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Diane Meur

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Critique

La diane amoureuse. Diana enamorada

Dans ce récit en cinq livres parfaitement charpentés, Gaspar Gil Polo renouvelle la fiction pastorale tout en réservant une place décisive au discours et au désir féminins. Diffusée partout en Europe, cette oeuvre a contribué à la naissance du roman moderne, ainsi qu'au développement d'une nouvelle sensibilité.

03/2024

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Critique

La diane amoureuse. Diana enamorada

Dans ce récit en cinq livres parfaitement charpentés, Gaspar Gil Polo renouvelle la fiction pastorale tout en réservant une place décisive au discours et au désir féminins. Diffusée partout en Europe, cette oeuvre a contribué à la naissance du roman moderne, ainsi qu'au développement d'une nouvelle sensibilité.

03/2024

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Littérature française

Les villes de la plaine

Les Villes de la plaine est un roman antique, campé dans une civilisation imaginaire qui emprunte des traits à l’Egypte et à la Babylonie, mais aussi à l’Ancien Testament. Une civilisation du Livre, monothéiste avant l’heure, qui malgré son exotisme nous est bien plus proche qu’il n’y paraît. Asral, le personnage-clef du roman, est scribe : sa mission est de produire une copie neuve du « testament d’Anouher », ce héros mythique qui donna des lois à la ville de Sir. Très vite il s’avise que la langue sacrée qu’il transcrit est vieillie, que ses mots ont changé de sens, et que par conséquent la vraie fidélité à l’esprit des lois consisterait à les reformuler, afin qu’elles soient à nouveau comprises telles qu’elles avaient été pensées quatre ou cinq siècles plus tôt. Il se lance dès lors, secrètement, dans la rédaction d’une deuxième « copie », qui est en fait une traduction. Son garde, un fruste montagnard, est pour lui un soutien précieux : pas seulement pour aller chercher des rouleaux de papyrus supplémentaire dans les magasins du haut palais, en prétextant que la réserve a brûlé. Mais aussi pour l’aider, par son bon sens et son recul d’étranger nouvellement arrivé, à trouver le mot juste : c’est qu’Ordjeneb (Ordjou pour les intimes, écrit malicieusement l’auteur) ne maîtrise ni la langue ni les codes de cette ville, qui en est confite. Il le paie chèrement le jour de son arrivée, c’est la première scène du livre, quand, demandant sur la place du marché le sens des paroles d’une chanson, il transgresse un interdit en prononçant le nom d’Anouher. Trois solides gaillards le tabassent et il ne doit le salut qu’à une jeune veuve qui l’héberge pour la nuit… Le lendemain matin, elle lui conseille d’aller voir le scribe, dont elle est la lingère et dont elle sait qu’il cherche un domestique. C’est tout le talent de Diane Meur que de parvenir, dès les premières pages de son livre, à incarner ses personnages dont les puissants affects embarquent le lecteur pour des épisodes haletants. Car il n’est pas question que de lettre et d’esprit dans ce formidable roman. Ordjou s’est follement épris de la belle lingère dont tout le sépare pendant qu’Asral soupire pour un jeune chanteur du faubourg des vanniers… Quant à l’entreprise de traduction du scribe, elle n’est pieuse qu’en apparence : les juges de la ville, exégètes attitrés de l’Ecriture, ont tôt fait d’en avoir vent et d’en mesurer le caractère subversif. Et les découvertes d’Asral sur un texte dont il comprend qu’au fil du temps il a été amendé, interpolé, voire amplifié, seront démystifiantes sur un plan religieux et, sur un plan politique, proprement révolutionnaires. Au point que, l’entreprise d’élucidation devenue hérésie et schisme, le cadre figé de la vie à Sir explose, entraînant une guerre civile qui devient rapidement guerre tout court. Car l’autre ville de la plaine, peuplée de transfuges et de bannis de la première (elle est à Sir ce que le Nouveau Monde est à l’ancien), se lance dans un jeu retors d’alliances. La dissension religieuse tournera à l’affrontement territorial et ethnique… La ville de Sir survivra-t-elle ? A long terme, il semble bien que non, quelques flash-forwards nous montrent une expédition d’archéologues prussiens, vers 1840, en train de mettre au jour ses premiers vestiges. Diane Meur, entre mythe et archéologie, érudition et parodie, brosse une fresque d’autant plus éblouissante qu’elle donne d’intéressantes clefs de réflexion sur le monde d’aujourd’hui… sans que jamais ne soit perdu le pur plaisir du mensonge romanesque.

08/2011

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Littérature française

La carte des Mendelssohn

Au retour d'un séjour marquant à Berlin, Diane Meur, fidèle à son goût pour les filiations, décide de mener l'enquête sur Abraham Mendelssohn, banquier oublié de l'histoire, qui servit de pont entre le Voltaire allemand et un compositeur romantique plus précoce encore que Mozart. Mais comment ne pas remonter d'abord à l'origine, à Moses, le petit infirme du ghetto, qui à onze ans maîtrisait Torah et Talmud, à quatorze ans partit seul sur les routes rejoindre à Berlin un professeur bien-aimé ? Comment, en pleines années 2010, ne pas se passionner pour cet apôtre de la tolérance, grand défenseur de la liberté de culte et d'opinion ? Et, accessoirement, père de dix enfants dont le banquier Abraham n'était que le huitième... Happée par son sujet, l'auteur explore cette descendance, la voit s'étendre au globe entier et aux métiers les plus divers, jusqu'à une ursuline belge, des officiers de la Wehrmacht, un planteur de thé à Ceylan. Même quand on est, comme elle, rompue aux sagas familiales d'envergure, impossible de tenir en main cette structure : l'arbre généalogique se transforme en carte, La Carte des Mendelssohn, qui envahit d'abord la table de son salon, puis le projet lui-même. Le roman devient dès lors celui de son enquête, une sorte de Vie mode d'emploi où la famille tentaculaire apparaît comme un résumé de l'histoire humaine. La romancière nous enchante par ses libres variations sur les figures les plus tragiques ou les plus excentriques, tout en nous dévoilant ses sources, sa chronologie, et en mêlant sa propre vie à la matière de son livre. Tour de force d'un écrivain qui jamais ne perd le nord, La Carte des Mendelssohn finit par mettre à mal toute idée de racines, et par donner une image du monde comme un riche métissage où nous sommes tous un peu cousins. Il est urgent de lire Diane Meur.

08/2015

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Littérature française

Sous le ciel des hommes

Rien ne semble pouvoir troubler le calme du grand-duché d'Eponne. Les accords financiers y décident de la marche du monde, tout y est à sa place, et il est particulièrement difficile pour un étranger récemment arrivé de s'en faire une, dans la capitale proprette plantée au bord d'un lac. Accueillir chez lui un migrant, et rendre compte de cette expérience, le journaliste vedette Jean-Marc Féron en voit bien l'intérêt : il ne lui reste qu'à choisir le candidat idéal pour que le livre se vende. Ailleurs en ville, quelques amis se retrouvent pour une nouvelle séance d'écriture collective : le titre seul du pamphlet en cours – Remonter le courant, critique de la déraison capitaliste – sonne comme un pavé dans la mare endormie qu'est le micro-Etat. Subtile connaisseuse des méandres de l'esprit humain, Diane Meur dévoile petit à petit la vérité de ces divers personnages, liés par des affinités que, parfois, ils ignorent eux-mêmes. Tandis que la joyeuse bande d'anticapitalistes remonte vaillamment le courant de la domination, l'adorable Hossein va opérer dans la vie de Féron un retournement bouleversant et lourd de conséquences. C'est aussi que le pamphlet, avec sa charge d'utopie jubilatoire, déborde sur l'intrigue et éclaire le monde qu'elle campe. Il apparaît ainsi au fil des pages que ce grand-duché imaginaire et quelque peu anachronique n'est pas plus irréel que le modèle de société dans lequel nous nous débattons aujourd'hui.

08/2020

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Critique littéraire

Entre les rives. Traduire, écrire dans le pluriel des langues

La traduction n'est pas seulement mon travail alimentaire. C'est mon métier, et je suis attachée à ce mot avec tout ce qu'il connote de soin, de savoir faire, de travail minutieux sur la trame de l'écrit. La traduction est mon métier, elle a forgé ma personnalité, y compris en tant qu'autrice ; j'écrirais sans doute autre chose et autrement, si je ne passais pas une partie de mon temps à traduire depuis deux langues étrangères, si j'étais ancrée dans une seule langue, une seule culture, un seul territoire. Cesser de traduire, ce serait renoncer à ce qui m'a faite telle que je suis.

10/2019

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Littérature française

Les vivants et les ombres

En Galicie, terre rattachée à l'empire habsbourgeois depuis le partage de la Pologne, l'obscure famille Zemka reconquiert le domaine fondé par un ancêtre noble et s'engage fiévreusement dans la lutte d'indépendance polonaise. Pour retracer son ascension puis sa décadence, l'auteur convoque une singulière narratrice : la maison elle-même qui, derrière sa façade blanche et son fronton néo-classique, épie ses habitants. Indiscrète et manipulatrice, elle attise les passions, entremêle les destins, guette l'écho des événements qui, des révolutions de 1848 aux tensions annonciatrices du désastre de 1914, font l'histoire de l'Europe. Elle est partout, entend tout, garde en elle toutes les ombres d'un passé qu'elle connaît mieux que les vivants. Mais les vivants ont sur elle un avantage qu'elle leur envie : leurs drames, leurs désirs et leur mobilité. Les femmes surtout la fascinent. Condamnées comme elle à la réclusion dans la sphère domestique, elles sont réduites, de mère en fille et de tante en nièce, à attendre l'amour en scrutant l'horizon. Mais l'horizon, c'est toujours la plaine, les champs, le clocher de la petite église uniate. Les arbres poussent, les vies se nouent et on dirait que rien ne change... Rien ne change, vraiment ? Pourtant, voilà qu'on se trouve au seuil du xxe siècle avec l'impression d'en avoir déjà entrevu les exodes, les cassures et les embrasements. Une jeune femme, enfin, réussira à s'en aller...

08/2007

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Littérature française

La vie de Mardochée de Löwenfels, écrite par lui-même

LA VIE DE MARDOCHÉE DE LÖWENFELS, ÉCRITE PAR LUI-MÊME. Les noms sont souvent un destin : celui de Mardochée, ainsi baptisé selon le vœu imprudent d'un de ses aïeux lors de la troisième croisade, le mènera bien loin du duché familial dont il semble un temps promis à reprendre la succession. Dans le récit haut en couleur de ses apprentissages, où se superpose, à la mélancolie narquoise du narrateur vieillissant, l'ironie tragique de l'histoire, on découvre un XIVe siècle très détaché des conventions du genre historique. Sans doute y voit-on se dérouler aventures de grand chemin, scènes de liesse et complots politiques ; sans doute y croise-t-on, parmi d'autres figures réelles ou inventées, maître Eckhart, Guillaume d'Ockam et Marsile de Padoue. Mais toujours le pittoresque le cède à la fantaisie désinvolte de l'auteur, les truands y sont bons pères de famille, les théologiens athées, les rejetons d'empereur républicains... Sur fond de heurts et d'échanges entre les trois religions du Livre, dans un Saint-Empire germanique tiraillé entre guelfes et gibelins, Mardochée, humaniste avant l'heure, relate ses errements amoureux, son initiation aux doctrines hétérodoxes, son progressif éveil à un monde violent et inique ; tandis que déjà se profile, avec la grande peste, une première catastrophe de la raison.

08/2002

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Littérature française

Raptus

RAPTUS. II n'est pas toujours facile d'être le fils d'un homme politique. Encore moins si ce dernier vous a élevé seul, dans le grisant désordre des années 1970, et vous a fait partager le secret des convictions révolutionnaires qu'il dissimule en menant officiellement une carrière au parti socialiste. Tel est le cas de Matthieu Wirth, étudiant plutôt brillant prisonnier d'obsessions qui, non sans drôlerie, compliquent son quotidien. Leur ressassement, toutefois, va être brisé net par la double secousse d'un coup de foudre amoureux et d'une tempête médiatique - où le héros découvre que son père l'a trahi. Alors tout bascule. Les uns après les autres, les repères réalistes s'altèrent à mesure que l'on plonge, avec Matthieu, dans une folie mystique aux décors inquiétants qui réordonne motifs politiques et roman familial en une théologie délirante, mais finalement libératrice. Scènes croquées avec un art caustique, échos de la grande histoire, joyeuse empathie pour un héros persuadé que Dieu est bien vivant, mais réfugié en Suisse... Comme dans son premier roman, La Vie de Mardochée de Löwenfels, écrite par lui-même (Sabine Wespieser éditeur, 2002), l'auteur explore ici le thème de l'hérédité et l'obscure confluence entre subversion et religion.

08/2004

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Littérature française

Diane

"Diane est le récit d'une femme qui s'est perdue, qui erre et ne trouve d'intérêt pour rien, elle qui était toujours partante pour tout, toujours à l'écoute de tous. Retrouver la force, se redresser, se remettre en mouvement... tel est son nouveau défi. Ce texte se déroule au rythme des impulsions de cette femme au bord du gouffre, et le lecteur ressent chaque essoufflement, chaque respiration, chaque instant de vie. L'auteure veut nous faire avancer dans les pas de Diane pour en saisir toutes les émotions jusqu'au dénouement, heureux ou malheureux ? Laissez-vous guider par Diane...". (Claudine Citron)

04/2015

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Théâtre

Diane

Cet autoportrait est une traversée historique et familiale d'un itinéraire artistique hors du commun. Diane Arbus, née Nemerov en 1923 d'une famille juive new-yorkaise, travaille dans la photographie de mode aux côtés de son mari, avant de s'en affranchir pour imposer sa propre vision. Dans l'Amérique des années 1960, dans la lignée d'un Walker Evans, elle descend dans la rue à la rencontre de ses modèles. Restée célèbre pour ses portraits d'inconnu. e. s pris au reflex 6x6 à deux objectifs, elle se distingue par sa fascination pour les personnages hors-normes, là où l'étrange croise le familier. "Ce que j'essaie de décrire, c'est l'impossibilité de sortir de sa peau pour entrer dans celle d'un autre". Personnes transgenres, handicapés mentaux, jumeaux, nains, prostituées offrent des visages et des corps de l'Amérique moderne dont elle tente de capter la vérité, à contre-courant de l'esthétique conventionnelle du portrait. La pièce de Fabrice Melquiot donne voix aux relations nouées pendant sa courte vie : rencontre fulgurante avec Allan qui deviendra son mari, celle toujours intime avec ses modèles dont Jack Dracula (l'Homme Tatoué) ou sa professeure, Lisette Model. Se dessine ainsi le parcours singulier d'une artiste émancipée, dont l'intérêt pour la marginalité l'éloigne peu à peu de son milieu social. Des vignettes mêlant éléments purement biographiques et dates clés des relations internationales forment une chronologie croisée, où l'histoire de Diane tend un miroir à celle du monde.

01/2020

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Photographie

Diane Arbus

A Londres, en janvier 2005, l’exposition consacrée à la photographe Diane Arbus s’achève en gloire. La presse entière acclame ce travail longtemps jugé dérangeant, voire « pervers » comme le disait Susan Sontag. Les collectionneurs s’arrachent les tirages à prix d’or : « Boy with a toy grenade in his hand », cliché légendaire, se vend à 350.000 dollars. Nan Goldin, Steven Meisel ou Cindy Sherman sont les disciples de ce style noir et blanc, au format carré sans concessions, parfois dévoyé entre le « porno-chic » et le trash. Il manque quelqu’un pour le happy end. Diane Arbus n’est plus là pour savourer la revanche sur le milieu frelaté de la mode où les directeurs artistiques l’exploitaient au rabais. En juillet 1971, à l’âge de 48 ans, un jour de moite chaleur new-yorkaise, un ami la trouve les veines tranchées, dans sa baignoire. Diane Arbus, née Nemerov sur Central Park West, petite fille gâtée de l’upper-class juive américaine, puis mère de famille se levant à 5 heures du matin pour courir les cirques ou les asiles psychiatriques, est une artiste en photographie. Passée par la photographie de mode, travaillant pour Condé-Nast, Harper’s Bazaar ou Vanity Fair, fréquentant Richard Avedon et Irving Penn, elle consacre son temps aux frivolités qu’on maquille. Elle s’émancipe vite, se brûle au contact des damnés de la ville. C’est l’une des premières, sinon la seule avec Lisette Model, à saisir les ombres errantes de Manhattan : elle saisit au vif avaleurs de sabre, femmes à peau de serpent, nudistes militants, aliénés hilares, géants, jumelles sibyllines au regard de glace, photographiés au flash dans des hôtels miteux ou des recoins hors la loi de Central Park. Le Barnum américain, côté coulisses. « Je suis née tout en haut de l’échelle, et depuis toute ma vie, j’en ai dégringolé aussi vite que j’ai pu » disait-elle. Alors, comment rester intacte quand l’ambition d’une artiste est de traverser le miroir des apparences. Au risque de le briser. Se briser, aussi.

09/2009

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Littérature française (poches)

Diane Lanster

Frappé par la poliomyélite dans son enfance, Thierry, étudiant en Arts-Déco, " boite bas, se démange beaucoup et vivote un peu ". Comment, dans une telle enveloppe, séduire Diane, beauté rare et surdouée ? Il l'aime furieusement; elle ne lui voue qu'une immense affection. Il attend d'elle des mots qui ne viendront jamais, se désespère, se révolte et bientôt perce un insupportable secret. Il adresse alors à la jeune femme une lettre d'adieu, coupante et blessée. Cette lettre constitue un roman, le bilan du carnage d'une passion.

01/1999

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Littérature française

Lettres à Diane

Lettres à Diane est la biographie d'un désir unilatéral confinant au délire, conçue et vécue à travers le personnage principal, sous forme de lettres, d'extraits de théâtre et de récits à la troisième personne. Didier, jeune thésard, écrit à Diane. En tentant d'appréhender ce qu'il considère comme un délire amoureux, il passe par différents stades de son rapport à la réalité, de la conscience qu'il a de lui-même.

05/2019

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Histoire de France

Diane de Poitiers

Veuve à 32 ans, Diane de Poitiers se voit chargée par le roi François Ier de veiller à l'éducation de son fils Henri, un adolescent ténébreux de vingt ans son cadet. Jusqu'à ce que ce dernier - le futur Henri II - et la belle préceptrice tombent dans les bras l'un de l'autre. Le mariage du roi avec Catherine de Médicis ne changera rien à l'affaire : Diane restera l'unique et grand amour. Il est vrai qu'elle fut une merveilleuse amante. A plus de 60 ans, elle était aussi désirable qu'à 20 ! Et son corps, tant sculpté ou peint par les plus grands artistes du temps, ce corps qu'elle soignait en diététicienne avant l'heure, à grand renfort de douches froides, de chevauchées en forêts et d'alimentation équilibrée, n'avait rien à envier à son âme. Quelle intelligence ! Quelle culture ! Mais quelle ambition, de surcroît ! Un nouveau portrait de Diane de Poitiers qui se lit au grand galop.

10/2010

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Mouche

Diane la géniale

Que faire quand, à chaque récréation, un grand costaud de CM2 vous embête, vous traite de moche ou de débile, et que toute l'école rigole ? Diane et ses amis ne veulent plus subir les moqueries de l'affreux Ethan. Ils mettent au point une stratégie : 1 - Il faut trouver le point faible d'Ethan 2 - Il faut trouver des alliés 3 - Et surtout ne pas avoir peur !! Et si cela ne suffit pas, Diane-la-géniale a une autre idée... une idée de génie !

08/2023

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Renaissance

Diane de Poitiers

"François Ier mourut et Diane de Poitiers monta sur le trône. Elle avait alors bien près de 60 ans. Son amant, Henri II, en avait 29. Cet amour persévérant d'un jeune roi entouré de séduction, en butte aux amoureuses tentatives de toutes les dames de la Cour, cette passion pour une femme si vieille, peut sembler invraisemblable. C'est que Diane de Poitiers est un de ces rares exemples de longévité florissante, qu'on ne rencontre pas une fois par siècle. Elle était admirablement belle. Brantôme, qui la vit lorsqu'elle avait plus de 60 ans, est confondu d'admiration : "Six mois avant sa mort, dit-il, je la vis si belle encore, que je ne sache coeur de roche qui n'en fut ému". "

03/2024

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Renaissance

Diane de Poitiers

Le portrait novateur et haut en couleurs d'une femme fascinante. On a longtemps dit de Diane de Poitiers, non sans une certaine misogynie, qu'elle fut la maîtresse de deux rois de France, François Ier et son fils Henri II, et qu'elle n'intrigua que pour son propre profit financier. Mais Didier Le Fur nous explique ici simplement, et avec style, que cette image est faite d'une accumulation d'erreurs et d'approximations - volontaires ou non - reprises puis amplifiées, en fonction des modes, pendant quatre siècles. Il rend ainsi à cette femme passionnante sa réalité, loin des fantasmes entourant les maîtresses royales et décrypte comment sa vie, qui reste sur bien des aspects mystérieuses, a pu prendre une telle place dans l'imaginaire collectif et le roman national.

06/2022

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Suspense

Diane l'ensauvagée

Depuis l'accident, Diane Fayard et son frère Basile vivent seuls dans le domaine familial, un havre de paix en pleine nature. Dans cet écrin vert, la vie aurait pu se dérouler avec tranquillité si un homme n'était pas présent : Garou. Ennemi juré de la famille Fayard, ce patron de scierie aussi violent que cruel ne cesse de dicter ses lois. Chasse ultra intrusive, braconnage de forêt, intimidation et chantage sont le seul langage qu'il connaît. Entre lui et les deux jeunes Fayard, il ne manquerait qu'une étincelle pour que tout s'embrase. Alors, lorsqu'un matin Basile découvre que l'immense bois de la propriété familiale a été coupé dans la nuit, le feu qui couvait explose et va plonger les deux jeunes gens dans une spirale de violence.

06/2023

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Littérature française

La diane prussienne

C'est comme un météore obscur que Christiane Räntz (1778-1831) traverse une période particulièrement bouleversée de l'histoire allemande. Fille des Lumières finissantes, elle meurt au moment où sonnent les premiers clairons du nationalisme germanique. Retracer son parcours fulgurant permet d'observer comment un personnage incarné, qui fut à la fois poétesse lyrique, mystique exaltée, humble domestique et farouche guerrière, finit par se fondre dans l'archétype d'une Allemagne éternelle. Tous les registres sont alors requis dans ce roman à rebondissements : ceux de l'hagiographie classique, de la poésie et de l'épopée, lesquels n'excluent nullement l'humour et la fantaisie.

01/2010

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Littérature française

Diane de Cristal

A Saint-Germain, dans le RER qu'il prenait chaque jour pour se rendre à son travail, un matin, elle lui apparut. Elle était jeune, belle, élégante, énigmatique. Il aurait pu être son père. Pendant quelques semaines, il la regarda vivre auprès de lui, manger, lire, vernir ses ongles ou jouer avec des bagues, et il passa, peu à peu, de la curiosité à l'amusement, puis à l'émotion, enfin à un "respect émerveillé et attendri". Il lui aurait volontiers adressé la parole s'il avait été certain qu'elle souhaitait qu'il le fît. Mais les rares signes qu'elle envoyait étaient toujours ambigus et le plus éloquent d'entre eux fut si invraisemblable que sa modestie refusa d'y ajouter foi. Conformément à la promesse mystérieuse qui lui fut faite en ce temps-là, la retrouvera-t-il "un jour"?

02/2019

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Poésie

La Diane française

Des poèmes qui symbolisent la résistance littéraire en France. " La rose et le réséda ", " Il n'y a pas d'amour heureux ", " Ballade de celui qui chanta dans les supplices ", les poèmes ici rassemblés ne sont pas seulement devenus des classiques incontournables de la poésie française du XXe siècle, ils sont aussi le chant des années les plus sombres de notre histoire. C'est d'un pays prisonnier que la voix d'Aragon sonne la diane, roulement de tambour destiné à réveiller la patrie endormie. Le poète parle comme Charles d'Orléans, comme Hugo, comme Péguy. Son chant est celui d'une France éternelle, blessée. Plein de colère et d'amour, de tendresse et de révolte, il s'élève au coeur de Brocéliande et par-delà les quais de la Seine pour apporter aux hommes l'espérance de la victoire. Cette édition rassemble deux recueils, La Diane française et En étrange pays dans mon pays lui-même, qui furent d'abord publiés séparément par Pierre Seghers. " Trouver des mots à l'échelle du vent Trouver des mots qui pratiquent des brèches Dans le sommeil comme au soleil levant Des mots qui soient à nos soifs une eau fraîche " (" Je ne connais pas cet homme ")

09/2021

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12 ans et +

Les wizards Tome 2 : Princesse de l'eau et de l'ombre

Killian est devenu le chef des Wizards avec ses amis Ambre, Ronce, Goliath et Lux. Suite à une ultime attaque contre leur académie de magie, ils décident d'investir le Vatican afin d'obtenir des réponses à leurs questions. Qu'est ce que l'ordre du dernier divin ? Qui est la Furia ? Les compagnons se retrouveront obligés de se séparer pour mener à bien leur quête, leur faisant réaliser que leur nombre n'est pas suffisant pour assurer la paix dans le monde. Quels seront les deux nouveaux mages qui auront l'honneur de les rejoindre...

01/2019

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Littérature française

Idiane

Le narrateur, égaré à la frontière austro-hongroise, échoue dans une auberge villageoise peuplée d'individus étranges - un marchand de fourrures, un peintre tuberculeux, une tenancière mystérieuse. Ses yeux tombent sur le tableau d'une toute jeune fille, qui le captive autant qu'il semble fasciner un homme ivre installé à la table voisine. Qui est-elle ? En quoi ce portrait serait-il sacré ? C'est ce que le narrateur va s'attacher à découvrir : avec l'aide d'Anna et de Melle, deux femmes à la fois fortes et fragiles, il remonte le temps jusqu'à la veille de la chute du Mur pour comprendre l'histoire d'Idiane. Peu à peu, il reconstitue l'errance de cette orpheline d'abord réfugiée auprès d'un marchand de fourrures, puis livrée en pâture aux mafieux hongrois. C'est alors qu'elle fait la connaissance d'Ivan, un client régulier dont elle s'éprend jusqu'à envisager de fuir avec lui. Mais que feront-ils de ce rêve de liberté ? Rejoindront-ils la chronique des immigrés, dont certains sont passés de l'Est à l'Ouest ? Un roman excessif et charnel retraçant le destin de personnages broyés par les remous de la grande Histoire, qui oscillent entre désespoir et euphorie.

03/2012

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Littérature française

Dionè

Bertrand McCarroy se passionne pour la poésie alors qu'il est encore adolescent. A 20 ans, il écrit ses premiers poèmes, découvre la Scandinavie, ses paysages, sa littérature et sa civilisation, source d'inspiration. A 24 ans, il fait une rencontre décisive : le doyen d'une faculté de philosophie qui l'initie aux études médiévales, études qu'il alternera avec des responsabilités croissantes en entreprise, puis dans des fonctions d'associé en cabinet de Conseil. En 2007, il soutient une thèse en Sorbonne, en Histoire de la Philosophie. Il dédie aujourd'hui son temps entre l'écriture et le conseil en management. Une dizaine de recueils, et quelque cinq cents poèmes ont été écrits sur une période de trente ans. S'il reste toujours séduit par l'esprit de la littérature nordique et sa grande proximité avec la nature et un certain goût de la radicalité, d'autres influences traversent son écriture : la littérature russe, Baudelaire, Apollinaire, Paul Eluard, Yves Bonnefoy et Ungaretti, Montale, Neruda, Paz, les Haïkus, et plus récemment la poésie persane, en particulier Rûmî et Forough Farrokhzad. Ses poésies nous transportent par un jeu d'images, de voyages et de figures féminines, de musiques, vers un Absolu transcendant caché. Une quête, une soif d'infini et d'amour s'exprimant dans un monde qui s'effondre.

09/2018

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Littérature française

Le Bain de Diane

Les digressions qui composent Le bain de Diane ont pour point de départ le maléfice d'une vision que résume l'exhortation d'Ovide : Nec videamus labra Dianae ! Ce qu'il en coûte d'avoir vu comme par hasard les lèvres "infernales" de la déesse, c'est ce qu'illustre la scène décrite et méditée dans cet opuscule, perpétuée, est-il besoin de le rappeler, par la peinture et la statuaire occidentales sous le titre de deux noms : Diane et Actéon. L'homme, un chasseur, au gré d'une poursuite de quelque fauve, surprenant fortuitement la nudité divine, du coup métamorphosé en cerf, d'un geste de pudeur de la déesse, et déchiqueté par sa propre meute. Mais dans le présent texte, loin de nous paraître, comme chez Ovide, l'innocente victime d'une fatalité aussi choquante, nous voyons Actéon projeter de façon prémonitoire sa propre légende comme une vocation, le prédestinant à dévoiler les mystères prétendus de Diane, quitte à divulguer, par son propre sacrifice, les secrets d'une divinité aussi contradictoire que provocante. La manière dont il s'y prépare, abandonnant l'exercice du chasseur pour celui spirituel de l'anachorète, nous le montre égaré, hors de l'espace du mythe, dans les antinomies de la conscience ratiocinante, déjà traqué par le dilemme du libre (ou du serf) arbitre. Coupable, non coupable ? Plaider coupable c'est expier le non-voulu fortuit pour se l'approprier comme voulu. Plaidant coupable, Actéon révèle du même coup le sens occulte du geste, apparemment punitif, de la déesse. S'il guette ce geste comme le moment propice d'une extase sacrilège, que signifie que l'homme soit châtié dans le Cerf, le fauve par excellence consacré à la déesse ? Si ce n'est que Diane, réduisant l'homme au silence de l'animal, lui accorde la possession bestiale de sa divinité. Exercice spirituel qui, à défaut de résoudre le dilemme du libre et du serf-arbitre, tourne à la délectation morose de la "cervitude volontaire".

11/1980

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Littérature française

Diane, partie pour rester

La Méditerranée. Mare Nostrum. Une aventure dont l'épicentre est Madaure, ville abandonnée depuis mille trois cents ans. Ses ruines ont abrité, au fil des siècles, une statue aux pouvoirs incertains et souvent bienfaisants, Diane, pour l'amour de laquelle des êtres ont perdu la vie. 1979. Jean et Marie arrivent à Annaba, en Algérie, ils sont employés sur un chantier sidérurgique. Amateur d'archéologie, Jean accumule des poteries anciennes achetées à un receleur établi dans le garage d'une cité HLM. Au hasard d'un contrôle fiscal, il se place dans une situation qui fait basculer sa raison : il pille une collection d'objets antiques. Il lui faut trouver comment extraire ces objets d'Algérie. Débordé par le virus de ce trafic, son obsession le guide vers une statue de Diane, sosie de Marie. C'est le début de la vraie aventure. Un voyage insolite qui amène Marie deux mille cinq cents ans plus tôt. Une expérience peuplée par les ombres de Praxitèle, d'Apulée, de Saint-Augustin et, surtout, des femmes qui les ont aimés.

06/2022

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Autres éditeurs (A à E)

Diane et le ballet

"Diane aime danser plus que tout. Chaque mercredi, elle se rend à son cours de ballet. Avec elle, découvre l'histoire du ballet, les oeuvres les plus célèbres, les cinq positions de base, les mouvements plus difficiles... et, à ton tour, danse ! "

06/2022

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Monographies

Monographie de diane victor

Cet ouvrage revient sur quarante ans de carrière de l'artiste Diane Victor. Il a pour objectif de faire mieux connaitre l'oeuvre de cette figure importante de la scène artistique contemporaine sud-africaine et internationale à travers un texte biographique qui retrace les principales étapes de sa carrière et une analyse stylistique de l'oeuvre. Artiste plasticienne et graveuse, Diane Victor est connue pour ses confrontations avec des sujets difficiles, parfois tabous et ses observations satiriques et sociales sur la politique sud-africaine contemporaine en considérant les questions de corruption, de violence et de distribution inégale du pouvoir. Les oeuvres des différentes périodes et toutes ses techniques seront représentées dans l'ouvrage comme les portraits et animaux à la suie, dessins au fusain et les gravures. Cette publication comportera une édition bilingue, diffusée dans les pays francophones (France, Belgique, Suisse et Luxembourg) et également dans les pays anglo-saxon (Royaume-Uni, Etats-Unis, Afrique du Sud).

10/2022

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Littérature française

Le complexe de Diane

" Le sort des révolutions est lié à celui des femmes ! " Réédition du premier texte théorique de Françoise d'Eaubonne, intellectuelle et militante à l'origine du concept d'éco-féminisme, dont la pensée iconoclaste suscite en 2021 un fort regain d'intérêt. A la sortie du Deuxième Sexe, Françoise d'Eaubonne écrit à Simone de Beauvoir : " Vous êtes un génie, vous nous avez toutes vengées ! ". Pourtant l'essai est loin de faire l'unanimité. Ses détracteurs sont nombreux et virulents, comme François Mauriac, qui voit dans ce livre " un danger pour l'individu, la nation et la littérature elle-même ". Françoise d'Eaubonne est alors une romancière de trente et un ans. C'est d'abord pour répliquer à ces critiques masculines et conservatrices qu'elle se lance dans un essai théorique. Bien décidée à défendre Le Deuxième Sexe, elle veut aussi avec Le Complexe de Diane faire la synthèse entre lutte des classes et lutte féministe, et entreprend de contrer les préjugés sexistes encore présents dans la psychanalyse et le communisme. Convaincue que Marx n'est pas allé assez loin dans sa conception de la révolution prolétarienne, elle lui reproche de ne pas avoir remis en cause la structure de la famille, source d'inégalités flagrantes entre hommes et femmes. Chez Freud, elle remet en question la notion d' " envie du pénis ", attribuée aux femmes révoltées, et montre que leur refus de se soumettre à leur destin (le mariage et la maternité), loin d'être pathologique, relève d'une aspiration légitime. Quant à leur supposé masochisme, sur lequel les adeptes de la psychanalyse s'étendent beaucoup pour expliquer leur soumission ou, même, leur infériorité, elle le conteste avec ferveur. S'appuyant sur la figure mythologique de Diane chasseresse, elle affirme que la nature féminine est une construction sociale qui tend à justifier la domination masculine en vertu d'un patriarcat nécessaire et éternel. Elle se penche sur des modèles alternatifs, hérités de sociétés matriarcales archaïques et se montre d'une modernité remarquable lorsqu'elle se penche sur le concept d'éros féminin, absent du livre de Simone de Beauvoir. Les conclusions de son ouvrage mettent l'accent sur une bisexualité originelle de tous les individus, et annoncent ses livres et ses combats futurs, qu'ils soient féministes, écologistes ou libertaires.

10/2021