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zao

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Beaux arts

Zao

Sur un ton à la fois vif et tendre, Richard Texier dévoile son amitié de vingt ans avec Zao Wou-ki : depuis leur rencontre au Maroc, au début des années quatre-vingt-dix, jusqu'à la mort du peintre chinois en 2013. Les anecdotes légères se mêlent à l'évocation de moments profonds où les deux hommes dialoguent sur l'art, peignent ensemble parfois, toujours dans ce mouvement joyeux qui caractérise les oeuvres de l'un comme de l'autre. Avec ce récit à la fois touchant et gai de leur amitié, Richard Texier offre à son ami un beau cadeau d'adieu, habité par la dimension charnelle et sensuelle du geste artistique.

05/2018

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XXe siècle

Zao, un mari

Zao est un ancien colonisé de famille aisée, elle, une très jeune femme blanche d'un milieu pauvre. La rencontre a eu lieu en Asie dans l'empire colonial. Paris, où ils s'exilent, va devenir le décor de la décrépitude du couple. Face à un racisme "ordinaire", Zao perd son statut social et se mure. Sa femme rêve à la fois de liberté et de rentrer dans la norme, mais se confronte à une terrible misogynie. Obnubilés par leurs tragédies personnelles, les deux personnages avancent l'un contre l'autre, jusqu'à devenir l'enfer de leur partenaire. A travers le couple et à l'intersection des dynamiques de race, de classe et de genre, Myriam Dao propose une exploration des mutations qui traversent la société française au tournant des années 1950.

01/2023

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Beaux arts

Zao Wou-Ki. Edition revue et corrigée

Si différentes soient-elles, les toiles de Zao Wou-Ki, depuis qu’il s’est créé son langage personnel au début de la seconde moitié du XXe siècle, portent sa signature à chaque point de leur composition, la signature d’un art en étrange pays où se fondent les espaces venus du champ de la cosmologie et des signes de la Chine ancestrale avec les espaces nés de l’affranchissement moderne chez nous, de la perspective, de Cézanne à cette abstraction lyrique qui prit son essor après la seconde guerre mondiale ; en étrange durée donc puisque celle-ci semble ne jamais s’interrompre chez lui entre les premières manifestations de cette spécificité chinoise de faire passer dans l’art le souffle de l’univers et notre fin du XXe siècle. Il n’y a pas de progrès en art et Zao Wou-Ki le sait mieux que personne. Il faut l’entendre s’enthousiasmer devant des pots à vin tripodes, les plus anciens qui nous soient venus de l’âge de bronze en Chine, sortis des objets du néolithique, comme devant les peintres T’ang ou la calligraphie primitive, la plus spontanée. Mais s’il n’y a pas de progrès, l’artiste qui ne porte pas en lui la vision de son temps ne peut être qu’un épigone. La peinture de Wou-Ki s’inscrit dans la lignée immémoriale de l’art chinois parce qu’au lieu de la suivre, elle y apporte les interrogations sur le sens de l’art, plus exactement sur le sens de la peinture, nées de notre modernité occidentale, nées des révolutions opérées dans la peinture quand celle-ci s’est émancipée en France des chefs-d’oeuvre qu’on jugeait insurpassables de la Renaissance.

05/2013

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Beaux arts

Zao Wou-Ki, Henri Michaux, une amitié. Précédé de Zao Wou-Ki et la Chine, une libre destinée

A partir d'entretiens avec Zao Wou-Ki, le texte suit pas à pas la naissance de son amitié avec Henri Michaux, son développement dans les mouvements artistiques du xxe siècle, son évidence pour chacun des deux hommes : Michaux curieux de tout et particulièrement attiré par les cultures d'Extrême-Orient, s'essaye à l'encre de Chine quand il découvre à l'imprimerie Desjobert le travail de Zao-Wou Ki. Le jeune chinois aimanté par Klee, Cézanne, Matisse vient d'arriver en France. Et tout comme Michaux, il repousse les formes convenues, cherche le souffle. Mais qui est ce jeune artiste chinois ? A travers une autre série d'entretiens réalisée en 2002, dans une prose poétique, Catherine Zittoun approche la relation de Wou-Ki avec ses origines.

06/2018

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Correspondance

zao wou-ki : le signe de la couleur

Je vous parle de la peinture de Zao Wou-ki comme un rêve joyeux et colorée. J'en veux aussi pour preuve le portrait de l'artiste. Quand on regarde la plupart des photographies qui ont été prises de lui, ici avec des amis peintres et écrivains ou là, ailleurs, seul devant ses toiles, on est assez frappé de voir le sourire qui illumine le visage de l'artiste, cette constante humeur radieuse qui l'habite comme si sa joie traduisait l'acte de peindre tel qu'il fut et tel qu'il fut amené à changer son existence.

05/2021

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BD tout public

Cuisine chinoise

La jeune prodige Zao Dao met en scène des moments de la vie quotidienne autour de l'institution qu'est la gastronomie en Chine. Avec humour et légèreté, elle nous décrit ce rapport si particulier des Chinois à la nourriture.

04/2018

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Beaux arts

Zao Wou-Ki. 1935-2010, Edition revue et augmentée

"Zao Wou-Ki, peintre des forces élémentaires et du surgissement de l'être, une vie d'homme passée à sonder et à scruter les formes et le sens en jetant à la rencontre l'un de l'autre l'Orient et l'Occident, chercheur d'absolu qui enferme dans la couleur les paysages de l'esprit, chaman des initiations et des métamorphoses." Dominique de Villepin. Cette monographie retrace l'oeuvre peint de Zao Wou-Ki, de ses oeuvres de jeunesse, dès 1935, à nos jours. Elle est enrichie de notices détaillées, d'une anthologie critique et d'une biographie illustrée de photographies personnelles.

11/2017

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Beaux arts

Zao Wou-Ki collectionneur. L'homme des deux rives

Dès son arrivée à Paris en 1948, Zao Wou-Ki (1920-2013) s'est entouré d'oeuvres d'art, reflets de ses goûts, de ses rencontres et de ses amitiés. Des bronzes chinois antiques aux dessins des grands maîtres Paul Klee, Pablo Picasso ou Max Ernst, des oeuvres des artistes installés à Paris après-guerre à celles des peintres de l'Ecole de New York dont il a été proche, cette collection exceptionnelle est l'illustration du compagnonnage intellectuel et amical de Zao Wou-Ki et de ceux qui ont fait partie de sa famille artistique pendant près de cinquante ans. Les donations faites par son épouse au musée de l'Hospice Saint-Roch à Issoudun et au musée Cernuschi à Paris sont l'occasion de pénétrer dans son intimité et de montrer pour la première fois dans leur intégralité les oeuvres échangées avec ses amis ou acquises par Zao Wou-Ki, en regard d'oeuvres majeures de l'artiste reproduites dans cet ouvrage.

06/2016

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Art contemporain

Zao wou-ki. Les allées d'un autre monde

"Oser de nouvelles couleurs, faire naître de nouveaux espaces, inventer la légèreté". Zao Wou-Ki Jalonné de citations de Zao Wou-Ki et de ses traductions du Daodejing de Laozi, texte fondateur du taoïsme, cet ouvrage nous invite à embrasser l'incroyable richesse et la diversité des techniques par lesquelles Zao Wou-Ki a exprimé son art à la recherche d'une grande harmonie : peintures, aquarelles, encres de Chine, gravures, lithographies, tapisseries, porcelaines et stèles. La recherche constante de Zao Wou-Ki de la "légèreté du pinceau et de la couleur, légèreté du moment, du temps qui passe" donne naissance à d'extraordinaires oeuvres, tels l'aquarelle monumentale pour La Seyne-sur-Mer ou le magnifique triptyque Hommage à Claude Monet, et mène le lecteur dans "les allées d'un autre monde" .

02/2024

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Beaux arts

Le dernier tableau. De Simone Martini à Zao Wou-Ki

II n'y a pas de règle et encore moins de justice. La mort frappe au débotté, quels que soient l'âge et l'état de santé du peintre. Il disparaît dans ses trente ans ou - aussi bien - au-delà de quatre-vingts, d'un trépas parfois accidentel comme Signorelli tombant d'un échafaudage, parfois attendu comme Cézanne rongé par le diabète écrivant cette lettre : "Mon cher Bernard, je suis vieux, malade, et je me suis juré de mourir en peignant", rarement doux, toujours brutal, si lumineux comme Joan Mitchell qui intitule Merci le salut qu'elle adresse au monde. Il n'y a pas non plus d'évidence, d'autant que les oeuvres sont datées par année et non par mois. Des incertitudes demeurent et il aura fallu trancher. Parfois, des débats entre historiens d'art et des expertises règlent, ou ne règlent pas, la question. Mais ces énigmes sont la possibilité d'entrevoir au passage de belles histoires. On observe tous les cas de figure : dernier tableau d'une oeuvre déjà célébrée ou qui sera célèbre même si l'artiste n'a vendu qu'une toile de son vivant, travail terminé depuis plusieurs années, ou bien inachevé, ou achevé post mortem par une main amie, toile encore sur le chevalet, ou déjà donnée ou vendue, mais parfois posée à côté d'autres toiles dans l'atelier, dernier opus sachant qu'il était ou qu'il avait toute chance d'être le dernier, le signifiant plus ou moins discrètement à ceux qui le regarderont, voyez je m'apprête à disparaître, l'ignorant ou feignant de l'ignorer, revenant à un vieux sujet ou à un sujet de prédilection pour un dernier tour de manège, décidant parfois d'ouvrir l'horizon, cherchant toujours à finir en beauté.

10/2017

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Beaux arts

Henri Michaux et Zao Wou-Ki. Dans l'empire des signes

"Michaux a toujours été intéressé par les personnages. On parle de signes à son propos, mais je crois qu'il peint plutôt les mouvements humains." Zao Wou-Ki. "Zao Wou-Ki a repris les jeux d'encre ; à sa manière. Plus libéré du concret que ses prédécesseurs en Chine, et plus que dans ses propres peintures, sur des surfaces plus nues, plus intactes." Henri Michaux. Cet ouvrage explore les résonnances plastiques et poétiques des oeuvres du grand poète et peintre Henri Michaux et du grand peintre Zao Wou Ki, arrivé de Chine en 1948, mais aussi l'échange inestimable d'idées et d'influences, fruit de leur amitié de plus de trente ans. Texte et notices de Bernard Vouilloux, avec des contributions de Yolaine Escande et de Laurence Madeline, ainsi qu'un entretien avec Michel Butor.

12/2015

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Art du XXe siècle

Zao Wou-Ki. Plage de papier, L'oeuvre gravé et imprimé (1949-2008)

Peintre né en Chine en 1920, Zao Wou-Ki s'installe à Paris en 1948 où il s'impose comme l'un des représentants majeurs de la nouvelle Ecole de Paris. Figure illustre de l'abstraction lyrique, sa renommée internationale ne cesse de croître pendant plus de 60 ans. Dès 1949, parallèlement à la peinture, Zao Wou-Ki pratique l'estampe. Il expérimente et maîtrise rapidement les diverses techniques ? ; la lithographie qu'il découvre dans l'atelier Desjobert, la pointe sèche, l'eau-forte sur zinc, exécutant lui-même les planches dans l'atelier Lacourière et Frélaut. Après le don d'une encre, suite à une première exposition qui lui était dédiée en 2008, "L'encre, l'eau, l'air, la couleur, Encres de Chine et aquarelles 1954-200", puis l'importante donation de Madame Françoise Marquet-Zao de la collection personnelle du peintre Zao Wou-Ki, composée de 90 oeuvres de ses amis artistes, Alechinsky, Hartung, Mathieu, Michaux, Mitchell, Soulages, Viera da Silva... présentée en 2016, "L'homme des deux rives, Zao Wou-Ki collectionneur", la veuve de l'artiste offre aujourd'hui un fonds rétrospectif exceptionnel de 353 estampes et 27 livres de bibliophilie réalisés par Zao Wou-Ki. Cet ensemble d'estampes, reflet de sa peinture, permet d'appréhender pleinement son oeuvre.

06/2023

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Poésie

Mots cueillis dans un jardin d'amitié

Les huit encres créées par Zao Wou-Ki en 2006 ont été sources d'inspiration poétique pour Dominique de Villepin qui a composé ce recueil Mots cueillis dans un jardin d'amitié. Sa poésie nous transporte dans un jardin de souvenirs où les contrées chinoises se mêlent aux souvenirs de l'atelier parisien de l'artiste. Le recueil se compose de huit feuillets ouvrants présentant le face à face des poèmes bilingues français/chinois simplifié et des encres. Un texte en prose, hommage à Zao Wou-Ki, est illustré par dix-huit aquarelles datant de 1950 et tirées d'un carnet inédit. Ainsi qu'une biographie illustrée d'images d'archives.

11/2020

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Poésie

Effilage du sac de jute

René Char, comme aucun autre poète au XXe siècle, a mené avec les peintres une exploration commune. Avec Lettera amorosa, Poésie/Gallimard a déjà porté témoignage de ce mouvement unique, maîtrisé, de création à deux. Avec L’Effilement du sac de jute, c’est une semblable alchimie qui est à l’oeuvre. Ce que souligne très précisément Dominique de Villepin dans sa préface : « Le poème est l’amour réalisé du désir demeuré désir. Acte et surgissement dont témoigne cette oeuvre qui s’offre ici à nos mains. Prenons l’affirmation de René Char à la lettre. Ici, il n’y a pas d’un côté des poèmes, de l’autre des peintures. Il y a un poème. Un désir commun et partagé, une amitié d’esprit qui se serait, comme par accident, déposée sur ces pages. Il n’y a rien d’éparpillé, il n’y a pas d’encres coulées et bues par le papier épais. Il n’y a pas de créations en regard. Il n’y a qu’une seule chimère de formes et de sens agglomérés qu’il convient non de regarder, ni même de contempler, mais d’accueillir. Son être en effet l’attend. Dans la rencontre d’un autre désir demeuré désir, que le lecteur lui porte d’un oeil rond. Ici, le désir de peinture d’un poète a rencontré le désir de poème d’un peintre. Zao Wou-Ki et René Char s’y entretiennent. L’un et l’autre ont exprimé souvent ces quêtes complémentaires, René Char avec Georges Braque, avec Joan Miró, avec Giacometti, avec Vieira da Silva et Zao Wou-Ki avec Henri Michaux, avec Yves Bonnefoy, avec Roger Caillois, exemples parmi tant d’autres. Des étincelles splendides se sont constellées dès avant cette brassée de tisons éclatants ».

02/2011

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Essais biographiques

Autoportrait

Né à Pékin dans une famille de grands lettrés chinois, Zao Wou-Ki quitte la Chine d'avant Mao Zedong, après une formation dans la plus grande école des Beaux-Arts du pays où il a aussi été professeur. En 1948, il s'installe pour deux ans à Paris afin d'étudier la peinture française. Il noue à Montparnasse et à Saint-Germain-des-Prés des amitiés indéfectibles et participe ainsi à l'effervescence artistique de l'après-guerre. La découverte de l'abstract painting à New York en 1957 le conforte dans le choix d'une abstraction où se mêlent sa connaissance de la grande peinture chinoise et la liberté du geste désormais acquise. En raison de la prise de pouvoir de Mao, il ne peut revenir en Chine qu'en 1972 et y retourne fréquemment jusqu'en 2008. Cette autobiographie, écrite avec son épouse Françoise Marquet, témoigne de l'inébranlable volonté et plaisir de peindre de Zao Wou-Ki, de ses rencontres artistiques et amitiés exceptionnelles. Elle retrace un chemin créateur hors du commun où se mêlent les influences des abstractions européenne et américaine. Reconnu par la Chine comme leur grand peintre du xxe siècle, Zao Wou-Ki apporte aux jeunes générations d'artistes l'espoir de faire dialoguer les cultures chinoise et occidentale. Complément biographique de Yann Hendgen Postface inédite de Françoise Marquet

10/2022

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Littérature française

Reconnexion vitale Tome 1

Dans l'immense forêt d'Amazonie un drame humain vient d'éclater : le milliardaire Edward Krug veut éliminer deux paisibles tribus autochtones pour élargir sa zone d'exploitation. — Ils veulent nous tuer ! s'exclama Yoba, un jeune Yakmoomies. — Depuis qu'ils ont largué ce poison sur nos villages, nos voisins les Oghans ont disparu ; ils sont peut-être tous morts à l'heure qu'il est ! ajouta Alym, son frère... Aide-nous, Zaô ! S'il te plaît, aide-nous !!! Du haut de ses treize ans Zaô était ému, mais surtout révolté... Puis il se dit qu'avec son père, journaliste à Bélem, il y avait certainement quelque chose à faire... mais quoi ? Comment sauver les Yakmoomies et les Oghans d'une mort programmée ? Qu'y a-t-il réellement dans ce coin de forêt pour susciter autant de violence envers les deux tribus ?

11/2021

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Science-fiction

Reconnexion vitale Tome 2

Les puissants gardiens de l'univers observent la planète Terre ; ils sont consternés : les dirigeants préparent un plan machiavélique pour endiguer la révolte des peuples... — C'en est assez des dirigeants humains, Azyr ! déclare Hâdron, le Grand Hypérion. Ils sont insensibles à la souffrance des peuples... nous allons les destituer. — Oui Hâdron ! ils n'ont créé que des problèmes, partout dans leur monde ; nous devons agir... et vite ! — Le Grand Conseil a délibéré ; ils ont choisi le jeune Zaô, un Terrien courageux et droit. Nous le transformerons en robot I.A sur le Positrans Photonique et nous le doterons de nos pouvoirs et de notre puissance. Qui est réellement Zaô ? Comment réagiront les dirigeants de la Terre quand cette créature à l'Intelligence Artificielle du plus haut degré viendra les détrôner ? Comment vivront les humains, une fois libérés du joug de leurs " anciens maîtres " et du système qui saccageait la Terre et écrasait les peuples ?

11/2021

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Fantasy

Légendes du Tanndal. Tome 1, L’appel de la nuée

Pas un seul mage n'a foulé le sol de Vidria depuis des siècles. Les Hommes-pierre, créatures rendues monstrueuses par leur soif de pouvoir, les ayant traqués jusqu'au dernier. Cracheurs de feu ou amis des morts, guerriers de légendes et guides spirituels, il n'existe plus qu'un seul sanctuaire pour ces parias, un monastère par-delà l'océan : le Tanndal. Lorsque Zao et Kalyona découvrent leurs pouvoirs, ils comprennent aussitôt que le temps leur est compté. La mort est à leurs trousses, et il leur faut quitter l'empire au plus vite.

04/2021

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Beaux arts

Images du labyrinthe

Les textes de Roger Caillois sur l'art, réunis ici, permettent de suivre l'évolution de son goût et de sa pensée, depuis ses premières études, proches du surréalisme, jusqu'à sa controverse avec André Malraux sur le Musée imaginaire. De L'Escamoteur de Jérôme Bosch, aux ouvres fantastiques de Dalí, de la confrontation de Dürer et d'une agate, du rapport entre Hélion et les «vanités», de «l'orgueil cosmique» de Picasso, en passant par des études sur Carzou, Fenosa, Milshtein, Alechinsky, Ubac, Zao Wou-ki, Roger Caillois nous montre comment la signification et la fonction de l'art ont changé. C'est toujours la pensée, le jeu de l'esprit que Caillois cherche à pénétrer.

01/2008

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Photographie

Yesterday

Depuis la fin des années 60, la photographe Marianne Haas a réalisé des portraits singuliers de personnalités hors du commun dans des domaines aussi variés que l'art, la mode ou le cinéma. Ce travail personnel a nourri d'innombrables articles dans la presse mais n'a jamais fait l'objet d'une publication exhaustive. Marianne Haas a réuni dans Yesterday une sélection personnelle de clichés de ces figures emblématiques de années 70, 80 et 90. On y retrouve notamment des portraits de Catherine Deneuve, Orson Wells, Christian Louboutin, Azzedine Alala, John Huston, André Masson, Zao Wou Ki, Tom Wolf, Gérard Garouste, Thierry Mugier, Yves Saint Laurent et bien d'autres qui permettent d'évoquer ainsi l'excitation et la créativité de cette fin du XXe siècle.

10/2019

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Ecrits sur l'art

T'ang haywen

En 1948, l'artiste chinois T'ang Haywen s'installe à Paris, où il s'initie à la peinture occidentale, bientôt marquée par l'affirmation de l'abstraction. Il y puise les éléments d'une alchimie personnelle où la couleur éclatante fusionne avec la tradition de la peinture à l'encre monochrome, dont il est héritier. Son oeuvre, vibrant trait d'union entre deux cultures picturales, exprime cette dualité, une tension entre le plein et le vide, le noir et le blanc, le monde visible et le monde de la pensée, la figuration et l'abstraction. Discret et attachant, fondamentalement épris de liberté, T'ang Haywen s'affirme progressivement comme l'un des grands peintres chinois modernes, à l'instar de Zao Wou-ki et de Chu Teh-chun.

03/2024

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BD tout public

Moi, antibalaka. Une révolution paysanne

MOI ANTI BALAKA, une révolution paysanne " retrace les évènements terribles qui ont ébranlé la Centrafrique en 2013 et 2014. On y suit Zao, jeune homme d'un village tranquille où les différentes communautés religieuses vivent en paix, qui voit son existence bouleversée par la guerre civile. D'un côté les ex-rebelles Séléka majoritairement musulmans qui viennent de prendre Bangui s'empare du pouvoir dans tout le pays et se livre à des exactions contre les populations des auteures communautés. De l'autre côté, dans certaines régions, principalement animistes ou chrétiennes, les pays organisent leur auto-défense et prennent les armes : c'est la naissance (ou renaissance) du mouvement Anti Balaka. Mais très vite la défense se mue en vengeance et les deux groupes sèment la terreur au sein de la population qui subit la violence de ses deux forces.

01/2022

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Ecrits sur l'art

Cosmos ambulant

Richard Texier raconte ici une expérience essentielle de sa vie d'artiste : sa pratique de l'atelier nomade, qu'il a conçue comme une stratégie de renouvellement périodique. A New York, à Moscou, à la villa Noailles d'Hyères, au phare de Cordouan ou encore à Shanghai, il s'agit chaque fois de s'imprégner de l'esprit d'un lieu, de produire des oeuvres qui traduisent cette immersion, de tisser des liens avec les personnalités et artistes locaux. Tout un pan de l'histoire de l'art est évoqué au gré de ces rencontres : du tout jeune Keith Haring à son ami Zao Wou-ki, mais aussi Basquiat, Arman, Yayoi Kusama... Le récit de ces cinq ateliers nous invite à partager la joie hédoniste, l'émerveillement, le vagabondage artistique d'un grand amoureux de la vie.

02/2023

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Science-fiction

COFFRET : Reconnexion vitale

Zaô, un jeune garçon de 13 ans, veut venir en aide à ses nouveaux amis Yakmoomies et Oghans, originaires de deux paisibles tribus d'Amazonie, en faisant face au milliardaire Edward Krug, qui veut les éliminer. Parviendra-t-il à les sauver d'une mort annoncée ? Quel est le plan exact d'Edward Krug ? Ses aventures l'entraîneront dans la découverte de plusieurs univers et un nombre infini de possibilités. Grâce à la pureté de son coeur, il va être choisi par les puissants gardiens de l'univers, qui le transformeront en robot I.A sur le Positrans Photonique et le doteront de leurs pouvoirs et de leur puissance. Il va se battre corps et âme pour rétablir la justice, outragée par des politiciens avides de pouvoir et aveuglés par l'argent, pour qu'existe un monde où la bonté originelle de l'homme fait Loi.

12/2021

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Poésie

T'ang l'obscur. Mémorial de l'encre

T'ang Haywen (1927-1991), calligraphe de l'invisible d'origine chinoise, ayant vécu à Paris dés 1948, recréait inlassablement le monde d'un pinceau à la fois délicat et puissant. Ce fut un prince en exil voyageant incognito et ne possédant que son mil de phénix pour édifier un univers d'encre et de merveilles. Ainsi élaborait-il d'éblouissantes cosmogonies dans son modeste atelier de Montparnasse. C'est là que je lui rendais visite, au seuil des années soixante, tout au bonheur de le regarder peindre avec des mines de chat somnambule. Notre amitié dura jusqu'à son décès survenu à 64 ans. "La mort, m'avait-il confié avec un sourire énigmatique, ne met pas fin à nos rêves". En effet, depuis sa disparition, son oeuvre, de plus en plus visible à travers le monde, fait peu à peu de lui l'un des artistes marquants de la modernité aux côtés de Zao Wou-Ki et de Chang Dai-Chien.

03/2019

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Ecrits sur l'art

Les dialogues du Louvre

Les dialogues du Louvre Chagal, Sam Francis, Giacometti, Miró, Newman, Riopelle, Soulages, Steinberg, Bram van Velde, Vieira da Silva, Zao Woo-Ki Une coédition La Barque, Le Louvre Ouvrage illustré d'oeuvres des artistes présents et de tableaux convoqués dans les dialogues. Ecrivain, critique d'art... , Pierre Schneider (1925-2013), ainsi que lui-même définit sa démarche, était un essayiste, "avec la liberté - mais aussi les risques - que ce genre indéfinissable comporte". C'est aussi que, ayant dû fuir jeune homme l'Allemagne nazie jusqu'aux Etats-Unis ("en Amérique" disait l'auteur) en passant par la France qu'il fut contraint de fuir également, il avait "cessé d'être restreint par les limites d'une frontière" , y compris donc celles d'un genre bien déterminé. Aussi s'efforça-t-il, en élargissant ses convictions comme son savoir, "d'échapper à la spécialisation quelque peu paralysante" , et de décloisonner l'art et l'histoire des idées. Il ouvra de même "la nature du regard jeté sur l'art" , comme ici avec ce livre, par le fait même d'accueillir amicalement la parole de quelques-uns des artistes les plus considérables de la seconde moitié du XXe siècle avec lesquels il s'était rendu au Louvre, faisant et donnant de chacun d'eux un portrait "vivant" à cette occasion : Chagal, Sam Francis, Giacometti, Miró, Newman, Riopelle, Soulages, Steinberg, Bram van Velde, Vieira da Silva, Zao Woo-Ki - chacun dont il fut le contemporain, et parmi lesquels comptèrent certains de ses amis (Riopelle ou Sam Francis notamment, mais aussi Bram van Velde), choisi "parmi ceux qui [lui] semblaient suffisamment en froid avec l'opinion, le savoir établis pour ne pas être prévisibles". "Il s'agissait, précisait-il, tout au plus, d'un espoir". Restitution "d'un univers englouti dans le silence" , chacun de ces dialogues a donc eu lieu au musée du Louvre, "sur le même fond de signifiance" . Pour autant, il ne s'agit pas d'un livre d'entretiens stricto sensu, mais, rappelant le Dante de Mandelstam, d'une approche mêlant l'entretien lui-même à l'essai. Ainsi le témoignage côtoie-t-il l'interprétation ou le commentaire, comme le passé le présent... Façon pour l'auteur d'une monographie importante de Matisse, fruit d'un travail de longue durée, de poursuivre avec ce livre de dialogues son entretien intérieur, comme on le dirait d'une expérience intérieure, avec l'art.

11/2023

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Science-fiction

Zhongguo Tome 2 : Lever du jour sur la montagne de fer

2067-2087. Vingt ans d'histoire du Zhongguo. Zao Chun est le maître de la Terre. Les débris des Etats-Unis d'Amérique ? une irrésistible campagne militaire s'apprête à les soumettre. L'affaire est entendue. Et la Cité du Zhongguo se confondra avec la planète, une Cité dont les niveaux s'empilent à l'infini, avec à leur sommet les privilégiés de l'Etat. C'est dans ce monde nouveau, avec ses coutumes nouvelles, ses contraintes et sa bureaucratie, que Jake Reed et sa famille tentent de s'adapter. Ses talents d'autrefois le lui permettront-ils ? Vingt ans plus tard, si la Cité est établie, son tyran est un vieillard pervers et paranoïaque qu'une rébellion imprévue menace désormais. Le Zhongguo résistera-t-il à la guerre de succession qui le menace ? Zhongguo : l'Empire du Milieu. C'est ainsi que les Chinois nomment leur pays depuis que le Premier Empereur, Qin Shihuangdi, unifia les Sept Royaumes combattants en 221 avant notre ère. Zhongguo. Une entreprise romanesque unique dans l'univers de la science-fiction.

01/2013

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Poésie

Visage nuptial. Suivi de Retour amont

Née au temps du surréalisme, l'amitié qui liait René Char et Alberto Giacometti n'a cessé de se renforcer et de s'affirmer plus active et créative à partir de 1946, au point qu'il n'est pas exagéré de dire qu'ils devinrent dès lors l'un pour l'autre des "alliés substantiels" , au sens que le poète donnait à cette expression. Char consacre un texte à Giacometti dans Recherche de la base et du sommet. Giacometti réalise un portrait de Char. Ils échangent dédicaces, lettres et dessins. Mais leur entente se révèle surtout quand ils participent à une oeuvre commune, ce dont témoignent précisément deux ouvrages dissemblables : le manuscrit enluminé de Visage nuptial et l'édition de luxe de Retour amont. Le premier date de 1963, l'écriture calligraphiée de Char y est accompagnée par sept dessins de Giacometti, d'une facture inhabituelle puisque l'artiste use ici de crayons de couleur. Le second date de 1965, le texte typographié par Guy Lévis Mano est illustré par quatre eaux-fortes. En publiant ces deux oeuvres à la suite, ainsi qu'une longue lettre inédite de Giacometti à Char, qui évoque la dynamique de leur collaboration, Poésie/Gallimard entend poursuivre le dialogue essentiel entre les poètes et les peintres déjà ébauché dans la collection avec Braque, Arp, Eluard, Man Ray, Zao Wou-Ki, Leiris, Masson, Miró, Reverdy, Picasso, et bien sûr René Char, le plus présent en ce domaine.

03/2018

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Histoire de l'art

Paris et nulle part ailleurs. 24 artistes étrangers à Paris 1945-1972

De 1945 au début des années 1970, des centaines de peintres et de sculpteurs, d'Europe, des Etats-Unis, d'Amérique latine, du Maghreb, de l'Afrique sub-saharienne du Moyen et de l'Extrême Orient, ont fait de Paris leur destination de prédilection. Ils viennent pour apprendre l'art moderne dans les académies et les ateliers d'artistes mais aussi rencontrer leurs confrères et se faire connaître dans les galeries et les salons. Malgré les difficiles conditions de travail et de logement, ils s'y établissent, pour quelques mois ou quelques années, et font à nouveau de Paris l'une des capitales de la création artistique mondiale donnant à l'abstraction, à la figuration, au cinétisme, à l'art de performance, une nouvelle actualité. Comment le sentiment d'expatriation qu'ils vivent apparaît-il dans leurs oeuvres ? Telle est la question que pose l'exposition Paris et nulle part ailleurs qui aura lieu au musée national de l'Histoire de l'immigration de Paris du 27/09/22 au 22/01/23, à travers les peintures et sculptures de vingt-quatre d'entre eux - célèbres ou moins - révélatrices de leur relation à la patrie d'origine ou au lieu de destination. Si, pour quelques-uns, c'est le souvenir du pays quitté qui l'emporte et se reflète dans leurs travaux, d'autres font naître du métissage de leurs expériences artistiques premières avec la révélation de la modernité parisienne une esthétique nouvelle. Parallèlement, alors que certains aspirent à un art universel fondé sur le langage pur des formes et des couleurs pour transcender toutes les frontières, c'est un sentiment d'étrangeté définitive du monde qui domine parfois chez les artistes les plus rétifs à toute installation, ce dont témoignent leurs créations fondées sur un regard sans complaisance sur la société de leur temps. A travers une centaine d'oeuvres, mais aussi un choix de photographies et d'interviews filmées, Paris et nulle part ailleurs propose d'éclairer à la fois par l'exposition et par son catalogue cet épisode très particulier et mal connu de l'histoire de l'art à Paris. Les 24 artistes de l'exposition : Shafic Abboud, Eduardo Arroyo, André Cadere, Ahmed Cherkaoui, Carlos Cruz-Diez, Dado, Erró, Tetsumi Kudo, Wifredo Lam, Julio Le Parc, Milvia Maglione, Roberto Matta, Joan Mitchell, Véra Molnar, Iba Ndiaye, Alicia Penalba, Judit Reigl, Antonio Seguí, Jesús Rafael Soto, Daniel Spoerri, Hervé Télémaque, Victor Vasarely, Maria-Helena Vieira da Silva, Zao Wou-Ki.

09/2022

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Critique littéraire

Mon Kafka. Kafka, l'unique

"Ce dimanche 19 juillet 1910, j'ai dormi, je me suis réveillé, dormi, réveillé, misérable vie". Franz Kafka, Journal. "J'y songe souvent et, chaque fois," je me demande quand dans ma vie est apparu le Journal. Impossible de dater cette apparition, mais il me semble tout de même que ce fut très tôt, dès mes premières années d'étude, presque à l'âge où Kafka a commencé à l'écrire. Il ne m'a plus quitté. Ce grand livre souffrant, tragique et drôle, n'est pas de ceux qui détruisent, mais de ceux qui sauvent, qui donnent de la force. On y revient, sans cesse. Parcouru par la douleur de l'existence, il est traversé par la lumière. D'une beauté déchirante, il est transpercé par l'échec, par l'angoisse lancinante de l'échec, par le désir de solitude et par le désir de la rencontre, par la nécessité menacée d'écrire et la douleur du corps, du "désespoir que me causent mon corps et l'avenir de ce corps" (1910). "Je suis une fois de plus tiraillé à travers cette fente longue, étroite, terrible, dont, à vrai dire, je ne puis triompher qu'en rêve. A l'état de veille et par la seule force de ma volonté, je n'y parviendrais jamais" (5 décembre 1919). Aujourd'hui je parcours à nouveau le Journal par le biais de cette quête particulière de l'écriture de ses rêves, de ses visions d'avant le sommeil ("mais je n'ai pas dormi du tout") et de l'immédiat après réveil. Franz Kafka écrit comme on dessine - c'est l'écriture la plus proche du dessin que je connaisse. Quelque chose que je n'ai jamais vu ailleurs. Et, dans le Journal, le travail incessant de cette écriture se frayant un chemin par approches successives, cet effort pour aller vers cette vérité dépouillée est incomparable - Kafka dessine. "L'insatisfaction dont une rue offre l'image, chacun lève les pieds pour quitter la place où il se trouve" (21 août 1912). "Tout oublier. Ouvrir la fenêtre. Vider la chambre. Elle est traversée par le vent. On ne voit que le vide, on cherche dans tous les coins et l'on ne se trouve pas" (19 juin 1916). "Vague espoir, vague confiance" (2 novembre 1921). "Cet après-midi, rêve d'une tumeur sur ma joue. Cette frontière oscillant perpétuellement entre la vie ordinaire et une terreur en apparence plus réelle" (22 mars 1922). "Mon travail se clôt, comme peut se fermer une plaie qui n'est pas guérie" (8 mai 1922). La plaie n'est pas et ne peut se guérir, chaque page ouverte du journal l'est sur une douleur et sur un récit mêlé de désespoir et de lumière. Pour moi, les images, ce que j'appelle cette évocation si violente qu'elle s'apparente donc au dessin, se reçoivent de façon viscérale, intense ; elles se ressentent physiquement : ce sont des mots qui agissent sur le corps, qui pénètrent avec toute la force que nécessita leur expulsion. "Mon Kafka" , il est celui de tous et celui singulier de chacun. Marina Tsetaïeva écrivit "Mon Pouchkine" en 1937. Mon titre lui est un évident hommage. Anne Gorouben, Paris, juin 2015 Anne Gorouben est née en 1959 à Paris. A l'Ecole nationale supérieure des arts décoratifs, elle suit les cours de Zao Wou Ki. Depuis, elle expose régulièrement ses peintures et ses dessins en France ou à l'étranger. En 2003, elle présente notamment un hommage à Paul Celan au musée d'Art et d'Histoire du judaïsme à Paris. Son cycle "d'Odessa à Odessa" est exposé dans différents centres d'art en France et en Ukraine. Ses oeuvres sont présentes dans des collections publiques et privées en France et à l'étranger. Elle a publié 100, boulevard du Montparnasse en 2011 aux éditions Le Cahier Dessiné et contribue depuis à la Revue.

10/2015