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Olga Medvedkova

Extraits

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Littérature française

Les anges stagiaires

"La cour devant l'entrée était pleine. L'odeur des sacrifices pénétrait jusqu'aux poumons, des lourdes boucles grises encerclaient les têtes brunes et blondes, s'élançaient dans l'air. On fumait. Des déguisements en oripeaux, trop larges ou trop étroits, cela se boutonnait ailleurs que logiquement. Les hommes étaient plus vieux que les filles. Plus jolies étaient ces dernières et plus courtes étaient leurs robes ; plutôt qu'une robe, une paire de jeans de rien du tout, mais sur quelle paire de fesses ! Le noir dominait. Le fameux goût parisien. L'allure étaient languissante, paresseuse : ils ont tout vu et depuis longtemps".

11/2017

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Littérature française

Destinations

Partir ? Aller ailleurs ? Pour quelle raison impérieuse, affichée ou secrète, les personnages de ces nouvelles éprouvent-ils le besoin de quitter le lieu où ils demeurent et d'arriver là-bas, de revenir peut-être... ? Ces hommes et femmes, jeunes ou vieux, ont cru choisir librement une destination sous un prétexte ou un autre, mais à leur insu ils subiront l'emprise de ces villes toutes-puissantes que sont Rome, Vienne, Palerme, Lisbonne, Athènes, Venise, Madrid, Jérusalem. Chacune de ces villes réclame en effet des rituels, trace ses parcours, régit les heures, dicte ses lois et ses rencontres, prescrit une contenance à observer, trompe ou déçoit, et, en s'imposant au visiteur, elle oriente le cours de sa vie. Il devient impossible au nouvel arrivant d'habiter ce lieu naïvement, ne serait-ce qu'un instant, de trouver ce qu'il cherche. C'est le destin que subiront les héros ordinaires ou extraordinaires de ces huit destinations situées à différents moments du temps. Car ces récits se passent autrefois, aujourd'hui ou demain... Le simple déplacement vers leur destinée s'est transformé, par la magie de la ville, en un véritable voyage intérieur.

05/2017

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Encyclopédies de poche

Les icônes en Russie

Depuis le xe siècle et le baptême du prince Vladimir en 988, les Russes n'ont jamais cessé de peindre et de vénérer les icônes. Reçues de Byzance comme des images de culte, des " images non faites de la main de l'homme ", les icônes sont tenues pour miraculeuses, placées dans les églises et les maisons, encensées et éclairées par les cierges, emportées sur les champs de bataille, touchées et embrassées. Par leur " emploi ", elles manifestent leur double nature, codifiée par les Pères de l'Église : d'une part, des images qui renvoient au prototype immatériel ; d'autre part, des objets " saints " matériels, conservateurs et transmetteurs de l'énergie divine. Olga Medvedkova retrace l'histoire des icônes en Russie, longtemps associées à la culture populaire, avant de devenir, au début du xxe siècle, des images esthétiques, comparables pour les élites russes aux oeuvres des primitifs italiens.

03/2010

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Théâtre - Pièces

Réveillon chez les Boulgakov

Mikhaïl Boulgakov est aujourd'hui, sans conteste, le plus grand écrivain russe de la première moitié du XXe siècle. Cette gloire internationale ne doit pas faire oublier qu'il ne put, de son vivant, presque rien publier de ses oeuvres ni montrer sur scène ses productions théâtrales. Réveillon chez les Boulgakov nous fait pénétrer dans l'intimité de l'écrivain, de sa femme Elena et de leurs amis qui survivent (mais pour combien de temps encore ? ) à la terreur stalinienne. Ce moment, le début de 1939, est décisif dans la carrière de Boulgakov, puisqu'il a entrepris un ouvrage qui, cette fois-ci, devrait recueillir l'assentiment du puissant maître du Kremlin. Mais, est-ce si sûr ? L'irréductible Boulgakov, un des rares hommes libres dans ces temps de servitude, de lâcheté et de flagornerie, saura-t-il courber son génie ? Quelle place un véritable créateur peut-il trouver face à un pouvoir totalitaire ? Olga Medvedkova, faisant revivre ce brillant milieu de l'intelligentsia moscovite, nous propose au-delà d'une plongée dans le temps, un voyage plus profond, au coeur de l'ozuvre de Boulgakov, analysé de manière nouvelle, à la façon de son auteur qui se définissait lui-même comme mystique et satirique. Ce texte est un ""récit véridique", une fiction où tout est vrai. Les mots sont exhumés des archives : leur diablerie dépasse même les inventions de l'auteur du Maître et Marguerite. Ce récit drôle, émouvant, effrayant, qui rappelle des faits que certains sont peut-être soucieux d'oublier aujourd'hui, parle du courage du vrai créateur, de l'intransigeance de la création et, plus largement, de la liberté de l'homme face à son temps et son destin.

04/2021

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Littérature étrangère

Olga

L'est de l'empire allemand à la fin du XIXe siècle. Olga est orpheline et vit chez sa grand-mère, dans un village coupé de toute modernité. Herbert est le fils d'un riche industriel et habite la maison de maître. Tandis qu'elle se bat pour devenir enseignante, lui rêve d'aventures et d'exploits pour la patrie. Amis d'enfance, puis amants, ils vivent leur idylle malgré l'opposition de la famille de Herbert et ses voyages lointains. Quand il entreprend une expédition en Arctique, Olga reste toutefois sans nouvelles. La Première Guerre mondiale éclate, puis la Deuxième. A la fin de sa vie, Olga raconte son histoire à un jeune homme qui lui est proche comme un fils. Mais ce n'est que bien plus tard que celui-ci, lui-même âgé, va découvrir la vérité sur cette femme d'apparence si modeste. Bernhard Schlink nous livre le récit tout en sensibilité d'un destin féminin marqué par son temps. A travers les décennies et les continents, il nous entraîne dans les péripéties d'un amour confronté aux rêves de grandeur d'une nation.

01/2019

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Littérature française

Olga

"Oscar n'a pas eu de femme dans sa vie. Juste sa mer. Il a eu l'habitude d'être bercé par les vagues plutôt que par l'amour, et sa violente réaction à l'égard d'Olga montre à quel point il peut en avoir peur. Ca me fait sourire. Moi aussi j'ai eu peur face à elle, peut-être même encore maintenant. Te rends-tu compte, Olga, de l'effet que tu fais ? J'ai fini par les retrouver un soir, en grande discussion devant la cheminée où ils faisaient sécher leurs manteaux qui avaient apparemment pris la neige. Oscar avait un air apaisé que je ne lui avais pas vu depuis longtemps. Elle avait gagné. Je suis allé les rejoindre et je me suis dit que plus rien ne me manquait désormais."

09/2021

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