#Usages

Samantha Bailly, sorcière

S’agissant de l’accusation pour sorcellerie de Samantha Bailly, la parole est à la défense. Par Sophie Lombard, lectrice. Simple lectrice. Mais c'est déjà beaucoup.

Le 15/10/2018 à 12:51 par Auteur invité

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15/10/2018 à 12:51

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Lorie Shaull, CC BY SA 2.0

Imaginez qu’un jour, devant le besoin impérieux de manger, Francis Huster décide, pour un projet qui lui tient à cœur, de créer son œuvre seul. Dans son coin, il crée, il diffuse et travaille comme des dizaines d’entrepreneurs, pour remplir son assiette. Il use de toute sa créativité et de toute son intelligence pour diffuser sa création par ses propres moyens, avant d’en céder les droits à un tiers. Imaginez maintenant que l’ensemble de son œuvre issue des circuits traditionnels, la centaine de films, de pièces, de séries télévisées disparaisse des rayons, des cinémas, des plateformes de replay, simplement parce qu’à titre exceptionnel, il a souhaité se passer d’une société de production dans un premier temps.

Ridicule, n’est-ce pas ? Pourquoi priver ses fans de son talent alors qu’il a souhaité vivre de son art, par l’introduction d'une seule goutte de miel dans un océan de vinaigre ? Et pourtant, cela arrive en ce moment même. Que les fans de Francis Huster se rassurent, on ne fustige sur la place publique qu’une femme. Rien d’inhabituel, donc.

Reprenons les chefs d’accusation.

Sorcellerie. Sorcière. Savez-vous ce qu’est véritablement une sorcière ? Une femme… avec des pouvoirs. Une femme avec du pouvoir. Et culturellement, elle est crainte. Pourquoi brûlait-on les sorcières déjà ? Ah oui. Trop intelligente, trop simple, trop belle, trop laide, trop grande, trop petite, trop charismatique, trop timide, trop… la liste est trop longue. Résumons-la donc simplement : est sorcière toute femme remarquable. Et Samantha Bailly est très remarquée actuellement.

Dans une chaumière au fond des bois vivait une sorcière…

Samantha Bailly est une militante. Une femme qu’on entend. Une femme qu’on remarque donc.

Dépeignez-vous l’autrice comme l’enfant atypique, chérie de l’édition. Nous sommes nombreux à la suivre depuis ses débuts. Au bourgeonnement de son art. Aux exercices de sa plume. Elle avait 14 ans lorsqu’elle a ouvert un site où elle mettait gratuitement en ligne ses écrits. Gratuitement. Que les mauvaises habitudes se prennent vite ! Créer du contenu divertissant est devenu son quotidien, et pour que ses lecteurs.rices en bénéficient encore, et, au risque d’enfoncer une porte ouverte, il paraît indispensable à la majorité d’entre nous, ayant déjà bénéficié d’un cours de biologie de base, qu’elle vive et donc qu’elle mange pour continuer à produire. (Pour tous les autres qui ne verraient pas encore la corrélation entre manger pour avoir de l’énergie et pouvoir travailler, rapprochez-vous de l’école élémentaire.)

Avant même l’ère des réseaux sociaux, elle avait agrégé une communauté hyperactive de lecteurs.rices. À 17 ans à peine, repérée par un micro-éditeur, elle signait son premier contrat pour La langue du Silence. Ce petit éditeur ne publiait pas assez pour avoir accès aux grands canaux de diffusion, aussi se fit-elle connaître essentiellement à travers les salons. Tous les week-ends, ce petit éditeur et elle partaient en tournée. Pour reprendre ses mots en interview : grâce à cette expérience, elle a vendu plus de 2000 exemplaires de son premier roman. Un très bon score pour un premier roman publié, aujourd’hui, à grande échelle, tant la situation semble s’être crispée dans la chaîne du livre.

Forte de ce succès, Samantha Bailly s’est fait repérer par de plus grands éditeurs. Elle a donc commencé à publier dans des maisons d’édition de tailles bien plus importantes.

En 2012, après des années à travailler dans l’univers du jeu vidéo tout en continuant à publier, elle s’est lancée dans l’écriture à plein temps.

Les lecteurs.rices sont depuis nombreux à suivre son aventure, ses ouvrages, et sont plus qu’enthousiastes le jour où elle crée sa chaîne Youtube, il y a 3 ans. Aux prémices de ce nouveau projet, un constat : les auteurs qui souhaitent se professionnaliser manquent d’informations. Avec 16 000 abonnés, sa chaîne, qui traitait d’un sujet finalement très confidentiel, est devenue une référence pour tous ceux qui s’intéressent à l’envers du décor.

Son point de vue d’autrice, point de vue bien trop rare, à l’exception de Actualitté [Ndlr : merci...] qui traite des sujets de fond en donnant la parole à des auteurs, rassemble. Il fédère. Cristallise. En un mot, il se remarque. Vous devinez la suite ?

Chaque sortie remarquable lui donne davantage de pouvoir. Dans le chaudron de sa chaîne jusque dans les sortilèges de ses articles de fond, elle évoque sans détour le sujet sensible des agents littéraires. Dans sa tribune dans Actualitté il y a 2 ans, elle révèle la précarité dans laquelle elle vit.

En posant des mots sur les maux, elle met en lumière la réalité. Lumos ! Grâce à elle, de nombreux auteurs.rices vont alors passer le cap d’une tentative ignorée jusqu’alors. Une solution intermédiaire qui permet de négocier les contrats et conseiller la carrière. Cette petite révolution de l’agent littéraire a révélé des frictions complètement archaïques.

Aujourd’hui sur le bûcher, je compte bien la défendre.

Maître Lombard, avocate au barreau imaginaire de la Littérature

Je vous épargnerai les effets de manche et me contenterai du secret des prétoires de votre conscience. Quelle légitimité ai-je donc à défendre une sorcière ? Celle que vous m’octroierez. En d’autres termes, celles et ceux qui sont vent debout contre elle le resteront. Celles et ceux très nombreux qui saluaient sa démarche, la salueront encore. Mais je m’adresse à l’entre-deux. Celles et ceux d’entre vous qui ignorent encore où se positionner.

Je suis lectrice. J’observe l’univers du livre à travers la lucarne des auteurs, des éditeurs et des libraires, avec toute mon attention. Quand Samantha Bailly a annoncé sur son site sa volonté de faire une expérience avec son roman, La Marelle, j’ai suivi ses réflexions avec grand intérêt. Rappelons qu’il s’agit d’un seul roman sur la trentaine d’ouvrages déjà publiés et en parallèle de tous ces autres livres qu’elle publie et continue de publier. Par ailleurs, ce test de l’auto-édition a toujours été un test fait avant de céder éventuellement ses droits à un tiers et donc de retourner dans le circuit traditionnel. Une goutte d’eau dans l’océan de la surproduction littéraire.

J’étais présente à la remise du prix des Plumes Francophones de KDP. Joli clin d’œil devenu déplorable ironie du sort, elle avait lieu à l’hôtel de Massa, géré par la Société des Gens de Lettres, et où se trouvent les bureaux du Syndicat de la Librairie Française. Durant cette cérémonie, de nombreux auteurs autoédités ou issus de l’édition traditionnelle, voire des deux, ainsi que des éditeurs échangeaient sur la production littéraire de demain. Ce monde hétérogène sans être réactif n’avait rien, RIEN, de la confrontation. Ses composants s’observaient mutuellement, curieux et avide de coconstruction.

Bernard Werber parrainait cette remise des prix de l’auto-édition et j’ai eu beau scruter internet : rien contre lui, tout contre Samantha Bailly.

Alors je m’interroge…

Peut-on encore aujourd’hui rendre coupable la victime remarquable ?

« Victime ?! Allons Maître, reprenez vos esprits ! C’est elle qui a prononcé, parmi d’autres mots, les termes d’auto-édition, de numérique, de Kobo, de plateformes, d’Amazon... »

Oui. Mais a-t-elle choisi les réactions de qui croyait bon de commenter sa liberté ? Non.

« Mais enfin, c’est le jeu ! On ne peut pas plaire à tout le monde, c’est évident ! »

Et quand ce « jeu » relève du droit pénal ou du droit civil, est-il toujours aussi bon enfant ?

Silence dans le prétoire.

Sur les réseaux sociaux, Samantha Bailly rapportait, screenshot à l’appui, ses menaces.

« Vous êtes la femme à abattre. » « Vous êtes l’ennemie du livre. » « La première chose que je fais en arrivant dans ma boutique, c’est de renvoyer tous vos livres. »

Alors j’entends déjà les réactions « Non, mais on ne va pas la tuer pour de vrai ! » ah parce que « pour de faux » c’est mieux donc c’est rien ? Juridiquement, c’est constitutif d’une menace. La menace relève de l’atteinte à la personne, qui sont divisées en deux catégories :

  • L’atteinte au corps d’autrui, dont le harcèlement moral fait partie (j’y reviendrai)
  • L’atteinte à la dignité et à l’honneur d’autrui, comme la diffamation et autres atteintes à la vie privée, discrimination, abus de faiblesse... peuvent l’être.

Le silence s’épaissit.

Soyons méthodiques.

Toujours screenshots à l’appui, des libraires, absolument pas constitutifs du corps de métier en général, mais tout de même les plus audibles, menacent de renvoyer au pilon l’ensemble de ses autres ouvrages. Sous prétexte qu’un livre démarre hors de l’édition traditionnelle et passe entre autres par Amazon, par ailleurs utilisé notoirement par toutes les maisons d’édition qui abreuvent ces librairies indépendantes, on la menace de faire disparaître des rayonnages l’ensemble de sa production.

« Le fait de harceler autrui par des propos ou comportements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende. » Art. 222-33-2 du Code Pénal.

Cet appel au boycott relève du harcèlement en bande organisée.

On met par ailleurs en cause son militantisme. On la taxe de faire trop de bruit ou de la mauvaise publicité aux causes qu’elle défend. Plus que jamais, elle incarne les causes qu’elle défend ! Elle gagne chaque jour en légitimité ! Cette légitimité qu’on lui discute par sa seule condition de femme remarquable. De sorcière.

Si Bernard Werber l’avait fait, aurait-on questionné sa légitimité ? Son droit d’être comme ceci ou comme cela ? Non. Parce que Samantha Bailly est une jeune femme, culturellement, on use et abuse de l’intimidation pour la faire rentrer dans le rang. Ce rang des femmes parfaites et homogènes où rien ne dépasse. Rien ne se remarque. On attend d’elle de se conformer exactement à ce que l’on voudrait qu’elle soit.

Parce qu’il est infiniment plus facile de s’en prendre à sa personne plutôt qu’à un système, on la fustige. On lui donne rendez-vous sur le bûcher. On discrédite ses actions militantes.

Alors, résumons.

Depuis l’article de Livre Hebdo qui a mis en exergue l’expérience d’auto-édition numérique menée par Samantha Bailly – sur l’un et l’un seulement ! de ses titres –, la jeune autrice a suscité une vague de réactions comme on en a rarement vu dans ce milieu.

L’article cite Amazon, puisqu’elle va utiliser ce canal de diffusion tout comme elle en utilisera d’autres, tels que Kobo ou des plateformes de librairies indépendantes. L’objet de sa démarche est très bien expliqué sur son blog : elle souhaite dans un premier temps conserver ses droits. Elle s’accorde le temps de réfléchir, pour ensuite céder ses droits à des tiers, après les avoir exploités elle-même en numérique. C’est limpide. Des libraires indépendants sont même en train de l’aider à entrer dans la danse, et voir son livre référencé et promu chez eux. Et pourtant, elle fait face à une déferlante de haine sur les réseaux sociaux, que je m’explique de plusieurs façons :

— Utiliser le mot « Amazon » semble proscrit dans ce milieu. Une hypocrisie sans égale lorsqu’on sait que le géant du numérique s'invite à la Société des Gens de Lettres, prend un stand à Livre Paris, et que tous les éditeurs y mettent leurs livres en vente. De nombreux auteurs.rices de best-sellers actuels ont démarré par une exploitation uniquement numérique, via KDP par exemple, et signent des records de ventes impressionnants en librairie.

— L’auto-édition est absolument méconnue. Le droit d’auteur aussi. Pétri du cliché « Les mauvais livres sont autoédités. », on en oublie trop facilement que « Tout ce qui est auto-édité n’est pas mauvais et tout ce qui est édité par des maisons d’édition n’est pas bon. ». Les individus confondent le fait de publier soi-même son livre en numérique avec une prétendue exclusivité d’édition desdites plateformes. Peut-être que c’est leur but à long terme, mais pour l’instant, c’est l’exact inverse ! Les auteurs restent propriétaires de leurs droits et peuvent être leur propres éditeurs.

— Samantha Bailly est militante, présidente de la Charte des Auteurs et Illustrateurs et de la Ligue des Auteurs Professionnels. Avec #Payetonauteur, elle est devenue malgré elle un symbole, et l’une des rares personnalités à bousculer les lignes pour la défense des auteurs – on en compte plein d’autres auteurs.

— Surtout, et je tiens à aborder ce point, Samantha Bailly est une jeune femme qui subit de plein fouet le sexisme de l’édition, et ce depuis le début de ses mandats. C’est à ce point flagrant de l’extérieur qu’on se demande vraiment pourquoi personne n’en parle.

Concluons.

Mona Chollet vient de sortir son ouvrage Sorcières : la puissance des femmes invaincues. Dans ce livre, elle revient sur les femmes qui, dans l’Europe de la Renaissance, ont été accusées de sorcellerie, donc censurées, éliminées, réprimées, parce qu’elles étaient indépendantes. Le parallèle est presque trop facile ! En tentant l’expérience de l’auto-édition, Samantha Bailly est définitivement, factuellement et juridiquement devenue indépendante. A fortiori dans un univers sexiste.

Alors qu’il n’a jamais été question de tourner le dos à l’édition traditionnelle dans sa démarche, mais seulement d’explorer des compléments de revenus, c’est un fragment de l’édition traditionnelle qui lui tourne le dos. Un petit fragment, un fragment bruyant peu représentatif, sans aucun doute, mais un fragment qui s’est fait entendre. Ces libraires qui boycottent se tirent une balle dans le pied.

L’étude du CNL sur les jeunes et la lecture montrait la nécessité de faire des librairies indépendantes un lieu plus ouvert aux jeunes générations, dont les habitudes ont muté vers le web. Soutenir une autrice dont le cœur de lectorat est les 15-30 ans, c’est justement s’acquérir ce public-ci.

Les temps changent et aujourd’hui je prête à la conscience la possibilité, non plus folle, mais pleinement raisonnable, d’inverser la charge de la preuve. De ne pas accuser une sorcière, mais ses bourreaux. Au XXIe siècle, j’exhorte notre conscience collective à s’indigner, face à ceux et celles qui veulent brûler les sorcières d’aujourd’hui. J’appelle de mes vœux ce contre-pouvoir.

Si Samantha Bailly ravive éditorialement les plaies de Salem, alors elle prouve son militantisme sans commune mesure. Si on la craint parce qu’elle bouge le petit doigt, ou devrait-on dire le bout de son nez, c’est peut-être parce qu’elle est devenue la figure d’une femme puissante, qui n’a pas chancelé une seconde. Une femme avec des pouvoirs. Une femme avec du pouvoir.

Parce qu’il est inadmissible de recourir à l’intimidation et au harcèlement pour empêcher quelqu’un de vivre de son métier, clôturons ce procès inégal et tournons-nous ensemble vers ses détracteurs.

Samantha est la sorcière bien aimée de beaucoup, beaucoup de monde. Des lecteurs, des éditeurs, des libraires, des bibliothécaires, des organisateurs de festivals. Nous la soutiendrons, avec toute la branche vertueuse de la chaîne du livre, pour que soient proposés des changements profonds, afin que la chaîne du livre soit un endroit plus sain pour tous les précaires, y compris les libraires, et que soit reconnu non plus la qualité d’auteur, mais son métier.

Avec un peu de magie, toute cette polémique et toute cette haine peuvent être métamorphosées en une remise en question intéressante. Amorçons dès maintenant les changements nécessaires, si l’on souhaite garder nos auteurs.rices en France, dans le système de l’édition.

19 Commentaires

 

Jiji

15/10/2018 à 14:36

La démarche est honorable, et je défends Samantha Bailly dans sa démarche d'expérimenter un nouveau canal de diffusion pour permettre un meilleur avenir aux auteurs.

MAIS cet article est clairement celui d'une lectrice, j'entends par là d'une passionnée qui mélange tout, et s'éparpille sur le parcours de Samantha. Je viens remettre les choses à leur place, et apporter quelques éclaircissement à cet article ô combien vanteur et exagéré.

SB n'a pas été repérée suite aux ventes (plutôt bonnes) de sa première saga, mais suites à d'autres publication et surtout du fait qu'elle ait remporté le Prix Imaginale des lycéens en 2011.

"En 2012, après des années à travailler dans l’univers du jeu vidéo" : SB n'a pas travaillé des années dans le jeux vidéo, là encore c'est très exagéré. Elle est restée à peine 2 ans dont 1 an en tant que stagiaire.

"Dans sa tribune dans Actualitté il y a 2 ans, elle révèle la précarité dans laquelle elle vit." SB a vécu dans un environnement très précaire lors de son démarrage, et elle défend avant tout le fait qu'il n'est pas normal d'avoir des revenus aussi faibles en tant qu'auteur. Elle souligne également qu'il faille multiplier les activités pour vivre convenablement, ce qu'elle fait depuis des années pour s'assurer un mode de vie très confortable et mérité.

"Sur les réseaux sociaux, Samantha Bailly rapportait, screenshot à l’appui, ses menaces." Où sont-ils ? Pas de liens, rien ? Je suis l'affaire depuis son démarrage, et je n'ai pas souvenir de post de SB mettant en avant les menaces reçues...


"Toujours screenshots à l’appui, des libraires, absolument pas constitutifs du corps de métier en général, mais tout de même les plus audibles, menacent de renvoyer au pilon l’ensemble de ses autres ouvrages." : renvoyez-nous sur les liens, car encore une fois ce serait plus impactant de mettre les fameux screenshots en évidence, et comme vous le soulignez plus haut : "Soyons méthodiques." Montrez des faits, arrêtez de tergiverser autour de mots qui apparemment ont été rendus publics mais qu'on ne trouve pas à travers les publications Facebook, Twitter ou Instagram de SB.

"Cet appel au boycott relève du harcèlement en bande organisée." Mouais... il n'y a pas vraiment eu d'appel au boycott, juste la colère infondée de quelques libraires trainant sur le net. Encore une fois des paroles exagérées, sans screenshots, sans rien pour illustrer les propos.

"Si Bernard Werber l’avait fait, aurait-on questionné sa légitimité ? Son droit d’être comme ceci ou comme cela ? Non." Oh je pense fortement que si Werber s'était risqué sur ce genre de tentative, il aurait été insulté lui aussi sur la place des libraires. Je pense que l'autrice de cet article mélange guerre des genres et guerre du livre, car à aucun moment je n'ai vu de commentaires ou insultes envers SB concernant le fait qu'elle soit femme et autrice. Si Werber n'a pas été remis en question, c'est tout simplement car il ne s'est pas lancé dans l'aventure de l'auto-édition.

"Avec #Payetonauteur, elle est devenue malgré elle un symbole" c'est un peu exagéré tout de même... SB a fait prendre conscience de nombreuses choses, car son discours sur Youtube était mieux adapté aux médias modernes, mais d'autres auteurs avant elles ont tenu ce genre de discours, et surtout ont trouvé un bon arrangement pour vivre de l'auto-édition. Encore une fois, on a affaire au discours d'une fan.

"Surtout, et je tiens à aborder ce point, Samantha Bailly est une jeune femme qui subit de plein fouet le sexisme de l’édition, et ce depuis le début de ses mandats" Ah bon ? C'est à dire ? Pas d'approfondissement, juste des accusations jetées à la và-vite pour justifier le discours sans fondement de son autrice. SB a toujours été respectée, et ce même avant qu'elle ait pris sa place de Présidente de la Charte. On peut savoir d'où sortent ces accusations ?

"c’est un fragment de l’édition traditionnelle qui lui tourne le dos." à voir par la suite, il ne faut pas s'arrêter aux avis de quelques libraires mécontents et ignorants, en sachant surtout que des éditeurs sont intéressés par l'ouvrage de SB.

"Si Samantha Bailly ravive éditorialement les plaies de Salem, alors elle prouve son militantisme sans commune mesure." pourquoi mêler sexisme et auto-publication dans cette histoire ? Vraiment, je ne comprends pas la métaphore exagérée de l'autrice qui s'embourbe dans des figures alambiquées en oubliant qu'il n'est question que de la colère des libraire face à l'auto-édition dans a posture de SB, et non à son sexe.

"Parce qu’il est inadmissible de recourir à l’intimidation et au harcèlement pour empêcher quelqu’un de vivre de son métier" c'est mignon, mais bon, à voir par la suite encore une fois comment va évoluer la situation. ça sent surtout la colère d'un post et d'un titre de presse maladroit, mais de là à dire que toute la carrière de SB va s'écrouler à cause de quelques libraires mécontents, il n'y a qu'un pas.

Bref, en conclusions, ça s'emmêle les pinceaux, ça essaie d'écrire en se disant que SB va lire l'article, être touchée, et apprécier cette plume ô combien métaphoriques, mais ça mélange sexisme et édition, qui sont deux débats qui ont lieu d'être, mais pas ensemble dans ce "scandale" reposant avant tout à mon avis sur l'utilisation d'Amazon et non une autre plateforme d'auto-édition. Quoi qu'il en soit, soutenez SB dans sa démarcher, et attendons de voir ce qu'elle va tirer de cette expérience de hurler à la fin de sa carrière et réputation :)

Ana

15/10/2018 à 16:35

Totalement d'accord avec vous,
Si l'article est bien écrit, je ne vois pas bien le rapport sexisme/auto-édition qui n'a rien à voir avec le soucis que relève la volonté de SB.

Werber ou un autre, ç'aurait été pareil. Encore une fois ce n'est pas le sexe le fond du problème, mais la volonté de sortir de l'édition "traditionnelle".

Je ne comprends pas la décision de Actualitté de publier cette tribune sur le site, j'y vois plus un courrier de fan qui se mélange les pinceaux, qu'une réelle défense et explication du "geste" de son auteure fétiche.

Sidonie

15/10/2018 à 16:48

Franchement Jiji, vous vous êtes relu ? Quelle condescendance, quel mépris ! Avec votre fielleux ''ça s'emmêle les pinceaux, ça essaie d'écrire… '' On vous entend ricaner entre les lignes. Ça décrédibilise une grande partie de votre argumentaire.

Betty

15/10/2018 à 16:16

Heureusement que "Jiji" est là pour rétablir la vérité. Enfin, plutôt pour réinterpréter à sa sauce les arguments et prétendre qu'ils sont faux.

Si on mêle le sexisme dans cette histoire, c'est justement parce que toute femme de (avec du) pouvoir subira systématiquement des menaces sur sa carrière, sera jugée, moquée, ne pourra jamais se tromper sans être mise à l'écart.

Le système patriarcal s'auto alimente et se défend très bien de l'intérieur pour survivre, tout le temps, tous les jours, depuis des siècles.

Prétendre le contraire c'est soit être d'une immense naïveté, soit vouloir tirer profit de ce système en tant que dominant ou dominée complice.

Est-ce que je me trompe en affirmant "Jiji" que vous êtes un homme qui vient de nous montrer un bel exemple de mansplaining ?

Jiji

15/10/2018 à 17:08

Hello "Betty" (j'aime aussi les guillemets, que veux-tu !)

Je suis une femme, qui suis la carrière de Samantha depuis de nombreuses années. Je ne vois pas ce qu'il y a de choquant dans ce que j'ai pu souligner, avec arguments. Je n'ai pas dit qu'il n'y avait pas de sexisme, ou que SB n'en avait jamais subit durant sa carrière (chose dont elle n'a relativement que très peu abordé). Les libraires mécontents se sont manifestés non pas parce que SB est une femme, mais bien à cause de son choix d'auto-édition. Je ne me souviens pas que l'un d'eux se soit acharné sur son identité d'autrice ou son sexe, ou qu'elle l'ait même souligné de cette manière. On lui a manqué de respect pour son choix éditorial, et non car elle est une femme.Bien entendu, plus une femme a de pouvoir et d'ambition, plus elle est remise en question, moquée, et rabaissée. Là, ce n'est pas une question de sexe, mais bien d'auto-édition. Ou alors, il n'y a que les libraires qui sont sexistes, à voir.

Je reste persuadée que le "scandale" aurait même été plus important si un auteur avec la réputation de Werber avait fait ce genre de choix. Malheureusement, pour le moment on ne devra observer que les avancées de Samantha, et les conclusions qu'elle tire de son expérience, en espérant qu'elle puisse inspirer d'autres auteurs à prendre plus de risque pour faire progresser leur statut de créateur.

Jiji

15/10/2018 à 17:31

@Sidonie je n'avais pas vu ton message !

Donc dire que l'autrice de cet article s'emmêle les pinceaux (ce qui est vrai) est méprisant ? Cela ne m'amuse pas non plus des masses de lire un article empli de bonnes intentions certes, mais qui passe d'un problème à un autre qui n'a (pour le moment tout du moins) pas besoin d'être évoqué. Pourquoi ne pas parler plutôt du choix de l'auto-édition au lieu de hurler au sexisme sans vraiment d'argument ? Pourquoi adopter un ton si affirmé et sûr de soi quand à chaque ligne on saute d'un problème à l'autre sans réel argument ? Cet article n'est pas mauvais, juste maladroit et un peu à côté de la plaque dans le contexte du choix de l'auto-édition de Samantha selon moi.

Léonore

15/10/2018 à 17:43

Je ne comprends pas non plus ce que le sexisme vient faire dans cette histoire, Samantha n’a rien dit à ce sujet ? A moins que j’ai raté un épisode ^^’

Je trouve Jiji un peu dure dans ses propos, mais je suis plutôt d’accord sur le fond, je suis aussi dérangée par les facts jetés un peu comme ça sans lien... il n’y aurait pas moyen de remédier à ça ?

Htul

15/10/2018 à 21:47

Que cet article soit un courrier de fan ou une tribune, qu'elle importance ? je ne vois ici qu'une tentative saine de vouloir montrer ce qui ne va pas et dont tous le monde préfère se bander les yeux.

Oui ok on est d'accords que le problème central c'est la manière dont l'auto-édition est vu, mais c'est un fait aussi que le sexisme est partout, dans le moindre recoin et je ne vois pas le mal à ce qu'une lectrice ne puisse pas ouvrir sa plume pour dire quelque chose à ce sujet.

Internet est bien assez grand pour tous le monde et pour que chacun et chacune puisse y exprimer ses opinion. Nous savons également que très souvent cela ressemble à un gloubiboulgua de choses incohérentes et sans sources avec par moment de vraies perles de bon sens et de vérités.

Là, nous avons un article bien écrit, qui présente des faits. plutôt que de les relever de manière condescendante (car désolé Jiji, mais même si vous n'avez pas entièrement tort, ni entièrement raison, votre manière d'écrire fait penser à de la condescendance, même si (et je peux vous croire) ce n'était pas votre intention.) pourquoi ne pas le compléter ? Vous avez google, vous pouvez trouver les liens, ou prouver qu'il n'y en a pas et aider à étoffer cet article sans pour autant rabaisser (encore une fois je rappel que c'est l'allure de votre commentaire que je juge et pas vos intentions qui quoi qu'il arrive resterons dans le domaine du bénéfice du doute (merci internet).).

Car si il y a bien une chose que cet article montre, et surtout ses commentaires, c'est ce côté à de suite tirer vers le bas en montrant ce qui ne va pas en oubliant de montrer également ce qui va. Comme je le disais, j'ai lu votre commentaire dans son entièreté et je suis d'accords avec certains points et pas d'accords avec d'autres, mais ce qui est sur c'est que tout ce que j'ai ressenti devant votre prise de parole, c'est une sentiment de vouloir plus juger et tirer vers le bas l'article, ce que je trouve dommage.

Arrêtons de nous bander les yeux, c'est un réflexe bien trop fréquent que de faire ça à quelqu'un qui s'exprime en bien comme en mal. Et surtout arrêtons de toujours nous reposer sur ce qui nous tombe tout cuit dans la bouche, nous avons un outil puissant, internet et à tout moment nous pouvons vérifier et compléter l'article que l'on lit. Alors pourquoi ne pas prendre le temps de faire ça plutôt que de tout de suite toucher là ou ça ne nous va pas ?

En tout cas je remercie Sophie Lombard pour cet article intéressant que je compléterai évidemment via la chaîne Youtube de Samantha Bailly et autres sites et réseaux sociaux.

Leia

15/10/2018 à 23:25

Je suis entièrement d'accord avec ce que Jiji peut dénoncer, moins avec son tact (qu'elle semble remettre en question après ?)

Mais c'est dommage de mettre en avant ce genre d'article que je trouve hors sujet par rapport à la problématique de base, qui est l'auto-édition. Cet article a sa place dans le débat sur le sexisme dans l'édition, mais pas dans le cas de Samantha qui ne parle même pas de cette problématique dans les réactions face à ses choix d'auto-éditions...

C'est HS par rapport à ce que Samantha affronte, et je ne comprends pas la réflexion de l'auteur qui évite très largement ce sujet

Jiji

16/10/2018 à 09:40

@Htul

Je peux comprendre que le ton que j'ai employé est sec, mais je suis agacée de constater que pour débattre des choix de l'auto-édition dans le cas de Samantha Bailly, on donne la parole à une lectrice, une fan qui ne semble pas vraiment comprendre le noeud du problème dans ce cas, et qui choisit d'évoquer une thématique vraie certes, mais hors sujet avec ce que met en avant Samantha depuis ses accrochages avec les libraires.

Bien entendu que cet article est plein de bonnes attentions, mais c'est énervant de lire un article qui se veut moralisateur sur sa forme sur fond de disserte, et qui n'aborde que trop peu la véritable problématique de cette polémique. J'ai finalement l'impression de lire l'éloge d'une fan qui ne voulait rien de plus que s'étaler un peu sur un sujet qui lui tenait à coeur, sans vraiment creuser plus que ça. C'est facile de pointer du doigt ce qui ne va pas, on sait pertinemment ce qui ne va pas dans le monde de l'édition sur bien des niveaux, et le sexisme reste l'une des problématiques les plus fortes, mais il est encore plus décrédibilisant d'écrire un courrier pour prôner "le sexisme c'est pas bien" alors que dans ces conditions, le problème se situe à un autre niveau. Je ne me souviens même pas que Samantha aborde cette problématique dans les retours hargneux qu'elle a reçus, qui encore une fois auraient sans doute été les mêmes si un auteur influent avait fait ce choix.

Pauli

16/10/2018 à 09:54

Sur le fond Samantha Bailly (SB) est évidemment libre de publier en autoéditant, et les libraires qui la critiquent de façon virulente sont indéfendables.

Pour le reste je ne suis pas du tout d'accord avec cette tribune :
Aucun élément dans cette polémique ne démontre un quelconque sexisme. Si Bernard Werber avait autoédité ? pure conjecture, il ne l'a pas fait... En revanche Marco Koskas l'a fait il y a peu, et il a récolté exactement les mêmes critiques des mêmes libraires. Et sauf erreur de ma part c'est un homme. Ce simple exemple récent suffit à démonter l'argumentation sexiste.
NB : C'est fatiguant cette guéguerre des "communautés" au détriment de la véritable argumentation. Si elle avait été gay on aurait sans doute dit que c'était de l'homophobie, etc.

Je partage donc les commentaires ci-dessus, cela ressemble à un texte partiellement hors sujet d'une fan qui tape des pieds parce qu'on critique son idole, sans rien démontrer.

Les raisons réelles de la colère des libraires sont plutôt à mon avis :
- SB est une porte parole des auteurs, à ce titre elle joue un rôle symbolique et ses faits et gestes sont analysés d'autant plus près.
- L'exemple récent de Marco Koskas fait que certains esprits sont échauffés. (Ca ne justifie pas pour autant ces critiques, on est d'accord.)
- SB a lancé son livre sans proposer de format imprimé (il est facile à distribuer aux libraires via des plateformes comme lightning source ou bookelis ou autres ; qui à l'opposé du modèle fermé d'amazon permettent à tous les librairs de commander). Jean Michel Apathie avait pris soin de rapidement distribuer en papier son dernier livre autoédité et aucune critique de libraires n'a été entendue, je pense donc que ça a joué.

Betty

16/10/2018 à 11:34

Visiblement la plupart d'entre vous ont oublié dans leur recherche sans faille de la vérité qu'il ne s'agit pas d'un article objectif mais d'une TRIBUNE.

C'est à dire l'avis personnel et argumenté d'une personne qui a fait ses recherches et bien, dans ce cas précis.

Essayer de la discréditer à coup de "elle n'a pas travaillé PLUSIEURS années dans le jeux-vidéo, mais seulement 2 ans" c'est assez risible.

Jiji

16/10/2018 à 14:28

Rebonjour @Betty !

C'est une tribune, mais ce n'est pas pour autant qu'elle est dans le vrai. Toi qui défend le féminisme et qui ose hurler sur mon identité au mansplaining, tu te souviens de la tribune de Catherine Deneuve sur la liberté d'importuner ? Ce n'est qu'une tribune certes, mais elle était à côté de la plaque. C'est aussi le cas de celle-ci dans un contexte d'un débat qui touche non pas la guerre des sexes, mais la question de l'auto-édition et des choix éditoriaux de Samantha Bailly. C'est déplacer le problème à un autre, et ainsi ne pas traiter véritablement le fond du problème, qui n'a rien à voir avec Samantha en tant qu'autrice.

En ce qui concerne les recherches, et bien non désolé mais ce n'est vraiment pas correctement fait. Oui, j'ai été tatillonne, mais lorsqu'on lit ce qui ressemble plutôt à une éloge où TOUT est exagéré, et bien ça me pique d'aller faire un tour sur le net pour trouver les informations. De plus, nombre d'affirmations sont balancées comme ça, sans preuves, sans références, sans renvoi à quelques preuves que ce soit. Surtout concernant les screenshots évoqués au moins trois fois dans l'article, j'ai beau faire le tour des réseaux sociaux de Samantha, je n'ai rien vu de tel.

Enfin, ce n'est pas amusant de discréditer quelqu'un, ce n'est pas mon objectif. J'aurais été plus souple si la personne, même en tant que lectrice/fan, traitait de l'auto-édition avec des arguments valables de son point de vue de lectrice, au lieu de partir dans tous les sens avec des accusations qui n'ont pas lieu d'être dans cette polémique.

Betty

16/10/2018 à 15:29

En fait ce n'est pas parce que tu n'es pas d'accord, toi, avec l'angle d'attaque d'une réflexion, que celle-ci est forcément fausse. Et c'est encore moins l'occasion d'arriver avec un ton condescendant pour essayer de la discréditer sur des arguments hyper discutables. Je pense, je suis même certaine que Samantha Bailly a lu cette tribune et que si il y avait tant d'horribles approximations comme tu le prétends, elle aurait réagi.

Reste que celles que tu prétends souligner ne changent rien au fond. Est-ce qu'on en a vraiment quelque chose à faire que Samantha ait travaillé seulement 2 ans dans le domaine du jeu vidéo ? Est-ce que VRAIMENT ça change quoi que ce soit au problème, est-ce que ça discrédite quoi que ce soit au propos que toi tu estimes que "plusieurs années" ce ne soit pas juste 2 ans mais au moins 3 ?

J'avoue qu'à part venir faire la leçon en essayant de rabaisser l'autrice de cette tribune, ce qui m'a fait penser au mansplaining en premier lieu, je n'ai pas vraiment compris l'intérêt de tes nombreuses interventions.

Si tu estimes que nous ne vivons pas dans une société patriarcale où dès qu'une femme a du pouvoir, on trouvera toujours un moyen de la remettre à sa place et de lui rappeler qu'elle n'a pas le droit à l'erreur, tant mieux pour toi. Tu peux rester dans ta bulle naïve si cela te réconforte.

Mais posons nous les bonnes questions : les grandes actrices ont elles le droit à l'erreur comme les hommes ? Ont-elles le droit à une certaine ambition comme les hommes ? Et les réalisatrices trouvent-elles facilement du boulot ? Et si un de leur film est un échec, est-ce que, comme les hommes, on va les réengager derrière facilement ? Et les youtubeuses sont elles nombreuses hors du cadre des youtubeuses beautés ? Celles qui parlent de sciences, d'histoire, de cinéma le font elles aussi facilement et ont elles autant d'abonnés que les hommes ? Les patronnes de grandes entreprises sont elles légion ? Ont elles plus à prouver que les hommes pour accéder aux mêmes postes ?

La réponse à toutes ces questions est non. Maintenant tu as le droit de continuer de penser ce que tu veux, qu'il n'y a pas ici de sexisme intériorisé qui pousse à une réaction plus épidermique et violente quand c'est une femme qui entreprend et commet une maladresse. Mais c'est ton avis, et pas une vérité universelle comme tu sembles le croire dans tes nombreux commentaires.

Cette tribune avait pour objectif d'éclairer un autre angle qui n'a pas de rapport direct avec l'auto-édition, le choix de Samantha Bailly et les arguments pour justifier ce choix. Ce débat dure depuis des jours et de nombreuses choses ont été écrites sur le sujet. Le choix de cet angle se rapporte à la sociologie, une science qu'il faut un peu maîtriser pour pouvoir venir en parler, mais ce n'est que mon avis.

Cette tribune a été très partagée sur les réseaux sociaux. Si elle était tellement à côté de la plaque, nous ne serions pas aussi nombreux à nous reconnaître dedans.

Plutôt que de venir répéter en boucle ici que ce n'est pas le bon angle, ou plutôt pas l'angle que tu aurais choisi, pourquoi ne pas écrire ta propre tribune avec toutes les explications sur ta vision de l'auto-édition et du marché du livre ? Je suis certaine que ce sera hyper bien documenté, précis et sans interprétation possible.

Jiji

16/10/2018 à 16:23

@Betty c'est limite si tu ne deviens pas insultante toi-même ;)

Je comprends tes propos et je ne peux qu'encourager ton envie de défendre le combat féminisme dans l'édition. On va parler un peu sociologie, même si apparemment je n'atteindrai jamais ton niveau si avancé. Tu as justement vu les réactions sur les réseaux sociaux à cet article ? Pas mal de monde commence à croire que le boycott de Samantha est lié à son sexe, en partie à cause d'affirmations comme celles-ci :

"Si Bernard Werber l’avait fait, aurait-on questionné sa légitimité ? Son droit d’être comme ceci ou comme cela ? Non. Parce que Samantha Bailly est une jeune femme, culturellement, on use et abuse de l’intimidation pour la faire rentrer dans le rang. Ce rang des femmes parfaites et homogènes où rien ne dépasse. Rien ne se remarque. On attend d’elle de se conformer exactement à ce que l’on voudrait qu’elle soit."

Ce n'est absolument pas vrai, et les gens commencent à croire qu'il y a harcèlement car Samantha est une femme qui a une certaine influence dans le monde de la littérature jeunesse francophone. Ce genre d'article créée une réaction en chaîne, déforme les faits, détourne le véritable fond du problème et créée de fakes news, car il affirme ce qui n'a pas lieu d'être dans ce débat, à tort. Oui, aborder cette affaire sous le prisme du féminisme peut être intéressant, mais autant le faire correctement, sans affirmer n'importe quoi. Encore une fois, si Werber avait décidé d'auto-publier, il y aurait eu scandale de la part des libraires. Je ne peux que te renvoyer au commentaire de Pauli qui résume très bien ce qui ne va pas dans cet article, avec plus de tact que moi je le confère.

Et ne pas être d'accord avec l'autrice n'est pas rabaisser. Ce n'est pas non plus parce que des personnes sont d'accord avec son propos qu'il est forcément dans le vrai. Je conclus donc, quitte à répéter en boucle dans ma bulle naïve de femme qui ne comprend rien à la (ta ?) "sociologie" : affirmer (car l'autrice affirme hein, on est d'accord là dessus) que Samantha subit un harcèlement car c'est une femme de pouvoir et qu'on veut la faire taire est faux. ça ne veut pas dire qu'elle n'a pas vécu ce genre de situation, ni qu'il faut se voiler la face, mais les personnes qui n'ont pas toutes les informations sur cette histoire et se contenteront de lire cette tribune, comprendront les choses de travers.

Moon

18/10/2018 à 00:05

Quel plaisir de lire un article comme ça, qui expose sans détour les problèmes que soulève cette affaire. Une affaire pourrait d'ailleurs passer totalement inaperçue si des professionnels sans scrupule ne s'étaient pas d'un coup autoproclamés inquisiteurs de l'Eglise du Livre Autorisé.
Merci, Mme Lombard d'avoir passé du temps à rédiger cet avis que je partage.
C'est triste de constater qu'il faille quelqu'un "d'extérieur" pour pouvoir dire tout haut que l'Empereur est nu, parce que personne "à l'intérieur" n'ose nommer l'évidence.

Kat

20/10/2018 à 18:33

Avant toute chose je tiens à préciser que jusqu'à présent, je ne connaissais pas du tout Samantha Bailly, et si j'ai lu un de ses livres, cela remonte à loin. Bref, je suis donc tombée sur cette tribune sans le moindre préjugé, juste par curiosité.
Que dire ? Quand je vois tous ces commentaires virulents, j'ai presque l'impression qu'une chasse aux sorcières se joue.

J'aimerais savoir ce qui vous dérange vraiment, au fond. Est- ce le fait que Mme Lombard ose écrire ce que des dizaines, des centaines voire des milliers et pourquoi pas des millions d'auteurs pensent tout bas ?
Est-ce le fait qu'elle parle de sexisme ?
Enfin, est-ce le fait qu'elle défende cette autrice et, du même coup,cette nouvelle manière d'appréhender l'édition ?
Une autre question : pensez-vous vraiment que si un écrivain avait agi ainsi aurait été traité de la même manière ? Assurément non, et vous le savez tous aussi bien que moi.

Ecrire, c'est imaginer, écrire, c'est être en renouvellement constant. Je trouve donc normal que l'on renouvelle de ce fait l'édition, d'autant plus que, il faut bien le reconnaitre, les éditeurs et les libraires sont bien plus attirés par ce qui fera vendre que par la beauté principal du livre. Qu'on ne me dise pas le contraire, j'ai fréquenté ce domaine.

Quant à vous, Jiji, ne prenez-vous pas les autres lecteurs - et de ce fait, moi-même - pour des idiots,incapables de comprendre quoi que ce soit quand vous dites que, je cite " les personnes qui n'ont pas toutes les informations sur cette histoire et se contenteront de lire cette tribune, comprendront les choses de travers." ? N'oubliez jamais qu'un lecteur est bien plus intelligent qu'on ne le pense.

Certes, je reconnais tout à fait le droit de ne pas être d'accord avec tous les propos de cette tribune, néanmoins, il y a la manière de le dire. Ce que j'ai pu lire dans votre commentaire laisse transparaitre un manque de respect certain envers Mme Lombard. Si elle dit s'appuyer sur des preuves, il est évident qu'elle les a eues à disposition, quel intérêt aurait-elle eu de mentir à ce sujet, dites-moi ?

Bref, pour en revenir à cette tribune,je la trouve très bien, elle s'en tient aux faits, donne son avis qui,à vos yeux, est peut-être trop subjectif, mais une tribune sert également à cela. Elle nous permet de jeter un oeil sur ce qu'on ne voit pas dans ce monde fermé qu'est l'édition.

Clémentine Ferry

22/10/2018 à 18:47

Je rejoins Kat dans son commentaire. Il ne s'agit pas d'un article, mais d'une tribune d'une lectrice qui est donc forcément subjective. De plus, au lieu de s'intéresser au fond du problème, vous ne faites que commenter phrase par phrase comme s'il fallait disserter sur son point de vue.

Je trouve la tribune de Madame Lombard d'autant plus forte qu'elle utilise une belle métaphore quand on connaît le travail de Samantha Bailly dans l'imaginaire! Et je la salue d'avoir mis en avant l'hypocrisie actuelle autour d'Amazon qui ne fait qu'empirer la situation.

Je trouve ça dommage au final, que dans un pays comme le notre où l'on célèbre (à tort apparemment?) la liberté d'expression et le droit à la parole, d'être aussi virulent face à une lectrice. Même si peut-être elle déplace le problème de base ou n'a pas les bonnes infos, ce n'est pas la question. Il ne s'agit pas d'un papier informatif, mais d'un soutien à une personnalité publique.

Tybalt

04/08/2020 à 14:38

A quoi bon demander à une tribune faite par une personne qui se présente comme une simple lectrice de présenter toutes les qualités de précision et de rhétorique qu'une biographe professionnelle ?

Malgré ses limites, cette tribune aligne de nombreux arguments pertinents ou, à tout le moins, troublants. Et elle pointe avec justesse l'hypocrisie qui consistait à s'attaquer à Samantha Bailly à propos d'autoédition et d'Amazon, alors que des poissons bien plus gros se gorgent grâce à ces mêmes plate-forme et ne mourraient pas de faim s'ils arrêtaient de le faire, contrairement à l'écrivaine dont on parle ici.

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Bien trop petit : Darmanin dans les traces de son mentor Sarkozy

#BienTropPetit - L'interdiction aux mineurs du livre Bien trop petit de Manu Causse, publié par les éditions Thierry Magnier, inquiète considérablement les professions du livre. Cette décision, qui émane du ministère de l'Intérieur, découle d'une loi de 1949 que beaucoup jugent d'un autre temps. Gérald Darmanin, qui entretient une relation déjà compliquée avec le livre, la réactive en 2023, des décennies après un certain... Nicolas Sarkozy, rappelle l’Observatoire de la liberté de création, créé par la Ligue des droits de l'Homme. Nous reproduisons son message ci-dessous.

28/07/2023, 10:56

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La Société des Gens de Lettres dénonce la censure de Bien trop petit

#BienTropPetit - Le ministère de l’Intérieur a signé un décret, le 17 juillet dernier, qui interdit à la vente le roman Bien trop petit de Manu Causse. En cause : un contenu jugé, pour certains passages, pornographique. Face à cette décision, la Société des Gens de Lettres (SGDL) exprime son étonnement et confirme son engagement pour le principe de liberté de création et de publication. Nous reproduisons ci-dessous son message.

26/07/2023, 13:16

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Vers un appauvrissement de la culture canadienne

Copibec, société québécoise de gestion collective des droits de reproduction, réagit à la nouvelle décision du conseil d'administration d'Access Copyright. Elle y voit la conséquence d'une inaction du gouvernement fédéral...

21/07/2023, 11:43

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La dédicace comme expérience de l'autre

Patrick Méheust souligne l'exigence que demande l'exercice de la dédicace par les auteurs et autrices. Ce rite de passage dans le métier n'est pas sans risque pour l'auteur qui doit susciter de la bienvaillance, inspirer confiance, toucher son public... 

20/07/2023, 10:32

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URSSAF : La Charte craque et en appelle au Défenseur des Droits

La Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse lance une action collective face aux insuffisances supposées de l’Urssaf Limousin, dont dépend l’association, et du fait de « l’inaction des ministères de tutelle ». Dans cette optique, elle invite chacun de ses adhérents, « qui rencontre une difficulté non résolue », à saisir le Défenseur des Droits.

18/07/2023, 14:50

Autres articles de la rubrique À la loupe

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De l'Altaï russe à la Mongolie en passant par l'édition kirghize

#AVeloEntreLesLignes — Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont entrepris un voyage en vélo entre Paris et Oulan-Bator en août 2022, avec l'objectif de visiter le maximum de librairies sur leur route. ActuaLitté documentera cette expédition en publiant le récit intitulé "À vélo, entre les lignes".

17/03/2024, 12:13

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Géopolitique, conspirations : “XIII est un survivant” (Yves Sente)

AnniversaireXIII – Le plus amnésique des héros apparut en 1984, sous l’impulsion du scénariste Jean Van Hamme et du dessinateur William Vance : à la recherche d’un passé fuyant, accusé d’assassinat d’un président des États-Unis et toujours pris dans une conspiration politique sans fin, XIII fête ses quarante années d’aventures, de manipulation et de faux-semblants. Retour avec Yves Sente, le scénariste qui prolonge depuis 13 ans déjà cette épopée américaine avec le dessinateur Iouri Jigounov.

14/03/2024, 15:43

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Nancy Huston : “Tout romancier qui se respecte est trans”

L'autrice française d'origine canadienne, Nancy Huston et l'écrivain, réalisateur, poète et militant écologiste, Cyril Dion, se connaissent, ils sont amis. Ils éprouvent l’un pour l’autre de l’affection et de l’estime. Les éditions Actes Sud ont proposé une rencontre pour parler de Francia, le dernier texte de Nancy Huston, publié par la maison le 6 mars dernier. Propos recueillis par Estelle Lemaître.

14/03/2024, 15:24

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À Madagascar, Karné offre une évasion aux jeunes insulaires

Tout sourire et pleine d’entrain, Ravaka a l’air de fonctionner à mille à l’heure. Dès qu’elle s’exprime, on sent un grand enthousiasme et une vraie curiosité. Une envie de comprendre et d’agir se dégage d’emblée de sa personnalité positive. Elle a créé Karné, un concept unique : un magazine bilingue (malgache-français), coloré, vivant, instructif, ludique qui sait prendre sa place sur ce marché. Propos recueillis par Agnès Debiage, fondatrice d’ADCF Africa.

14/03/2024, 13:17

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Moon Knight, justicier lunaire et passablement tordu

L’identité secrète est le propre du super héros – ça et les collants trop moulants. Apparu dans Werewolf by Night #32 en 1975, Marc Spector fêtera ses 50 ans de lutte contre le crime à New York : il protège les voyageurs, chers au dieu égyptien qui l’a choisi pour avatar. Non sans l’avoir sauvé de la mort. Mais ce personnage, atteint d’un trouble dissociatif, coexiste mentalement avec trois autres personnes. De quoi en faire un justicier atypique, dont les méthodes effraient.

06/03/2024, 12:16

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Où en est la lecture dans les campagnes françaises de 2024 ?

En février 1967, l'ORTF diffusait un numéro de sa Bibliothèque de poche, dans lequel le journaliste disparu en 2012, Michel Polac, partait à la rencontre de bergers pour discuter de leurs lectures. ActuaLitté reprend le principe à l'occasion du Salon de l'Agriculture, en interrogeant des acteurs du secteur primaire, afin de vérifier : où en est le rapport au livre dans les campagnes de 2024 ?

01/03/2024, 18:53

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Frédéric Taddeï : "L’âge est un sujet qui n’existe pas"

« Quand on vous dit que François Ier a gagné la bataille de Marignan en 1515 on ne vous dit pas quel âge il avait, il avait 20 ans ». Le présentateur Frédéric Taddeï a une obsession qu’on ne lui connaissait pas encore : l’âge. Nous l’avons rencontré pour la sortie des Birthday books le 6 mars 2024, l’occasion de discourir sur ces « quartiers de la vie que l’on habite tous ensemble ».

29/02/2024, 15:46

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Plutôt BFM que CNews : Isabelle Saporta, bientôt la porte ?

Dans quel monde une salariée dénigrerait publiquement l’une des sociétés de son employeur, sans se faire tirer l’oreille ? Mieux : présenterait comme plus brillante une entreprise concurrente, du même secteur d’activité ? Eh bien… soit les anti-Bolloré reverront leur copie quant aux “méthodes” (censure, liberté de parole brimée, etc.) chez Vivendi… Soit Isabelle Saporta prépare son départ de chez Fayard ?

29/02/2024, 15:42

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“Nos points communs sont simples : le territoire et le livre.”

#Noshorizonsdesirables – Durant cinq années de librairie au Québec chez Pantoute, Benoît Vanbeselaere est passé de la communication et de l’événementiel à la direction générale d’une des deux succursales. Depuis avril 2023, il a pris ses fonctions comme coordinateur de l’Association des éditeurs des Hauts-de-France. En marge des Rencontres régionales du Livre et de la Lecture 2024, à Boulogne-sur-Mer, il revient avec nous sur les actions menées et à mener.

26/02/2024, 15:13

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Partage de la valeur : cette étude “apporte des éléments de compréhension” (SNE)

L'étude du Syndicat national de l'édition (SNE) consacrée au partage de la valeur entre auteurs et éditeurs, présentée au début de ce mois de février, a été accueillie froidement par les organisations d'auteurs. Ces dernières reprochaient une approche « biaisée » et des résultats qui masquaient la situation économique des écrivains. Renaud Lefebvre, directeur général du SNE, répond aux critiques.

22/02/2024, 11:49

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Librimania : le jeu que toute l'édition va s'arracher

#Noshorizonsdesirables – Foin des IUT et autres Masters pros Métiers du livre : voici le futur compagnon et prochain best-seller en librairie — s’il est un jour commercialisé — Librimania plonge les joueurs dans l’univers impitoyable… du monde du livre. Accrochez-vous à un dictionnaire ou une encyclopédie, ça décoiffe !

21/02/2024, 19:22

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Barbara Kingsolver, Prix Pulitzer 2023 : “Je ne crois pas au talent”

Le Prix Pulitzer de la fiction, qui récompense un roman qui raconte cette démente Amérique, a été décerné à deux auteurs ex-aequo en 2023 : Hernan Diaz pour son texte sur les coulisses de la Grande Dépression des années 30, Trust, et Barbara Kingsolver. D’un côté, le gros argent, de l'autre, les prolos d'une campagne des Appalaches, à travers les aventures de Demon Copperhead. Un David Copperfield contemporain dans les terres contrariées de l'OxyconTin et des champs de tabac…

21/02/2024, 16:00

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Pour le livre de Turin, "un salon qui aide au dialogue"

Du 9 du 13 mai, le Salon international du livre de Turin incarne un événement majeur autour du livre sur le territoire italien. Entre défis antérieurs et direction nouvelle, Annalena Benini, directrice du Salon pour cette édition, fait part à Actualitté des conditions à réunir, pour mener à bien les ambitions prochaines, notamment quant à la jeunesse. 

19/02/2024, 12:07

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Une nuit dans une yourte kirghize, bercés par la pluie

#AVeloEntreLesLignes — Partis à la conquête de nouveaux horizons, Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek pédalent à travers une odyssée littéraire. Leur défi ? Explorer le plus grand nombre possible de librairies sur un itinéraire qui les mène à vélo de Paris jusqu'à Oulan-Bator. Ils partagent avec ActuaLitté leurs aventures et découvertes dans ce journal de voyage.

16/02/2024, 15:24

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“Le livre et la lecture comme biens communs”

Noshorizonsdesirables – Dans le paysage littéraire des Hauts-de-France, une révolution jusqu’alors silencieuse entend faire grand bruit. François Annycke, directeur de l’Agence Régionale du Livre Hauts-de-France (AR2L), inaugurera les 21 et 22 février deux journées professionnelles. Objectif : collaborer, en redéfinissant le rôle de l’Agence et de ses partenaires, pour plus d’efficacité.

16/02/2024, 12:00

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À vélo entre les montagnes et les yourtes

#AVeloEntreLesLignes — Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek se sont lancés dans une aventure exceptionnelle, celle de parcourir la distance entre Paris et Oulan-Bator à vélo. Tout au long de leur parcours, ils font escale dans autant de librairies que possible. Leur odyssée est couverte par ActuaLitté, qui partage leurs histoires au fur et à mesure.

14/02/2024, 10:33

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Livres audio : saga, c'est plus fort que toi

Dans un nouvel article, Nathan Hull, responsable de la stratégie de Beat Technology, s'intéresse aux sagas littéraires et à leur capacité à captiver les lecteurs sur le long terme. Comment expliquer ce succès durable ? Et, surtout, comment le reproduire dans un domaine bien particulier, celui du livre audio numérique ?

13/02/2024, 12:48

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“Le lecteur français veut comprendre l'Italie à travers sa littérature”

Dans une interview menée par Federica Malinverno, Florence Raut revient sur la création de La libreria, librairie-café parisienne cofondée aux côtés d'Andrea De Ritis en 2006, se définissant comme un « espace petit mais riche dédié à l’Italie, situé dans le cœur du IXe arrondissement de Paris ».

13/02/2024, 11:38

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“Il faut tenir sur le fil, à la frontière, et c’est de là que nait la littérature”

#PrixFrontieres2024 – L'édition 2024 du prix Frontières a été lancée, avec la liste des 10 titres retenus. La lauréate de 2023, la romancière Dima Abdallah avait été été saluée pour son deuxième roman Bleu nuit aux éditions Sabine Wespieser. Présidente d'honneur du jury de cette édition 2024, elle nous délivre un texte, en exclusivité pour ActuaLitté, sur ce terme étrange... frontières...

12/02/2024, 16:35

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Durant les JO, il est important de rester à Paris... en télétravail

Les usagers occasionnels du métro parisien n’ont pas manqué la campagne de communication orchestrée dans les rames : l’invitation au RTT – Reste chez Toi Travailler. À l’approche des Jeux olympiques, les injonctions contradictoires pleuvent : rester ou ne pas rester sur Paris, prendre ou ne pas prendre les transports, travailler ou ne pas travailler… On ne fait pas d’Hamlet, sans casser des noeuds….

12/02/2024, 14:46

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“Pour être un libraire, il faut porter la casquette d’agent culturel”

Pleine d’énergie et toute souriante, Prudientienne Gbaguidi est une figure de la librairie francophone en Afrique de l’Ouest. Très engagée pour faire rayonner son métier, elle suit tout ce qui se publie dans la sous-région. A la tête de la librairie Savoir d’Afrique (Bénin), elle est aussi présidente de l’Association des Libraires professionnels du Bénin (ALPB) et vice-présidente de l’Association internationale des Libraires francophones (AILF). Propos recueillis par Agnès Debiage, fondatrice d’ADCF Africa.

06/02/2024, 13:07

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“Nutri-score du livre” et autres projets d’avenir pour une édition écologique

D’après Erri de Luca, l’impossible caractérise « ce qui n’a pas encore été fait » (trad. Danièle Valin). La chaîne du livre — mais par cette dénomination, ne réduit-on pas ses acteurs à des maillons ignorants les uns des autres ? — était conviée à une journée de réflexion, ce 29 janvier. Dans les locaux du groupe Bayard, on se réunissait pour « décarboner le livre et l’édition ». 

29/01/2024, 20:08

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Au-delà de la polémique Tesson, “faire vivre le Printemps des poètes”

« Au-delà des polémiques de toutes sortes, il nous appartient de faire vivre cette édition du Printemps des Poètes coûte que coûte, et de penser d'abord au public », déclarent les cofondateurs des éditions Doucey. Cette réaction intervient peu après l'annonce de la démission de Sophie Nauleau, directrice artistique du Printemps des Poètes. 

27/01/2024, 12:21

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Vers le Kirghizistan, à la recherche de la fraicheur perdue

#AVeloEntreLesLignes — C'est l'aventure de Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek, deux cyclistes qui se sont donné pour challenge de rejoindre Oulan-Bator depuis Paris, à la force de leurs cuisses. En chemin, ils visitent autant de librairies qu'ils peuvent. ActuaLitté suit ce périple en publiant leurs récits.

26/01/2024, 14:40

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“Il faut être un idiot majuscule pour écrire de la poésie”

La protestation virera bientôt au Tessongate, tant opposants et défenseurs de Sylvain Tesson en parrain du Printemps des poètes s’écharpent. Poliment. Avec le récent soutien de la ministre de la Culture, Rachida Dati, le débat se colore définitivement de politique. Le romancier et poète Patrick Varetz suggère ce qui serait une alternative à la discorde ambiante.

22/01/2024, 13:35

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Statut européen des artistes-auteurs : “C'est un nouvel espoir”

Depuis plusieurs semaines, des organisations françaises d'auteurs de l'écrit se sont lancées dans une campagne de soutien à une initiative législative du Parlement européen. L'objectif ? Inciter la Commission européenne à agir pour améliorer les conditions de vie des artistes-auteurs, notamment par la création d'un statut. 

18/01/2024, 15:15

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Pas de visa, pas de chocolat

#AVeloEntreLesLignes — Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek se sont lancés dans une aventure folle : rallier Paris et Oulan-Bator à vélo, visitant au passage des librairies dans chaque pays, périple qu'ils racontent pour ActuaLitté. Cela faisait quelques semaines que les deux cyclistes pédalaient en silence, nous les retrouvons aujourd'hui à Samarcande, au bout de l'Ouzbékistan.

17/01/2024, 17:02

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Résolument ancré dans la Fantasy, Leha crée Majik sa collection poche

ENTRETIEN – Apparu en 2017 dans le paysage des Littératures de l’Imaginaire, Leha Editions amorce 2024 avec un gros dossier : la création d’une collection de poche, Majik. Un pari audacieux, autant qu’une nouvelle corde à l’arc de cet éditeur, installé à Marseille depuis quelques années. 

17/01/2024, 10:08

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Livre audio : détourner la loi des séries, à son avantage

Secteur des plus dynamiques depuis plusieurs années, le livre audio numérique est porteur de mille promesses pour les éditeurs. Mais serait-il déjà calcifié dans des habitudes tirées de l'âge de la lecture imprimée ? Nathan Hull, responsable de la stratégie de Beat Technology, revient sur l'intérêt, pour l'éditeur et l'auditeur, de faire un peu de découpage...

10/01/2024, 09:06

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Louise Boudonnat : traduire, “c’est aussi une rencontre avec soi-même”

Dans une interview menée par Federica Malinverno, Louise Boudonnat revient sur son travail de traduction (de l'italien) de l'ouvrage Absolutely Nothing. Histoires et disparitions dans les déserts américains, de Giorgio Vasta et Ramak Fazel, paru aux éditions Verdier en 2023.

02/01/2024, 14:52

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Domaine public : Disney a fini par se faire “Mickey”

Dans les studios Disney, la poule aux œufs d’or serait plutôt un rongeur, qui après un siècle de bons et loyaux services a bien mérité une retraite non commerciale. Car ce 1er janvier 2024, Mickey Mouse entrera dans le domaine public. Autrement dit, la plus grande entreprise de divertissement de la planète perd l’exclusivité de sa manne financière. Émouvants adieux…

30/12/2023, 12:35

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Line Papin et les Lettres Zola : "Cette démarche me garde constamment en éveil"

LaLettreZola — La première Lettre Zola est toujours disponible à la prévente sur la plateforme KissKissBankBank. La première romancière à offrir aux futurs lecteurs un texte inédit, entre réel et fiction, est Blandine Rinkel. Mais chaque mois est l'occasion de découvrir une nouvelle plume, et pour ce faire, Louis Vendel, créateur de ce singulier et enthousiasmant concept, a dû façonner une véritable équipe autour de lui. Une trentaine de trentenaires, parmi lesquels Line Papin, qui triche un peu, puisqu'elle a 27 ans, mais déjà six ouvrages derrière elle.

26/12/2023, 17:06

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David Duchovny : “Les écrivains ont le devoir d'écrire tout ce qu'ils veulent”  

David Duchovny, pour les plus anciens, c’est l’agent Fox Mulder, pour les plus au fait, le romancier Hank Moody de Californication. L’enfant de New York est aussi un écrivain : son premier texte fut un conte animalier, Oh la vache ! (trad. Claro, Grasset) « entre Georges Orwell et Tex Avery », rien que ça. Le second publié en France, La Reine du Pays-sous-la-Terre, est un texte étonnant, riche, non sans humour et d'un beau romantisme suranné.

20/12/2023, 18:08

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Centenaire de la République de Turquie (1/2) : La librairie d'Efy 

Le 23 octobre dernier, les turcs célébraient le centenaire de la République turque, fondée par Mustafa Kemal Atatürk sur les ruines de l'Empire ottoman. À cette occasion, ActuaLitté propose un diptyque à Istanbul, où l'Orient rencontre l'Occident. Ville monde, trois fois née, au sept collines, vibrante d'histoires, de cultures, et de saveurs, étendue majestueusement sur les rives du Bosphore.

15/12/2023, 19:46

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Thierry Fraysse (Éditions Callidor) : passés recomposés

Pour quiconque les croise en librairie, les ouvrages siglés Callidor sont de ceux que l'on n'oublie pas. Couvertures illustrées, titres calligraphiés, dessins cryptiques et intrigants cisèlent un écrin de choix pour des textes exhumés avec la patience d'un chercheur d'or par Thierry Fraysse, qui dirige la maison. Avec de la suite dans les idées, et une obsession assumée.

15/12/2023, 16:07

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“Faire simple, c’est compliqué” : le FALC vu par ses traducteurs et traductrices

FALC – Des livres d’un genre nouveau apparaissent sur le marché éditorial afin de rendre accessible la lecture et la littérature aux publics empêchés de lire. Ce sont des livres en Facile à lire et à comprendre (FALC), un outil de rédaction et de simplification de la langue développé au niveau européen pour autonomiser les personnes présentant des troubles du développement intellectuel. Mais comment traduire en FALC ?

12/12/2023, 11:57