Recherche

Wilhelm Genazino

Rédacteurs

Dossiers

Extraits

ActuaLitté

Littérature étrangère

Une petite lumière dans le frigo

Le nouveau héros de Genazino aurait a priori tout pour être heureux : un travail – il exerce en free-lance dans un cabinet d’architecture - et une amie, Maria, un peu trop accrochée à lui et à l'alcool. Il ne parvient néanmoins pas à se défaire d’un certain désarroi, ayant constamment le sentiment qu'on lui en demande trop. Par comparaison, le sort des animaux qu’il croise lors de ses promenades dans la ville lui semble bien enviable. Le gros canard qui dort debout sur une seule patte en plein centre-ville ou encore ce merle capable de chanter et de déféquer en même temps sont des images de sérénité qui le rassurent et le réjouissent un temps. Mais il n'est pas un animal. L’équilibre précaire de sa vie bascule du jour au lendemain lorsque, sans l'avoir voulu, il remplace un ami disparu dont il reprend le poste dans un bureau d'architecture, la voiture, et même la femme. Pour échapper à cette vie par procuration, il commet une petite escroquerie qui le conduira en prison. Wilhelm Genazino poursuit son observation, décalée, du quotidien de l’homme contemporain. Il dépeint avec acuité un monde extrêmement exigeant envers chacun d’entre nous. Ceci à travers l'histoire d'un homme qui ne parvient à résister à la pression qu'il subit qu'en enfreignant les règles en vigueur. Ironique, drôle et méchant, Wilhelm Genazino est ici au sommet de son art.

10/2012

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le bonheur par des temps éloignés du bonheur

Le marché du travail est impitoyable, a fortiori pour les philosophes. Gerhard Warlich, qui a soutenu une thèse sur Heidegger, travaille pour une laverie industrielle. Il mène une vie plutôt tranquille avec sa compagne Traudel, jusqu'au jour où celle-ci lui fait part de son désir d'enfant. Les événements s'emballent soudain, bouleversant l'équilibre précaire sur lequel reposaient tant le couple que la vie professionnelle de Warlich.

10/2010

ActuaLitté

Théâtre

La chaise de Wilhelm

Psychanalyste et chercheur controversé, Wilhelm Reich passe les dernières années de sa vie en prison. Seul dans sa cellule du pénitencier de Danbury (USA), il convoque ses fantômes et dresse le bilan d'une vie de passion, de travail et d'éveil. Sa femme Ilse et sa fille vont ainsi lui rendre visite et témoigner de lui mais aussi Freud, dont il fut le disciple, et Einstein, avec qui il entretint une correspondance. Parmi ces fantômes s'invitent également ses détracteurs et ses ennemis, venus régler leurs comptes.

01/2014

ActuaLitté

Littérature étrangère

La villégiature de Wilhelm Weitling

Wilhelm Weitling a une certitude : "Il est dans la vie une poignée de choses fondamentales que je n'ai jamais comprises, et je ne sais même pas lesquelles". Né en 1942, juge à la retraite, marié et sans enfants, il profite de son temps libre dans une vieille maison au bord du lac de Chiem. Mais qui est réellement Weitling ? Et qui était-il à seize ans, alors qu'une bourrasque faillit lui coûter la vie au milieu du lac ? A distance de cinquante ans, le voilà chamboulé de nouveau par une tempête, survenue dans les mêmes circonstances que la première. Sauvé, il se voit soudain renvoyé à son passé. C'est ainsi que Weitling accompagne en tant qu'esprit ? Willy, son alter ego adolescent, et passe en revue sa vie de jeune homme, égaré entre deux mondes et espérant retourner à sa vie d'avant. Mais cette balade dans le temps risque de changer irrémédiablement l'avenir du retraité.

01/2014

ActuaLitté

Littérature étrangère

Vocation théâtrale de Wilhelm Meister

La publication de ce texte, fruit de la découverte fortuite d'une copie authentique du manuscrit, date de 1910/1911 seulement. Il s'agit de la première mouture des Années d'apprentissage de Wilhelm Meister. Les similitudes (personnages, situations...) sont fortes entre les deux versions. Mais La Vocation est plus proche du monde du théâtre dont elle dessine un tableau coloré, évoquant le monde des actrices et des acteurs, ses intrigues, ses affaires parfois louches. Elle offre également un panorama des formes populaires que sont les spectacles de foire, les jeux de marionnettes, les improvisations. C'est un Goethe jeune qui s'exprime ici au moment où se constitue un répertoire national nourri de Shakespeare. On s'est interrogé sur les raisons pour lesquelles Goethe a interrompu prématurément son récit. C'est en fait l'enfermement du protagoniste dans l'imitation d'Hamlet, ce "procrastinateur mélancolique", et la confusion de la fiction et du réel qui rendent compte de l'inaboutissement d'un projet appelé à s'accomplir à la lumière d'une anthropologie renouvelée.

11/2018

ActuaLitté

Critique littéraire

Daniel Wilhem, bévue

Les bévues, que personne ne sait calculer, sont utiles. Elles sont sans doute nécessaires. A l'occasion, elles corrigent la vue simple qui ne nous suffit pas. Elles s'ajoutent à la vue seconde, la plus perspicace. Elles effacent la berlue et sa tromperie. Grâce à elles, ce que nous percevons par inadvertance ou par ignorance, à cause d'un défaut de l'attention, grossit et augmente sous nos yeux. Blanchot, en racontant ce qu'on ne peut rapporter, invente un présent sans durée. Kafka, observateur comique, déplace des mondes pour rouvrir son terrier. Paulhan, entre deux guerres, traverse un jardin public où il est interdit d'entrer les fleurs à la main. Ils se sont mis à trois pour accroître notre vue.

03/2019

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté