Depuis plusieurs semaines, le monde entier constate avec effroi la mainmise retrouvée des talibans sur l'Afghanistan – symbolisée par l'entrée dans la capitale, Kaboul, dès le 15 août dernier, la fuite du président et les scènes observées sur le tarmac de l'aéroport. La population se prépare à basculer dans l'obscurantisme, et prend les devants pour éviter les représailles, en dissimulant notamment les livres.