Matières plastiques et environnement. Recyclage, valorisation, biodégradabilité, écoconception, 2e édition

Une fois de plus, l'Académicien prend tout le monde de court, et s'oriente vers de nouvelles aventures. Érik Orsenna vient de rejoindre le conseil d'administration de la société Carbios, entreprise dédiée à la valorisation des déchets plastiques. Oeuvrant dans la « chimie verte » et « spécialisée dans le développement de bio-procédés industriels innovants », Carbios comptera donc un écrivain parmi ses administrateurs. 

La commission du développement durable (et de l’aménagement du territoire) à l’Assemblée nationale a ouvert une mission. Cette dernière concerne la filière du recyclage du papier. Ils seront onze hommes et femmes à se pencher sur le sujet, avec la perspective de rendre les poubelles plus vertes encore.

Hachette Book Group, à l'occasion d'un rapport annuel, a fait le point sur la poursuite de ses objectifs en matière de protection environnementale. Et le groupe affirme être en avance dans deux domaines clés mais en retard dans un troisième. Si les objectifs de réduction d'émission de gaz à effet de serre, et d'utilisation de papier approuvé par le Forest Stewardship Council (FSC) ont été dépassés, les buts fixés quant à l'utilisation du papier recyclé ne sont pas atteints.

L'organisation non gouvernementale Greenpeace s'est intéressée aux appareils électroniques et à la manière dont ils sont produits, pour la 19e édition, déjà, de son « Guide to Greener Electronics ». Cette étude répertorie les principaux fabricants et leurs pratiques sur le plan de l'énergie, de la consommation de ressources et de l'utilisation des produits chimiques : dans le classement, Amazon se retrouve parmi les bons derniers.

En septembre, le Bureau d'Analyse Sociétale pour une Information Citoyenne (BASIC), un think tank qui évalue les impacts sociaux, sanitaires et environnementaux des secteurs économiques, publiait une étude très critique sur l'édition et son usage des ressources. Pascal Lenoir, président de la commission Environnement et Fabrication du Syndicat national de l'édition, chargé de la fabrication chez Gallimard, revient sur les conclusions de cette étude et, plus généralement, sur la problématique « compliquée » de la fabrication au sein de l'édition française.

Son nom fait penser à celui d'un super héros : le Triman est la nouvelle signalétique choisie par le ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie pour permettre « une importante simplification du geste de tri du citoyen et contribuer à l'augmentation des performances des collectes séparées et du recyclage ». Le livre fait partie des produits concernés.

En cette année 2018, l'Allemagne a pris conscience que, malgré des ambitions écologiques affichées, elle restait un des pays les plus producteurs de déchets plastiques. L'édition, dans le pays, lance un appel pour que ses acteurs suppriment les emballages plastiques autour des livres, une particularité du marché spécifique à l'Allemagne.

Lancée depuis plusieurs années dans plusieurs actions en justice avec un exploitant forestier canadien, Produits forestiers Résolu, l'organisation non gouvernementale internationale Greenpeace réclamait le soutien de groupes d'édition, clients de ce fournisseur. Jusqu'à présent, l'appel n'a pas été entendu, mais plus de 150 auteurs, dont Philippe Claudel, Laurent Binet, Nancy Huston, Erri de Luca, Caryl Férey, Annie Ernaux, Laurent Gaudé ou encore Margaret Atwood.

Un petit scandale éclatait gentiment, sans faire trop de morts pour le moment, après qu'un chroniqueur du New York Times a annoncé avoir téléchargé par le biais de réseaux spéciaux la version ebook de Under the Dome.

Anéantir, de Michel Houellebecq (Flammarion), et Moon River, de Fabcaro (6 Pieds sous terre) n'ont sans doute pas grand-chose en commun. Si ce n'est leur présentation sous un film plastique dans les librairies et autres points de vente du livre. Alors que la filière du livre se pose des questions sur son impact environnemental, cet usage du plastique est-il vraiment nécessaire ?

La Maison de la Recherche en sciences humaines, l'Institut de recherche inter-disciplinaire Homme Société, la Direction régionale des Affaires culturelles de Normandie et l'agence Normandie Livre & Lecture organisent un séminaire consacré au patrimoine écrit normand et aux moyens d'assurer sa valorisation et de stimuler la recherche, notamment grâce au numérique.

Jonah Lehrer, voilà un nom connu de toutes les rédactions outre-Atlantique : le bonhomme usait sa plume dans les colonnes du New Yorker, de Wired, ou encore du New York Times, abreuvant la toile et les publications de ses articles consacrés à des expériences scientifiques atypiques, du genre « La dépression nous rend-elle plus intelligents ? » ou « Pourquoi les gens intelligents sont-ils stupides ? ». Depuis une dizaine de jours, son nom est connu pour autre chose...

PODCAST – À elles deux, les maisons ont une belle quarantaine d’années : Plume de carotte, fondée par Frédéric Lisak, se tourne vers les liens qui unissent les hommes à la nature depuis 2001. Anacharsis, que Charles-Henri Lavielle a cofondé avec Frantz Olivié, propose des textes pétris d’Histoire. Tous deux sont nos invités, pour évoquer aujourd’hui l’industrie du livre, loin du prisme des grands groupes.

Par un arrêté publié le 23 août 2017, plusieurs ministères prennent acte de la fusion-absorption d'Écofolio par Éco-Emballages. La société devient ainsi éco-organisme ayant pour objet de percevoir la contribution à la collecte, à la valorisation et à l'élimination des déchets d'imprimés papiers et de redistribuer cette contribution aux collectivités territoriales.

Moussy et le tas de l'OpéraNathalie Infante

Thomas Pynchon contre Paris Hilton : matière et anti-matière ?

Polinum, plateforme de valorisation numérique du patrimoine

La société californienne pourrait franchir le cap des 1 000 milliards de dollars d'ici deux ans, soit presque le double de sa valeur aujourd'hui (580 milliards). L'action Apple, valorisée actuellement à 620 dollars pourrait alors valoir 1 000 dollars. 

Une trentaine d'organisations du domaine de l'édition, originaires de différents pays, ont d'ores et déjà signé une charte internationale portée par l'Union internationale des éditeurs (UIE). Celle-ci souhaite fédérer les éditeurs autour de dix engagements, où l'on relève des thématiques comme l'écologie, la diversité, une certaine sobriété environnementale ou encore la lutte contre le piratage.

Tana Éditions, maison d’édition décalée, enthousiaste et engagée, filiale du groupe Editis, s’investit en faveur du respect de l’environnement et met en place un label green s’appliquant à sa ligne éditoriale comme à la fabrication de ses ouvrages.

Le Centre National du Livre offre une nouvelle subvention pour les plateformes innovantes de diffusion et de valorisation de catalogues de livres numériques.

Le gouvernement sud-africain a révélé une de ses intentions vis-à-vis du matériel pédagogique validé par ses services. Jusqu'à présent, 8 manuels scolaires par matière et par niveau pouvaient bénéficier du label de l'État, mais la ministre de l'Éducation Primaire, Angie Motshekga, a reçu une proposition qui pourrait réduire ce nombre à un seul et unique manuel, par matière et niveau.

L'environnement Kobo arrive en Australie : lecteur et ebookstore

Les fêtes battent leur plein, mais certains consommateurs inexpérimentés risque de ne pa l'être, à la fête. Acheter un lecteur ebook, ou une tablette, c'est entrer dans un écosystème plus ou moins ouvert. À ce titre, le distributeur Immatériel vient de faire un point sur les questions de protections et de verrous que l'on trouve dans les fichiers numériques. 

La duchesse de Cambridge n'a probablement pas l'habitude de pareilles attaques, cinglantes et bien senties. Mais Hilary Mantel vient de se lâcher sur la douce Kate Middleton, qui n'avait absolument rien demandé. Une série de petites phrases assassines, qui font aujourd'hui le bonheur de la presse britannique. Indignée, évidemment.

Plastique, papier et ... on met quoi dans la poubelle jaune ?

Un papier électronique intelligent en plastique

Rentrée scolaire oblige, les entreprises soignent leur communication : ainsi, Véolia et les éditions Belin annoncent qu’elles vont sauver des millions d’arbres. Bel effort, louable, mais il y a fort à faire. Pour y parvenir, le projet est de réaliser une grande campagne de valorisation d’anciens livres scolaires auprès de 6800 collèges en France.

Poursuivant son passage en revue de l'industrie du livre, l'organisation non gouvernementale WWF livre un nouveau rapport, cette fois consacré aux livres scolaires. Écoconception peu mise en avant et absence de politique de recyclage à grande échelle alourdissent le poids écologique de ce type d'ouvrages, selon le WWF, qui recommande notamment de leur appliquer la Responsabilité Élargie du Producteur (REP).