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Avec plus de 26 milliards $ de revenus sur l’année 2017, l’édition américaine affiche une belle santé. Ce sont 2,72 milliards de livres qui ont été écoulés durant l’année passée, mais en dépit des chiffres vertigineux, c’est une nouvelle année de baisse, constatée depuis 2014.

Ce 3 décembre débute une importante réunion organisée au Syndicat de la Librairie française, avec plusieurs grands projets à discuter et présenter. Et c'est évidemment un volet économique que le Syndicat va évoquer ce matin alors que « le redressement de l'économie des librairies est la priorité de l'action du SLF ». Plusieurs mesures seront présentées durant la matinée. L'un d'entre eux touche au plus sensible : la loi Lang, et les 5 % de remise...

Internet, une relation d'amour et de haine pour les librairies

Pour la deuxième année consécutive, le Centre régional du Livre de Franche-Comté organise l’événement Mon libraire, mon univers. Du 30 mars au 8 avril, plusieurs ateliers ou rencontres sont programmés dans les librairies indépendantes du Doubs, de la Haute-Saône, du Jura et du Territoire de Belfort.

En marge des Assises régionales de la librairie indépendante en Provence-Alpes-Côte d'Azur, une petite vidéo impossible à rater a été diffusée. Il s'agit simplement - mais encore fallait-il y parvenir - d'une parodie de la célèbre série Bref, anciennement diffusée sur Canal +. 

Ça faisait longtemps que le patron de la maison d'édition Stock n'avait pas déployé l'un de ces petits coups d'éclat dont il a le secret. Pour mémoire, l'éditeur de Françoise Sagan avait déjà eu une petite pique bien sentie, en 2009, lâchant que l'ebook, c'est bon pour les SDF. Et il en remet une couche.

Les négociations ont débuté entre plusieurs grandes banques américaines et la firme de Jeff Bezos : Amazon souhaite proposer des produits bancaires à ses clients. JP Morgan Chase ou Capital One sont évoquées comme partenaires potentiels...

Alors que Borders vit ses dernières heures, le service de lecture numérique Kobo finit d’enfoncer le couteau en poursuivant la chaîne de librairie américaine en pleine déroute.

Une voiture, un smartphone, et vous voilà livreur pour Amazon. Intitulé Amazon Flex, le tout nouveau programme de la firme américaine propose à qui le souhaite de livrer ses colis à destination de ses clients premium. Et ce, quand en toute flexibilité et en échange d'une rémunération à l'heure. De quoi se souvenir que Jeff Bezos, le grand patron, est également actionnaire de Uber, à titre personnel.

En mai, Strange Light a publié Modern Whore. A Memoir (Putain Moderne. Mémoires), d'Andrea Werhun et de la réalisatrice Nicole Bazuin. Le livre narre un parcours de travailleuse du sexe dans une série d'histoires et de portraits en forme de vignettes. Parmi ses instantanés, l'écrivain Crad Kilodney. Cet autopublié et autoproclamé « écrivain raté » aura écrit plus de 30 ouvrages, et passé 17 ans à les vendre dans la rue.

Dans le cadre de notre partenariat avec la web-emission Un livre 2.0, la petite soeur numérique de l'émission Un livre Un jour présentée par Olivier Barrot sur France 3, ActuaLitté vous propose de retrouver chaque semaine, les entretiens réalisés par l'équipe. 

Le click and collect, certes, mais encore faut-il disposer de solutions informatiques pour ce faire. La librairie indépendante, contrainte de ne pas accueillir de public, réagit donc avec la vente à emporter, la livraison… Mais prendre et traiter des commandes par téléphone devient épuisant autant que chronophage.

Le juge Martin Glenn qui suit la faillite de Borders a autorisé la revente des fichiers clients de la boîte en faillite à son ancien concurrent Barnes & Noble. Il a attendu le feu vert des autorités de régulation fédérales avant de ce faire. 48 millions de clients sont concernés, pour 13,9 M $ (10,2 M €).

La suite de bureautique et productivité Quickoffice a été acquise par Google en juin dernier. La firme vient de publier la dernière version HD, qui est proposée gratuitement aux professionnels, clients de Google Apps. L'offre est disponible sur iPad, et bientôt sur iPhone (non HD) et appareils fonctionnant sous Android. Voila qui pourrait optimiser le travail sur les documents Office.

Waterstones, racheté l'an passé par l'investisseur russe Alexander Mamut, lance ce vendredi une nouvelle campagne de communication. Cette opération de marketing est destinée à souligner l'intérêt et l'importance de l'achat de livres via les boutiques physiques. Pour marquer les esprits tout au long de l'automne, la société s'appuiera sur des outils publicitaires, la publication d'un recueil inédit de morceaux choisis ainsi que la mise à disposition d'un magazine gratuit en librairie.

Du numérique, du numérique, et encore du numérique... c'est ainsi que l'on a passé une partie de son temps durant le Book Industry Study Group qui se tenait vendredi matin à New York.

Amazon 'offre' des Kindle à ses clients bibliophiles

À l’occasion de la Saint Valentin, le réseau des Librairies Indépendantes en Nouvelle-Aquitaine ont lancé « J’aime mon libraire indépendant » du 17 janvier au 17 février 2018 : les clients des librairies de notre réseau ont été invités à écrire une lettre à leur libraire indépendant pour lui dire à quel point sa librairie est importante pour eux, et pourquoi.

La menace qui plane sur les librairies est grande, et ne concerne plus simplement que les établissements étasuniens. En France, plusieurs témoignages de libraires racontent que désormais, les clients viennent prendre conseil, avant de se ruer sur Internet pour faire leurs achats.

Les librairies britanniques ont trouvé un moyen de se distinguer d'Amazon, pour conserver leurs clients, souvent attirés par les prix plus compétitifs proposés par le géant de l'internet. Dans ce combat de tous les instants pour ne pas disparaître, les libraires cherchent à offrir à leurs clients du contenu exclusif, qu'ils ne peuvent pas trouver sur Internet. 

Les réactions du public à l'annonce de la loi interdisant le cumul de la gratuité des frais de port avec la remise de 5 % autorisée, pour la vente à distance de livres, sont plus que mitigées. D'un côté, les défenseurs de la librairie indépendante, convaincus du bien-fondé de la législation, de l'autre, les consommateurs d'internet, vexés d'avoir perdu leur avantage. Situation bien complexe, dont le gouvernement ne se sortira pas. 

Le groupe hôtelier Accor vient de conclure un partenariat avec la société PressReader. A l'appui d'un kiosque numérique, Accor va pouvoir proposer ainsi à ses clients un accès à des journaux en ligne, rapporte Zone numérique.

La firme de Jeff Bezos n’a encore rien annoncé par voie officielle. Mais ce mardi le Wall Street Journal évoque des « sources proches du dossier », qui auraient affirmé qu’Amazon songerait à soigner sa relation de proximité avec ses clients Fresh. En s’implantant sur le marché des supérettes, ayant pignon sur rue, avec des rayons fournis en denrées alimentaires.

La conclusion du règlement opposant les consommateurs américains, soutenus par Amazon, à Apple et cinq éditeurs se poursuit. Notamment parce que les clients doivent percevoir une indemnisation pour avoir acheté des livres numériques trop chers. Et qu'avant même d'avoir reçu des éditeurs et d'Apple les sommes à rembourser - qui ne dépasseront pas 1,32 $ - Amazon oeuvre dans la générosité.

C'est à un entrepreneur toulousain qu'est revenue la base de données de 1,6 million de personnes, composant le fichier client de Virgin. Mise aux enchères, la liste n'aura pas attiré l'attention, et en 48 heures, elle a été remportée pour la somme modique de 122,5 €. Notre entrepreneur n'en revient pas, assure-t-il à l'AFP.

« Sony se retire de l'activité de lecture numérique aux États-Unis », a confirmé un porte-parole de la société, Maya Wasserman. Et plus qu'un simple abandon, c'est presque un aveu d'échec que la firme laisse se profiler : désormais, les possesseurs d'appareils Sony Reader, les différents PRS, se tourneront vers Kobo, à parti de la fin mars, pour la gestion de leur bibliothèque. Et pour couronner le tout, certains smartphones et tablettes Xperia embarqueront l'application Kobo Android. Gloups ? 

Depuis des semaines, la rumeur enfle : Amazon pourrait proposer gratuitement son Kindle, afin d'asseoir plus encore ses parts de marché et grappiller de nouveaux clients pour son service de vente de livres numériques.

Mieux que la censure chinoise, plus imprévisible qu'une coupure Hadopi, en tout cas, et c'est certain, plus erratique, voici l'impossibilité d'accéder à l'encyclopédie en ligne, Wikipedia que ce soit en version française ou anglaise.

Les bibliothèques anglaises vont mal, ce n'est pas une nouvelle, mais une lueur d'espoir apparaît via la lecture des enfants, meilleurs clients de celles-ci. Pourtant, les livres qui leur sont dédiés sont de moins en moins présents sur les étagères...

Import de livres au Canada : le jugement des clients