ACBD rapport 2014

La BD représente le sixième secteur de l’édition avec 307,3 millions d’euros de chiffre d’affaires, en augmentation de 11,6 % en 2019, selon le SNE. Entre 2000 et 2016, le nombre de publications n’a cessé d’augmenter (+ 340 % dont une majorité de nouveautés, d’après le rapport ACBD). Selon une étude du Centre national du livre, 99 % des enfants et 98 % des adultes lecteurs de BD interrogés préfèrent le format papier. La BD numérique ne représente en effet que 1,5 % du marché de la bande dessinée, mais cette part augmente tous les ans et a été multipliée par trois en quatre ans (Baromètre Sofia 2017). Ainsi, 1/4 des jeunes lecteurs de BD déclarent lire aussi en numérique et 1/3 des adultes. La majorité lit sur tablette tactile ou ordinateur. 

Au cours de l’année 2015, la bande dessinée québécoise a « poursuivi sa croissance », indique le rapport établi par Michel Viau, pour l’ACBD, section Québec. Avec 217 albums édités, le secteur augmente progressivement son offre – toujours répartie entre différents éditeurs spécialisés. Avec, pour 2015, l’inversion d’un mouvement spécifique : jusqu’à lors, la conquête des territoires historiques, France, Belgique et Suisse était stratégique. Si la langue aidait, les éditeurs québécois semblent avoir délaissé le Vieux Continent.

Fidèle au poste, le rapport annuel de Gilles Ratier établit un état des lieux du marché de la bande dessinée dans l’espace francophone. Avec 5255 BD parues au cours de l’année, et 3924 strictes nouveautés, 2015 se présenterait alors comme « l’année de la rationalisation ». C’est en effet un recul de 2,9 % de la production auquel on assiste. Mais dans le détail, le marché aurait bien pu perdre en création et innovation.

L'Association française des critiques et journalistes de bandes dessinées (ACBD), à l’occasion de la Japan Expo qui se déroulait à Villepinte jusqu’à dimanche, a remis le prix du meilleur manga de l’année à Poison City.

Pas de vacances sans lectures, et pas de lectures sans bandes dessinées, jure l’Association des critiques et journalistes de bande dessinée. L’ACBD, fidèle au rendez-vous, propose une liste de 20 titres à emporter avec soi sur les plages, flancs de montagnes ou tout autre endroit qui servira de lieu de repos estival.

En 1989, Mourad Boudjellal fondait les éditions Soleil Productions, ouvrant un siège à Toulon. Une décision qui suivait la création de la librairie Bédulle en 1982 dans la même ville. Et 22 ans plus tard, la maison passait en totalité dans le giron des éditions Delcourt : la passion pour le ballon ovale et le Rugby club toulonnais l'emportait sur Lanfeust et Troll de Troy. En juin 2011, Soleil Prod devenait donc une maison de Delcourt.

A l'image de la publication annuelle de l'Association des journalistes et critiques en bande dessinée (ACBD) en France (voir notre actualitté), le Bilan de la bande dessinée au Québec retrace, pour la première fois, l'année qui vient de se terminer. Et 2014 fut un cru particulièrement exceptionnel, rapporte Le Devoir.

L'Association des Critiques et journalistes de Bande Dessinée (ACBD) a dressé un bilan de l'année écoulée, pour le secteur de la BD et du manga. 2014 sera donc L'année des contractions, avec une reprise de la production, mais des ventes moyennes en baisse, tandis que la grande préoccupation vient de la situation économique de la majorité des auteurs.

L'article de l'Express nous apprend que Fleur Pellerin, ministre déléguée à l'économie numérique, a fait du financement participatif un axe majeur de travail. Précisons que c'est au statut juridique des sites de financement participatif que s'intéresse principalement la ministre.

On aurait pu s'émouvoir, dans les groupes éditoriaux, de ce que l'an passé, 1510 auteurs vivaient, parfois difficilement de la création de BD, et de ce que ce chiffre soit descendu à 1492 pour 2013, selon le rapport réalisé par Gilles Ratier, pour le compte de l'ACBD. Un rapport qui indique un ralentissement de la production, immédiatement repris par des médias peu regardants, comme un signe de morosité dans le marché de la BD franco-belge. Ah, les fêtes de fin d'années, et les lectures hâtives...

Cette rentrée est définitivement celle des mouvements : les éditions Jungle, créées en 2003 par Moïse Kissous, en partenariat avec Casterman, s'apprêtent à prendre un nouveau virage. Cette maison BD, très tournée vers l'audiovisuel, va donc prendre son indépendance, pour rejoindre le giron de Steinkis Groupe, dirigé par Moïse Kissous, pour une nouvelle évolution.