verrouillage

Le DRM nouveau est arrivé. 50 $ de moins par appareil ne sont pas négligeables. Un consortium comportant entre autres Panasonic, Samsung, Philips et Sony, et ce depuis 2005, vient de mettre en ligne un nouveau système de verrouillage « spécial pour livres numériques ».

Cory Doctorow est cet auteur canadien, écrivant de la science-fiction, qui n'a jamais mâché ses mots concernant le livre numérique et les DRM. Farouchement opposé à ce verrouillage des fichiers, il vient d'être nommé par l'Electronic Frontier Foundation pour éradiquer le verrouillage de la planète. Un boulot à temps plus que plein...

Ereaders.nl, l’ « Actualitté néerlandais », a commencé à vendre des livres numériques sans verrouillage. L’offre n’est pour l’instant que de 40 ebooks, mais le site compte rajouter 3 livres par semaine pour commencer.

L’éditeur l’Harmattan a choisi de remplacer le verrouillage des fichiers numériques, auparavant assuré par les DRM Adobe. Pour suivre le mouvement actuel, cette solution laissera place à compter du 25 septembre à un modèle de tatouage numérique (watermarking).

Interviewé par trois journalistes de chaînes nationales russes, le président russe Dmitri Medvedev a fait part de ses goûts en matière de musique et de littérature. Une chose assez rare, tant le verrouillage de la vie privée du président, tout comme celle de Poutine à l'époque, est sévère.

Une fois encore, le réseau social envisage d'étendre la défense et le verrouillage de sa marque, en étendant ses droits sur le terme ‘livre'. Ce n'est pas la première fois que le réseau s'attaque à ce terme, et par le passé, le réseau s'en est déjà pris à d'autres sites contenant le terme ‘book'. 

Le dessinateur belge Pierre Kroll a-t-il découvert la faille dans le verrouillage total de tout ce qui touche de près ou de loin à l'héritage de Hergé ? Dans Le Grand Vingtième, le dessinateur a choisir de projeter Tintin, à un âgé vénérable, enfreignant la première règle du Fight Club Moulinsart : pas de suite à Tintin. Voire, personne ne touche à Tintin. 

Le renouveau des verrous numériques d'Adobe est là : dans la version Digital Editions 3.0 on pourra s'extasier des progrès que la firme a réalisés en matière de durcissement de la politique anti-piratage. D'ailleurs, les fonctionnalités nouvelles assurent une sécurité accrue pour le service de verrouillage des oeuvres. Mais, probablement par humilité, Adobe a lancé cette nouvelle option en toute discrétion.

La révision du Digital Millenium Copyright Act, la loi américaine interdisant le détournement des mesures techniques de protection (ou MTP), autrement baptisées DRM a fait l'effet d'une bombe. Depuis sa création, cette loi applique un contrôle rigoureux sur tout ce qui touche au cryptage des DVD, au verrouillage des smartphones (le jailbreak des iPhones, si connu), ou encore la présence de DRM sur un ebook...

La Norvège fait partie de ces pays où les usages des lecteurs ont pleinement embrassé l'audio, et où les éditeurs et diffuseurs se sont engouffrés dans la brèche. Des modes de consommation inédits, et des contrats qui ne le sont pas moins : alors que les éditeurs se font diffuseurs en ouvrant leur propre plateforme d'écoute en streaming, les auteurs font face au « verrouillage » de leurs œuvres, que certains éditeurs/diffuseurs réservent à leur seule plateforme.

Les hasards du calendrier conduisent parfois à de jolies coïncidences. Le Syndicat des éditeurs vient en effet d'alerter ses adhérents que la France pourrait être condamnée par l'Europe pour avoir appliqué une TVA réduite sur le livre numérique. Et dans le même temps, les députés, qui examinent actuellement la Loi de finances rectificative 2014 vont retrouver un fameux amendement : celui qui propose de définir un livre numérique selon qu'il possède, ou non, un verrouillage par DRM... Si, si...

Un an après l'ouverture d'une filiale à Hong-Kong, le groupe Hachette s'installe peu à peu en Asie en s'adaptant au marché local. Le directeur exécutif de Hachette UK, Tim Hely-Hutchinson, dévoile quelques lignes stratégiques dans une interview donnée au South China Morning Post : les opportunités ne manquent pas, tant en papier qu'en numérique, mais la politique de distribution des ebooks ne varie pas d'un iota, et repose principalement sur le verrouillage des fichiers.

Les (très) jeunes d'aujourd'hui : Porn, sex, et web social...

Tout le monde avait bien ri, en apprenant que la marque de machine à café Keurig se lançait... dans les verrous numériques. Son appareil à expresso disposait d'un cryptage numérique anti-capsule tierces, très précisément calqué sur le modèle du DRM qui pourrit les livres numériques. Mais qui dit verrous, dit pince-monseigneur. Et cela n'a pas manqué.

Booxtream, société néerlandaise qui entend bien porter « Le DRM social au max » est en train de plancher sur une nouvelle protection numérique pour les ebooks Kindle. Booxtream s'est déjà illustré en la matière en protégeant les fameux ebooks de Pottermore, et il pourrait bien changer la politique des éditeurs vis-à-vis d'Amazon en rendant le format MOBI plus sécurisant pour eux.

L’annonce fait rudement plaisir outre-Rhin, au point que le consortium Tolino a estimé nécessaire de saluer la décision du groupe Holtzbrinck. Même s’il reste encore de grosses écuries à convaincre de la pertinence d’abandonner les DRM – Penguin et Suhrkamp, par exemple –, la prise de position est forte. 

Annoncée au début du mois de juin 2013, la nouvelle plateforme iOS 7 d'Apple, sera disponible pour les modèles actuels à partir du 18 septembre prochain. Une nouvelle mouture qui depuis son dévoilement, lors de la conférence développeurs WWDC, a eu l'occasion d'être peaufinée en douceur, l'aspect graphique et plusieurs autres fonctionnalités ayant été revues par l'influent designer britannique Jonathan Ive.

Le designer Fabien Dubuy s'est penché avec intelligence sur la question des lecteurs ebook, et, sans tomber, vient de trouver une solution strictement conceptuelle, mais ô combien intéressante. Son invention, le Twistbook est un lecteur ebook qui reproduit l'idée classique que l'on se fait d'un livre papier, avec sensations visuelles - et même tactiles. 

Amazon : Les ebooks au format Kindle lisibles sur téléphones

Selon une enquête d'IHS  iSuppli, la mini tablette ne coûte que 188 dollars à Apple, qui la vend ensuite entre 329 et 529 $ US selon le modèle, aux Etats-Unis. Le même cabinet d'étude avait déjà évalué le coût de fabrication de l'iPad à 316 dollars pour un prix de départ à 499 dollars, soit une marge clairement inférieure que celle réalisée au travers de sa petite soeur.

Profitant de la Foire du livre de Londres, le distributeur numérique OverDrive a indiqué la signature record de plus de 150.000 titres sur les trois premiers mois de l'année. Un vaste ajout au déjà très conséquent catalogue de la marque qui comptabilise un million d'ebooks et livres audio.

Toujours à la pointe des protestations contre la présence de verrous numériques, quel que soit le support, la campagne Defective by Design vient de lancer une pétition contre l'introduction de DRM dans le standard HTML5. 

La Frankfurt Buchmesse ne pouvait pas avoir lieu sans que l'International Digital Publishing Forum, autrement dit IDPF, n'y propose un de ses traditionnels ateliers de formation. Tandis que le projet Readium SDK, un moteur de rendu d'ebooks créé de façon collaborative, avait été annoncé en mars 2013 au Salon du Livre de Paris, les nouveautés n'ont pas vraiment été au rendez-vous de l'événement.

Les DRM sont ces petits logiciels qui empêchent la copie non autorisée d'un fichier légalement acheté. En somme, les DRM sont des verrous, qui restreignent l'utilisateur, mais empêchent le piratage, estime les éditeurs.

Vente exclusive sur Amazon : le paysage éditorial en mutation

Quelques semaines après une mise à jour de son Kindle Fire, Amazon en propose la version similaire, mais pour le Kindle entrée de gamme, à 79 $/99 €. La version 4.1 du lecteur ebook propose un contraste plus marqué, ainsi qu'une prise en charge plus harmonieuse de l'HTML5 et du Kindle Format 8, format propriétaire du site de e-commerce. Un contrôle parental sera désormais disponible sur le Kindle, mais la même fonctionnalité a joué quelques tours pendables aux utilisateurs du Fire.

L'histoire de la lutte des ayants droit les plus obstinés, contre le piratage, n'est pas sans rappeler une fable de La Fontaine, celle du chêne et du roseau. Avec d'une part ceux qui considèrent le piratage comme une forme de vol, et donnent dans la surenchère de protections bientôt craquées, et de l'autre les partisans de la liberté de l'information qui considèrent le phénomène comme naturel. Ces derniers prônent en conséquence l'adaptation du modèle de l'industrie plutôt que la résistance comme principe.

Qui a récemment tenté d'effectuer quelques modifications de votre appareil sous iOS, s'est probablement rendu compte de quelques restrictions, que l'on apparenterait facilement à de la censure. Ou une forme de protectionnisme bien verrouillé. 

Le programme Lockscreen Ads qu’avait initié Amazon sonnait le retour de la publicité dans les livres. Avec un ciblage par centre d’intérêt, ce modèle économique reposait sur les appareils Kindle – et fut par la suite étendu à des smartphones Android. Un outil promotionnel désormais ouvert aux auteurs indépendants.