cette surproduction infernale ! A nous de trouver comment assurer notre confort sans déséquilibrer la petite planète dont nous sommes locataires. Ce qu'il faut, c'est reconnaître notre addiction pour ralentir notre consommation jusqu'au strict nécessaire. Un défi tout à fait accessible, et que ce livre incite à relever dès aujourd'hui.

10/2022

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Développement durable-Ecologie

LE RETOUR DES CASTORS. Surprises écologiques

Il y a trente ans encore, personne n'aurait imaginé qu'il existerait bientôt à nouveau, sur les rives d'un fleuve aussi pollué que le Danube, des populations de castors sains et capables de survivre. Quant aux chevreuils, il est probable qu'ils " n'ont jamais été aussi heureux que de nos jours ", profitant de la surproduction de l'agriculture et de la sursaturation du sol en azote. Telles sont les " surprises écologiques " que nous réserve cet ouvrage, prompt à remettre en cause les vues catastrophistes et inexactes qui se sont diffusées avec la mode de l'écologie. Celles-ci recourent souvent de façon abusive aux notions d'équilibre naturel ou d'économie de la nature, malencontreusement érigées en dogmes : car, lorsqu'un paysage menace d'être modifié par le tracé d'une route, il s'agit rarement d'une nature originelle et intacte, mais bien plutôt d'un substrat déjà transformé par l'homme. Etudiant le devenir de différentes espèces animales sur des sites déterminés, Josef Reichholf nous invite à faire confiance au jugement de la nature, à mieux évaluer ses dynamismes et ses capacités d'adaptation pour distinguer, précisément, les dangers véritables et les menaces fantasmées.

03/1999

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Actualité et médias

La faim

25 000 hommes, femmes, enfants meurent chaque jour de faim ou de malnutrition à travers le monde. Aucun fléau, aucune épidémie, aucune guerre n'a jamais, dans toute l'histoire de l'humanité, exigé un tel tribut. Et pourtant, la nourriture, elle, ne manque pas et la planète ploie sous l'effet de la surproduction alimentaire. Comment documenter ce paradoxe sans tomber dans la vaine accumulation statistique ? C'est la question que Martin Caparrós explore en partant à la rencontre de ceux qui ont faim, mais aussi de ceux qui gaspillent à force d'être repus. Leurs histoires sont là, rendues avec empathie et perspicacité par l'auteur qui fouille sans relâche les mécanismes qui privent les uns de ce processus essentiel, manger, alors que les autres meurent d'ingurgiter à l'excès. Du Niger au Bangladesh, du Soudan à Madagascar, des Etats-Unis à l'Argentine, de l'Inde à l'Espagne, Caparrós livre une chronique implacable et une réflexion puissante sur la faim dans le monde et ses enjeux. Traduit dans plus de quinze pays, La Faim est en passe de devenir un ouvrage de référence sur ce fléau que l'humanité a tant de peine à endiguer.

10/2015

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Humour

Le loup en slip Tome 6 : Cache-Noisettes

Dans la forêt du Loup en slip, l'heure est aux festins et aux emplettes. C'est qu'à la fin de l'année, plus que jamais, la noisette est à la fête ! Tandis que tout le monde pâtisse à qui mieux mieux, Madame la chouette fait sa tournée de cadeaux. Elle offre au loup en slip un superbe hibou casse-noisette rouge pétard ! Ce soir-là, le loup s'endort ravi. Mais dans la nuit, un étrange bruit le réveille. Son hibou a pris vie ! Est-ce un rêve ? Est-ce un cauchemar ? Le mystérieux hibou entraine le loup vers la forêt interdite, un lieu des plus effrayants ! Le loup va devoir affronter mille dangers, parmi lesquels ses propres chocottes ! Car oui, les loups aussi ont des chocottes ! Wilfrid Lupano et Mayana Itoïz nous plongent, avec l'humour et la poésie propres à la forêt du Loup en slip, dans les travers de la consommation et de la surproduction (de noisettes). Un album savoureux en forme de clin d'oeil au conte d'Hoffman, qui permet d'aborder, avec les plus petits, des questions sensibles telles que la culture intensive, les OGM, les conditions de travail des agriculteurs ou encore le prix des aliments.

11/2021

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Ecologie politique

Pour une écologie du 99%. 20 mythes à déboulonner sur le capitalisme

« Tout va bien aller : les technologies vont nous sauver ! Le problème, c’est la surpopulation ! La surconsommation ! La Chine pollue bien plus que nous ! Le marché du carbone, ça marche ! » ... Voilà des lieux communs que nous entendons souvent sur la crise écologique. Ni totalement faux ni irrationnels, ces mythes sont néanmoins dangereux, car ils nous entraînent sur de fausses pistes. Il est temps d’identifier les véritables pollueurs et les faux alliés pour enfin opérer un virage écologique vital.
 
Cours d’autodéfense sur l’économie et l’écologie, ce dialogue à partir de vingt grands mythes renverse les lieux communs. Vous y apprendrez pourquoi dénoncer la surproduction et non la surconsommation ou pourquoi une économie capitaliste fondée sur les énergies renouvelables est irréaliste. Vous apprendrez aussi à mieux connaître les intérêts et stratégies de l’industrie fossile, à organiser notre économie autrement et à bâtir un mouvement écologiste populaire.
 
Antidote à l’apathie, mine d’or d’arguments pour tous vos débats, Pour une écologie du 99% donne à la fois les clés pour comprendre les origines de cette crise et l’impulsion nécessaire pour nous pousser à l’action. Le temps presse, nous n’avons pas le luxe de nous perdre sur de fausses pistes.

10/2021

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BD tout public

Chienne de vie Tome 2 : La philosophie jetable

Barbie fera-t-elle un jour sa puberté ? Dieu touche-t-il des royalties quand on utilise son nom ? Le bondage est-il une technique de jardinage ? Pourquoi le socialisme n'est-il plus contagieux ? En ces temps troublés de précarité d'essence et de pénurie sociale, difficile de comprendre tout ce qui nous arrive, de la crise, de la grippe, des réfugiés et des radiations... Comme si on n'avait pas déjà des trucs à gérer, entre la place des femmes dans l'environnement, la surproduction de retraités, et la pollution en politique ! Comment, alors, démêler le moyennement vrai du complètement faux ? Conserver à la fois une éthique et un travail, un avis et des amis ? Tout est là-dedans : de l'espoir très bon marché, avec des vrais morceaux de transcendance ! De la philosophie parfumée, réutilisable en société ! Et plein d'idées même pas sectaires pour un avenir radieux ! Alors si vous en avez assez du système qui vous broie, de la misère du monde et de la vanité des puissants... Eh bah je peux rien pour vous ! Par contre, si vous voulez en rire comme le font les gens distingués, quand les bouées viennent à manquer, achetez cet album, et offrez-en un à votre Mère !

10/2012

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Internet

Sobriété éditoriale. 50 bonnes pratiques pour écoconcevoir vos contenus web

Des contenus performants pour respecter la charge mentale de vos publics, réduire l'empreinte écologique du web et faire gagner en efficacité votre communication. Dans tous les domaines, la course à la surproduction voit son intérêt décroître. Il en va de même pour le contenu. La communication et ses outils focalisent toutes les attentions : combien de likes a reçu ma publication ? Combien de publications par jour pour me démarquer ? etc. Tout ce bruit encombre, sature, empêche une vision claire des choses, tant pour les publics qui reçoivent cette information que pour les entreprises qui communiquent. Et si un autre modèle était envisageable ? C'est ce à quoi vous invite le principe de sobriété éditoriale : repenser la relation à la communication, rééquilibrer la place qu'elle doit occuper, dans notre quotidien. Didactique, pragmatique et concret, ce livre propose de bonnes pratiques opérationnelles pour des contenus faciles à produire, à comprendre et à utiliser. Chaque bonne pratique est présentée sous la forme d'une fiche illustrée de recommandations de mise en place. Sur chaque fiche sont indiquées sa facilité de mise en oeuvre et sa capacité à réduire la charge mentale. Pour illustrer les bonnes pratiques, l'ouvrage vous propose 10 cartes mentales, un processus pour piloter le cycle de vie du contenu, une check-list pour auto évaluer ses contenus.

04/2022

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Sociologie

Le travail créateur. S'accomplir dans l'incertain

La création est un acte de travail. Depuis l'élaboration de l'oeuvre jusqu'à l'organisation des activités en marchés, en professions, en relations d'emploi et en dispositifs d'évaluation, un même principe régulateur agit: l'activité créatrice est de part en part fécondée par l'incertitude. Le travail n'est gratifiant pour l'artiste que si son déroulement demeure surprenant. Les professionnels, les critiques et les publics procèdent à d'incessantes comparaisons pour identifier les qualités des artistes et des oeuvres, faute de savoir comment déterminer leur valeur absolue. Les marchés gèrent par la surproduction la recherche de l'originalité profitable. Cet ouvrage met en place un cadre théorique d'analyse de l'action en horizon incertain, puis l'applique aux arts. Des différences considérables de succès peuvent-elles résulter de différences minimes de talent? La catégorie du génie est-elle soluble dans la critique sociologique? Pourquoi les inégalités présentent-elles le même profil dans les arts et dans les sciences? Si l'offre augmente toujours plus vite que la demande, faut-il conclure que les artistes sont les funambules du déséquilibre, et que les mondes artistiques gagent leur développement sur les paris de ces "fous rationnels"? Avec quelles contreparties? Que gagnent les professionnels à s'agglomérer dans les grandes métropoles? Comment le principe d'incertitude gouverne-t-il l'action culturelle publique? Comment une oeuvre peut-elle être admirée pour son inachèvement?

04/2009

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Sociologie

Mangez les riches. La lutte des classes passe par l'assiette

Si le battement d'ailes du papillon au Brésil peut provoquer une tornade au Texas, celui du jet privé au Bourget a des répercussions sur un riziculteur en Thaïlande... Notre alimentation, mondialisée et marchandisée, est à la merci d'un système de pénurie organisée qui donne l'illusion de l'abondance, et où la surproduction profite à une minorité, appuyée par la classe politique, qui se gave sur le dos des classes laborieuses. La maison brûle, eux surveillent le minuteur pour savoir quand ce sera cuit ! L'alimentation est pourtant un outil de transformation sociale puissant, essentiel à la lutte des classes qui est aussi une lutte des casseroles. Des festins de ministres aux aides alimentaires, des burgers à la truffe à l'accaparement des terres, du brevetage du vivant au monopole du bon goût, en passant par la grossophobie, l'agro-business, le Nutri-score ou les scandales sanitaires, la nourriture est un plaisir pour qui en a les moyens, mais aussi un instrument de pouvoir et de coercition, qui laisse sur leur faim les plus démuni·es... Après Faiminisme (2017) et Steaksisme (2021), Nora Bouazzouni pose la question qui tue : et si le temps était venu de manger les riches ? Manger les riches, c'est faire ripaille de leurs privilèges, s'attaquer à la maladie plutôt qu'aux symptômes, trouver la recette d'un monde plus juste, pour tout le monde. Et en plus, c'est zéro déchet.

10/2023

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Développement durable-Ecologie

Satisfaire nos besoins : un choix de société ! Travailler 5 ou 2 jours par semaine, un choix dont dépend la survie et l'avenir de l'humanité

Le développement économique nous a permis d'accéder à un niveau de confort matériel sans précédent dans l'histoire de l'humanité. Malgré ce bien-être matériel, nous continuons à produire et à consommer toujours plus de biens et de services marchands. La surproduction et la surconsommation menacent désormais notre qualité de vie, notre processus démocratique et la survie des générations présentes et à venir. L'imminence d'un effondrement, qui est révélé par la fréquence et l'intensité des phénomènes météorologiques extrêmes, des inondations, des sécheresses, des pics de pollution, etc..., nous impose de changer de mode de vie et de modèle de développement en moins de 10 ans. Pour être envisageables, ces changements devront nous procurer une vision de l'avenir viable, atteignable et désirable. Notre mode de vie, nos valeurs, notre représentation de l'existence et l'ordre social sont en partis déterminés par notre rapport au temps et les moyens que nous utilisons pour satisfaire nos besoins. Le changement sera donc désirable, s'il est en mesure de nous procurer les moyens temporels de nous socialiser, de définir notre identité, de structurer le rythme de notre existence et de satisfaire nos besoins d'appartenance, d'estime et de réalisation autrement que par l'activité professionnelle et la consommation. L'objectif de cet ouvrage est de démontrer que le choix du rapport au temps et des moyens utilisés pour satisfaire nos besoins n'est pas un choix économique, mais un choix de société dont dépend la survie et l'avenir de l'humanité.

01/2020

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Sciences historiques

Faux et truquages historiques

Il y a une industrie que n'atteint pas la crise : celle du faux ! Car c'est une industrie. Développée par le machinisme, elle possède ses techniciens. Favorisée par le capitalisme, par le mercantilisme, elle travaille à pleins bras, "en tous genres" , rémunératrice, multiforme, et internatio­nale. Elle ne redoute pas la surproduction. Ses adeptes ne con­naissent pas le chômage, et, chaque jour, de nouveaux dé­bouchés lui sont offerts. Jadis, le faux avait une forme familiale et artisanale. Le faux monnayeur classique était un petit bricoleur travaillant avec des moyens de fortune et quelques modestes apprentis. Au­jourd'hui, les faux sont usinés par des équipes de gang­sters standardisés, rationalisés, spécialisés selon les dernières exigences de l'économie moderne. C'est le faux dans ses applications quotidiennes, ban­caires, artisti­ques, commerciales, historiques, diplomatiques, que vous trouverez ici étalé, démontré, à l'aide de docu­ments photographiques. Certes, le faux est de toute éternité, et nous aurions pu remonter au déluge si Paul Allard s'était donné pour objet d'en retracer l'histoire intégrale. Mais il est évident que sa vulgarisation est due à la civilisation moderne. C'est un "Témoignage de notre temps" . La grande diffi­cul­té a été de choisir. La guerre a donné un essor considérable à l'industrie du faux. La guerre est le triomphe du mensonge. Sommaire : La fraude fiscale... Michel Chasles et Vrain-Lucas... La tiare de Saïtapharnès... Quelques gangsters du crédit... Retrouvons la monnaie... Truquages pour amateurs d'antiquités... Et l'affaire Stavisky ? ... Le faux d'Utrecht... L'affaire Dreyfus... Les Protocoles de Sion

06/2012

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Aménagement du territoire

La Ville financiarisée. Pouvoir de la finance et inégalités spatiales

Quand les villes sont transformées en actifs financiers. Les métropoles sont les fronts pionniers d'une accumulation qui implique la transformation du cadre bâti en placements financiers. Si les liens de la finance et de la ville remontent au Second Empire, le capitalisme urbain connaît depuis les années 1990 une financiarisation frénétique sous la houlette de certains investisseurs institutionnels (fonds souverains, fonds de pension, caisses de retraite, compagnies d'assurance, sociétés foncières cotées en bourse) et de leurs intermédiaires (gérants de fonds, cabinets de conseil et d'avocats). Cette nouvelle élite, qui contrôle une masse considérable de capitaux, décide du futur des métropoles. Elle agit à différentes échelles, au niveau national, où elle joue de son influence auprès des acteurs politiques pour faire adopter des législations favorables à ses intérêts, mais aussi au niveau local, chez les promoteurs immobiliers, dans les mairies ou les agences d'urbanisme et de développement économique. D'autre part, les contreparties qu'elle attend pour ses investissements transforment non seulement les modalités politiques de la production des villes, mais aussi leur paysage social et matériel. Ces dernières sont ainsi devenues le reflet et le moteur d'un mode d'accumulation capitaliste branché sur la finance, qui marque en profondeur les politiques locales et alimente les inégalités territoriales. Par exemple, la concentration des capitaux dans des complexes d'affaires reproduit ad nauseam des quartiers standardisés et vides en dehors des horaires de travail. Elle contribue également à une surproduction d'immeubles de bureaux qui freine la construction de logements pourtant trop peu nombreux. En se fixant dans l'espace, la finance modifie concrètement la vie ordinaire. Ce livre novateur en fait la démonstration méthodique.

11/2023

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Philosophie

Pour un savoir soutenable. Une théorie de l'interdisciplinarité

Dans une écriture simple et pédagogique, Robert Frodeman présente ici une analyse méthodique des fondements théoriques et pratiques de la "disciplinarité", de "l'interdisciplinarité" et de ce qu'il nomme la "dédisciplinarité". Fondée sur la recherche d'une connaissance infinie, la disciplinarité, avec des savoirs surabondants, prend le risque de l'inefficacité sociale et de l'obsolescence. Si l'interdisciplinarité et la transdiciplinarité manifestent une prise de conscience de la finitude des connaissances, l'auteur en remet en se la valeur heuristique et la portée sociale. Selon lui, une dédisciplinarité sera nécessaire à la mise en oeuvre d'une théorie pratique de l'interdisciplinarité, en phase avec les problèmes critiques entre le naturel et le social que connaît la société américaine. En épilogue, pour soutenir cette théorie de l'interdisciplinarité, l'auteur nous livre un récit autobiographique et épistémologique de son itinéraire personnel marqué par l'indiscipline. Cet ouvrage est une réflexion sur le sens de l'interdisciplinarité pour un meilleur rapport entre sciences et questions de société. L'auteur y fait un diagnostic des maux dont souffre toute la production universitaire à l'heure où sonne le tocsin de la disciplinarité : une crise de surproduction des travaux de recherche, un manque d'intérêt général de la part du public, combiné à un défaut évident d'applicabilité sociale et une dégradation du statut social qui frappe tous les chercheurs, en sont les principaux symptômes. L'auteur souhaite convaincre le lecteur de la nécessité de se "dédisciplinariser" pour construire des connaissances sur les problèmes complexes et encore irrésolus, dans le domaine de la santé comme dans celui des multi-crises, dont celle du changement climatique. L'ouvrage a déjà été publié en langue anglaise aux éditions Palgrave en 2014. Il constitue un point de vue anglophone que les scientifiques francophones et leurs étudiants trouveront avantage à connaitre.

10/2019

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Philosophie

Souffrance animale & responsabilité humaine

Parler de l'animal ou plutôt des animaux, c'est toujours le faire d'un point de vue humain. Notre point de vue dépend de nombreux facteurs à la fois historiques, culturels, psychologiques. Si au contraire, certains hommes ont pu se reconnaître en l'animal et fusionner en lui comme le centaure dans la mythologie grecque, ou la sirène dans les légendes nordiques, c'est que comme l'a souligné Charles Darwin, l'homme est un animal comme les autres. Les hommes ont provoqué par des comportements excessifs de surproduction, de surexploitation de la nature des phénomènes naturels irréversibles. Il semblerait que le compte à rebours est lancé et que des centaines voire des milliers d'espèces disparaissent au fur et à mesure de la pollution provoquée par l'humanité peu respectueuse de l'environnement. L'auteur ne déplore pas la présence de l'homme, mais ses comportements de moins en moins respectueux de son environnement. Les pratiques de pêche, d'élevage et d'agroalimentaire ont perturbé la chaîne alimentaire. L'homme surexploite les ressources animales, tuant presque dix fois plus que les prédateurs peuvent le faire. N'est-ce pas un paradoxe de dire que si l'homme est surexploitant de la faune, il contribue à appauvrir la planète des ressources vitales et que ses excès vont contribuer tôt ou tard à le faire lui-même disparaître ? Jill Manon Bordellay aborde ainsi l'approche philosophique de l'animalité... le rôle des animaux dans les mythologie, les légendes, les contes, les fables, les utopies... L'enrôlement des animaux dans les guerres et leur importance dans l'histoire... Les animaux dans nos cultures... De nouvelles perspectives de nos rapports avec les animaux... Les mouvements en faveur de la protection animale.

02/2020

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Cuisine

Chemins croisés

55 recettes par le chef étoilé de La Mare aux oiseaux. Une déclaration d'amour à son territoire de Brière et aux hommes et femmes qui ont marqué et influencent son travail Eric Guérin a toujours mis en avant son amour pour la Brière, ce territoire, cette île au milieu d'un marais, que les locaux appellent La presqu'île. C'est là, au coeur de cette biodiversité incroyable, qu'il a créé il y a 25 ans son restaurant La Mare aux oiseaux. 25 ans, l'âge de la maturité ! Il a dès le début, comme la majorité de ses confrères, cherché les meilleurs produits et les meilleurs producteurs, pour qu'ils deviennent l'encre nécessaire à son écriture en cuisine. Sans "crier" au bio, sans le signaler partout, de la carte des mets à la carte des vins, puisque cela lui semblait naturel, il a créé autour de lui un maillage humain de producteurs régionaux qui travaillent bien et de façon responsable. Ainsi deux fois par semaine, Benjamin, son second, fait le tour, récoltant ce que chacun a de meilleur, au rythme non plus de la saison, mais de la quinzaine. Chez Arnaud, 3 kg de betteraves noires d'Egypte, des oignons ; chez Mélanie, des haricots verts qu'elle a en surproduction ou les poires de terre qu'elle n'a pas vendues ; Jean-Marie quant à lui aura un superbe haricot de mer à maturité pendant 3 semaines... Et tous les dimanches matin, Eric Guérin compose avec cette liste, pour assembler la vie et animer sa terre de prédilection. Depuis 3 ans, il travaille avec son ami et photographe Erwan Balança à ce nouvel ouvrage Chemins croisés, dans lequel il rend hommage à ces hommes et femmes qui l'ont marqué, influencé son art et dont dépend son travail. Il présente les recettes qui en découlent et sont intiment liées à ce terroir.

10/2020

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Critique littéraire

Histoire de l'édition française. Tome 4, Le livre concurrencé (1900-1950)

Dans ce premier XXe siècle, l'édition française jette les fondements de sa modernité. Une façon nouvelle d'être éditeur est définie, qui substitue au temps des entrepreneurs, véritables inventeurs d'une profession, celui des maisons d'éditions organisées en services aux compétences distinctes (la direction littéraire, la fabrication, la gestion commerciale, la publicité). Par ailleurs, le commerce du livre se trouve bouleversé par la création de centrales de distribution et de clubs, par le recours massif à la publicité, par les formules nombreuses, annociatrices du livre de poche, qui visent à baisser le prix du livre. Enfin, les transformations techniques qui mécanisent, standardisent et industrialisent sa production, modifient les formes mêmes de l'objet imprimé, produit en nombre. Mais le marché ne suit pas, ou pas toujours suffisamment, cette offre renouvelée et augmentée. Le public des lecteurs de livres ne s'accroît pas à la mesure de l'alphabétisation et demeure fragmenté en clientèles séparées, restreintes, exclusives. Si, pour l'édition, le temps est venu des best-sellers et de la rencontre entre la littérature la plus légitime et les gros tirages, pour le public du livre, les mutations fondamentales ne sont pas encore faites. De là, la menace perpétuée de surproduction de titres ; de là, la fragilité structurelle de l'édition ; de là, les disparitions d'éditeurs, sans doute plus nombreuses que les créations durables. Ce volume se clôt par une réflexion d'ensemble, en forme de postface, sur les ruptures les plus significatives qui ont marqué l'histoire longue du livre, de l'édition et de la lecture en France, depuis le Moyen Age jusqu'à l'orée du temps contemporain. Par là, cette Histoire de l'édition voudrait nourrir les débats les plus actuels sur l'avenir de l'imprimé à la veille d'un nouvel âge possible, celui où la composition et la lecture des textes, affranchies de la forme prise par le livre aux IIe et IIIe siècles de notre ère, trouveraient un autre support : l'écran.

07/1998

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Critique littéraire

Histoire de l'édition française. Tome 3, Le temps des éditeurs, Du romantisme à la Belle Epoque (1830-1900)

Le second tiers du XIXè siècle voit s'affirmer une nouvelle économie du livre. La presse mécanique à vapeur, la machine à papier continu, la reliure industrielle permettent une première industrialisation de sa fabrication. Les tirages toutefois restent modestes et l'édition demeure dominée par les genres et les titres de la tradition. La véritable rupture vient après la mi-siècle : les techniques de composition et d'illustration sont à leur tour industrialisées grâce aux linotypes, puis aux monotypes et à la photogravure. Mais, dès la décennie 1850, la production change d'échelle : elle franchit le seuil des 12 000 titres annuels. Car de nouvelles catégories de lecteurs apparaissent. De Guizot à Ferry, l'école (mais pas seulement elle) a alphabétisé les Français : l'enfant, la femme, le peuple, deviennent les figures emblématiques de ces consommateurs d'imprimés. Dans les années 1830, l'édition française invente des objets nouveaux, réduit les formats (ainsi avec les classiques Charpentier en format in-18), emprunte au journal la formule des fascicules largement illustrés, bon marché et lancés à grand renfort de publicité. 1848 marque l'échec du projet romantique et ouvre la voie à d'autres publics, ceux du manuel scolaire, du livre pour la jeunesse, de la littérature de gare, des ouvrages encyclopédiques. Enfin, la crise de surproduction de la fin du siècle opère un tri drastique parmi les éditeurs établis tout en favorisant de nouveaux venus. Concentrant entre ses mains la totalité du processus de production du livre, l'éditeur donne désormais la plus grande part de son temps, non plus au commerce de librairie ou à l'activité d'imprimerie, mais à la lecture des manuscrits, aux rencontres avec les auteurs, à la constitution de son fonds propre. La profession y gagne une légitimité intellectuelle inédite tandis que les plus habiles de ses membres deviennent des propriétaires cossus ou des capitalistes hardis. L'évolution est grosse de risques (d'où les faillites nombreuses qui scandent le siècle) et d'âpres conflits surgissent avec les auteurs qui, de plus en plus, veulent ou doivent vivre de leur plume.

11/1990

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Vie de famille

Canada-Est (Calendrier mural carré 2024 30x30 cm) Calendrier double avec une page pour vos prises de notes. Photos des provinces maritimes de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick, situées sur la côte est du Canada

Le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Ecosse sont les deux provinces maritimes méridionales de l'est du Canada. Ces deux provinces sont marquées par le climat rude de l'Atlantique, la pêche et la colonisation française et britannique. Ce calendrier montre des photos de la côte atlantique, de villages de pêcheurs et de phares, mais aussi de villes. Elles donnent une idée des provinces maritimes de l'est du Canada et peuvent aussi servir à la planification et la préparation d'un voyage par ses propres moyens dans l'est du Canada. CALVENDO vous propose un grand choix de calendrier broché avec les motifs les plus divers - ainsi, chacun trouvera le calendrier familial qui lui convient ! Ce calendrier décoratif est un cadeau idéal à faire en famille ou entre amis. Calendrier mensuel de qualité supérieure avec 12 magnifiques photos. L'environnement nous tient à coeur. C'est pourquoi nous utilisons exclusivement du papier certifié FSC provenant de forêts gérées de manière écoresponsable. Nous évitons la surproduction et donc des quantités significatives de déchets, en produisant dans l'UE, à l'unité et sur demande. Nous réduisons nos distances de transport et assurons une logistique respectueuse de l'environnement. 14 pages dont 1 couverture | 12 pages mensuelles avec des motifs de photo magnifiques (partie supérieure) et une grande grille calendaire pour vos notices (partie inférieure) | 1 page d'index I format de 30 x 30 cm, et de 30 x 60 cm une fois ouvert Ce calendrier à succès a été réédité cette année avec les mêmes images et une grille calendaire mise à jour. CLAIR - une grille calendaire qui offre beaucoup de place pour y garder une trace de toutes vos activités et noter des rendez-vous. S'organiser devient un vrai plaisir ! PRATIQUE - format de 30 x 30 cm ou de 30 x 60 cm une fois ouvert. Grille calendaire internationale en 5 langues : anglais, espagnol, français, portugais et italien. DECORATIF - cet agenda carré double ne vous aide pas seulement à gérer votre quotidien, il embellit vos murs avec ses magnifiques photos. Un cadeau idéal. FLEXIBLE - il s'adapte à tous les types de stylo que vous choisissez d'écrire au stylo à bille ou au crayon à papier. DURABLE - réduction sensible des déchets grâce à une fabrication à l'unité, à la demande, sur papier certifié FSC respectueux de l'environnement, production dans l'UE, logistique respectueuse de l'environnement. Photos des provinces maritimes de la Nouvelle-Ecosse et du Nouveau-Brunswick, situées sur la côte est du Canada par l'auteur(e) : gro

05/2023

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Industrie et techniques

La betterave à sucre : essor agricole et industrialisation rurale. Réalités françaises et perspectives internationales : de Marggraf à Berlin (1747) à la conférence de Londres (1937)

Depuis l'Antiquité, la canne est connue pour le sucre qu'elle contient. Introduite à la fin du XVe siècle en Amérique, cette plante croit en particulier dans les plantations des Antilles. Elle fournit en sucre le marché européen. A la fin du XVIIIe siècle, les aléas de la vie politique handicapent ces zones de production et entrainent la raréfaction des arrivages de sucre en Europe. De leur côté, après les travaux d'Olivier de Serres publiés en 1600 qui évoquent la betterave et son sucre, Andreas Marggraf, en 1747 à Berlin, puis son disciple Franz Karl Achard, à la fin du XVIIIe siècle, s'emploient à extraire du sucre de la betterave et reçoivent les encouragements des rois de Prusse. La mémoire collective française retient davantage les incitations en faveur de la betterave de Napoléon Ier en 1811-1812, qu'accompagnent des injonctions de l'administration impériale. Il s'agit là, pourtant, d'un cinglant échec. Fait souvent méconnu, le véritable décollage de la betterave s'amorce vers 1828 et devient d'une telle ampleur que, à la fin du XIXe siècle, la betterave détrône la canne pour la production saccharifère. Au cours de cette montée en puissance, les améliorations successives dans la sélection des semences imposent l'expression de betterave à sucre. Par ses emblavements, cette plante révolutionne les campagnes septentrionales. En effet, outre le sucre qu'elle recèle, elle favorise la suppression de la jachère, améliore les productions agricoles qui lui succèdent dans les assolements et offre un fourrage apprécié pour le bétail. Dans le Nord, le Pas-de-Calais, la Somme, l'Aisne et l'Oise, les espaces ruraux betteraviers se couvrent de fabriques de sucre qui, au fil du temps, deviennent de véritables usines avec des ramifications par la construction de distilleries et de râperies. L'essor de ces entreprises, favorisé par le recours au charbon ainsi que le développement de canaux et de voies ferrées, atteste une réelle révolution industrielle au coeur des campagnes qui repose sur la betterave à sucre, véritable pierre angulaire de ces mutations. La Grande Guerre dont les combats dans la partie occidentale du continent européen se déroulent dans des terres betteravières neutralise largement la production sucrière mais, surtout, souligne la dépendance à l'égard des approvisionnements en graines allemandes. Le sucre de canne tire profit de cette conjoncture qui débouche, au milieu des années 1920, sur une surproduction lorsque les nouvelles usines édifiées après les destructions du conflit, modernes et compétitives notamment sur le plan énergétique, fonctionnent à plein régime. Les productions pléthoriques de sucre entrainent la constitution d'importants stocks. Cette situation conduit finalement à conclure des accords internationaux, les premiers du genre, afin de réguler le marché sucrier au plan mondial dans le cadre d'un traité signé, lors d'une conférence tenue à Londres en 1937, par la majeure partie des pays acteurs de la filière saccharifère.

09/2021

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Cinéastes, réalisateurs

Go West

J'ai fait la connaissance de Michel Ciment après avoir publié "Qu'elle était verte ma vallée" de Jean-Baptiste Thoret en janvier 2021. Michel avait beaucoup aimé ce livre et voulait le présenter à Positif. Malgré ma cinéphilie, j'avoue que je connaissais peu à cet instant l'histoire et les protagonistes de la revue Positif (grande revue française du cinéma dont Michel était une figure tutélaire, pilier de la cinéphilie internationale, revue soeur, rivale et égale des Cahiers du Cinéma). Pas mieux, j'étais ignorant du travail de Michel Ciment. Le rencontrer m'a alors permis de découvrir la revue Positif, tout son travail et surtout l'oeuvre et les livres de Michel. J'ai été très touché par son approche éclectique et humaniste du cinéma, sa grande finesse, sa curiosité et son intérêt pour tous les arts autour du cinéma... il était très sensible aux livres des éditions Magnani également. Encouragé par Jean-Baptiste Thoret, j'ai proposé à Michel de le suivre en tant qu'éditeur. Partageant ma passion pour le cinéma américain, Michel m'a soumis le projet d'un recueil de ses entretiens avec les différentes générations des cinéastes à Hollywood (parus autrefois dans la revue Positif) : de Fritz Lang à Quentin Tarantino. "Go west" présente ainsi une sélection de toutes ces interviews passionnantes et représente surtout l'itinéraire de Michel Ciment avec les réalisateurs américains sur une cinquantaine d'années. Je souhaiterais en tant qu'éditeur, avec " Go west " de Michel Ciment, partager avec les nouvelles générations de cinéphiles, mais aussi les cinéphiles plus âgés, toute cette histoire de Michel Ciment, de la revue Positif, de ce pan de la cinéphilie, reconnue dans le monde entier -mais aujourd'hui confronté au défi continue de la transmission du Savoir dans une histoire des formes mise à mal par l'ultra industrie culturelle et sa surproduction, l'amnésie qu'elle charie avec elle et sa dictature du présent. Il n'existe pas de vieux films, de vieux livres ou de vieux auteurs ; seulement des oeuvres et des individus que l'on a pas lu. Michel Ciment était avant tout un passeur, qui accordait son temps et son travail à des cinéastes qui n'étaient pas toujours les plus reconnus par la critique ou le box office ; il a souvent contribué à réhabiliter ou faire reconnaitre des oeuvres cinématographiques qui n'avaient pu s'imposer suffisamment ; nous apprenant par là qu'une oeuvre est aussi importante par l'intérêt qu'elle suscite auprès d'une communauté d'individus, de Lumières, si précieuses pour leurs contemporains et les futures générations. Des Lumières qui nous appartient aujourd'hui de maintenir allumées en allant toujours vers l'avant, vers ce que l'on ne connait pas, ne sait pas encore. Vers L'Ouest. Note : En préface de "Go west" , un entretien entre Michel Ciment et Julien Magnani.

04/2024