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Le groupe Lagardère n'en a pas fini avec ses actionnaires Amber Capital et Vivendi : ces derniers ont fait appel de la décision du tribunal de commerce de Paris, qui leur refusait l'organisation d'une assemblée générale exceptionnelle afin de pouvoir obtenir des sièges au conseil de surveillance du groupe d’Arnaud Lagardère. Une nouvelle décision judiciaire sera donnée le 17 décembre prochain.

Voilà quinze jours, les acteurs sortaient du tribunal, pas vraiment le sourire aux lèvres. Mais entre gentlemen, on sait s’entendre. Ainsi, Arnaud Lagardère a entamé les discussions avec Vincent Bolloré et Bernard Arnault, pour partager le groupe Lagardère. Mais les demandes sont significatives.

D’abord, la réalité : si la justice brise une partie des élans de Vivendi, la société de Vincent Bolloré interjettera appel. En somme, la procédure juridique ne fait que commencer. Mais pour l’heure, pas d’assemblée générale pour le groupe Lagardère. 

Pas certain qu’ils partiraient ensemble en vacances, mais pour l’avenir de Lagardère, ils parviennent à s’entendre. Le fonds d’investissement Amber Capital et Vivendi SE ont conclu un pacte d’actionnaire non concertant. Les deux cadors de la cour de récréation décident donc d’une trêve.

Après l’arrivée de Vincent Bolloré, par l’intermédiaire de Vivendi, c’est au tour de Bernard Arnault, groupe LVMH, d’entrer au capital de Lagardère. Avec l’acquisition de 25 % de la holding, le milliardaire devient premier actionnaire du groupe. Et, bien entendu, la bourse s’emballe…

#ProcesAntitrust - En marge des résultats financiers de Lagardère, est revenue une question concernant l’intérêt du groupe pour Simon & Schuster. La structure américaine est actuellement ballottée par le ministère de la Justice, qui veut empêcher le rachat par Penguin Random House. Si cette transaction était rejetée, quelle serait la position de Lagardère ?

La seconde période de l'Offre Publique d'Achat (OPA) lancée par le groupe Vivendi sur son concurrent Lagardère s'est terminée le 9 juin dernier. Le bilan ne diffère pas vraiment de celui de la première phase, puisque le groupe annonce détenir 57,35 % de Lagardère, contre 55,43 % du capital il y a quelques semaines.

Vivendi annonçait, le 16 décembre 2021 dernier, envisager le dépôt, courant février 2022 et au prix de 24,10 euros par action Lagardère, une offre publique d’achat résultant de l’acquisition, au même prix, des actions cédées par Amber Capital. Une cession par le fonds d'investissement britannique qui a permis à Vincent Bolloré de détenir 45 % des actions Lagardère. Ce 18 février, Vivendi annonce cette fois-ci envisager d'augmenter cette offre d'achat à 25,50 euros par action.

Le feuilleton Lagardère-Vivendi se poursuit, le second souhaitant racheter le premier, notamment pour améliorer sa présence dans l'édition de livres. Une question demeurait en suspens : comment réagiraient les autorités de la concurrence, en voyant se profiler un géant de l'édition combinant Editis et Hachette Livre ? Vincent Bolloré aurait en réalité en tête de céder Editis, pour se contenter de Lagardère Publishing...

Au lendemain de la présentation à l’Autorité des Marchés Financiers du projet d’OPA par Vivendi, sur Lagardère, le président du directoire de ce premier groupe intervient dans les colonnes du Figaro. Vivendi, jusqu’à présent très discret, met désormais en garde contre les « erreurs factuelles » que les opposants commettent. Et sans dévoiler plus en avant la stratégie, réaffirme sa volonté de constituer un géant européen.

À la suite de l’obtention de l’autorisation de la Commission européenne concernant le rapprochement avec le groupe Lagardère — dont la réalisation est notamment conditionnée à la cession intégrale du magazine Gala —, Vivendi annonce avoir reçu plusieurs offres pour l'acquisition de celui-ci, actuellement détenu par Prisma Media. 

Ce mardi 4 juillet, Le Monde annonçait la volonté de Vivendi de s’offrir la chic librairie indépendante de Saint-Germain-des-Prés, L’Écume des pages. Une question à présent se pose : pourquoi investir dans une enseigne qui souffre des loyers élevés et se contente des marges bien connues de la librairie française ? On ne doute pas que le géant des médias, comme ceux qui l'ont précédé dans ce type d'acquisitions, a une idée derrière la tête…

Suite à l'approbation de la Commission européenne pour la fusion avec le groupe Lagardère, Vivendi a signé le 26 juillet 2023 un accord préliminaire avec le Groupe Figaro pour la vente totale du magazine Gala.

La Commission européenne n'en a toujours pas fini avec le rachat de Lagardère par Vivendi. Si elle examine encore les repreneurs d'Editis et de Gala proposé par le groupe de Vincent Bolloré, l'institution ouvre une nouvelle procédure, distincte de celle-ci, pour déterminer si Vivendi contrôle ou influence déjà ses potentielles futures acquisitions.

Vivendi envisage de scinder ses activités en trois pôles, cotés séparément en bourse. Ce projet intervient alors que le groupe de la famille Bolloré subit une forte décote depuis la distribution-cotation d’Universal Music Group en 2021.

Vivendi annonce avoir obtenu aujourd’hui l’autorisation de la Commission européenne de réaliser son projet de rapprochement avec le groupe Lagardère. Elle est subordonnée à la réalisation des deux engagements proposés par Vivendi, à savoir la cession de 100 % du capital d’Editis, pour laquelle le Groupe a conclu une promesse d’achat avec International Media Invest a.s. le 23 avril dernier, ainsi qu’à la cession intégrale du magazine Gala qui fait d’ores et déjà l’objet de nombreuses marques d’intérêt.

Le 25 juillet dernier, la Commission européenne ouvrait une nouvelle procédure afin d'établir si Vivendi exerçait déjà un contrôle ou une influence sur ses éventuelles prochaines acquisitions. Selon La Lettre A, les responsables de la Direction générale de la concurrence ont demandé, début octobre, à accéder aux téléphones portables de plusieurs dirigeants d'Hachette, qui devrait donc passer sous pavillon Bolloré...

L’heure est aux résultats pour les grands groupes, qui publient leurs chiffres semestriels. Hachette Livre (Lagardère) et Editis (Vivendi), désormais soumis aussi à l’exercice, affichent des résultats positifs. 

Nouvel entrant dans le groupe racheté par Vivendi voilà un an : Editis accueille Jean Spiri au poste de secrétaire général. Après une carrière politique, ce dernier est entré dans le privé.

Sans grande surprise, la Commission européenne déclenche donc une enquête approfondie sur le projet d’acquisition de Lagardère par Vivendi. Deux groupes français, engagés dans le multimédia, l’édition de presse et de livres plus spécifiquement : or, Vivendi possède aussi Editis, depuis 2018, numéro deux de l'édition française. La présence de Hachette Livre, premier éditeur en France, au sein de Lagardère, dont Vivendi détient 57 %, pose bel et bien problème.

Editis mis en vente. Lagardère plus que convoité. Vivendi face à la Commission européenne et les autorités de la concurrence… Corollaire de ces grands mouvements, qui doivent aboutir à ce que Lagardère entre dans le giron de Vivendi, la fronde des auteurs se poursuit. Avec Érik Orsenna qui ouvre singulièrement le bal…

Juliette Kirszenberg a rejoint le groupe Editis en qualité de chargée de communication. Elle reporte à Pascale Launay, directrice communication et RSE groupe.

Selon nos informations, Pierre Dutilleul, ancien directeur général délégué de la société Editis aurait été licencié du deuxième groupe éditorial français, fin décembre 2014. Nommé temporairement à la tête du groupe Robert Laffont, en qualité de directeur général, en avril 2013, il avait été remplacé par Cécile Boyer-Runge en janvier 2014.

Fin juin, la CGT faisait valoir plusieurs résultats sur l'exploitation d'interforum, et du versement des dividendes, dans un intéressement calculé sur l'année 2012. Des résultats qui montrent qu'au titre de l'année 2011, le montant réparti était de 1,6 million €, soit presque 100 % du résultat distribuable. Dans un communiqué diffusé aujourd'hui, le syndicat revient sur ces questions financières

La nomination de Vincent Barbare à la tête des sociétés Plon-Perrin-Presses de la Renaissance, s'accompagne depuis hier soir de différents commentaires, au sein du groupe Editis. L'actuel patron de Frist-Gründ, à l'origine du lancement de la collection Pour les Nuls, voilà 10 ans, devrait participer à « un projet de rapprochement » entre les maisons.

Le groupe Editis annonce aujourd’hui la nomination de Guillaume Dervieux au poste de Directeur délégué à la stratégie et à la transformation du groupe. Il rejoint également le comité exécutif.

Quiconque parcourt nos colonnes l'a constaté : ActuaLitté attache la plus grande importance à ce que l’information objective et plurielle du public soit respectée. Des règles déontologiques gouvernent notre profession, à raison : notre journal se fait un devoir de les suivre. 

Porté par l’engouement grandissant des français pour la bande dessinée et le manga, le groupe Editis renforce sa position sur ce marché en créant une maison dédiée aux webtoons. Dans le sillage de la maison d’édition Kurokawa, cinquième éditeur du marché manga, cette nouvelle maison sera axée sur la publication papier de webtoons au sein d’Edi8, présidé par Vincent Barbare. 

« Quand la diffusion et la distribution prennent le pas, méfiez-vous. » Cette phrase de Françoise Verny, véritable figure de l’édition, résonne étrangement. À l’heure où Editis passerait dans le giron du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, si Bruxelles donne son accord, les enjeux pour nombre d’éditeurs partenaires prennent une tout autre dimension.

Denis Olivennes, président d'Editis, et Catherine Lucet, directrice générale, ont annoncé la formation de trois pôles de gestion pour la littérature générale, supervisés par Marie-Christine Conchon, DGA du groupe. Dans ce cadre, plusieurs nominations ont été effectuées.