Frédérique Le Doujet Thomas

Sur un banc, quelque part face à la mer, Anatole et Jeanne échangent des bribes de leur passé, après une rencontre improbable.

C’est dans le cadre majestueux de l’arrière pays grassois que ce situe ce cinquième roman de Frédérique Longville.
Des aléas professionnels ont poussé Sophie et Martin à quitter la ville pour s’installer dans les collines avec leurs deux enfants, Pamina et Faustin, optant volontairement pour une vie simple, plus conforme à leurs valeurs personnelles.
Si les difficultés s’invitent rapidement dans le quotidien des Fabrègues, pas question pour eux de revenir en arrière. Leur avenir est désormais dans une vie proche de la nature, visant à l’essentiel, à l’écart de la ville. La simplicité volontaire, tel est leur nouveau credo. Rebelles des temps modernes, leurs choix de vie ne sont pas toujours bien vus, mais qu’importe ? Le bonheur pour eux est à ce prix, dans une marginalité choisie et assumée.
Peu à peu, autour de Martin et Sophie se tisse un réseau d’autochtones, bien décidés comme eux à privilégier l’Être plutôt que l’Avoir, en remettant au goût du jour les valeurs humaines telles que l’entraide, l’échange et le partage. Un petit groupe qui revendique le droit à la différence et à une éducation respectueuse de l’individu, des « moutons noirs » qui dérangent et bousculent les certitudes.
« Être soi, ce que l’on a envie d’être sans sacrifier aux modes, aux directives politiques, non pour plaire à autrui mais pour se faire du bien, se plaire et contribuer à bâtir un monde où chacun aura sa place, tel est le but vers lequel devrait tendre toute existence. »

Les lecteurs du comité de lecture des « Nouvelles Plumes » parlent des moutons noirs :

« J'ai commencé cette histoire et je n'ai arrêté que quand je l'ai eu fini. Entre rires et pleurs, je pris un réel plaisir à rentrer dans l'histoire de cette famille. Un pur bonheur. » Emily R
« Bon rythme tout le long, des thèmes d'actualités… » Véronique H
« Des personnages bien campés, modernes, justes » Liliane L
« L'ambiance du village, de l'école, les cancans sont évoqués avec réalisme, que ce soit en Provence ou ailleurs. »… « Les larmes de Pamina à la sortie de l'école m'ont replongée 35 ans en arrière ». Evelyne S
« J'ai beaucoup apprécié et presque envié leur façon de vivre ! » Véronique H
« Un livre qui montre que la différence ne doit pas faire peur… » Elisabeth L

Bien loin de vivre aussi isolée de ses semblables que le sont les personnages de son roman, Frédérique Longville vit dans les Pyrénées Orientales depuis 1998. Outre l’écriture, elle se passionne pour les activités privilégiant le contact avec la nature. Confortée par la lecture des livres de Pierre Rabhi (« Vers la sobriété heureuse ») et de Frédéric Lenoir (« Petit traité de vie intérieure »), pour ne citer qu’eux, Frédérique Longville a imaginé cette histoire pour illustrer son message : c’est à nous, les obscurs, les sans-grades, de prendre les choses en main et c’est par nos petits gestes quotidiens que nous parviendrons peut-être à retrouver un mode de vie harmonieux où chacun aura sa place sans rien détruire autour de lui. Certains diront que les adeptes de la Simplicité Volontaire ne représentent qu’une goutte d’eau dans la mer et que ce n’est pas ce qui va changer le monde… Peut-être, mais « si nous n’agissons pas, cette goutte d’eau ne se rendra pas jusqu’à l’océan », disait Mère Teresa. Alors résistons !

A l'heure des sms, e-mails et autres messageries instantanées, ce roman épistolaire contemporain pourrait sembler désuet et hors propos. Il n'en est rien. Au contraire, ce drame familial dévoilé à travers les lettres de deux protagonistes traduit avec brio les relations compliquées entre générations, les dégâts irrémédiables que non-dits et rancœurs enfouies peuvent entraîner, la difficulté d'être parent, la douleur de vieillir, la séparation, le remords et les examens de conscience ravageurs,  mais aussi la haine et l'amour.

Depuis ses déclarations sur l'islamogauchisme qui gangrènerait les universités, les appels à la démission de la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal se multiplient. Et pour cause, tant la polémique ressemble à un écran de fumée pour masquer la détresse des étudiants et la faiblesse des budgets universitaires. Des comités de rédaction de revues de sciences sociales se joignent désormais à la fronde contre Frédérique Vidal.

Ce dimanche 29 mai 2011 s’est déroulée au Château de Chamerolles (Loiret) la “Fête de la nouvelle” réunissant auteurs, comédiens, danseurs, musiciens, marionnettistes, mimes et la grande famille des lecteurs !

Chaque année, le festival international de la bande dessinée (FIBD) d’Angoulême remet un Grand Prix, longtemps contesté pour son aspect quasi uniquement français et masculin. Il a été régulièrement réformé et, après divers psychodrames, est depuis plusieurs années laissé au vote des auteurs. Par Maël Rannou.

Petite surprise de la rentrée, et petite coïncidence qui va faire parler d'elle l'an prochain. Deux auteurs publieront à six jours d'intervalle un roman. Rien, jusque-là, de réellement démentiel. Mais en y regardant mieux, ça risquera de coincer un peu.

Prix du livre Inter 2009 : Traques de Frédérique Clémençon

Février 2021, coup d'éclat de Frédérique Vidal : l'ex-ministre de l’Enseignement supérieur annonçait à l’Assemblée Nationale une enquête portant sur ce qui « relève du militantisme et de l’opinion » dans le milieu universitaire. Avec pour cible le fameux “islamo-gauchisme”. Or, Le Monde a obtenu la copie d’un document du ministère de l’Enseignement supérieur, qui dévoile en fait un fumeux coup de com'. 

Frédérique Berthet se voit décerner, par Le Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC), le Prix du livre de cinéma 2018 pour La Voix Manquante, publié aux éditions P.O.L. Le prix est doté de 10.000 € : une somme de 5 000€ pour l’auteure et 5 000€ versés à l’éditeur à des fins de promotion du livre primé.

Le salon Lire en poche qui se tiendra des 11 au 13 octobre prochains à Gradignan (Gironde) offre cette année un regard particulier sur la liberté – et l’art voltairien ou non de sa culture. Partenaire de la manifestation, ActuaLitté apportera ces prochains temps un éclairage spécifique sur ses temps forts. À commencer, évidemment, par l’inauguration.

Les ebooks en vente directe dans la librairie Doucet

Editions Charleston 

La Bibliothèque littéraire Jacques Doucet (BJD) avait attiré l'attention de l'Inspection générale des bibliothèques, qui pointait des problématiques liées à la gestion des collections et de l'espace disponible. En octobre dernier, une enquête du Monde pointait des responsabilités dans les dysfonctionnements, avant le suicide d'une ancienne directrice adjointe de l'établissement. Des écrivains, universitaires, chercheurs, conservateurs et bibliothécaires, directeurs de musée et de galeries, commissaires d’exposition apportent leur soutien à la directrice de la BJD et tiennent à « témoigner » des collaborations qu’ils ont eues avec cette institution et son équipe de direction. Nous reproduisons ci-dessous leur lettre.

PrixVilledeLausanne –A la suite d’un chagrin d’amour, Edwige se réfugie dans un chalet à la montagne pour y passer l’été en quête de solitude. Un inconnu, qu’elle prend pour un ami de la propriétaire, s’invite un soir. C’est le début d’une série de glissements étranges et de visions fiévreuses. 

Alors que le nouveau film de Paul Thomas Anderson, The Master, va bientôt sortir en salle (21 septembre), le cinéaste a annoncé sa prochaine entreprise. Il s'agira d'une adaptation de l'un des écrivains les plus mondialement reconnus : Thomas Pynchon. Le choix porterait sur Vice caché, le plus accessible des romans de l'auteur américain.

Thomas Hardy (1840-1928) se présentait comme un poète avant tout, mais c'est l'un de ses romans, Tess d'Urberville, publié en 1891, qui reste particulièrement inscrit dans l'histoire littéraire. Grâce au domaine public, il est possible de le redécouvrir, mais aussi de lire librement les poèmes de l'homme de lettres britannique.

Le président du développement corporate et des nouveaux marchés, Thomas Hesse, va quitter la société Bertelsmann à la fin de l'année. Il a demandé au conseil d'administration de le libérer de ses obligations afin de « poursuivre de nouvelles opportunités professionnelles dans le secteur du numérique ».

Conteur à part depuis son blocus (Tomas Pynchon vit reclus), de sa propre histoire de l'Amérique et du Monde.

[Extraits] L'epouvanteur, tome 14 de Joseph Delaney

Thomas LavacheryBjorn le MorphirThomas Gilbert

Rencontres / Débats - Mercredi 18 septembre 2013 à 19h00 - A la librairie

Frédérique Deghelt : « Lire et écrire c'est les deux faces d'une même pièce »

Les commémorations de Google se multiplient ces deniers temps, avec aujourd'hui un doodle animé, carrément, qui fait en sorte que la lumière soit... Pour le 164e anniversaire de l'inventeur du cinéma, et de l'ampoule électrique et du caméscope et finalement... de la modernité...

FIBD22 - Après l’Américain Chris Ware en 2021 et le Français Emmanuel Guibert l’année précédente, la Canadienne Julie Doucet est élue Grand Prix de la 49e édition du Festival International de la Bande dessinée d’Angoulême, au terme d’un vote qui a réuni 1820 autrices et auteurs de bande dessinée.

Couronnée par un Grand Prix du Festival de la bande dessinée d'Angoulême en 2022, Julie Doucet connait une reconnaissance tardive du milieu du 9e art, puisqu'elle a éloigné sa pratique artistique de la BD au début des années 2000. Son œuvre est toutefois célébrée à sa juste mesure, avec une nouvelle exposition, « Julie Doucet. Une rétrospection », ouverte au Musée Tomi Ungerer — Centre international de l’Illustration de Strasbourg, du 25 avril au 3 novembre 2024.

Un libraire à domicile : Doucet donne des conseils de lecture sur le net

Le prix nommé en souvenir du célèbre poète gallois a été remis au jeune auteur britannico-srilankais Guy Gunaratne pour son roman In Our Mad and Furious City, paru chez Headline l’année dernière. Ce premier roman de l’auteur de 35 ans raconte les 48 heures qui suivent l’assassinat d’un soldat d’un soldat à Londres alors que la ville est en proie aux émeutes. Il décerné par l’université de Swansea est doté de 30.000 livres sterling, soit un peu plus de 34.000 euros.

Intervenant dans l'émission Plus on est de fous, plus on lit, sur Radio-Canada, Thomas Hellman a choisi de faire partager sa passion pour la lecture au sein d'un concert littéraire. Invité à participer au Studio littéraire de la Place des Arts, l'auteur-compositeur-interprète s'en est donné à cœur joie, mêlant les références, de Beckett à Patrice Desbiens.