Recherche

wittgenstein

Extraits

ActuaLitté

Philosophie

Wittgenstein

Le WITTGENSTEIN de Georg Henrik von Wright est d'abord un ouvrage de référence qui fournit les éléments biographiques et bibliographiques indispensables à qui veut lire Wittgenstein dans son texte. Ce texte, comme l'on sait, fut d'une part inlassablement remis en chantier par son auteur et d'autre part en grande partie établi par ses "literary executors" dont G.H. von Wright fait partie. Trois essais ici traduits - "The Wittgenstein Papers", "The Origin of the Tractatus", "The Origin and Composition of the Philosophical Investigations" - nous éclairent considérablement sur cette mosaïque tant de fois défaite et refaite que constitue le corpus wittgensteinien. On y apprend, pour ne prendre qu'un exemple, qu'après 1944 Wittgenstein n'écrivit plus rien sur la philosophie des mathématiques et que ce sujet qui devait constituer la seconde partie du grand oeuvre fut remplacé dans la version finale par une analyse du perçu. L'intérêt de l'ouvrage de G. H. von Wright déborde cependant la question de l'établissement des textes et celle, cruciale lorsque c'est de Wittgenstein qu'il s'agit, de la datation. Trois essais originaux établissent et tentent de prolonger la pensée wittgensteinienne sur des thèmes majeurs tels que la probabilité, la modalité, la certitude, tandis qu'un quatrième entame une réflexion sur le rapport de Wittgenstein à son temps.

09/1986

ActuaLitté

Autres philosophes

Wittgenstein

La pensée de Ludwig Wittgenstein introduit une façon profondément originale de poser les problèmes philosophiques. En mettant l'accent sur une exigence de clarté à l'égard du discours, elle se donne pour objectif de parvenir à une compréhension adéquate de notre langage et de son fonctionnement. Dès le Tractatus logico-philosophicus, Wittgenstein assigne à la philosophie la tâche de délimiter, de l'intérieur, la sphère du dicible. Il poursuivra ce travail d'enquête dans ses textes ultérieurs, en interrogeant inlassablement les jeux qui composent notre langage ordinaire ainsi que les formes de vie dans lesquelles ils s'inscrivent. En concentrant ses recherches sur la grammaire qui gouverne les relations entre nos concepts, Wittgenstein parvient ainsi à aborder sous un jour nouveau certaines des questions métaphysiques, comme celles de l'âme ou de la subjectivité qui, jusqu'alors, avaient régulièrement tourmenté les philosophes. Loin de conduire à une simple éviction des problèmes philosophiques traditionnels, la démarche thérapeutique qui est la sienne constitue au contraire une invitation à réexaminer ces problèmes en profondeur : elle le fait en attirant notre attention sur ce que nous voulons dire lorsque nous philosophons.

05/2022

ActuaLitté

Philosophie

Dictionnaire Wittgenstein

Ce dictionnaire apporte à l'œuvre de Ludwig Wittgenstein (1889-1951) ce qui était à ses yeux la chose la plus importante en philosophie, une " vue synoptique ". L'œuvre de Wittgenstein, par son style et son inachèvement, demande beaucoup au lecteur. Ce livre est un véritable guide, dressant la carte de sa philosophie, ou plutôt de ses philosophies, puisque Wittgenstein présente le cas unique d'un grand philosophe auteur de deux philosophies, également influentes, et dont la seconde est largement une critique de la première. En soixante-dix-sept entrées, complétées par une " brève biographie intellectuelle " très accessible, le Dictionnaire Wittgenstein de Hans-Johann Glock explique les concepts de base de la pensée du philosophe, présente leur genèse et leur contexte, et livre les clés de son influence dans les débats philosophiques contemporains : la nature du langage et sa place dans la forme de vie humaine, la philosophie de la logique et des mathématiques, l'anthropologie des normes et, enfin, la transformation de la philosophie à l'âge de la science et de la fin de la métaphysique. Combinant notions élémentaires (" jeu de langage ", " grammaire " " forme logique ", etc.) et études détaillées dans tous les domaines abordés par Wittgenstein (par exemple " tautologie ", " non-sens ", " mémoire ", " anthropologie ", " éthique "), il sera utile au débutant comme au spécialiste. Les références nombreuses aux écrits de Wittgenstein et l'index détaillé permettent des parcours variés parmi les questions vives que sa pensée ne cesse de nourrir.

02/2003

ActuaLitté

Philosophie

Ludwig Wittgenstein

Biographie intellectuelle de référence, le Ludwig Wittgenstein de Christiane Chauviré est l'introduction la plus claire et la plus incisive à la pensée de cette figure rebelle de la philosophie du vingtième siècle. C'est aussi le récit d'une vie tourmentée et marquée par une extraordinaire exigence éthique. Le livre retrace la vie de Wittgenstein et son développement intellectuel parallèlement, en alternant les épisodes vécus et une présentation des principaux aspects de sa philosophie : le dicible et l'indicible, l'éthique, l'esthétique, les jeux de langage.

02/2019

ActuaLitté

Philosophie

Wittgenstein analysé

La lecture et l'accès à l'œuvre de Wittgenstein sont difficiles. D'un côté nombre des thèmes de cette oeuvre sont communs à ceux de la tradition de la philosophie "analytique" du XXe siècle, de Frege et Russell aux positivistes logiques. De l'autre son approche des problèmes philosophiques et son style l'apparentent bien plus à des écrivains-philosophes, Kraus, Musil, ou Nietzsche. Cette dualité se retrouve dans les commentaires qui lui ont été consacrés. Ceux qui partent de la philosophie analytique anglo-américaine dont Wittgenstein a inspiré bien des doctrines tendent à les discuter d'un point de vue théorique et abstrait qui ignore le plus souvent le style du philosophe, ce qu'il veut suggérer plutôt que dire. Ceux qui sont sensibles à ce style manquent souvent des qualités analytiques des premiers. Pour vraiment lire Wittgenstein, il faut les deux sortes de qualités : être attentif à la valeur de ses théories pour la philosophie présente et percevoir qu'il ne voulait pas proposer de théories philosophiques mais se considérait plutôt comme un critique du monde moderne. Les auteurs des essais réunis ici par K. Mulligan et J.-P. Leyvraz tentent de réunir ces deux perspectives, à travers une série de présentations et de discussions des grands textes, du Tractatus aux Remarques Mêlées. Il nous proposent d'analyser Wittgenstein sans faire pour autant de lui un philosophe analytique, d'être attentifs à ce qu'il indique, sans cesser pour autant de le tenir pour un Aufklärer.

03/1993

ActuaLitté

Histoire internationale

Margaret Stonborough-Wittgenstein

Margaret Stonborough-Wittgenstein (1882-1958) est une figure de la Vienne bouillonnante où, à l'aube du XXe siècle, s'est inventée notre modernité. Quelques noms signent cette époque : Sigmund Freud, Gustav Klimt, Arnold Schönberg, Adolf Loos, Ludwig Wittgenstein... Margareth Stonborough-Wittgenstein était une intime de Freud, dont elle fut tardivement la patiente ; Klimt a peint son portrait, à l'époque de ses fiançailles, comme un idéal de la beauté fin de siècle ; quant à Ludwig Wittgenstein, son petit frère, il lui est redevable d'une ouverture précoce à tous les domaines de la culture, dans leurs expressions les plus novatrices. Collectionneuse avisée et téméraire, elle fut pour les artistes de la Sécession viennoise (Wiener Secession) un irremplaçable mécène. Fascinée par les formes nouvelles de l'architecture, elle passa commande de bâtiments désormais célèbres : la Villa Toscana, à Gmunden, rebâtie par Rudolf Perco, et le Palais Wittgenstein de Vienne, dessiné par Paul Engelmann, un élève d'Adolf Loos. Margaret Stonborough possédait le talent rare de créer un environnement propice à l'activité des chercheurs, des artistes et des intellectuels. Recrutée au lendemain de la Première Guerre mondiale par Herbert Hoover (futur président des Etats-Unis), elle coordonna le programme d'aide américain pour l'Autriche. Ensuite, elle s'impliqua notamment dans la réinsertion des jeunes criminels, visitant les prisons et s'efforçant d'y promouvoir certaines découvertes de la psychanalyse. À ses yeux, la fortune n'allait pas sans devoirs et son engagement social fut à l'image de sa personne : énergique, intelligent, novateur.

03/2010

ActuaLitté

Autres philosophes

Wittgenstein en France

Ce volume, issu d'un colloque qui s'était tenu à l'Université de Paris Nanterre en septembre 2016, prend pour objet la réception de Wittgenstein en France des années cinquante du XXe siècle aux années quatre-vingt. Il réunit les contributions d'auteurs et de spécialistes les plus reconnus de la pensée wittgensteinienne, par-delà le clivage communément institué entre philosophie analytique et philosophie continentale. Le prisme ainsi adopté, la réception de la pensée de Wittgenstein dans le contexte de la philosophie française contemporaine, permet une approche renouvelée de thèmes majeurs de l'oeuvre du philosophe autrichien : le langage et les limites du langage, la dimension expressive de la logique, l'articulation du logique et du mystique, l'inscription sociale du mental, la question du formalisme et la contestation des philosophies de la conscience et de l'intériorité, le statut de la fiction et des expériences de pensée dans la recherche philosophique, le sens du tournant grammatical. Simultanément, cette vaste enquête autour de la découverte et des reprises contrastées de l'oeuvre de Wittgenstein par des auteurs français tels que Pierre Hadot, Gilles-Gaston Granger, Jacques Bouveresse, Gérard Granel, Michel Foucault, Jean-François Lyotard, ou Alain Badiou, est l'occasion d'un regard inédit porté sur les lignes de forces, puissantes autant que contrastées, qui ont animé et donné son souffle à la philosophie française de la seconde moitié du XXe siècle.

09/2022

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le neveu de Wittgenstein

Comme celui de Rameau, le neveau de Wittgenstein, que nous présente ici son ami, est un original, pittoresque et pathétique, un vrai personnage de roman. Ce texte, de 1982, n'est pas formellement rattaché aux récits dits "autobiographiques" (de L'origine à Un enfant), mais, sans continuité chronologique, il lui arrive plus d'une fois de narrer et de commenter des événements attestés de la vie de l'auteur, et le "je" fictif qui parle ici ressemble à s'y méprendre à un certain Thomas Bernhard. On ne s'étonnera donc pas que, confronté avec cet étrange ami, "c'est-à-dire avec lui-même", il nous confie, une fois de plus, et toujours mieux, des choses banales et profondes, et drôles à en pleurer, sur la vie, l'art, les prix littéraires, les cafés viennois, la vie à la campagne, la compétition automobile, la maladie et la mort, dans un de ces soliloques hallucinés, répétitifs, impitoyables, dont il a le secret. Pour la première fois, Thomas Bernhard nous parle de l'amitié. Il le fait admirablement et, pour reprendre une de ses expressions, sans le moindre ménagement, et cela fait très mal.

02/1985

ActuaLitté

Philosophie

Ludwig Wittgenstein, une introduction

Issu d'une riche famille autrichienne à la fin du XIXe siècle, Ludwig Wittgenstein est connu pour sa biographie spectaculaire. Dernier de huit enfants, il se consacre à la philosophie après des études d'ingénieur. C'est clans les tranchées de la Première Guerre mondiale qu`il compose son chef-d'oeuvre le Tractatus logico-philosophicus. Convaincu d'avoir résolu tous les problèmes philosophiques, il se consacre ensuite aux métiers les plus divers. Ce n'est que vers la fin des années 1920 qu'il revient aux concepts et commence à élaborer sa " seconde philosophie ", qui s'interroge sur les " formes de vie " et les " jeux de langage ". Cette introduction est un guide précieux et clair pour initier le lecteur non spécialiste à la pensée intégrale de Wittgenstein, réputée exigeante.

05/2011

ActuaLitté

Ouvrages généraux

Wittgenstein en 60 minutes

Wittgenstein est le philosophe du langage dans toute sa splendeur. Avec son "Tractatus logico-philosophicus" célèbre dans le monde entier, il exhorte un changement d'époque, le dénommé "Linguistic Turn" (tournant linguistique) qui tourne le dos à la philosophie classique pour se tourner vers la philosophie du langage. Car seul le langage, selon son idée centrale, détermine la manière dont nous percevons le monde entier et nous-mêmes. Ni un philosophe, ni quelconque autre personne n'est en mesure de former ne serait-ce qu'une seule pensée sensée au-delà des mots et des phrases. Nous apprenons le langage dès la plus petite enfance et il détermine dès ce moment toute notre vision du monde. C'est pourquoi, selon Wittgenstein, la première tâche et la plus importante de la philosophie est qu'elle comprenne enfin que le langage même est son outil de connaissance de base. Dans "Tractatus" , il analyse avec précision ce que nous pouvons dire sur le monde à l'aide de mots et de phrases - et ce que nous ne pouvons pas dire. Sa conclusion est radicale. Seules les déclarations pouvant être logiquement exprimées avec exactitude et vérifiables par l'expérimentation sont admissibles. Et : "Sur ce dont on ne peut parler, il faut garder le silence". Mais Wittgenstein fait une seconde découverte lourde de conséquences. Dans son oeuvre tardive, il montre que ce sont les "jeux de langage" concrets, donc les conversations de tous les jours entre les enfants, ouvriers en bâtiment, théologiens, scientifiques ou footballeurs qui donnent un sens aux mots et influencent toute notre perception du monde. Il développe sa théorie célèbre des "jeux de langage" . Les jeux de langage déterminent-ils vraiment notre quotidien et toute notre réalité de vie ? Et si tel est le cas - que nous apporte la découverte de Wittgenstein aujourd'hui ? Ce livre "Wittgenstein en 60 minutes" explique tout autant le "Tractatus" que la fascinante "Théorie des jeux de langage" . Il a paru dans la série très appréciée des "Grands penseurs en 60 minutes" .

07/2023

ActuaLitté

Philosophie

Le canard de Wittgenstein

Il était une fois un canard... à moins que ce ne soit un lapin ? Selon la perspective que l'on adopte, l'image change et avec elle l'histoire, car si un lapin ne peut pas s'envoler, le canard, lui, aura du mal à rentrer dans un terrier. Au chasseur donc de s'adapter, et avec lui, au lecteur bien sûr !

10/2021

ActuaLitté

Littérature étrangère

LA MAITRESSE DE WITTGENSTEIN

Elle est seule au monde. Littéralement. Ou peut-être folle. Elle ne sait plus quand tout cela a commencé. A la longue, la mémoire se détériore. Cela dit, elle est assise à présent dans sa maison, sur la plage, devant la machine à écrire. Elle croyait s'être débarrassée de tous ses bagages, depuis le temps, mais on dirait qu'il en survit toujours quelques-uns. Là, dans la tête, et à présent ici, sur le papier. Des noms de personnes connues et inconnues, par exemple. Des tableaux. Des films. Des mélodies. Des histoires vraies ou inventées. Des bribes. Qu'est-ce que le monde, quand on est seule au monde - ou peut-être folle ? Le monde est tout ce qui s'écrit.

12/1991

ActuaLitté

Littérature étrangère

Wittgenstein à l'aéroport

Au lendemain des attentats du 13 novembre 2015, Caren attend son vol pour Paris à l'aéroport de Heathrow. Caren, journaliste franco-britannique de 35 ans, est de plus en plus sujette aux crises d'angoisse. Quand une alerte à la bombe et l'intervention musclée des officiers de sécurité retardent son départ, elle pressent que la journée ne va pas se passer comme prévu. Elle a déjà échappé à deux attentats, à New York et Boston. Alors, lorsque la conversation s'engage avec son voisin en salle d'embarquement - l'homme lit un ouvrage de Wittgenstein - elle se retrouve malgré elle engagée dans une discussion dépassant de loin les propos de circonstance. Le hasard existe-t-il ? Qu'est-ce que la probabilité ? Caren voit défiler toute sa vie, sa vocation de journaliste - pour raconter les histoires autrement -, sa relation amoureuse compliquée avec Ben, mais aussi cette nuit d'amour passée quelques mois plus tôt avec Julien, un photographe français qu'elle ne parvient pas à oublier. Quand le responsable de la sécurité lui apprend que l'alerte à la bombe a été donnée par son petit ami, Ben, et que son voisin, le philosophe si sympathique qu'elle surnomme Wittgenstein, est soupçonné de connivence avec des organisations terroristes, Caren commence à perdre pied. Wittgenstein à l'aéroport se lit comme un thriller philosophique. L'auteure traite de l'insécurité collective face au terrorisme tout en évoquant notre quête du bonheur, dans un récit riche en suspense et en rebondissements.

01/2018

ActuaLitté

Philosophie

Wittgenstein. Philosophie, logique, thérapeutique

Ce livre a pour seule ambition de faire comprendre quelque chose de la pensée de Ludwig Wittgenstein et de sa conception de tâche de la philosophie conçue comme une " thérapie " censée guérir certaines " maladies de l'esprit ". Le fait que Wittgenstein soit venu à la philosophie par le biais de réflexions sur la logique et les mathématiques est important à cet égard. Mais ce même Wittgenstein, ami de Bertrand Russell et de John Maynard Keynes, professeurs à l'Université de Cambridge, ne fut pourtant jamais un universitaire typique. Qui plus est, sa pensée ne cadre point avec les théories et les problématiques caractéristiques de la philosophie contemporaine. Cela n'aurait d'ailleurs guère étonné Wittgenstein lui-même, qui se moquait des modes et des vogues intellectuelles, qui tenait notre siècle de progrès pour un âge de l'Unkultur et qui ne rédigeait ses pensées que " pour quelques amis dispersés aux quatre coins du monde ".

05/1992

ActuaLitté

Philosophie

L'enquête de Wittgenstein

Je réfléchis se dit, en japonais, je ne cesse de secouer mon propre coeur. Je ne connais pas de meilleure définition de la pensée selon Wittgenstein. Et peut-être est-ce même cela être un homme : ne pas cesser de secouer son propre cour, quoi qu'il puisse nous en coûter. Dans ce remarquable portrait de Wittgenstein, Roland Jaccard, à la manière de Zweig parlant de Montaigne, va au plus près de ce philosophe génial et extravagant.

02/2019

ActuaLitté

Philosophie

Wittgenstein et le motif esthétique

L'art qui occupa une place si importante dans la vie de Ludwig Wittgenstein serait, pour la plupart des commentateurs, un thème négligé dans son oeuvre, au point que certains ont voulu faire de lui un tenant de l'anti-essentialisme artistique. Grâce à une nouvelle ressource documentaire - la Bergen electronic edition du Nachlass - ce livre propose de rouvrir le dossier. Apparemment ineffable dans le Tractatus logico-philosophicus, l'esthétique se laisse caractériser par une étude serrée des textes. Ainsi que de bons lecteurs l'ont déjà relevé, les remarques si fréquentes de Wittgenstein sur les artistes et leurs oeuvres participent déjà d'une théorie esthétique. Sous la forme de métaphores et de références, le motif esthétique informe ou irrigue toute l'oeuvre. Il y a même, selon les analyses de cet essai, une solution esthétique aux célèbres paradoxes du Tractatus. Enfin, l'esthétique liée aux concepts de raisons, de monstration, d'aspect se voit attribuer une essence dans un texte inédit, dont la mise au jour commentée et systématisée invalide la thèse d'un anti-essentialisme artistique chez Wittgenstein.

06/2011

ActuaLitté

Concours

David Markson, Wittgenstein's Mistress

Traitant d'un des sujets pour 2024 et 2025 pour l'oral de l'agrégation externe d'Anglais option Littérature, cet ouvrage propose tout ce dont le candidat a besoin pour passer les épreuves. Comme tous les Clefs-concours de littérature anglophone, l'ouvrage est structuré en quatre parties : -Repères : le contexte historique et littéraire ; -Thématiques : comprendre les enjeux du programme ; -Perspectives : ouvertures pour des pistes de réflexion ; -Outils : pour retrouver rapidement une définition, une idée ou une référence.

10/2023

ActuaLitté

Notions

Wittgenstein. La mosaïque des fondements

Inspiré par son intérêt pour la discipline naissante de l'ingénierie aéronautique, Ludwig Wittgenstein (1889-1951) se plonge dans l'étude de la logique et des fondements mathématiques. Son cheminement intellectuel et existentiel le conduira à redécouvrir l'importance du sens commun et de l'intuition pour éclairer la mosaïque des accords sensibles entre humains. Ne renonçant jamais aux exigences de la rationalité, il s'intéresse à l'anthropologie et au langage, à l'éthique et à l'esthétique, au droit et à l'art, refusant la rigidification dogmatique et le cloisonnement des disciplines. Perçue comme difficile d'accès, sa philosophie nous donne pourtant des clefs pour articuler théorie et sensibilité, recherche de l'absolu universaliste et consentement à l'imperfection relative. Ce qui importe alors, et que la musique nous rappelle, c'est que nous sommes tous à la recherche d'une "voix individuelle qui réclame sa validité universelle"- son diapason juste.

03/2024

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Les désarroi de l'élève Wittgenstein

Ce roman repose sur un fait avéré : Wittgenstein, un des plus grands philosophes du XXe siècle, et Hitler sont nés la même année et se sont bel et bien côtoyés à la Realschule de Linz, en 1904-1905 (ils avaient alors quinze ans). Nous ne savons rien de leur relation. Il aura suffi d'une photo de classe pour qu'Antoine Billot s'empare de façon romanesque et dans un climat qui n'est pas sans rappeler celui des Désarrois de l'élève Törless de Robert Musil ; de ces destins que tout oppose, si ce n'est l'oeil érudit et malicieux du narrateur

01/2021

ActuaLitté

Autres philosophes

Ludwig Wittgenstein. Le devoir de génie

"Dites-leur que j'ai eu une vie merveilleuse." C'est sur ces mots apaisés que s'éteint le philosophe Ludwig Wittgenstein à Cambridge. La destinée de celui qui fut l'un des penseurs les plus originaux du XXe siècle fut pourtant traversée de doutes et de combats perpétuels. Il naît à Vienne en 1889, dernier des huit enfants d'une famille richissime. Le père, industriel de grande envergure, et la mère, musicienne d'exception, reçoivent chez eux Brahms, Mahler ou Klimt, et dispensent à leurs rejetons une éducation élitiste, fondée sur le culte de l'excellence. Quant à Ludwig, le questionnement philosophique devient vite la grande affaire de sa vie : ce seront la rencontre avec de Bertrand Russell, la découverte de la logique et la rédaction du Tractatus logico-philosophicus ; ce seront également des choix radicaux. En 1914, il s'engage sous les drapeaux austro-hongrois, connaît l'emprisonnement et découvre la foi chrétienne. Au sortir de la guerre, il renonce à la philosophie et devient instituteur, puis jardinier ; il envisage même un temps d'être moine... Avant de renouer avec ses premières recherches durant ses dernières années.

02/2021

ActuaLitté

Philosophie

Le désarroi de l'élève Wittgenstein

"A la Realschule de Linz, je fis la connaissance d'un jeune juif avec lequel nous nous tenions tous sur nos gardes. [... ] Je regrette que le chercheur international de vérité qu'il est devenu ne soit pas présent pour tirer enfin les leçons de l'Histoire". Mein Kampf.

04/2003

ActuaLitté

Mathématiques

Wittgenstein, la philosophie et les mathématiques

Wittgenstein a consacré aux mathématiques et à la question de leurs fondements de nombreuses remarques.

11/1988

ActuaLitté

Philosophie

Wittgenstein Tome 1 : Les années de jeunesse

Un destin tragique a marqué la vie de celui qui est aujourd'hui considéré comme l'un des plus grands philosophes du XXe siècle. Né à Vienne, en 1889, au sein d'une famille richissime - son père était un magnat de la sidérurgie -, le jeune Ludwig Wittgenstein connaîtra les derniers feux de la monarchie austro-hongroise et les tourbillons de la vie intellectuelle et artistique de son temps, mais aussi les terribles drames que furent les suicides successifs de trois de ses frères, Hans en 1902, Rudien l903 et Kurten 1918. Passionné depuis l'enfance par les machines, Ludwig fait des études d'ingénieur à Berlin, puis à Manchester où il se spécialise en aéronautique. En 1911, brusque virage, il décide de suivre les cours de Bertrand Russell, à Cambridge. C'est Russell qui, le premier, parlera de son génie. Une grave crise s'opère alors, à la fois existentielle et intellectuelle (mystique et folie ne sont pas loin), qui conduira Wittgenstein à rompre avec Russell (et son entourage de Cambridge) et à se frayer dans la solitude son propre chemin philosophique. Comme en témoignent ses carnets intimes, la guerre de 1914 -1918 est le tournant décisif de son existence. Paul, son dernier frère, pianiste de renommée internationale, est amputé du bras droit (c'est pour lui que Ravel composera son Concerto pour la main gauche). Ludwig, qui s'est engagé, se conduit héroïquement sur le front de l'Est, puis sur le front italien. Rentré à Vienne, après avoir été prisonnier, il renonce à sa fortune et à ses biens. Après la guerre, Wittgenstein publie, en 1921, le très célèbre Tractatus logico-philosophicus puis se retire comme instituteur dans un village de la montagne autrichienne. Ainsi se clôt le premier tome de cette monumentale - et déjà classique -biographie, écrite par Brian McGuinness, traducteur de Wittgenstein et philosophe, qui enseigna lui-même, à Oxford, pendant trente-cinq ans. Le livre puise largement dans des sources inédites, notamment la correspondance, quasi journalière, de Russell avec Lady Ottoline Morrell. Brian McGuinness enseigne aujourd'hui l'histoire de la pensée scientifique à l'université de Sienne.

12/1991

ActuaLitté

Philosophie

L'ETHIQUE DU SILENCE. Wittgenstein et Lacan

D'un côté, une éthique indicible (Wittgenstein), de l'autre, une éthique du mi-dire (Lacan). L'expérience éthique serait-elle liée à l'expérience de la limite dont le silence ferait partie ? Wittgenstein et Lacan sont interrogés ici comme les figures de notre temps susceptibles d'éclairer la question de l'éthique. Mais les champs logico-philosophique et psychanalytique ne sont pas les seuls traversés. Puisant ses exemples dans les arts - de Munch à Berio et Thomas Bernhard, en passant par le poème mystique de saint Jean de la Croix -, Françoise Fonteneau pose, en outre, la question de la figurabilité des pulsions, pour en venir à l'impossible mais nécessaire écriture du silence.

08/1999

ActuaLitté

Philosophie

Heidegger et Wittgenstein. Contexte, monde ambiant, arrière-plan

La comparaison des positions de Martin Heidegger et Ludwig Wittgenstein suscite tout à la fois une grande réticence et un vif intérêt. Le présent ouvrage entreprend de mener une analyse critique de la tradition de comparaison inaugurée par le commentaire de Hubert Dreyfus de 1990, afin de clarifier à nouveaux frais les enjeux de l'herméneutique de la facticité heideggérienne et du contextualisme wittgensteinien. Il procède par une comparaison inédite entre la notion heideggérienne de "monde ambiant" (Umwelt) et les notions wittgensteiniennes de "contexte". Il creuse ainsi méthodiquement l'écart conceptuel entre la phénoménologie herméneutique et le contextualisme normatif, et précise la spécificité des régimes de détermination en jeu dans l'économie des deux corpus.

11/2017

ActuaLitté

Critique littéraire

EMILE OLLIVIER ET CAROLYNE DE SAYN-WITTGENSTEIN. Correpondance

Correspondance, 1858-1887

11/1992

ActuaLitté

Philosophie

Fiches

Les remarques qui composent ce volume ont été retrouvées dans une boîte à fiches. après la disparition de Wittgenstein. Elles sont issues de découpes faites dans diverses dactylographies datant de la période 1929-1948 - plus particulièrement des années 1945-1948. La raison d'être de cette boîte a intrigué les exécuteurs littéraires de Wittgenstein : à quelle fin extrayait-il de ses écrits certains fragments pour les introduire dans la boîte à fiches (parfois sans aucun classement, parfois en agrafant les remarques portant sur le même sujet) ? Et pourquoi réélaborait-il ensuite les coupures elles-mêmes ? Le travail qu'ils ont fait sur l'origine de ces coupures et leurs modifications les a conduits à supposer qu'il accordait une importance particulière aux éléments qu'il conservait de la sorte et que son intention était de les incorporer à des textes à venir. L'intérêt des Fiches tient à l'ampleur et à la variété des questions qui y sont abordées et qui couvrent les axes majeurs de la " seconde " philosophie. Elles témoignent de la constance avec laquelle Wittgenstein - de la période de son retour à la philosophie. en 1929, jusqu'aux remarques qui composent ses derniers écrits - a traqué les pièges du langage et redéfini les questions mêmes de la " philosophie de la psychologie ". Ce qui fait tout le prix du condensé qu'elles nous livrent tient à ce qu'elles offrent - parallèlement aux développements plus étendus que renferment les autres écrits et ouvrages de la même période - un choix de ses pensées les plus vives et certainement les plus significatives.

04/2008

ActuaLitté

Philosophie

Remarques mêlées

Auteur d'un unique livre publié de son vivant, le Tractatus-logico-philosophicus (1921), qui lui valut la notoriété, Ludwig Wittgenstein a aussi laissé une œuvre parue à titre posthume qui révèle une pensée en constante évolution. Les Remarques mêlées rendent compte de ce cheminement complexe qui ne fut pas linéaire. Au long de trente-sept années (1914-1951), elles révèlent un esprit subtil et brûlant au travail. Emaillées de réflexions sur la littérature, la religion, la musique, la philosophie, l'architecture, elles évoquent Shakespeare, Bruckner, Wagner ou encore Freud. Elles dessinent une manière d'élégance - un mélange de charme et d'autorité.

01/2002

ActuaLitté

Philosophie

Conférence sur l'éthique. Suivi de Notes sur des conversations avec Wittgenstein

Dans Folioplus philosophie, le texte philosophique, associé à une œuvre d'art qui l'éclaire et le questionne, est suivi d'un dossier organisé en six points : Les mots du texte : Valeur, sens, éthique. L'Œuvre dans l'histoire des idées : Une révolution ordinaire. La figure du philosophe : Wittgenstein. philosopher à la limite. Deux questions posées au texte : L'éthique se moque-t-elle de la philosophie morale ? Qu'est-ce qu'une expérience éthique ? Groupement de textes : L'éthique ou les intermittences de la morale. Prolongements.

03/2008

ActuaLitté

Philosophie

Leçons et conversations sur l'esthétique, la psychologie et la croyance religieuse. suivies de Conférences sur l'éthique

Traduit de l'anglais par Jacques Fauve Si je m'arrête à considérer ce que l'éthique devrait être réellement, à supposer qu'une telle science existe, le résultat me semble tout à fait évident : rien de ce que nous pourrions jamais penser ou dire ne pourrait être cette chose, l'éthique ; nous ne pouvons pas écrire un livre scientifique qui traiterait d'un sujet intrinsèquement sublime et d'un niveau supérieur à tous les autres sujets : si un homme pouvait écrire un livre sur l'éthique qui fût réellement un livre sur l'éthique, ce livre, comme une explosion, anéantirait tous les autres livres de ce monde. Nos mots, tels que nous les employons en science, sont des vaisseaux qui ne sont capables que de contenir et de transmettre signification et sens - signification et sens naturels. L'éthique, si elle existe, est surnaturelle, alors que nos mots ne veulent exprimer que des faits. Tout ce à quoi tendent tous les hommes qui ont une fois essayé d'écrire ou de parler sur l'éthique ou la religion - c'était d'affronter les bornes du langage. C'est parfaitement, absolument, sans espoir de donner ainsi du front contre les murs de notre cage. Dans la mesure où l'éthique naît du désir de dire quelque chose de la signification ultime de la vie, du bien absolu, de ce qui a une valeur absolue, l'éthique ne peut pas être science. Ce qu'elle dit n'ajoute rien à notre savoir, en aucun sens. Mais elle nous documente sur une tendance qui existe dans l'esprit de l'homme, tendance que je ne puis que respecter profondément quant à moi, et que je ne saurais sur ma vie tourner en dérision.

04/1992