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Extraits

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Policiers

Adieu Oran

"Ils se tenaient, terrés en silence au fond de la remise qui sentait le gasoil et le cambouis. Ils se serraient les uns contre les autres, partageant la peur, les yeux grands ouverts dans l'obscurité. Le vieux venait juste de passer avec sa longue tige de bambou. Il avait fouetté l'air, écorchant au passage quelques cuisses décharnées, frôlé des épaules hâves et éraflé des joues creuses. Il ne fallait pas pleurer." Ambiance glaçante sous le soleil algérien. Disparitions d'enfants, cadavres parmi les membres de la communauté chinoise installée à Oran... Il se passe des choses étranges dans les bidonvilles qui entourent la ville, sans parler du traitement inhumain réservé aux migrants et du système de plus en plus corrompu et étouffant. Le commissaire Fadil ne peut pas reculer, il le doit à ces enfants que le monde a choisi d'oublier. Mais sa sécurité et celle de ceux qu'il aime n'est bientôt plus assurée. Une enquête violente, portrait sans concession d'une société agonisante : Ahmed Tiab se révèle à la fois magistral et cruel.

02/2019

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Guides étrangers

Petit Futé Oran

Située entre un superbe massif rocheux et une mer bleu azur, Oran est une des plus belles villes d'Afrique du Nord. Son superbe front de mer et cette corniche préservée qui rappelle celle de l'Esterel sur la Côte d'Azur, son fort de Santa Cruz et sa basilique qui lui donnent des airs de Corcovado, ses multiples monuments et musées où l'influence espagnole est nette, sont autant de sites magiques de cette cité méditerranéenne de l'ouest de l'Algérie. Oran, c'est aussi une des villes les plus animées et les plus festives du pays, comme en témoignent ses plages où on fait bronzette à Aïn Turk, ses rues très vivantes et ses soirées raï particulièrement populaires. Oran, entre carpe diem et raffinement perpétuel, est bel et bien une destination à part entière.

01/2018

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Littérature française

Oran... Terre promise

24 décembre 1836 à Miraflor (Province d'Alicante)... Le beau Wilfrido, adolescent impétueux mais candide, reçoit, stupéfait, un fougueux baiser de Beatriz, une jeune servante d'auberge. Le même soir, au cours de la messe de minuit, son coeur chavire sous le sourire d'Isabel, la fille la plus belle et la plus riche du village... Un jeune maure, Ali, plus esclave qu'enfant adopté chez l'indiano, Ramiro Ramirez, victime de maltraitance, s'enfuit pour rejoindre son Maghreb natal. Seul de tous les poursuivants de l'évadé, Wilfrido rattrape Ali, mais le laisse libre et lui donne même de l'argent pour favoriser sa fuite. Au retour, il délivre Beatriz agressée par les sbires de Ramiro. Il se fait des ennemis mortels, mais aussi un ami sûr et fidèle, Alonso Reyes (...). Hélas, au cours d'un déplacement, ils sont capturés par des hommes d'Abd-el-Kader et condamnés à mort...

10/2017

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Romans historiques

Oran... La radieuse

Oran la radieuse est un ouvrage paradoxal qui mêle une érudition vraiment impressionnante de toute l'histoire de la ville depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours et qui raconte cela... On peut lire comme l'on veut, dans le sens que l'on veut et de suite s'impose la thèse du livre : Oran est une ville dangereuse et belle. Au fond, la ville n'a vécu que du sac et ressac des vagues de populations qui l'ont occupée. C'est une ville convoitée, jalousée qui porte en elle une certaine violence, celle de ceux qui veulent la conquérir, celle de ceux qui veulent la conserver. Les rapatriés d'Oran sont une marque de fabrique d'histoire de la ville, et c'est cela qui frappe immédiatement dans ce livre. C'est une fresque historique qui est proposée, le contraire d'une obsession focalisée sur les 130 années de présence française, mais bien plutôt un hymne rendu à la ville dans son histoire. Et donc le moment français rendu à ce qu'il est : une parenthèse qui a duré à peine un peu plus de cent ans dans une histoire millénaire. C'est là une belle leçon d'humilité et de générosité de l'auteur. Plus que les hommes qui la peuplent et les femmes qui la font vivre, c'est la ville qui est le principal personnage de ce livre. Le lecteur sent dès les premières pages, une complicité avec la géographie, avec l'espace oranais, avec l'ampleur et la rudesse de la topologie urbaine qui construit la structure du livre et son armature : le livre est ample, comme la notion de l'espace au pied ou au sommet des montagnes autour d'Oran. Cette sensation d'espace, de bleu de Méditerranée, de terre africaine brûlante est constante, lancinante, et finit par imposer le destin, point si heureux de cette ville, assez cruelle envers ses habitants, du moins peu tendre avec eux. Ce n'est pas un récit mièvre de réconciliation entre les trois religions, mais au contraire une sorte d'histoire feuilletée entre des nations, des groupes différents, en confrontation, en affrontement, en compromis permanents, qui s'ignorent, se combattent - c'est la vie ! - mais aussi qui se tiennent dans une sorte, une forme de respect mutuel par les histoires, qui finissent par devenir l'Histoire de cette ville. Car c'est bien de cela qu'il s'agit.

10/2017

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Littérature française

Chaleurs d’Oran

Et si l'Algérie s'était émancipée de la France sans violence ? Cette uchronie nous emmène en 2024 dans la fictive fédération d'Algérie qui est l'un des pays les plus prospères du globe. Sous l'oeil d'un Etat omniprésent, toutes les communautés y vivent dans le confort moderne. De l'autre côté de la Méditerranée, la vieille Europe s'autodétruit : guerre, nationalisme et crise économique sont les ingrédients de ce naufrage. Les exilés fuient le Vieux Continent à la recherche d'une vie meilleure au sein de l'Algérie. Cet afflux nourrit le populisme et cristallise les haines. L'Algérie vivrait-elle ses derniers instants de paix ?

04/2024

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Critique Poésie

Orhan Veli. Essai empathique

Cet essai s'adresse à ceux qui cherchent de nouveaux mondes, de nouveaux moyens d'expression, des différents aspects humains de l'homme du quotidien pour élargir les frontières de l'art poétique. L'auteur nous propose d'entrer dans l'univers d'Orhan Veli - poète des petites gens d'Istanbul - dont les poèmes dessinent un tableau représentant les différents états de la condition de l'humanité, et qui devient avec Nazim Hikmet l'introducteur du vers libre dans la poésie turque.

06/2022

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Littérature française

Trois jours à Oran

J'ai toujours su qu'un jour il faudrait que j'aille en Algérie. Je suis fille, petite-fille, arrière-petite-fille de pieds noirs. Enfant, j'en étais fière, ensuite j'en ai eu honte. Longtemps je me suis trouvée là, entre ces deux rives. Et la relation complexe, douloureuse, que j'entretenais avec mes racines a dirigé ma vie malgré moi, dicté mes choix. Quand ma grand-mère est morte, j'ai pensé que ce jour était arrivé. Le 15 septembre 2005, j'ai embarqué avec mon père sur un vol à destination d'Oran. J'ignorais ce que nous allions trouver là-bas, si la maison où il était né existait encore, comment nous serions accueillis. J'ignorais surtout si ce voyage, dont j'attendais beaucoup et que j'ai forcé mon père à accomplir avec moi, serait une victoire, ou une erreur. Il y avait un risque. Je l'ai pris.

01/2014

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Policiers

Le chat d'Oran

Oran, 1961. Au lendemain du putsch raté des généraux, l'Algérie s'enfonce dans ce que certains refusent d'appeler une guerre. C'est pourtant bien une guerre qui ensanglante les rues du pays, d'Alger à Oran, une guerre sans pitié que se livrent les indépendantistes du FLN et les hommes du CRA, le Centre de renseignements et d'actions, unité anti-terroriste composée de militaires et de policiers. Et c'est l'un d'eux, Antoine Delarocha, surnommé Le Chat d'Oran, que l'auteur nous propose de suivre dans une course contre la montre effrénée pour déjouer un attentat qui pourrait bien être le plus meurtrier jamais commis de ce côté-ci de la Méditerranée. Quarante-huit heures pour éviter un massacre ! Quarante-huit heures à couper le souffle au cours desquelles Le Chat d'Oran va devoir non seulement sauver sa peau, mais aussi celle de ceux qui lui sont les plus chers : sa femme et ses trois enfants que ses ennemis se sont juré d'assassiner. Finalement, comme des milliers d'autres pieds-noirs, il devra choisir entre... "la valise ou le cercueil". Ce roman, peinture fidèle d'une société à jamais disparue, décrit avec une précision chirurgicale les coulisses d'une histoire inspirée de faits et de personnages réels où se mêlent l'action, la politique et l'amour.

01/2019

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Récits de voyage

Un paquebot pour Oran

Explorée par les marins de l'Antiquité, sillonnée par les marchands et les pirates du Moyen Age, c'est la plus ancienne mer du monde, la plus mythique. Littéralement "au milieu des terres", entre Orient et Occident, la Méditerranée est à nos portes mais nous la connaissons pourtant si peu. Un jour d'automne, Guillaume de Dieuleveult embarque pour Oran sur un modeste ferry, aux côtés de ces Algériens de France ou de ces Français d'origine algérienne qui retournent "au bled". Entre récit de voyage et livre d'histoire, il nous raconte son périple et remonte le temps, des conquêtes espagnole, arabe, puis française, au départ des derniers pieds-noirs. Il dresse, ce faisant, le portrait d'un pays à la beauté sans pareille, à l'écart des clichés. Et nous permet de mieux le comprendre, au-delà des cicatrices de l'histoire.

01/2019

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Contes et nouvelles

Des nouvelles d'Oran

Ces chroniques sont pour la plupart issues du blog sur Oran que j'ai tenu entre 2012 et 2013. Je les ai souvent remaniées - et parfois réécrites - pour les adapter au format du livre. Elles n'ont pas pour vocation de découvrir Oran - qui est une ville insondable - mais plutôt de se promener dans le temps pour rencontrer des lieux, des dates, des personnages et des traditions qui m'ont frappé. C'est une déambulation subjective.

10/2022

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Littérature française

Safia, un jour à Oran

Entourée de l'affection de ses parents et de sa tante Ouarda, Safia a grandi à Oran. Après son mariage, elle va s'installer près de Paris et tout se gâte. Saura-t-elle déjouer les écueils et prendre sa vie en main ?

01/2015

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Grandes réalisations

Le complexe olympique d'Oran

Le complexe olympique d'Oran, projet mené par l'atelier d'architecture Origin, regroupe, autour d'un grand stade de 40. 000 places, tous les équipements nécessaires à l'accueil d'une manifestation olympique : centre nautique, stades d'entraînement, hôtels, village olympique... Bientôt candidate à de futurs JO, l'Algérie montre par cet investissement sa capacité à accueillir des évènements sportifs et culturels nationaux et internationaux. Dans un contexte sismique fort, les choix de structure sont primordiaux et se révèlent fondateurs du projet. Notre méthode de travail itérative en continuels allers retours entre l'architecture, le fonctionnel et la structure, a permis de concilier cette complexité technique et calculatoire avec des volontés architecturales fortes. Avec sa toiture de près de 300 mètres de portée, le stade présente ainsi des structures "tissées" en un maillage gigantesque. Au-delà des défis techniques liés à cette échelle inhabituelle, c'est un travail fin sur le détail qui révèle toute la richesse de ce projet.

10/2022

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Droit constitutionnel

Délibérations du Conseil municipal

Délibérations du Conseil municipal : année... / Commune d'Oran Date de l'édition originale : 1867 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2023

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Guerre d'Algérie

Oran, 5 juillet 1962. Un massacre oublié

Le 5 juillet 1962, l'Algérie devient officiellement indépendante. Ce jour-là, à Oran, un massacre expéditif, fulgurant même, a lieu. Pendant plusieurs heures, des Européens sont pourchassés à travers la ville par des soldats algériens et des civils en armes. Les forces de l'ordre françaises, forte de 18 000 hommes, restent consignées dans leurs casernes, obéissant aux ordres du général Katz. Près de 700 Européens sont victimes des tueurs — les morts musulmans, eux, n'ont jamais été décomptés. S'appuyant sur une somme considérable de documents et de témoignages, Guillaume Zeller remet en perspective ce drame oublié.

08/2021

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Littérature française

Jeanne ou la traversée du siècle. Oran – Casa

Jeanne (1893-1995) quitte son Oran natal à 20 ans à cette époque, elle s'appelle Rachel Benfredj. 80 années vont passer dans les rues d'Oran, dans les tablées familiales de Casablanca et la Riviera avec Cagnes-sur-Mer sous le soleil, sans que Jeanne n'oublie un seul jour. 100 ans de fidélité à l'amour des siens, un amour inusable et joyeux. Beaucoup d'anecdotes historiques défilent et dansent avec les souvenirs enthousiastes de sa " Mamée ". C'est l'arrière-petite-fille de Jeanne qui a reconstitué ce voyage dans le passé. Elle rencontre aussi des femmes de l'histoire, hautes en couleur, telles que l'aviatrice Adrienne Bolland ou la 1re cinéaste au monde Alice Guy, mais surtout son Destin. Comme ces femmes influentes, Jeanne est devenue légende.

02/2021

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Poches Littérature internation

D'autres couleurs

D’autres couleurs nous offre le visage d’un recueil exceptionnellement riche. Constitué de soixante-seize articles, essais, discours ou récits, il nous permet de nous plonger dans l’univers intellectuel et culturel, mais aussi intime et familial, du grand romancier turc. Les thèmes abordés dans ces différents écrits sont extrêmement variés. Son enfance dans le quartier de Nisantasi, à Istanbul, la ville en général, la politique turque au sens large, et la place de la Turquie par rapport à l’Europe en particulier, forment le sujet de plusieurs essais, mais Orhan Pamuk nous parle également du tremblement de terre de Marmara en 1999 ou des catastrophes liées au passage des pétroliers dans le Bosphore. Dans la partie consacrée à la littérature, Pamuk évoque ses lectures et l’importance de certains auteurs dans son parcours (Yacher Kemal, Tristram Shandy, Thomas Bernhard, Milan Kundera ou Salman Rushdie, entre autres), puis nous parle de ses propres livres. La partie plus autobiographique, comportant notamment un très beau récit intitulé « Regarder par la fenêtre », revient sur le football, les jeux d’enfants, sur l’ambiance familiale lors des fêtes traditionnelles, ou encore sur la figure du père. Ce dernier est également au centre du discours de réception du prix Nobel d’Orhan Pamuk. Cet ensemble de textes, pour l’essentiel inédits, dessine un extraordinaire portrait d’Orhan Pamuk, en permettant au lecteur de suivre son parcours intellectuel et humain, et ainsi d’approfondir sa connaissance de l’oeuvre du grand romancier turc.

02/2011

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Poches Littérature internation

Istanbul

Evocation d'une ville, roman de formation et réflexion sur la mélancolie, Istanbul est tout cela à la fois. Au fil des pages, Orhan Pamuk se remémore ses promenades d'enfant et nous entraîne, à travers ruelles et jardins, sur les rives du Bosphore, dessinant le portrait fascinant d'une métropole en déclin. Ancienne capitale d'un vaste empire, Istanbul se cherche une identité, entre tradition et modernité, religion et laïcité, et les changements qui altèrent son visage n'échappent pas au regard de l'écrivain, d'autant que ces transformations accompagnent une autre déchirure, intime et douloureuse, celle provoquée par la lente désagrégation de la famille Pamuk. Dans cette œuvre foisonnante, magistralement composée et richement illustrée, Orhan Pamuk, en quête de l'âme mélancolique de sa ville natale, nous propose de remonter avec lui le temps de son éducation sentimentale et, in fine, de lire le roman de la naissance d'un écrivain.

10/2008

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Critique littéraire

Le romancier naïf et le romancier sentimental

En 2010, devant les étudiants de l'université américaine Harvard, Orhan Pamuk développe sa vision de la littérature grâce à six conférences données dans le cadre des "Charles Eliot Norton Lectures". Dans ce cycle d'interventions, auquel s'ajoute un épilogue, le Prix Nobel n'hésite jamais à parler de sa propre biographie, de ses propres livres, de son travail d'écriture et surtout de sa pratique de lecteur. La thèse sous-jacente de ces sept textes est empruntée à Friedrich Schiller qui, dans un ouvrage célèbre (Über naive und sentimentalische Dichtung, 1796), schématise sa conception de l'écriture en distinguant le poète naïf, qui serait du côté de la nature, écrivant spontanément, du poète sentimental, qui doute de son écriture, expérimente, réfléchit à la forme et aux enjeux esthétiques et sociaux de son écriture. A partir de ce postulat, Orhan Pamuk passe en revue les grands textes qui ont marqué notre histoire culturelle et s'appuie sur Tolstoï, Stendhal, Flaubert, Proust, Defoe, Sartre, Balzac ou Dostoïevski pour construire cette belle introduction à la littérature.

10/2012

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Poches Littérature internation

Le château blanc

Le narrateur est un Italien de vingt ans, féru d'astronomie et de mathématiques. Capturé par des marins turcs, il se dit médecin, et est offert comme esclave à un hodja, un savant. Le Maître et l'esclave se ressemblent de manière effrayante, éprouvent une méfiance immédiate l'un pour l'autre. Mais ils ne se séparent pas, vivent ensemble, travaillent ensemble, quotidiennement, d'abord sur la pyrotechnie, ensuite sur une horloge, enfin sur une redoutable machine de guerre pour Mehmet IV, sultan de 1648 à 1687. Mise à l'essai sur un château blanc, la machine ne fonctionne pas. Craignant pour sa vie, le Maître usurpe l'identité du narrateur. Celui-ci reste à Istanbul, devient le Maître. Des années plus tard, il entend parler de l'Autre, comme d'un ancien esclave capturé par des marins turcs, et qui s'est évadé...

11/1999

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Littérature turque

Mon nom est Rouge

Istanbul, en cet hiver 1591, est sous la neige. Mais un cadavre, le crâne fracassé, nous parle depuis le puits où il a été jeté. Il connaît son assassin, de même que les raisons du meurtre dont il a été victime : un complot contre l'Empire ottoman, sa culture, ses traditions et sa peinture. Car les miniaturistes de l'atelier du Sultan, dont il faisait partie, sont chargés d'illustrer un livre à la manière italienne... Mon nom est Rouge, roman polyphonique et foisonnant, nous plonge dans l'univers fascinant de l'Empire ottoman de la fin du XVIe siècle, et nous tient en haleine jusqu'à la dernière page par un extraordinaire suspense. Une subtile réflexion sur la confrontation entre Occident et Orient sous-tend cette trame policière, elle-même doublée d'une intrigue amoureuse, dans un récit parfaitement maîtrisé. Un roman d'une force et d'une qualité rares.

04/2003

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Poches Littérature internation

Mon père et autres textes

"J'aimais qu'il m'emmène au cinéma, j'aimais l'entendre parler à un tiers du film que nous avions vu ; j'aimais sa façon de se moquer des imbéciles, des gens creux et teigneux, comme j'aimais l'entendre parler d'une nouvelle variété de fruit, d'une ville qu'il avait visitée, d'un livre ou des dernières nouvelles, mais je voulais surtout qu'il me cajole et m'aime encore plus." Le grand écrivain turc Orhan Pamuk, Prix Nobel de littérature 2006, évoque dans une langue vibrante d'émotion la place de son père dans sa destinée d'homme et d'écrivain.

05/2012

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Décoration

L'Innocence des objets

Le musée de l'Innocence, créé par Orhan Pamuk à Istanbul, est un projet culturel singulier, mûri pendant des décennies par son créateur, qui a cherché à y saisir la ville de sa jeunesse par les objets du quotidien : l'éphémère, le bric-à-brac, le désordre qui caractérisent la vie de chacun. Ces objets particuliers sont intimement liés au Musée de l'Innocence, le roman de l'amour perdu de Pamuk, qui prête sa structure narrative à leur présentation. Des vitrines ou des boîtes magnifiquement conçues, contenant des séries d'objets soigneusement disposés, entraînent le visiteur au fil du récit, dans un voyage à travers le temps et l'espace autant que dans l'esprit du collectionneur, identifié à Pamuk comme à son narrateur amoureux. L'auteur traite ici des sujets qui lui importent profondément : la psychologie du collectionneur, le rôle du musée, les photos du vieil Istanbul (que sa superbe collection personnelle vient illustrer), et bien sûr les coutumes et les traditons de sa ville.

10/2012

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Littérature turque

Istanbul. Souvenirs d'une ville

Évocation d'une ville, roman de formation et réflexion sur la mélancolie, Istanbul est tout cela à la fois. Au fil des pages, Orhan Pamuk se remémore ses promenades d'enfant, à pied, en voiture ou en bateau, et nous entraîne à travers ruelles en pente et jardins, sur les rives du Bosphore, devant des villas décrépies, dessinant ainsi le portrait fascinant d'une métropole en déclin. Ancienne capitale d'un vaste empire, Istanbul se cherche une identité, entre tradition et modernité, religion et laïcité, et les changements qui altèrent son visage n'échappent pas au regard de l'écrivain, fin connaisseur de son histoire, d'autant que ces transformations accompagnent une autre déchirure, bien plus intime et douloureuse, provoquée par la lente désagrégation de la famille Pamuk - une famille dont les membres, grands-parents, oncles et tantes, ont tous vécu dans le même immeuble - et par la dérive à la fois financière et affective de ses parents. Dans cette œuvre foisonnante, magistralement composée et richement illustrée, Orhan Pamuk nous propose de remonter avec lui le temps de son éducation sentimentale et, in fine, de lire le roman de la naissance d'un écrivain.

05/2007

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Littérature turque

Les nuits de la peste

En avril 1901, il se murmure que la peste s'est déclarée à Mingher, une île au large de Rhodes sur la route d'Alexandrie. Deux éminents spécialistes des épidémies sont dépêchés sur place par le sultan Abdülhamid II. La maladie infectieuse est rapidement confirmée mais imposer des mesures sanitaires représente un véritable défi, en particulier lorsqu'elles se heurtent aux croyances religieuses. Dans cette île multiculturelle où musulmans et orthodoxes tentent de cohabiter, la maladie agit comme un accélérateur des tensions communautaires. Et si l'union était rendue possible par la construction d'une identité nationale. Affaiblie par les contagions croissantes mais vive dans ses élans révolutionnaires, Mingher, "perle de la Méditerranée orientale", va connaître des mois décisifs pour son histoire et voir son destin bouleversé. Avec un talent de conteur hors pair, Orhan Pamuk fait de cette île imaginaire, minutieusement dépeinte, le théâtre d'une grande fresque historique où s'amorce la chute de l'Empire ottoman.

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Poches Littérature internation

Neige

Le jeune poète turc Ka quitte son exil allemand pour se rendre à Kars, une petite ville provinciale endormie d'Anatolie. Pour le compte d'un journal d'Istanbul, il part enquêter sur plusieurs cas de suicide de jeunes femmes portant le foulard. Mais Ka désire aussi retrouver la belle Ipek, ancienne camarade de faculté fraîchement divorcée. A peine arrivé dans la ville de Kars, en pleine effervescence en raison des prochaines élections, il est l'objet de diverses sollicitudes : le chef de la police locale, la soeur d'Ipek, l'islamiste radical Lazuli vivant dans la clandestinité, ou l'acteur républicain Sunay, tous essaient de le rallier à leur cause. Mais ka avance, comme dans un rêve, voyant tout à travers le filtre de son inspiration poétique retrouvée, stimulée par sa passion grandissante pour Ipek, et le voile de neige qui couvre la ville. Jusqu'au soir où une représentation théâtrale se transforme en putsch militaire et tourne au carnage. Un extraordinaire roman à suspense qui, jouant habilement avec des sujets politiques très contemporains, comme l'identité de la société turque et la nature du fanatisme religieux, surprend par ce ton poétique et nostalgique qui, telle la neige, nimbe chaque page.

04/2007

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Poches Littérature internation

Le livre noir

Pendant une semaine, jour et nuit dans Istanbul, un jeune avocat, Galip, part à la recherche de sa femme Ruya, qu'il aime depuis l'enfance, et qui lui a laissé une lettre mystérieuse : est-ce un jeu ? un adieu ? Dans le fol espoir de la retrouver, il fouille ses souvenirs et le passé militant de Ruya. Il lit et relit les écrits de Djélâl, le demi-frère de sa femme - un homme secret qu'il admire. Mais lui aussi semble avoir disparu. A la recherche des deux êtres qu'il aime, Galip est en même temps en quête de sa propre identité et, bientôt, de celle d'Istanbul, présentée ici sous un aspect singulier : toujours enneigée, boueuse et ambiguë, insaisissable.

06/2007

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Poches Littérature internation

La vie nouvelle

" Un jour, j'ai lu un livre, et toute ma vie en a été changée." Osman, le jeune narrateur, est bouleversé par la lecture d'un livre mystérieux. Il est amoureux de Djanan qui, comme lui, cherche à comprendre les secrets du livre, mais Djanan aime Mehmet. Lorsque celui-ci et la jeune fille disparaissent, Osman part à leur recherche, comme à la quête de la vie nouvelle promise par l'ouvrage qui l'obsède. Pendant ses années d'errance à travers la Turquie profonde, Osman reste animé du même amour et du et du même espoir. Jusqu'au jour où il comprend que ce monde nouveau tant désiré n'est peut-être rien d'autre que la mort...

10/2000

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Poches Littérature internation

Cette chose étrange en moi. La vie, les aventures, les rêves du marchand de boza Mevlut Karatas et l'histoire de ses amis et Tableau de la vie à Istanbul entre 1969 et 2012, vue par les yeux de nombreux personnages

Comme tant d'autres, Mevlut a quitté son village d'Anatolie pour s'installer sur les collines qui bordent Istanbul. Il y vend de la boza, cette boisson fermentée traditionnelle prisée par les Turcs. Mais Istanbul s'étend, le raki détrône la boza, et pendant que ses amis agrandissent leurs maisons et se marient, Mevlut s'entête. Toute sa vie, il arpentera les rues comme marchand ambulant, point mobile et privilégié pour saisir un monde en transformation. Et même si ses projets de commerce n'aboutissent pas et que ses lettres d'amour ne semblent jamais parvenir à la bonne destinataire, il relèvera le défi de s'approprier cette existence qui est la sienne. En faisant résonner les voix de Mevlut et de ses amis, Orhan Pamuk décrit l'émergence, ces cinquante dernières années, de la fascinante mégapole qu'est Istanbul. Cette "chose étrange", c'est à la fois la ville et l'amour, l'histoire poignante d'un homme déterminé à être heureux.

03/2019

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Poches Littérature internation

Le musée de l'Innocence

Kemal, un jeune homme d’une trentaine d’années, est promis à Sibel, issue comme lui de la bonne bourgeoisie stambouliote, quand il rencontre Füsun, une parente éloignée et plutôt pauvre. Il tombe fou amoureux de la jeune fille, et sous prétexte de lui donner des cours de mathématiques, la retrouve tous les jours dans l’appartement vide de sa mère. En même temps, il est incapable de renoncer à sa liaison avec Sibel. C’est seulement quand Füsun disparaît, après les fiançailles entre Sibel et Kemal célébrées en grande pompe, que ce dernier comprend à quel point il l’aime. Kemal rend alors visite à sa famille et emporte une simple réglette lui ayant appartenu : ce sera la première pièce du musée qu’il consacrera à son amour disparu. Puis, il avoue tout à Sibel et rompt les fiançailles. Quand, quelque temps après, Kemal retrouve la trace de Füsun, mariée à son ami d’enfance Feridun, son obsession pour la jeune femme montera encore d’un cran… Le musée de l’innocence est un grand roman nostalgique sur l’amour, le désir et l’absence, une nouvelle preuve de l’immense talent de l’écrivain turc.

09/2012

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Littérature étrangère

Loving Frank

Au début du XXe siècle, la bonne société de Chicago resta foudroyée par le soufre d'un scandale sans précédent. Pour l'amour éperdu d'un homme, une femme osa l'impensable et commit l'irréparable. Elle en paya le prix toute sa vie. Elle s'appelait Mamah Borthwick Cheney. Lui n'était autre que Frank Lloyd Wright, l'enfant génial et rebelle de l'architecture américaine à qui Mamah et son mari Edwin Cheney avaient demandé, en 1903, de construire leur nouvelle maison. En 1909, tombée entre-temps follement amoureuse du célèbre architecte, Mamah choqua une époque pudibonde et dévote en quittant son mari et ses deux jeunes enfants pour suivre Frank Lloyd Wright en Europe. Ce dernier, tout aussi épris, laissait derrière lui une Amérique stupéfaite, une épouse et six enfants... Enchaînés par la passion, mais hantés par une culpabilité intolérable, ils firent la une de la presse américaine durant leurs séjours en Allemagne, en Italie et à Paris, lors de la grande crue de 1910... Mais aucun journal à sensation n'aurait pu prévoir ce qui adviendrait à ce couple maudit de retour aux Etats-Unis, en 1914. La violence du dénouement verra – au-delà du déchirement des familles Cheney et Wright – le monde pétrifié. Pour la première fois nous est contée l'histoire de l'émancipation très en avance sur son temps de Mamah Borthwick, et de son amour pour l'un des plus grands maîtres de l'architecture moderne.

09/2009