Recherche

société critique monde

Extraits

ActuaLitté

Ouvrages généraux

Le critique des critiques

De la définition de la critique à la raison de la critique. Du chemin critique en passant par la vanité de la pratique. Franck Antunes décortique la critique sur une centaine de pages. En auteur chevronné. Il y a du Diderot dans ce texte, des insolences que Beaumarchais n'aurait pas reniées et un humour que Molière aurait goûté. Mais qui sont donc ces tartuffes qui croient savoir, qui croient connaître et se permettent de juger d'une oeuvre en particulier, comme de l'oeuvre d'une vie ? Qui décide de quoi ? Quel tribunal suprême oeuvre bruyamment pour asséner verdict et sentences aux artistes et aux auteurs ? Franck Antunes est ici l'avocat de ces diables d'auteurs. De ces perturbateurs qui oeuvrent pour les arts et la culture. Et il vous pose aussi une question, à vous, Mesdames et Messieurs les jurés : où en êtes-vous vous-même avec la critique ? Ce pamphlet, de notre collection primée et récompensée, la désormais célèbre collection Uppercut, respecte les codes et la tradition du genre. On frappe où cela fait mal, on rit de ce dont il ne faudrait pas rire et ensuite, on met en avant une vérité, en argumentant contre la bêtise, l'injustice et leurs mercenaires. Franck Antunes, romancier connu, se veut, pour ce pamphlet, signataire de la charte des "éveilleurs de consciences" de la maison JDH Editions. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a beaucoup à en dire.

03/2022

ActuaLitté

Actualité et médias

Critique de la société moderne

Quand une société se fracture et laisse une proportion non négligeable des siens sur le bord de la route, les privant des moyens de prendre leur part de l’évolution collective, nul ne saurait sérieusement prétendre à la modernité. N’est-ce pas le cas quand le profit guide seul les choix, que l’économie conduit à des orientations technologiques qui, certes, améliorent les conditions de travail, mais suppriment des emplois dont ceux qui les occupent n’ont plus que le chômage pour horizon? Alors les exigences financières, sous couvert d’une modernité propice aux hommes, condamnent plus encore qu’elles n’enrichissent dans une conception de la modernité qui l’oppose à l’humanité. Le problème est identique lorsque ces mêmes choix ruinent l’avenir commun, mettant en péril celui de notre planète (Extrait de la préface d'Eric de Montgolfier).

08/2019

ActuaLitté

Littérature française

Société Monte-Cristo

"Supposons que quelqu'un s'en soit pris à vous, vous ait causé du tort. Vous avez été piétiné, humilié, avec cruauté ou, pire encore, avec indifférence, mais avec tant de résolution. Qu'allez-vous faire ? Vous venger. C'est votre première idée, et elle est bonne". Une organisation secrète fondée en mémoire d'Edmond Dantès, virtuose en la matière, peut s'en charger pour vous. Thierry Limousin, producteur de télévision sans principes, et François Fredonnet, puissant et arrogant patron du Consortium des minerais et métaux, seront ses premières cibles. Hommage non dissimulé à Alexandre Dumas, Société Monte-Cristo renoue avec l'art du roman-feuilleton, dans cette satire d'un monde gouverné par la vanité et l'argent.

05/2022

ActuaLitté

Développement durable-Ecologie

Homo detritus. Critique de la société du déchet

PointsTerre – Stockés dans des décharges, éparpillés à la surface des océans ou dispersés en particules invisibles dans l'atmosphère, les déchets sont désormais des traces indélébiles de notre présence sur terre autant que des symptômes de la crise protéiforme du monde contemporain. Après les avoir enfouis, il est devenu impératif de les réduire, de les réutiliser, de les recycler. A l'heure de l'économie circulaire, l'idéal d'un monde sans restes tend à faire consensus. Cette promesse rappelle un mensonge de la tribu Chagga, évoqué par l'anthropologue Mary Douglas, où les mâles adultes affirment ne jamais déféquer, contrairement aux femmes et aux enfants, demeurant esclaves de leur corps. Ce livre montre que la quête de pureté, qui organise l'histoire du déchet dans nos sociétés industrielles, fabrique un aveuglement collectif. Il raconte comment homo detritus, face cachée d'homo oeconomicus, croit sauver la planète en "bien jetant".

10/2020

ActuaLitté

Sciences politiques

Jaggernaut N° 4 : Règne de la valeur et destruction du monde

Le mode de production capitaliste est largement la tâche aveugle du débat sur l'environnement. La crise écologique et l'épuisement des ressources naturelles ne sont pas des aspects accessoires du mode de production capitaliste et ne peuvent pas être évités en établissant un capitalisme plus "sage" , modéré, vert, durable ou circulaire. Il ne paraît pas possible aujourd'hui de comprendre la crise écologique, en tant qu'imbrication entre l'évolution technologique et le capitalisme, si l'on ne tient pas compte des contraintes pseudo-objectives qui dérivent de la valorisation de la valeur et qui poussent à consommer la matière concrète du monde pour satisfaire les exigences abstraites de la forme-marchande. Le mode capitaliste de (re)production est basé sur une forme sociale abstraite de richesse - la survaleur -, qui est intrinsèquement autotélique, illimitée et, en tant que telle, entraîne une forme de croissance économique débridée nuisible à la biosphère.

04/2022

ActuaLitté

Sciences politiques

L'impérialisme postcolonial. Critique de la société des éblouissements

L'impérialisme postcolonial n'est pas l'impérialisme qui viendrait après la colonisation. Il est l'impérialisme noir, l'impérialisme invisible, de la Race ou de la Bête, c'est-à-dire de la valeur et de la libido, de l'Argent et du Sexe. Il est le point aveugle que partagent la théorie postcoloniale et ses contempteurs. Le spectre du Noir colonise l'imaginaire du Blanc. Mais, plus encore, le colonial est colonisé par le colonisé lui-même, son opposé qui est aussi sa création, et qui le mine de l'intérieur. Avec rigueur et truculence, Joseph Tonda, l'un des penseurs les plus originaux du continent, poursuit sa réflexion sur le pouvoir en analysant les éblouissements de l'Afrique centrale comme de l'Occident. Prises dans une même destinée, nos sociétés sont chahutées entre enchantements et violences, entre calculs et folie, entre croyance et consommation, dans l'indiscernabilité du réel et de l'irréel, du passé et du présent, c'est-à-dire dans l'imaginaire. En faisant défiler sous nos yeux, eux aussi éblouis, les images-écrans, les images d'images de la mondialisation néolibérale qui ont saisi toutes les sociétés, il nous prouve une nouvelle fois qu'il n'est pas si facile de "tuer les yeux", en tout cas les siens.

12/2015

ActuaLitté

Sociologie

LA SOCIETE DE COMMUNICATION. Une approche sociologique et critique

Toutes les sociétés connaissent la communication. Mieux : toutes sont fondées sur elle. La société est une communauté, c'est-à-dire un partage de signes, un échange de messages. Quelle nouveauté notre société présente-t-elle par rapport à celles qui l'ont précédée ? A tout le moins l'invention des " mass médias de communication " (téléphone, télévision, Internet, portable, etc.), technologies censées améliorer la quantité et la qualité des discours échangés entre les hommes. Le progrès est-il certain ? La croissance exponentielle des messages est-elle toujours synonyme d'une meilleure compréhension ? L'incommunicabilité des codes religieux, éthiques, rituels, la création de zones d'opacité artificielle par les pouvoirs et par les individus (censure, secret, confidentialité) ne sont-elles pas la rançon du progrès de la transparence ? Cette approche sociologique aborde la communication comme un phénomène social de production, de circulation et de consommation des discours. Elle tente de démêler l'écheveau des différents types de discours (discours publics et discours privés ; discours culturels, informations, opinions) qui circulent en société. Et elle introduit aux problèmes posés par la mondialisation des communications. Sommes-nous entrés, avec les voyages de masse en jets intercontinentaux et avec Internet, dans l'ère de la communication planétaire ? L'humanité toute entière est-elle désormais intégrée dans le " village global " annoncé naguère par Mac Luhan ?

03/1999

ActuaLitté

Sociologie

La crise du monde moderne. Une critique du monde occidental

" Lorsque nous avons, il y a quelques années, écrit Orient et Occident, nous pensions avoir donné, sur les questions qui faisaient l'objet de ce livre, toutes les indications utiles, pour le moment tout au moins. Depuis lors, les événements sont allés en se précipitant avec une vitesse toujours croissante, et, sans nous faire changer d'ailleurs un seul mot à ce que nous disions alors, ils rendent opportunes certaines précisions complémentaires et nous amènent à développer des points de vue sur lesquels nous n'avions pas cru nécessaire d'insister tout d'abord. Ces précisions s'imposent d'autant plus que nous avons vu s'affirmer de nouveau, en ces derniers temps, et sous une forme assez agressive, quelques-unes des confusions que nous nous sommes déjà attaché précisément à dissiper ; tout en nous abstenant soigneusement de nous mêler à aucune polémique, nous avons jugé bon de remettre les choses au point une fois de plus. Il est, dans cet ordre, des considérations, même élémentaires, qui semblent tellement étrangères à l'immense majorité de nos contemporains, que, pour les leur faire comprendre, il ne faut pas se lasser d'y revenir à maintes reprises, en les présentant sous leurs différents aspects, et en expliquant plus complètement, à mesure que les circonstances le permettent, ce qui peut donner lieu à des difficultés qu'il n'était pas toujours possible de prévoir du premier coup".

05/2023

ActuaLitté

Sociologie

La vie. Mode d'emploi critique

Comment concevoir la vie dans sa double dimension du vivant et du vécu, de la matière et de l'expérience ? A cette question, la philosophie et, plus récemment, les sciences sociales, ont apporté toutes sortes de réponses, privilégiant souvent l'une ou l'autre de ces dimensions - le biologique ou le biographique. Est-il toutefois possible de les penser ensemble et de réconcilier ainsi les approches naturaliste et humaniste ? S'appuyant sur une série de recherches conduites sur trois continents, Didier Fassin s'y emploie en mobilisant trois concepts : les formes de vie, les éthiques de la vie et les politiques de la vie. Dans la condition des réfugiés et des demandeurs d'asile, à travers le geste humanitaire et le sacrifice pour une cause, à la lumière des statistiques de mortalité et des modalités de calcul des indemnités de décès, à l'épreuve, enfin, d'une enquête généalogique et ethnographique, l'économie morale de la vie révèle de troublantes tensions dans la manière dont les sociétés contemporaines traitent les êtres humains. Une fois assemblées, comme dans un puzzle, les pièces de cette composition anthropologique, une image apparaît : celle, troublante, des vies inégales.

01/2018

ActuaLitté

Sociologie

Questionnement critique des visions dépassées du monde actuel

Frappé par le fait qu'en matière de notoriété, comme en économie capitaliste, on ne prête qu'aux riches, Daniel Glauser s'interroge sur les origines du phénomène et la forme extrême qu'il revêt aujourd'hui. Il propose alors l'analyse d'une mutation historique majeure intervenue à l'orée du XXIe siècle et par laquelle le besoin de biens matériels économiques est doublé puis remplacé par une appétence pour la recognition. Le bouleversement du fonctionnement social ainsi provoqué équivaut à l'avènement d'une nouvelle ère historique où les rapports sociaux s'établissent dans un champ non pas économique mais d'une nature différente caractérisée parla circulation et l'échange de valeurs de sens. Celles-ci sont conçues comme charges dynamiques afférant à des actes sémiques dont l'économie immatérielle nécessite l'élaboration d'une discipline spécifique nouvelle pour laquelle l'auteur propose le néologisme de sémionomie. Dans une seconde partie, sont envisagées les implications pour le fonctionnement psychique des changements intervenus dans cet ordre sémionomique nouveau. Un village people occupe désormais les positions dominantes d'où est soumise la foule anonyme de ceux qui les reconnaissent. A partir de la notion de peuples qui soumettent, sont proposés d'autres néologismes tels que peopolisme, peopolat, etc. En conclusion, est suggérée l'idée que le populisme consiste à élever à la dignité de people toute une nation conçue comme un collectif personnalisé qui soumet par l'image médiatique de sa présence dans les rues et incarné par un leader charismatique.

07/2019

ActuaLitté

Sociologie

Des valeurs en monde académique. Critique, imagination, interdépendance

Quelles sont les capacités et valeurs qui peuvent animer des académiques en ces temps de changement où nous vivons ? A cette question, généralement non explicite dans leurs travaux, ont répondu quinze chercheuses et chercheurs de différentes spécialités. En revisitant leurs thèmes de recherche ou leur parcours sous cet angle, il se dessine une constellation où semblent émerger trois pôles : critique, imagination, interdépendance.

01/2021

ActuaLitté

Littérature française

La critique des critiques du sallon de 1806, etrennes aux connaisseurs

La critique des critiques du sallon de 1806 . Etrennes aux connaisseurs Date de l'édition originale : 1807 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

01/2021

ActuaLitté

Revues

Critique N° 901-902 : Porter la mode

Les moralistes l'ont malmenée, les caricaturistes traitée à la blague. Mais on ne badine plus avec la mode. Elle fixe aujourd'hui bien des regards : historiques, esthétiques, ethnographiques et, bien sûr, économiques. "Comment se porte la mode ? " La question est devenue triviale. Mais Critique lui donne ici un sens particulier, puisque c'est une histoire de la mode portée et vécue que souhaite esquisser ce numéro spécial conçu par Manuel Charpy et Gabrielle Smith. On peut y entrer comme dans un walk-in closet - une de ces penderies assez vastes pour permettre la déambulation. Ici des vêtements, de la jupe-pantalon au jeans et à la jupe unisexe ; là, ceux et celles qui les dessinent, les cousent, les portent, les échangent, et sans lesquels ils ne seraient que les "défroques suspendues, lâches et inertes" dont parlait Baudelaire. Et partout, la trace des expériences intimes qui inscrivent le vêtement porté dans la temporalité longue des habitudes quotidiennes, des attachements, des souvenirs.

06/2022

ActuaLitté

Histoire des idées politiques

Le monde nouveau. Organisation d'une société anarchiste

Pierre Besnard (1886-1947) fut un anarchosyndicaliste infatigable. Cofondateur de la CGT-SR ainsi que de la branche française de la CNT, cet employé des chemins de fer s'acharna toute sa vie à faire entendre ses convictions. Refusant l'étatisation, Pierre Besnard était néanmoins conscient de la nécessite d'organiser la société de demain. S'il est facile de détruire l'ancien monde, il est beaucoup moins aisé d'en imaginer un nouveau qui bannisse toute relation de pouvoir. Sans pour autant prétendre à la planification, Pierre Besnard s'essaye en 1934 à un exercice aussi délicat que nécessaire : proposer un modèle d'organisation pour une société anarchiste. Le Monde nouveau est une proposition constructive d'organisation sociale et politique qui n'a pas pris une ride. "Détruire ? C'est facile, mais ce n'est que la partie négative de la révolution. Construire ? C'est infiniment plus difficile et c'est la partie positive de l'oeuvre révolutionnaire".

05/2021

ActuaLitté

Développement durable-Ecologie

Les sols au cœur de la zone critique. Volume 2, Enjeux de société

Base de la vie végétale, support de nos constructions et de nos infrastructures, réserve de biodiversité, réservoir de carbone... la liste de services rendus par les sols pourrait être longue. Leur importance cruciale pour la vie humaine n'est plus à démontrer. Il n'en reste pas moins que les sols, déjà fragiles, sont régulièrement les victimes de nos conflits d'intérêts, locaux et globaux, économiques et environnementaux. Les sols au coeur de la zone critique 2 propose un tour d'horizon des enjeux liés à une meilleure gestion des sols. Plusieurs regards seront convoqués, celui de l'agronome comme du juriste, de l'économiste comme du paysagiste ou du politiste. Ces analyses et réflexions permettront de réfléchir à une meilleure prise en compte des sols dans nos sociétés. Nous examinerons notamment les modalités de gouvernance pertinentes pour gérer ces biens précieux qui nous sont communs.

01/2018

ActuaLitté

Littérature française

Exposition de la Société des amis des arts de Bordeaux, 1853, revue critique

Exposition de la Société des amis des arts de Bordeaux, 1853, revue critique, par Laurent Matheron Date de l'édition originale : 1853 Sujet de l'ouvrage : Société des Amis des Arts. Bordeaux, exposition, 1853 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2018

ActuaLitté

Religion

Les sociétés civiles dans le monde musulman

D'où vient cette immense demande de « citoyenneté » qui monte des sociétés à majorité musulmane et qui se manifeste par l'essor sans précédent d'un mouvement associatif désormais bien ancré dans l'espace public ? Force est de constater que la « société civile » est devenue aujourd'hui la référence de tous les acteurs sur la scène politique des pays musulmans : défenseurs des droits de l'homme, bien sûr, mais aussi mouvements se réclamant de l'islam et même les régimes autoritaires, tous reprennent à leur compte un concept initié par les grandes puissances occidentales et les ONG internationales, qui veulent voir dans la « société civile » les prémices d'une démocratisation fondée sur la participation citoyenne. Cet ouvrage collectif entend établir l'état des lieux d'un phénomène dont il faut aussi saisir les origines historiques. Le Maghreb, le Moyen-Orient, mais aussi la Turquie, l'Iran, le Pakistan et l'Afrique subsaharienne vivent aujourd'hui un processus qui semble irréversible, mais dont les effets apparaissent souvent paradoxaux et contradictoires, avec un trait commun dans tous les cas examinés : le vis-à-vis conflictuel des acteurs civils avec les institutions de l'Etat. Dans des pays où les universalismes coexistent avec des particularismes de toutes sortes (communautarismes, corporatismes, tribalisme, etc.), on constate qu'il existe non pas « une », mais « des » sociétés civiles. A travers les nombreux terrains évoqués dans cet ouvrage, par des approches disciplinaires multiples, des questions cruciales sont posées : existe-t-il une spécificité musulmane pour la « société civile » ? Un espace public musulman doit-il, lui aussi, être redéfini ? La société civile musulmane, si elle existe, amorce-t-elle un chemin autochtone vers la démocratie ?

05/2011

ActuaLitté

Actualité et médias

Le rapport censuré. Critique non autorisée d'un monde déréglé

Jean de Maillard, magistrat, est l'un des meilleurs analystes européens dans le domaine de la criminalité internationale et du blanchiment d'argent. Il y a deux ans, cet expert farouchement indépendant a réalisé à la demande du ministère des Affaires étrangères une étude approfondie sur l'évolution actuelle de la mondialisation. Sa mission : dans le contexte sécuritaire induit par le 11 septembre, identifier toutes les conséquences des " nouvelles menaces " sur la situation internationale... Ses conclusions balaient toutes les idées reçues sur le sujet. Non seulement les institutions financières internationales et les grands Etats européens ou américains sont incapables d'enrayer une dérive illicite des échanges internationaux, mais ils la favorisent directement. À l'extérieur de leurs frontières, les Etats, en coulisse, élargissent toutes les zones de non-droit. On ne jugule plus les flux d'argent sale, ceux-ci sous-tendent, complètent et soutiennent avantageusement les flux d'argent propre avec lesquels ils se mélangent. Quand les théoriciens de la globalisation chantent les vertus du libre-échange porteur de paix, Jean de Maillard explore les voies par lesquelles les Etats maîtrisent discrètement les secteurs les plus stratégiques (tels que le pétrole ou les nouvelles technologies de l'information) en recourant régulièrement à des moyens frauduleux, et délèguent leur souveraineté à des intérêts privés totalement incontrôlés. Jusqu'à donner naissance à une " économie trafiquante ". Son constat est froid, argumenté, rigoureux, dépassionné. Une plongée vertigineuse dans les arcanes de notre monde globalisé. Les conclusions de ce rapport, les voici.

11/2004

ActuaLitté

Droit

Le gouvernement du monde. Une critique politique de la globalisation

Prendre l'avion, envoyer un e-mail : la mondialisation s'inscrit dans nos gestes les plus quotidiens. Pourtant, nous l'envisageons souvent comme une menace qui pèserait sur notre identité, voire notre survie. Dans cet essai incisif, Jean-François Bayart propose une vision radicalement nouvelle de ce phénomène, à rebours des discours néo-libéraux ou altermondialistes : la mondialisation est notre œuvre et l'État-nation en est, en réalité, le produit et non la victime. La globalisation est nôtre car c'est par elle que nous façonnons notre éthique et notre corps, que nous soumettons et que nous sommes subordonnés. Loin d'être synonyme, en tout temps et en tous lieux, d'aliénation culturelle et de délitement social, la mondialisation engendre des solidarités et des réseaux transnationaux qui s'articulent aux Etats-nations sans nécessairement les ébranler. Elle voit l'émergence de nouveaux sujets moraux, de préoccupations éthiques inédites, de styles de vie neufs. La globalisation est aussi affaire de pouvoir, d'accumulation, donc d'inégalités et de violences. Contradictoire, elle intègre le marché international des capitaux et des biens, mais cloisonne, par la coercition, celui de la main-d'œuvre ; elle célèbre la vitesse, exacerbe le sentiment d'urgence, mais se caractérise par la contrainte de l'attente, le report permanent des solutions et le stockage des populations. Embrassant deux siècles d'histoire, comparant les sociétés les plus diverses, analysant des pratiques sociales concrètes, Jean-François Bayart montre que, si la mondialisation est nôtre, son devenir, notre histoire, donc, se décideront sur ces seuils tragiques où s'inventent de nouvelles manières de vivre, de consommer et de lutter. Ce faisant, il renouvelle la sociologie politique et la théorie tant du pouvoir que des relations internationales.

04/2004

ActuaLitté

Philosophie

Après la fin du monde. Critique de la raison apocalyptique

Notre temps est, dit-on, celui des catastrophes. Sur les nouveaux fronts de l’écologie, du changement climatique ou de la menace nucléaire, les idéologies du progrès ont cédé la place à l’angoisse. Mais la résurgence des thèmes apocalyptiques est bien plus que le symptôme d’une période de crise : dès les XVIe et XVIIe siècles, avec la disparition du cosmos comme ordre hiérarchisé au sein duquel l’homme occupait une position privilégiée, est née une nouvelle inquiétude : celle de devoir vivre « après la fin du monde ». Ce livre voudrait montrer que le plus urgent n’est pas d’éviter la catastrophe à venir, mais de repenser et de réinvestir le monde de manière nouvelle. Michaël Foessel interprète les peurs apocalyptiques actuelles à partir des expériences contemporaines où les sujets se sentent dépossédés du monde : triomphe de la technique sur l’action, du capital sur le travail, du besoin sur le désir. Pour cela, il propose une généalogie de l’idée de « fin du monde » qui distingue deux voies de la modernité : celle qui privilégie la vie et sa conservation, aujourd’hui à l’oeuvre dans la plupart des conceptions écologiques et précautionneuses du réel ; celle qui fait du monde le thème principal de la philosophie en même temps qu’un enjeu politique de premier ordre. Nous sommes désormais face à une alternative : perpétuer la vie ou édifier un monde. Les théories de la catastrophe ne se soucient plus de savoir quel monde mérite d’être défendu. En ce sens, le fait que la fin du monde a déjà eu lieu est une bonne nouvelle : cela nous invite à inventer des espaces pour l’action et à fonder un nouveau cosmopolitisme.

10/2012

ActuaLitté

Poésie

Cahier critique de poésie N° 35/2018 : Un nouveau monde

On nous reprochera sans doute de défendre ici une conception "élitiste", grief répandu de nos jours et qui masque souvent une forme de démission. Précisons donc que nous continuons de croire à la démocratisation de l'accès au savoir et de l'éducation en matière culturelle : c'est-à-dire à un élitisme pour tous, pour reprendre la formule de Vitez, qui ne fasse pas l'impasse sur la "difficulté" de certaines oeuvres, sur la nécessité pour en pénétrer les charmes d'une connaissance qui s'acquiert et demande un apprentissage, si ce n'est un effort n'interdisant évidemment pas le plaisir... Il s'agirait donc de transmettre ces règles au plus grand nombre plutôt que de procéder non sans démagogie au nivellement par le bas de nos arts, poétiques et autres... Isabelle Garron & Yves di Manno.

03/2018

ActuaLitté

Droit

Droit et Société N° 109/2021 : Penser la race en juriste : lectures critiques. Droit et Société au Japon

Editorial Dossier Penser la race en juriste : lectures critiques coordonné par Silvia Falconieri, Laetitia Guerlain et Lionel Zevounou Silvia Falconieri, Laetitia Guerlain, Les juristes et la race. Analyse critique à partir de quelques Lionel Zevounou textes (1880-1930). Présentation du dossier Laetitia Guerlain Refonder le droit sur la race : la philosophie juridique d'Edmond Picard Claude Blanckaert Une culture d'imprégnation. Genèse et apories de la notion de "droit racial" chez Edmond Picard Isabelle Merle, Lionel Zevounou Systématiser la différenciation raciale à travers le régime juridique de l'indigène : la contribution d'Henry Solus Silvia Falconieri "Race" , santé et "génie français" . Un commentaire de Paul Esmein du Code de la famille de 1939 Paul-André Rosental La race, quelle race ? Significations et performativité de la "protection de la race" dans le Code de la famille de 1939 Guillaume Richard Roger Bonnard et la race en droit nazi Guillaume Mouralis Entre lecture empathique et stratégie de distinction. Le racisme national-socialiste selon Roger Bonnard Documents à l'appui Droit et Société au Japon Gakuto Takamura La "conscience juridique" aux Etats-Unis : réceptions comparées en France et au Japon Adrienne Sala, Eri Kasagi Judiciarisation de la mort et du suicide par surmenage et cause lawyering à la japonaise ? Makiko Shimizu Réalité et transformation des "pratiques de relations commerciales japonaises" : le cas de l'architecture modulaire Yuki Asano Le raisonnement juridique pluraliste Simon Serverin La légitimité religieuse du pouvoir dans l'histoire constitutionnelle japonaise Chronique bibliographique

12/2021

ActuaLitté

Littérature française

Critique littéraire

Critique littéraire / par C. Fl. [Cuvillier-Fleury] Date de l'édition originale : 1835 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

09/2020

ActuaLitté

Ethnologie et anthropologie

Anthropologie critique

Cet ouvrage propose une réflexion épistémologique à partir de trois essais portant sur les façons de faire de la recherche en sciences sociales. Il porte un regard critique sur les formes institutionnelles et décrit les conditions pratiques de la conduite d'une recherche aujourd'hui en France recherche contrôlée par l'obtention ou non de crédits, la divulgation des résultats, les éditions, les revues, les réseaux. L'organisation et la désorganisation sociale de la recherche dans les sciences sociales française portent-elles un coup fatal aux enquêtes et aux études de terrain ? Comment se construit, socialement, l'objet d'une recherche, comment est-elle entendue et avec quelle légitimité ? A partir d'exemples et la critique de deux ouvrages , ce texte est une contribution aux sciences sociales qui pourraient émerger sous la forme d'une nouvelle vague. Ces problématiques intéresseront les historiens, les anthropologues, les sociologues, ainsi que les jeunes chercheurs concernés par le champ des sciences sociales.

02/2023

ActuaLitté

Poésie

Le monde est ronde

Recueil de " petites histoires " poétiques, contées tantôt par une femme, un homme, ou des enfants... parfois poèmes, parfois fables ou récits, parfois chansons, qui dessinent des regards sur notre monde. Mais qui donc tire les fils, de ce monde terrible ? Pas moi, femme invisible ! ...

10/2016

ActuaLitté

Sociologie

Comptabilités et société. Entre représentation et construction du monde

Cet ouvrage est une réflexion sur la comptabilité comme mode de représentation et construction du Monde. Dans une première partie, nous présentons la comptabilité comme reflet du Monde en soulignant comment les mutations de ce Monde ont nécessité une mise à jour de la comptabilité qui présente néanmoins certaines incomplétudes. Dans une seconde partie, nous soulignons les capacités de la comptabilité à influencer le monde qui nous entoure. La comptabilité a des capacités structurantes pour les organisations et pourrait même, sous certaines conditions, permettre de " changer le Monde ".

05/2018

ActuaLitté

Sociologie

La critique sociale au XXe siècle. Solitude et solidarité

Comment les critiques sociaux s'y prennent-ils pour travailler ? Où trouvent-ils les principes qui fondent leur critique ? Et où se situent-ils pour critiquer la société ? Pour répondre à ces questions, Michael Walzer retrace le parcours de onze écrivains ou philosophes dont l'œuvre a marqué la critique sociale au XXe siècle : Julien Benda, Randolph Bourne, Marin Buber, Antonio Gramsci, Ignazio Silone, George Orwell, Albert Camus, Simone de Beauvoir, Herbert Marcuse, Michel Foucault, Breyten Breytenbach, forment la petite troupe des critiques en compagnie desquels l'auteur nous fait parcourir le siècle qui s'achève. Mais l'intérêt de cet ouvrage n'est pas seulement de nous offrir une série de biographies intellectuelles d'une pénétration et d'une rigueur exemplaires ; au fils de ces analyses, Michael Walzer dégage sa propre conception de la critique sociale. Elle s'inscrit en faux contre toutes les prétentions à fonder la critique sur une éxtériorité radicale, qu'elles invoquent l'autonomie souveraine de l'intellectuel sans attache, l'autorité d'un savoir absolu, la clairvoyance historique des avant-gardes, ou encore la transcendance des universaux. C'est l'enracinement qui valide la critique et la rend efficace. Le critique social appartient à un groupe, un peuple, une classe, une nation. L'engagement dans une communauté fonde l'authenticité de sa rébellion. Les principes qu'il invoque sont ceux du peuple auquel il s'adresse. Ils appartiennent au monde moral de l'expérience quotidienne. Cest au prix de cette dissidence dans l'enracinement, dont Michael Walzer trouve le pradigme dans la prophétie biblique, que le critique social peut espérer accéder à une forme d'universalité.

01/1996

ActuaLitté

Economie

Les impasses de la modernité. Critique de la marchandisation du monde

Nées du siècle des lumières, les idées de progrès social, de modernité et de développement ont suscité d'immenses espérances. Mais les avatars les plus récents du système mondial dissipent peu à peu l'espoir d'un développement durable au bénéfice de tous. La modernité nous conduit aujourd'hui vers une triple impasse économique, sociale et écologique. Pourquoi ? Les valeurs initiales de la modernité ont été trahies, sa logique dévoyée : au nom de l'efficacité, le néolibéralisme assimile le progrès social à la marchandisation généralisée et prétend gérer la complexité du monde à l'aide d'un critère unique et simpliste : l'accumulation du profit. Une vision aussi réductionniste du monde appelle d'urgence une réflexion critique sur la nature et les limites de la relation marchande, mais aussi sur les principales conséquences de sa domination : incitation à une croissance indéfinie des productions marchandes alors même qu'elle n'est ni généralisable à toute la planète ni soutenable à long terme ; creusement continu des inégalités ; exclusion et marginalisation massives ; polarisation des relations internationales sur la seule exigence de compétitivité ; impuissance des pouvoirs publics à concevoir les dimensions non marchandes de l'intérêt général. Si le monde veut préserver l'ambition légitime du progrès social, il devra refonder la modernité sur des valeurs authentiques et remettre l'économie marchande au service des hommes.

09/2000

ActuaLitté

Philosophie

Le meurtre du Pasteur. Critique de la vision politique du monde

Benny Lévy fut le compagnon des dernières années de Jean-Paul Sartre et, ensemble, ils publièrent une série d'entretiens qui renversaient le sens de l'œuvre sartrienne. Ancien chef mystérieux de la Gauche prolétarienne - qui dut choisir de s'auto-dissoudre pour éviter la dérive terroriste -, Benny Lévy continua, après la mort de Sartre, à méditer seul cette question vitale : pourquoi la nécessité de l'engagement politique mène-t-elle à l'impasse ? Cette interrogation - qui fait l'objet de ce livre - commence avec " le véritable art politique " de Socrate et se déploie à travers le champ de la philosophie comme politique - de Hobbes et Spinoza jusqu'à Freud. Et elle mène l'auteur au-delà de la philosophie, au pied d'une petite montagne où 600 000 Hébreux découvrirent ensemble l'unicité de chacun. Là se dit le secret qui, nécessairement, se trahit dans la vision politique du monde : Qu'en est-il du lien social ? Comment aller de soi à tous ? Dès le début, Platon avait, dans le mythe, soupçonné le secret : seul le Pasteur devait être le politique. Or, c'est précisément cela qui est impossible...

01/2002

ActuaLitté

Droit

L'ordre et le monde. Critique de la Cour pénale internationale

25 juin 2014. Douze ans après sa création, la Cour pénale internationale rend définitive la première condamnation de son histoire. La personne concernée ? Un ancien chasseur d’okapis, nommé général à vingt-six ans pour être envoyé à La Haye et donner l’impression au monde que la République démocratique du Congo coopère avec l’institution. Maigre résultat, pour une Cour censée s’attaquer aux plus grands criminels de son temps. Saluée unanimement à sa création, l’institution ne s’est jamais montrée à la hauteur de ses ambitions. Progressivement affaiblie, soumise aux desiderata des grandes puissances, elle est très rapidement devenue l’actrice de son propre drame, jusqu’à faire s’interroger aujourd’hui sur le bien-fondé de son existence. A travers un récit haletant croisant droit et philosophie, Juan Branco retrace le devenir d’une organisation qui aurait dû tenir le monde entre ses mains. Il en montre la déliquescence, découverte au fur et à mesure de ses expériences auprès du premier Procureur de la Cour, au Quai d’Orsay puis comme chercheur et journaliste dans l’Afrique des Grands Lacs. Une mise à nu sans concessions d’un système dévoré par ses insuffisances et ses compromissions, et aujourd’hui sur le point de basculer.

03/2016