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Blaise Cendrars raciste

Extraits

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Critique

Blaise Cendrars

"La vie et l'oeuvre de Cendrars sont si étroitement liées, que la moindre étude sur ses poèmes, sur ses romans et ses chroniques qui en résument le contenu spirituel, en même temps qu'elles constituent un genre littéraire absolument nouveau, est tenue de se reporter à sa biographie. Sans les éclaircissements que celle-ci nous apporte, bon nombre de pages risqueraient de demeurer lettre morte, ou tout au moins, de nous paraître les fruits d'une imagination excessive, alors qu'elles ne sont le plus souvent que des souvenirs à peine romancés. [...] L'histoire de cette oeuvre est donc en même temps celle de la vie multiforme, ardente et désordonnée en apparence seulement, de ce poète dont l'oeuvre grandit à mesure qu'il recule dans le temps." – Louis Parrot.

04/2024

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Lycée parascolaire

L'or, Blaise Cendrars

Pour lire les œuvres intégrales. Lire, c'est tracer dans un texte des PARCOURS DE LECTURE. Chaque volume de cette collection propose un parcours de lecture possible dans une œuvre intégrale reconnue ou méconnue, à découvrir ou à relire. Ces PARCOURS DE LECTURE veulent aussi donner par l'exemple les moyens d'une lecture active. Pour aider chacun à tracer ses propres chemins : - des repères dégagent les méthodes d'analyse et les notions techniques utilisées, - des textes complémentaires ou des prolongements suggèrent des approfondissements et des ouvertures vers d'autres œuvres.

01/1991

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Biographies

Blaise Cendrars. Philosophe postmoderne

On ne range pas Blaise Cendrars parmi les penseurs. Il n'a pas la gueule de l'emploi. On ne voit guère de philosophie dans ses sautes d'humeur. Il ne bricole pas de montagnes russes pour la dialectique ni ne débite de susurrants traités de morale. Ses lecteurs s'installent comme au spectacle. Ah ! les petits blancs, les cigarettes, des bagarres dans des bouges. Le boucanier fait le coup de poing, jongle avec l'eustache. Il chavire dans le roulis des ports, soutient Modigliani, soûl, dans les escaliers de Montmartre. Il raconte des histoires de montreur d'ours. Mais, en termes lacaniens, Cendrars... "ça n'est pas ça ... A Marseille, au Nain jaune, il détaille la patronne, mais sur le seuil du bar il scrute les étoiles. Il se tient près de Lucrèce. Il a des émois d'augure pour contempler la voûte céleste. Maintenant que la biographie de l'affabulateur est établie, que des sherpas universitaires ont sondé les strates refoulées de l'oeuvre, il est possible de présenter une synthèse de la création cendrarsienne. Blaise Cendrars, philosophe postmoderne révélera à des lecteurs, trop braqués sur les extravagances du casseur d'assiettes, et contrairement au décousu des apparences, une pensée philosophique d'une extrême cohérence. L'auteur décrit l'immersion de l'homme dans son environnement. Sa vision du monde préfigure les gouffres mis à jour par la science moderne. Ses analyses prémonitoires proclament le néant des grands récits, la ruine des idéologies, annoncent le postmodernisme. Salvatrice, son écriture relève déjà de l'intertextualité, et ses reportages du journalisme gonzo. Immergez-vous dans ce fleuve textuel dont tant d'éblouissantes pages restent ignorées !

10/2023

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Lecture 6-9 ans

Poèmes de Blaise Cendrars

Il chante la beauté du monde et le bonheur d'exister. Sa vie est légende, son oeuvre a l'intensité d'une épopée. Cendrars qui s'était placé sous le signe du feu est un grand poète de la modernité. Oser et faire du bruit. Tout est couleur mouvement explosion lumière. La vie fleurit aux fenêtres du soleil. Qui se fond dans ma bouche. Je suis mûr. Et je tombe translucide dans la rue...

10/2013

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Critique littéraire

Blaise Cendrars & L'Homme foudroyé

Reclus dans sa cuisine d'Aix-en-Provence, emmitouflé dans sa bure d'hiver, portant béret et lunettes, son éternelle cigarette au bec, il pose sous l'objectif de Robert Doisneau à côté de la machine à écrire d'où sont sorties les pages de L'Homme foudroyé, qui vient de paraître chez Denoël. Tel est le visage de Blaise Cendrars qu'ont pu découvrir, en octobre 1945, les lecteurs du Figaro-Illustré : celui de l'auteur d' "un grand livre, un de ces livres comme il n'y en a pas un en dix ans [... ] qui nous transporte, par la maîtrise d'un art littéraire entièrement personnel, hors de tout art, par-delà toute littérature". Ainsi Maximilien Vox saluait-il la parution de ce premier volume des "Mémoires sans être des Mémoires". A ce livre foudroyant, les Cahiers de sémiotique textuelle de l'université Paris Nanterre avaient consacré en 1989, sous la direction de Claude Leroy, son quinzième numéro, rassemblant des études critiques, des inédits et des documents. Premier et unique ouvrage jusqu'à ce jour entièrement consacré à L'Homme foudroyé, ce volume est ici republié à l'occasion du programme de l'agrégation de lettres 2020.

11/2019

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Critique littéraire

L'or de Blaise Cendrars

Un Essai Etude approfondie d'un grand texte classique ou contemporain par un spécialiste de l'œuvre : approche critique originale des multiples facettes du texte dans une présentation claire et rigoureuse. Un Dossier Bibliographie, chronologie, variantes, témoignages, extraits de presse. Eclaircissements historiques et contextuels, commentaires critiques récents. Une Iconographie Des illustrations nombreuses et variées proposent une interprétation visuelle originale. Un ouvrage efficace, élégant. Une nouvelle manière de lire.

01/1991

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Littérature française (poches)

L'homme qui fut Blaise Cendrars

Personne. sa vie durant, ne s'est davantage raconté que Blaise Cendrars. Mais qui, jusqu'ici, s'était risqué à confronter la réalité aux fantasmes ? Car l'homme à la main coupée, le bourlingueur du Transsibérien, l'extra-ordinaire poète fut aussi, et surtout ? un inventeur d'histoires plutôt qu'un véritable "traceur de routes". Rêver sa vie au lieu de la subir ? Qu'importe ! Il fallait pour le dire un proche. attentif, et de la même trempe. Cet homme. c'est Albert t'Serstevens. L'auteur de Taïa parle de l'oeuvre et du génie de son ami et le dévoile tel qu'il l'a aimé. avec la même verve et la même liberté qui faisaient le charnu de Cendrars.

04/2012

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Critique littéraire

L'homme que fut Blaise Cendrars

" Depuis [que Blaise Cendrars] n'est plus je me sens si peu séparé de lui que je le retrouve à chaque instant près de moi, assis, comme je l'ai vu tant de fois, sur le large canapé, en face de ma table de travail, à me régaler de son interminable monologue à voix rugueuse, qu'il n'interrompait que pour allumer une quarantième gauloise ou vider un verre de fine, la bouteille constamment à sa portée. Je suis pourtant seul maintenant à garder cette amitié qui durera autant que moi, et sans doute au-delà, car il n'y a pas de raison pour que deux substances aussi bien liées ne se retrouvent pas dans quelque lointaine galaxie, et pour quelques millions d'années lumière. " On comprendra, à la lecture de ce livre, qu'une telle amitié - " où la littérature avait très peu de place " - fut sans égale dans le monde des lettres, et qu'A. t'Serstevens était l'homme le plus qualifié pour brosser le portrait de ce " prospecteur des plus riches filons ".

03/2004

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Critique littéraire

Blaise Cendrars - Raymone Duchâteau . Correspondance 1937-1954

L'écrivain Blaise Cendrars (1887-1961) et la comédienne Raymone Duchâteau (1896-1986) se sont rencontrés le 26 octobre 1917. Lui, aussitôt foudroyé d'amour ; elle, lui refusant d'emblée et à jamais, ce qui, le lui eût-elle accordé, les aurait peut-être détachés l'un de l'autre. Quarante-trois années durant, ils furent unis par un amour platonique, impossible et nécessaire, mystique et démoniaque : insondable. Ils forment assurément l'un des couples les plus étonnants de la littérature du XXe siècle. Voici réunies pour la première fois les lettres qu'ils ont échangées. Elles datent, pour l'essentiel, des années quarante. Réfugié dans sa cuisine d'Aix-en-Provence, l'ancien combattant de 14-18 entreprend durant la Seconde Guerre la rédaction de trois des quatre volumes de ses "Mémoires", le grand oeuvre qui le ramènera sur le devant de la scène littéraire. Confidente des minutes de cette vie solitaire, Raymone reçoit quotidiennement des nouvelles à elle seule réservées. Le ton est celui de la confidence familière, sans rien qui pèse ou qui pose. Exceptionnelle, du fait du lien capital qui unit ses deux protagonistes, cette correspondance l'est aussi par sa triple portée —l'Histoire, l'amour, l'écriture. Le bruissement d'une destinée singulière se mêle à la rumeur du monde et la vie minuscule de l'individu à l'existence majuscule de l'écrivain.

11/2015

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Critique littéraire

Blaise Cendrars ou la légende du légionnaire

Blaise Cendrars (1887-1961), de son vrai nom Frédéric Sauser, né en Suisse, est un des poètes majeurs de l'avant-garde artistique. Engagé volontaire dans la Légion étrangère, grièvement blessé le 28 septembre 1915, il est amputé de l'avant-bras droit. Dès lors, écrivain de la main gauche, il se lance dans un véritable travail d'historien du conflit, utilisant notamment des sources orales. Cependant, les archives montrent qu'il n'a pas participé aux nombreux combats auxquels il prétend avoir assisté. Souvent dérangeants, ses premiers textes sont jugés antimilitaristes ou, à l'inverse, soupçonnés de faire l'apologie de la violence. Un récit comme J'ai tué aborde des sujets rarement traités, tels le détroussement des cadavres ou le combat au couteau de tranchée. En parallèle de ces écrits, l'écrivain entreprend une approche plus médicale de son expérience de combattant, aboutissant à l'écriture de la nouvelle J'ai saigné, qui fait de lui un témoin exceptionnel de la pathologie psychique de guerre. A partir d'archives inédites et de témoignages de ses camarades de combat, sources qui permettent de rectifier de nombreuses inexactitudes couramment admises, Laurent Tatu et Julien Bogousslavsky reconstituent en détail, et pour la première fois, la vie de l'écrivain durant la guerre 14-18. En outre, et pour la première fois également, ils révèlent la réalité historique des "vrais" combattants de l'escouade de Cendrars. A travers les exemples de ces soldats demeurés jusqu'alors inconnus, modèles des personnages fictifs, le processus de création littéraire de Cendrars s'éclaire d'un jour nouveau.

09/2015

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Encyclopédies de poche

Blaise Cendrars. L'or d'un poète

«Tout enfant, très souvent, je brûlais dans mon berceau: je prenais feu comme une allumette et il ne restait de moi qu’un petit tas de cendres noires toutes entortillées.» Toute sa vie, celui qui naquit Frédéric Sauser, en Suisse, en 1887, brûlera une énergie inépuisable, pour créer l’une des grandes oeuvres de la littérature du XXe siècle. Enfant fermé, difficile, Freddy Sauser suit ses parents à Naples avant de rentrer en Suisse, où l’école buissonnière et sa passion pour la lecture, de Jules Verne à Tolstoï, de Nerval à erasme font de lui un fort mauvais élève. A seize ans, il quitte sa famille et part pour Moscou. A Saint-Pétersbourg en 1905, il est secrétaire d’un joaillier et se mêle aux milieux révolutionnaires. C’est là que le futur poète commence à écrire. Ce sont des années de formation, marquées par son premier amour, Hélène, qui périra par le feu. A Berne, en 1908, il reprend des études et rencontre Féla Poznanska, l’étudiante polonaise qui deviendra sa femme et la mère de ses trois enfants. Dans la misère, sous les toits, à Paris, à Bruxelles, puis à New York, il travaille à la recherche de son écriture, vivifiée en profondeur par le monde moderne. Il écrit Pâques à New York et invente son nom nouveau: Blaise Cendrars. A Paris en 1912, il rencontre les artistes dont la quête s’apparente à la sienne, poètes comme Apollinaire puis Reverdy ou Soupault, peintres comme Chagall, Léger ou Robert et Sonia Delaunay. Coup de tonnerre dans le ciel de la poésie, il écrit et publie, avec les couleurs de Sonia Delaunay, dans une forme nouvelle et inégalée depuis, le «premier livre simultané»: la Prose du Transsibérien et de la petite Jehanne de France (1913). Eclate la Première Guerre mondiale: engagé volontaire, Cendrars perd sa main droite. Dans l’effervescence du Paris de l’après-guerre, Cendrars est écrivain et poète, critique d’art, éditeur audacieux, assistant metteur en scène avec Abel Gance, réalisateur à Rome, ou encore librettiste de ballets. En 1924, il part pour le Brésil, qui deviendra une de ses sources d’inspiration. Le poète se fait prosateur et de 1925 à 1930 publie ses grands romans: L’Or, Moravagine, Le Plan de l’Aiguille, Dan Yack. Il fait ensuite l’expérience du grand reportage, puis publie trois livres de nouvelles. En juin 1940, désespéré par l’occupation allemande, il s’exile à Aix-en-Provence. Après trois années de silence et de vie contemplative, il reprend la plume, écrit L’Homme foudroyé, La Main coupée, Bourlinguer, Le Lotissement du ciel. Terrassé par une attaque d’hémiplégie en 1958, le poète à la main coupée tente encore d’écrire avec sa «main amie» paralysée. Il meurt le 21 janvier 1961.

01/2011

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Littérature française

La Vie dangereuse. Un essai de Blaise Cendrars

La Vie dangereuse est composée de cinq récits, dans lesquels se mêlent les souvenirs, des bribes d'enquêtes journalistiques menées à travers le monde, Amérique du Sud, Antarctique... des réflexions en forme d'essais. Cette trame discontinue épouse le rythme de la vie d'aventurier de Cendrars pour qui la vie moderne est en ellemême un poème.

02/2023

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Littérature française

Blaise Cendrars. Enquête sur l'homme à la main coupée

Un essai sur celui qui de son vivant déjà vivait en état de légitime légende.

12/1986

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Littérature française

Blaise Cendrars, Gilberto Freyre et le mystère de la Samba

L'ouvrage qui fait autorité sur les secrets de la Samba, musique née des favelas et devenu identitaire pour toute une nation avec le concours de formidables étrangers comme Blaise Cendrars ou de natifs comme Gilberto Freyre. - Un auteur qui fait autorité sur les mystères de la Samba, musique marginalisée devenue identitaire pour toute une nation (déjà traduit en anglais, italien, japonais...) - Une préfacière reconnue, chercheuse à Paris-Saclay, qui explique le rôle d'un grand étranger comme Blaise Cendrars dans la reconnaissance de la Samba, - Un traducteur qui vit intensément le Brésil où il réside depuis des années. - Une collection de poche très identifiée qui s'impose par sa qualité et son originalité avec sa couverture kraft et la gravure de l'artiste France Dumas. L'ouvrage a déjà été traduit en anglais, italien et japonais.

06/2023

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Critique littéraire

Du monde entier au coeur au monde de Blaise Cendrars

Etude approfondie d'un grand texte classique ou contemporain par un spécialiste de l'œuvre : approche critique originale des multiples facettes du texte dans une présentation claire et rigoureuse. Bibliographie, chronologie, variantes, témoignages, extraits de presse. Eclaircissements historiques et contextuels, commentaires critiques récents. Un ouvrage efficace, élégant. Une nouvelle manière de lire Du monde entier au cœur du monde de Blaise Cendrars.

10/2007

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Littérature française

Œuvres complètes (Tome 7-Moravagine - La fin du monde filmée par l'Ange N.-D - L'Eubage). 7 Moravagine - La fin du monde filmée par l'Ange N.-D - L'Eubage

"Un monstre, je te dis... " , lance Blaise Cendrars lorsqu'il annonce à son ami Jean Cocteau, le 1er septembre 1917, qu'il vient de terminer La Fin du monde. Neuf ans plus tard, le roman paraîtra sous le nom de son inquiétant héros, Moravagine. Enfermé dès sa naissance et réputé incurable, celui-ci s'évade de l'asile psychiatrique grâce à un jeune médecin qui joue l'apprenti sorcier pour le voir à l'oeuvre. Pendant plus de dix ans, ils vont parcourir ensemble le monde entier en se faisant terroristes, chercheurs d'or ou aviateurs tandis que le "grand fauve humain" parsème sa route de cadavres de femmes. Dans cette figure du mal, Cendrars a voulu peindre son double démoniaque. Pour échapper à sa fascination, il a exploré les limites de la folie et du génie créateur. La collection "Tout autour d'aujourd'hui" présente, en quinze volumes, les oeuvres complètes de Blaise Cendrars (1887-1961) dont elle propose la première édition moderne, avec des textes établis d'après des sources sûres (manuscrits et documents), accompagnés de préfaces et suivis d'un dossier critique comprenant des notices d'oeuvres, des notes et une bibliographie propre à chaque volume. Pendant la Grande Guerre, après son amputation, Cendrars entreprend La Fin du monde, un "roman martien" resté inachevé, dont sont issus le scénario de La Fin du monde filmée par l'Ange N. -D. (1919) et son livre le plus violent, Moravagine (1926). Réunis ici pour la première fois, ils sont accompagnés de L'Eubage, récit secret de renaissance, qui leur est contemporain.

10/2023

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Littérature française

Œuvres complètes (Tome 8-Histoires vraies - La Vie dangereuse - D'Oultremer à Indigo). 8 Histoires vraies - La Vie dangereuse - D'Oultremer à Indigo

"Après le poète, le romancier, l'essayiste, le voyageur - il faut parler du conteur". Le conseil de Cendrars à Jacques-Henry Lévesque n'a rien perdu de son actualité : redécouvrons le conteur des "histoires vraies" qui ne se lasse pas d'inventorier la diversité du monde et d'en célébrer les beautés, tout en débusquant à chaque pas la part du mystère. Comme un reporter ? Mais alors à la façon d'un Victor Hugo glanant des Choses vues en visionnaire autant qu'en observateur. Pas d'histoire vraiment vraie qui ne révèle la présence de ce qui se dérobe : un passage secret qui conduit dans la Banque d'Angleterre, l'énigme d'une fleur de l'Orénoque, les ombres qui hantent une propriété délaissée du Brésil, l'abîme sans fond des passions amoureuses sous tous les climats. La collection "Tout autour d'aujourd'hui" présente, en quinze volumes, les oeuvres complètes de Blaise Cendrars (1887-1961) dont elle propose la première édition moderne, avec des textes établis d'après des sources sûres (manuscrits et documents), accompagnés de préfaces et suivis d'un dossier critique comprenant des notices d'oeuvres, des notes et une bibliographie propre à chaque volume. Au cours de la seconde moitié des années trente, Cendrars écrit régulièrement dans la grande presse, surtout dans Paris-Soir. Avec ses reportages, il publie des nouvelles au ton singulier, les "histoires vraies" qu'il recueille dans trois volumes : Histoires vraies (1937), La Vie dangereuse (1938) et D'Oultremer à Indigo (1940), réunis ici pour la première fois.

10/2023

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Littérature française

Œuvres complètes (Tome 9-Bourlinguer - Vol à voile). 9 Bourlinguer - Vol à voile

Bourlinguer : mot inventé par Blaise Cendrars en 1948. Si les dictionnaires n'en conviennent pas encore, tant pis pour la philologie ! Aussi sûrement que modernité attendait Baudelaire pour se déclarer au grand jour et entreprendre son étonnante carrière, bourlinguer est resté dans les limbes de la littérature jusqu'à Cendrars. Le poète a fait mieux que le forger : il l'a signé en publiant sous ce titre qui sonne comme une devise un de ses plus grands livres. Tout au long des années vingt et trente, le verbe apparaît déjà, ici ou là, au fil de ses textes, mais c'est dans le troisième volume des mémoires que la rencontre cristallise. Avec l'évidence entraînante du mythe, il va de soi désormais que Cendrars est le bourlingueur de la littérature francophone. La collection "Tout autour d'aujourd'hui" présente, en quinze volumes, les oeuvres complètes de Blaise Cendrars (1887-1961) dont elle propose la première édition moderne, avec des textes établis d'après des sources sûres (manuscrits et documents), accompagnés de préfaces et suivis d'un dossier critique comprenant des notices d'oeuvres, des notes et une bibliographie propre à chaque volume. Après L'Homme foudroyé (1945) et La Main coupée (1946), Cendrars poursuit l'entreprise de ses mémoires tout en variant la formule : Bourlinguer, en 1948, recueille onze récits, chacun dédié à un port, où l'aventure initiatique et l'arpentage du monde conduisent à un éloge éclatant des magies de la lecture. C'est dans Vol à voile (1932) que s'élabore cette quête du temps perdu.

10/2023

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Poésie

La légende de Novgorode

Retrouvée en 1995 en Bulgarie, la mythique édition russe du tout premier poème de Blaise Cendrars, écrit et publié à Moscou en 1907, a fait sensation et suscité de nombreux articles. Notre édition, illustrée de cinq dessins en couleurs inédits de Pierre Alechinsky, reproduit intégralement le livre original russe et en donne une traduction supervisée par Miriam Cendrars, qui a aussi rédigé l'introduction. Forme et style du poème annoncent la modernité autant "qu'il révèle la tragique origine d'un nom nouveau, issu de feu, de braise et de cendres : Blaise Cendrars".

03/2019

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Critique littéraire

La phrase poétique de Blaise Cendrars. Structures syntaxiques, figures du discours, agencements rythmiques

Maître de la nuit, maître du chiffre et du secret - tel nous apparaît Blaise Cendrars à travers les lectures récentes de son œuvre. Parmi les regards neufs scrutant l'ambition profonde de sa modernité, il manquait toutefois celui d'une analyse fondée en linguistique de sa syntaxe et de sa rhétorique. L'étude que propose Francis Boder le démontre à l'évidence : le poète que Dos Passos appelait l'" Homère du Transsibérien " est aussi un grand maître de la phrase. Sommet de son œuvre, les quatre volumes de " mémoires ", L'Homme foudroyé, La Main coupée, Bourlinguer et Le Lotissement du ciel, offrent un champ d'observation privilégié à l'enquête, qui suit pas à pas, de la phrase " crépitement électrique " jusqu'à la période " orbiculaire ", l'invention et le renouvellement permanents des procédés d'expression abolissant les genres pour aboutir à la fusion du réel, de la fiction et du mythe. Caractère oral du discours cendrarsien, variétés de tons, utilisation virtuose des figures, d'un côté ; structures syntaxiques emboîtées et brisées, de l'autre : la phrase de Cendrars oscille entre la recherche de la plus grande proximité avec le lecteur (pôle de " douceur ") et la distanciation (pôle de " violence "). Mais son ambition la plus haute, c'est de représenter dans l'écriture même, le mouvement, le grouillement de la vie. Barthes disait que la phrase constitue le véritable espace de liberté offert à l'écrivain. Cendrars y instaure le mouvement perpétuel, " seul travail créateur ", selon lui. Au lecteur de découvrir à travers la profusion baroque de détails ou derrière les luxuriantes énumérations proches du chaos originel, la charpente robuste que révèle l'analyse, souvent basée sur le chiffre 5 - celui de la main.

01/2000

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Poésie

Du monde entier au coeur du monde

Comme l'indique Claude Leroy avec une réjouissante exactitude dans son introduction aux Poésies complètes, "poète, Cendrars n'aimait pas le genre poète". Car il était de ceux qui vivent la poésie avant de l'écrire, de ceux qui ne se contentent pas d'un destin sur le papier. "Cendrars, précise Claude Leroy, a voulu être celui par qui la modernité arrive - comme un scandale permanent. C'est le profond aujourd'hui qu'il s'attache à célébrer dans son jaillissement, sa profusion, ses rebonds et ses surprises. Les merveilles du monde moderne ne sont plus au nombre de 7 pour celui qui en connaît 700 ou 800 autres qui naissent et meurent chaque jour. Alors que tout change autour de lui, comment le poète - conscience de son temps - ne se tiendrait-il pas aux antipodes de l'unité ? Ne pas se ressembler aura été pour Cendrars une règle de vie autant qu'un impératif d'écriture. Etonnant paradoxe : si le ton Cendrars est reconnaissable entre tous, il n'existe pas pour autant de poème à la Cendrars. Entre le petit nombre de poèmes qu'il a signés et leur extrême diversité, le contraste touche au plus grand écart. Dès qu'une forme risque de tourner à la formule, par volonté ou par contrainte, le poète rompt avec soi-même". Et Cendrars d'affirmer : "Toute vie n'est qu'un poème, un mouvement. Je ne suis qu'un mot, un verbe, une profondeur, dans le sens le plus sauvage, le plus mystique, le plus vivant".

03/2006

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Littérature française (poches)

L'homme foudroyé

Notre arrivée au Nain Jaune fit sensation. C'est ainsi que l'automne précèdent j'avais vu entrer A la rose, à Biarritz, le prince de Galles incognito entre deux belles filles qu'on lui avait jetées dans les bras et une bande de jeunes fous en délire. Mais le Nain Jaune était une maison sérieuse. C'était un tripot doublé d'une fumerie clandestine et l'on ne plaisante pas avec la drogue. Immédiatement on nous conduisit au petit bar privé, où d'autres gentlemen, tout aussi élégants et réservés que Félix et que Victor, les confrères avec qui ils avaient affaire, nous reçurent sans marquer aucune espèce d'étonnement. Il y avait une femme parmi eux, la patronne du Nain Jaune, une grande latte astiquée, lustrée, calamistrée, avec des dents de jument et des yeux glauques.

10/1973

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Littérature française (poches)

Emmène-moi au bout du monde !

Chacun de ses mouvements découvrait ses jambes maigrichonnes de vieille femme enfilées dans des bas illusion couleur chair qui faisaient démodé mais riche, ornementés qu'ils étaient de brillants minuscules sertis entre les mailles de soie et qui pétillaient de mille éclats, crépitaient, palpitaient, grouillaient à même la peau comme de la vermine pour milliardaire. Elle avait acheté cette paire de bas unique au monde à un anarchiste espagnol, un réfugié politique rencontré dans un bar de Montmartre, qui les avait arrachés en septembre 1936 à Notre-Dame de Guadalupe de Badajoz, en Estrémadure, dépouillant la statue miraculeuse de la Madone.

01/1972

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Littérature française (poches)

Hollywood. La Mecque du Cinéma

Si Cendrars disait écrire de la " poésie documentaire ", Hollywood (1936) est un reportage plein de poésie. Ces lieux et ces êtres qui paraissent si simples et si naturels à l'époque où il l'écrivait, grands studios, stars, sont aujourd'hui devenus des mythes. Regardez la MGM, écoutez Marlène Dietrich : c'est toujours Cendrars et son enthousiasme qui nous parlent.

05/2005

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Littérature française (poches)

Moravagine

Moravagine, c'est le mal, la folie, l'énergie destructrice, incarnés dans le dernier descendant d'une famille royale en exil. Son histoire, pleine de bruit et de fureur, est racontée par son témoin, son confident Cendrars lui-même, dont Moravagine, sa créature, est le double, l'ombre maudite qu'il cherche à exorciser dans cette œuvre envoûtante, une des plus originales de notre époque.

05/2002

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Littérature française (poches)

L'or

"L'Ouest. Mot mystérieux. Qu'est-ce que l'Ouest ? [... ]Il y a des récits d'Indiens qui parlent d'un pays enchanté, de villes d'or, de femmes qui n'ont qu'un sein. Même les trappeurs qui descendent du nord avec leur chargement de fourrures ont entendu parler sous leur haute latitude de ces pays merveilleux de l'ouest où, disent-ils, les fruits sont d'or et d'argent".

08/2006

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Petits classiques parascolaire

Prose du Transsibérien et autres poèmes

Choix des poèmes : La Prose du Transsibérien Les Pâques à New York Le Panama ou les Aventures de mes sept oncles " Dis, Blaise, sommes-nous bien loin de Montmartre ? " demande Jeanne au jeune poète, alter ego de Blaise Cendrars, dans le train mythique qui relie Moscou à Vladivostok. A travers cette épopée de plus de quatre cents vers qu'est La Prose du Transsibérien, ce sont la vitesse, le mouvement et le sentiment de liberté qui nous sont donnés à lire, au rythme du voyage. Regroupant également Les Pâques à New York et Le Panama ou les Aventures de mes sept oncles, ce recueil montre l'incroyable diversité et l'envoûtante modernité de la poésie de Blaise Cendrars, et invite le lecteur à la rêverie. Groupements de textes : 1. Voyages poétiques 2. Blaise Cendrars par lui-même

04/2018

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Littérature française (poches)

Histoires vraies

Existe-t-il vraiment ce passage secret qui mène à la Banque d'Angleterre ? Et la TPMTR, cette ligue de marins garantissant aux morts en mer un enterrement au pays natal ? Et ce Saint inconnu, sacristain de la cathédrale de Santiago ? Qu'importe. Du Far West à l'Argentine, de Londres à la forêt vierge, Blaise Cendrars nous invite dans ses sept "histoires vraies" à ouvrir les yeux sur les beautés du monde et sa part de mystère.

12/2013

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Littérature française

Moravagine. Suivi de La Fin du monde filmée par l'Ange N.-D. ; L'Eubage

" Un monstre, je te dis... ", lance Blaise Cendrars, lorsqu'il annonce à son ami Jean Cocteau, le 1er septembre 1917, qu'il vient de mettre le point final à La Fin du monde. Neuf ans plus tard, le roman paraîtra sous le nom de son inquiétant héros, Moravagine. Enfermé dès sa naissance et réputé incurable, celui-ci s'évade de l'asile psychiatrique grâce à un jeune médecin qui joue l'apprenti sorcier pour le voir à l'œuvre. Pendant plus de dix ans, ils vont parcourir ensemble le monde entier en se faisant terroristes, chercheurs d'or ou aviateurs tandis que le " grand fauve humain " parsème sa route de cadavres de femmes. Dans cette figure du mal, Cendrars a voulu peindre son double démoniaque. Pour échapper à sa fascination, il a exploré les limites de la folie et du génie créateur.

12/2003

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Littérature française (poches)

Mon voyage en Amérique. suivi de Le retour

Premier texte autobiographique de son auteur, ce Journal d'une traversée de l'Atlantique donne l'occasion à Freddy Sauser, futur Blaise Cendrars, de faire l'inventaire de ses espoirs, de ses hantises et de ses lectures. Sur le Birma, il s'arrange pour ne jamais rencontrer l'"ostrogoth qui partage [sa] cabine". Vivant donc sur le pont, il observe l'océan qu'il associe à l'agitation de son âme. Sur un mode baudelairien, il perçoit le voyage comme un espace-temps suspendu. La contemplation de la mer - il compare les "collines" d'eau au "balancement gracieux des mammouths" - convoque une foule d'associations artistiques, et sous la plume du jeune écrivain défilent oeuvres et d'auteurs : Odilon Redon, Léonard de Vinci ou Ferdinand Hodler en peinture, Bach, Mozart et Beethoven en musique et, en littérature, Remy de Gourmont, Huysmans, Baudelaire, Verlaine, Maeterlinck, Maupassant. Ces jeux de reprise et de couture qui resteront sa marque sont nombreux dans ce premier écrit, rattachant l'écrivain en devenir à ce "jeu de miroirs littéraires dont Cendrars a très bien vu qu'il était la littérature même". Faisant diptyque avec Mon voyage en Amérique, Le Retour prend lui aussi la forme d'un cahier de notes. Mais le contraste est fort : oubliés l'orgueil et l'exubérance de l'aller, tout lyrisme a disparu. Confronté à lui-même, rentrant seul, le voyageur désabusé s'identifie à tous les "fatigués d'Amérique". Plus tard, en 1950, il confiera qu'à New York, en 1912, il mourait de faim mais "apaisait [s]a furie d'apprendre" en s'enfermant à la Central Library. Le jour de Pâques, la bibliothèque étant fermée, il était entré par hasard dans une église de la 5e avenue où se donnait La Création de Haydn. Et c'est à la suite de cette audition qu'il avait écrit, d'une traite, le poème qui signera son entrée dans l'avant-garde parisienne : Les Pâques à New York.

02/2015