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Littérature française

A tête reposée

Exposée dans son bocal de formol, une tête décapitée traînait sans nom au musée historique de Wroclaw depuis une vingtaine d'années, jusqu'à ce que des circonstances n'éclairent le mystère qui l'entourait. Le récit de l'homme qui la porta conduit le lecteur le long de son incroyable chemin qu'aucun n'aurait pensé possible. Parmi ses multiples activités, Julien Pinol est l'auteur de plusieurs ouvrages dont une biographie de Michael Faraday.

01/2018

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Philosophie

Visite dans l'Hadès

La façon singulière dont il traite son objet et sa qualité littéraire font de ce livre tout autre chose qu'un livre de plus sur la Shoah. Sa publication vient, en outre, enrichir la connaissance que le public français a de l'oeuvre d'Anders. La traduction de Besuch im Hades permet de faire connaître une autre partie de ce qu'Anders appelait son "encyclopédie du monde apocalyptique", sur les camps d'extermination nazis. Ce texte, paru en Allemagne à la fin des années soixante-dix et inédit en français, est une tentative originale et courageuse de compréhension et d'interprétation des deux événements essentiels du XXe siècle que sont "Auschwitz" et "Hiroshima". A la différence d'Hannah Arendt (Les Origines du totalitarisme, 1951) ou de Raul Hilberg (La Destruction des Juifs d'Europe, 1961), Visite dans l'Hadès parle des camps d'extermination sans en parler. Anders évoque, à travers les exemples de ses parents ou d'Edith Stein, la volonté d'assimilation des Juifs allemands avant 1933, en expliquant les effets de la Shoah sur la ville et la région de Wroclaw, mais il évoque cela indirectement. Le propos est de mieux décrire l'état d'esprit dans lequel se trouvaient les Juifs allemands que les nazis ont projetés d'exterminer, ainsi que les effets de la Shoah sur la ville et la région de Wroclaw. La qualité scientifique et la dimension incontournable de cet ouvrage se trouve dans la confrontation de la philosophie andersienne à la Shoah, ainsi que dans la quête sentimentale et personnelle de l'auteur. Sa qualité littéraire tient au style d'Anders qui confirme une fois de plus qu'il est non seulement un grand philosophe, mais également un grand écrivain.

05/2014

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Théâtre

La terre de cendres et de diamants. Mon apprentissage en Pologne suivi de 26 lettres de Jerzy Grotowski à Eugenio Barba

La terre de cendres et diamants est la première publication de la correspondance tenue entre Jerzy Grotowski et Eugenio Barba au cours des années soixante, la période au cours de laquelle Grotowski créa la plupart de ses spectacles. Cette correspondance est précédée d'un riche essai autobiographique de Barba, qui évoque son étroite relation et sa très longue amitié avec Grotowski et ses proches collaborateurs. Il y mesure à quel point cette relation a marqué sa vie et son œuvre. Détaillant la pratique théâtrale concrète, continue et rigoureuse qui a donné naissance au Théâtre-Laboratoire de Wroclaw, La terre de cendres et diamants offre de nouveaux et remarquables points de vue sur le travail de deux grands maîtres du théâtre de la deuxième moitié du XXe siècle.

12/2000

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Science-fiction

Wang L'intégrale

XXIIIe siècle. Un infranchissable rideau protège l'Occident des empires voisins. Wang, jeune Chinois de dix-sept ans, vit avec sa grand-mère dans un quartier misérable de Grand-Wroclaw en Silésie, une des sous-provinces de Sino-Russie administrées par les néo-triades. Parce qu'il a transgressé la loi d'Assol le Mongol, un parrain de clan, Wang n'a d'autre choix que de prendre le chemin de l'exil. Car une porte s'ouvre parfois dans le Rideau à Most, en Bohême. Mais qu'arrive-t-il aux émigrés en Occident ? On parle d'esclavage ou pire encore ; on dit aussi qu'ils sont contraints de s'affronter dans des arènes comme les gladiateurs des jeux du cirque. Nul n'en est revenu pour témoigner... Intégrale des deux romans Les Portes d'Occident et Les Aigles d'Orient, où Pierre Bordage sonnait l'alarme pour avertir d'une Europe forteresse dès la fin des années quatre-vingt-dix.

11/2023

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Littérature étrangère

Terres de promesse. Une chronique familiale

Le jour de ses quatorze ans, Joseph Pearce apprend de la bouche de son père que celui-ci n'est pas exactement celui qu'il croyait : un soldat anglais du nom de Vernon Pearce, qui s'est fiancé après la Libération à une jeune Flamande et est resté en Belgique. Vernon Pearce s'est d'abord appelé Werner Peritz, il est né à Breslau (aujourd'hui Wroclaw) en 1922, et sa famille, pour autant qu'elle ait échappé à l'holocauste, s'est trouvée jetée aux quatre coins du monde. La découverte de cette nouvelle identité, juive et allemande, n'a pas bouleversé la vie de Joseph Pearce. Mais, peu avant 1990, accompagnant son père sur les champs de bataille de la Première Guerre mondiale où son grand-père avait porté l'uniforme allemand, il ressent soudain l'urgence d'arracher à l'oubli l'histoire de sa famille paternelle et de sa dispersion. C'est le début d'un long voyage, qui mènera Joseph Pearce en Angleterre, aux Etats-Unis, en Israël, en Bolivie et en Australie. Mais " Terres de promesse " n'est pas une simple recherche de racines, encore moins une quête identitaire. C'est une réflexion subtile sur le sens et les implications de ce qui reste l'événement majeur du xx siècle, à travers l'étude d'une ou deux générations de rescapés, jetés dans la diaspora.

05/2009

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Littérature étrangère

Prise de territoire

Bernhard Haber, enfant d'une famille de réfugiés chassée de sa terre natale, ne parvient pas à se sentir chez lui dans la ville où ses parents ont dû se réinstaller. Il a dix ans lorsqu'en 1950 sa famille quitte Breslau (Wroclaw) en Silésie pour une petite ville de Saxe dont les habitants voient d'un très mauvais œil l'afflux de réfugiés et de sinistrés. Certes, on a besoin d'artisans mais l'atelier de son père, le menuisier, brûle. Lui non plus n'a pas la vie facile à l'école, les maîtres veulent le "rééduquer", il est la risée de ses camarades et on abat même son chien. Il jure de se venger. Christoph Hein laisse à cinq personnages, à cinq voix, le soin de raconter cinquante années de la vie de Bernhard Haber, des années 50 jusqu'à la fin du XXe siècle. Chacun des narrateurs l'a connu à un moment ou à un autre de sa vie, chacun d'entre eux porte sur lui un regard différent ; de l'écolier au militant communiste, puis au passeur- de clandestins vers Berlin Ouest jusqu'à l'homme d'affaires prospère... Comme dans l'ensemble de son œuvre narrative, Christoph Hein se veut dans ce roman un chroniqueur attentif de son époque et des conflits qui l'agitent et la perturbent. Il y parvient magistralement et brosse un tableau inhabituel de la société est-allemande avant, pendant et après la chute du Mur de Berlin.

10/2006

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Littérature Allemande

La nostalgie de sentiments. Une famille face à la montée du nazisme

Des années 1920 au début de la Seconde Guerre mondiale, la montée du nazisme vue par une famille habitant un village non loin de la frontière polonaise. Anne-Marie, Laurenz et leurs deux filles Kathi et Franzi, vivent des jours heureux dans la ferme familiale près de Wroclaw, en Pologne. Mais la guerre aux portes du pays s'apprête à chambouler leur existence... Une famille face à la montée du nazisme Silésie, milieu des années 1920, non loin de la frontière polonaise. Laurenz Sadler rencontre Anne-Marie. Le coup de foudre est immédiat, et réciproque. Il ne connaît alors ni le passé mouvementé de la jeune femme, ni son dangereux secret. A la suite d'une tragédie, Laurenz, qui rêvait de devenir musicien, se voit contraint de reprendre la ferme familiale. Pourtant, aux côtés d'Anne-Marie et de leurs deux filles, Kathi et Franzi, il parvient à trouver une forme de félicité. Mais le climat politique change. Le national-socialisme gagne du terrain. Et, au village, le climat se tend entre farouches partisans et opposants, dont la famille Sadler, qui préfère taire ses opinions pour vivre en paix. Jusqu'au jour où Kathi, âgée de quinze ans, remporte un concours national de mathématiques et attire sur elle l'attention de Berlin, où les dignitaires du régime voudraient la faire venir. Anne-Marie s'y oppose, déclenchant par sa rébellion une série d'événements sanglants qui influeront sur le destin de Kathi et Franzi... "Il y est question d'amour et de passion, d'histoire, de personnes, de secrets, d'espoir, de souffrance et de bonheur. C'est sans doute ce mélange qui fait des romans de Hanni Münzer des best-sellers". Fürther Nachrichten

09/2023

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Histoire internationale

Nul droit, nulle part. Journal de Breslau, 1933-1941

Historien, Willy Cohn est l'une des figures intellectuelles majeures de la Breslau juive de l'entre-deux-guerres. Préoccupé par le cours des choses dès l'avènement de Hitler, Willy Cohn se fait pour sa descendance, comme pour la postérité au sens large, le chroniqueur du destin des Juifs et du judaïsme avant ce qu'il pressent devoir être la fin d'un monde, le sien et celui des siens. Il consacre donc toutes ses forces, jusqu'aux dernières heures avant sa déportation, à écrire et fait en sorte de remettre en lieu sûr un témoignage qui s'avère exceptionnel. Il le fait en historien, qui enregistre les restrictions des droits, les spoliations, les privations ; en Juif allemand, qui tient désespérément à l'Allemagne pour laquelle il a combattu durant la Première guerre mondiale ; en homme pieux qui croit à la force de l'histoire juive, il fait part des contradictions qui le minent, de ses hésitations sur la conduite à tenir : fuir ou non, que faire en Palestine ? Il n'eut pas le temps ni les moyens de partir et fut assassiné avec sa seconde femme et leurs deux fillettes à Kaunas en Lituanie, tandis que sa première femme fut gazée à Auschwitz. Avec cette version abrégée, le Journal de Breslau ici présenté nous livre un document précieux, que la presse allemande a comparé au témoignage de Victor Klemperer, et qui a eu un retentissement immense à sa parution. Il nous fait prendre exemplairement la mesure de ce que fut la destruction programmée des Juifs en Europe sous le nazisme. Né en 1888 à Breslau, alors ville du Reich, (aujourd'hui Wroclaw en Pologne), Willy Cohn enseigne l'histoire au lycée et se consacre à des recherches sur l'histoire de la Sicile à l'époque normande. Ses ouvrages font aujourd'hui encore référence. Politiquement engagé, il écrit notamment des biographies sur Marx, Engels, Lassalle, et rédige des articles sur l'histoire juive. Il a également laissé des Mémoires. Traduit de l'allemand par Tilman Chazal

03/2019

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Critique littéraire

Modernités. Mélanges franco-polonais

Les "relations internationales" des universités font volontiers sourire car elles ne suscitent, chez certains, d'image que celle d'un tourisme officiel pour mandarins privilégiés cherchant trop tardivement à limer leur cervelle à celle d'autrui. Et pourtant, ici comme ailleurs, les rencontres - qui ne sont point nécessairement au sommet - servant généralement le propos plus humble et plus sérieux de confronter amicalement sur un même sujet de recherches des universitaires dévoués à la seule cause de la Science aux visages divers et qui peuvent s'apporter l'enrichissement mutuel de techniques et de traditions culturelles différentes. Le présent recueil, fruit de la méditation commune d'enseignants-chercheurs de Wroclam et de Lille - deux universités jumelées - s'inscrit dans une telle optique. Conçu lors des contacts entre Francisants et Polonisants des deux établissements, édité par l'un d'entre eux (à charge pour l'autre de programmer le prochain), il a souffert quelque peu des délais qu'entraînent la distance et les supports logistiques approximatifs des institutions d'Enseignement Supérieur : les articles qui suivent ont été, pour la plupart, rédigés en 1975 et deux des auteurs, Aleksander Bereza et Jerzy Cieslikowski ne sont plus parmi nuos pour saluer la naissance de leur enfant. Opera eorum sequuntur illos. Tout tardif et imparfait qu'il soit, ce volume n'en porte pas moins un témoignage important de la volonté et de la capacité de coopération de critiques et d'historiens de la littérature décidés à refuser les frontières linguistiques ou idéologiques, comme les clivages fallacieux de l'ancien et du moderne.

01/1979

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Vie chrétienne

L'errant chérubinique. traduit de l'allemand par Oger Munier

Johannes Scheffler, dit Angelus Silesius (1624-1677) est né à Breslau en Silésie (aujourd'hui Wroclaw) dans une famille luthérienne de petite noblesse. Selon l'usage de l'époque, ses études l'amènent à un tour d'Europe : inscrit en mai 1643 à l'Université de Strasbourg pour étudier la médecine, la politique et l'histoire, il arrive à Leyde en septembre 1644, et enfin à Padoue en 1647. Médecin de profession comme Paracelse, il se convertit au catholicisme en 1653 et entre dans l'ordre franciscain en 1661. La même année il devient prêtre. C'est en 1657, à mi-chemin de sa conversion et son entrée dans les ordres, que paraissent les poèmes du Cherubinischer Wandersmann. Réédités dans une version augmentée en 1675, deux ans avant sa mort, ces poèmes s'inscrivent dans la plus haute tradition mystique, étonnamment proches de Maître Eckhart même si marqués aussi par l'expérience ardente d'un Jakob Böhme. Leibniz range Silesius parmi ceux "dont les pensées extraordinairement audacieuses, remplies de comparaisons ardues ... confinent à l'impiété" . De fait, de Hegel à Heidegger en passant par Schopenhauer, l'écho de son oeuvre sur la pensée profane n'a cessé de s'amplifier : "Cette avancée téméraire, écrit Roger Munier, cette tension hardie vers les confins dans l'approche du mystère tant de Dieu que de l'homme, peut-être est-elle pour nous l'écho le plus juste, sinon l'appel le plus directement adressé d'une voix qui a retenti il y a plus de trois siècles ? " C'est dès la traduction du titre que Munier nous introduit à une nouvelle lecture. Car le mot Wandersmann n'a pas le sens premier de "pèlerin" (en allemand Pilger) : il évoque avant tout la marche, le cheminement, les voyages. Sans doute est-il "chérubinique" et pur, cet "homme en route" , mais il n'est qu'un homme en route. Son aventure est celle de tout homme en quête et voué à l'errance, à cette marche extatique dans le temps qui fait de l'âme, selon l'expression même de Silesius, "la tente errante de Dieu" (IV, 219).

02/2023

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Poches Littérature internation

Un crime parfait

Au mois de décembre de l'année 2000, le corps sans vie de D. Janiszewski, jeune homme d'affaire polonais sans histoire, est découvert dans le lit calme d'une rivière, près de Woclaw. Ses mains sont liées dans le dos et jointes par une corde à son cou. Des entailles profondes laissent à penser qu'il a été torturé avant d'être jeté à l'eau. Très vite, l'enquête s'enlise et l'affaire classée sans suite. Mais, quelques années plus tard, l'opiniâtreté du détective Jacek Wroblewski la fait sortir de l'oubli. Divers éléments mènent l'enquêteur vers un dénommé Krystian Bala. C'est Amok, un récit libertaire d'inspiration nietzschéenne, pornographique et violent, dont Bala est l'auteur, qui capte toute l'attention du détective. Il n'y a pas de doute possible : le héros d'Amok, le tortionnaire de Janiszewski et l'écrivain, trop bien "documenté" et réaliste pour n'être pas coupable, ne sont qu'une seule et même personne...Dans cette chronique d'un meurtre annoncé, l'auteur, tel un Faulkner mais avec le lyrisme glacial et tranchant de la chronique "capotienne", décline les clichés du roman policier pour mener à bien une réflexion sur la force poétique du langage et la nature (coupable ? ) de la littérature. Ici, se dessine la perfection du crime sous les yeux d'un lecteur constamment suspicieux, décontenancé et fasciné : soit Bala est innocent et alors la reproduction exacte de son livre est une manière brillante pour l'assassin de détourner l'attention ; soit (plus brillant encore) l'auteur d'Amok est coupable et son livre, comme preuve insuffisante et sous couvert de liberté créative, valide son innocence.

09/2009