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Traduction

La Traduction du texte juridique. Prudence et imprudence du traducteur

Cet ouvrage montre que la prudence est un mouvement global de l'esprit, activant toutes sortes de compétences intellectuelles afin d'éviter la distension entre textes-sources et textes-cibles. On ne traduit pas un texte juridique ou politique comme l'on traduit un passage littéraire ou journalistique.

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Traduction

La Traduction du texte juridique. Prudence et imprudence du traducteur

Cet ouvrage montre que la prudence est un mouvement global de l'esprit, activant toutes sortes de compétences intellectuelles afin d'éviter la distension entre textes-sources et textes-cibles. On ne traduit pas un texte juridique ou politique comme l'on traduit un passage littéraire ou journalistique.

03/2024

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Littérature française

Versions originales. Traducteurs et traductions dans l'œuvre de René Goscinny

On se souvient de Cloridric, le fourbe interprète goth, du colonel Boulenkov, qui accompagne le Grand Duc dans son voyage aux Etats-Unis, de Spaghetti, guide soi-disant bilingue à Paris⦠D'une série à l'autre ; Goscinny a toujours mis en scène des personnages d'interprètes et de traducteurs. Ce livre les recense et les classifie. D'où vient l'importance de ce thème dans une Åuvre qui s'étend sur plusieurs décennies ? Et surtout, quel sens peut-on lui donner ? Clément Lemoine analyse la portée de cet élément comique récurrent et le replace dans l'esthétique goscinnienne au sens large. Une clé nouvelle pour mieux comprendre la modernité du plus grand scénariste de la bande dessinée française.

12/2012

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Traduction

Genèses d'une oeuvre de traducteur. Elmar Tophoven et la traduction transparente

Le traducteur allemand Elmar Tophoven (1923-1989) a constitué au cours de sa carrière de riches archives documentant son travail sur les des écrivains tels que Samuel Beckett, Alain Robbe-Grillet, Nathalie Sarraute et Claude Simon. Elaborant une méthode appelée "traduction transparente" , il a consigné en notes son processus de traduction, d'abord sur des fiches, puis à l'ordinateur. Loin d'être effacé et invisible, le traducteur donne ainsi à voir son travail d'écriture et de création, se manifestant ainsi comme l'auteur du texte traduit. Cette auctorialité s'ancre tout d'abord dans les discours qui construisent la figure du traducteur, depuis sa biographie jusqu'à sa posture. Elle doit être aussi considérée comme le fruit d'une trajectoire sociale, qui se situe dans un champ de la traduction en voie d'autonomisation. Elle est enfin révélée par l'analyse génétique des manuscrits que la pratique de la traduction transparente a permis de créer et de conserver. Grâce à cette méthode visant à améliorer la condition des traductrices et traducteurs littéraires, Elmar Tophoven peut non seulement être considéré comme l'auteur d'une véritable oeuvre traductive, mais aussi comme un acteur important ayant contribué à faire reconnaître la dimension auctoriale de toute traduction.

04/2023

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Littérature française

De traductologie. Essai de déconstruction. Le traducteur en baguenaude et la traduction une chiquenaude

C'est souvent que nous trouvons sur le marché des livres sous l'intitulé "LE CORAN. [... ] Traduction [... ]" . Mais sont-ce des traductions ou des interprétations ? Mais encore s'agit-il d'interprétations ou de textes parfaitement originaux où nous constaterons que les traducteurs sont dans les faits des auteurs d'oeuvres de création ? Notre hypothèse dans cette étude est que ce sont des auteurs d'oeuvres d'écrivains ; lesquels cependant n'atteignent pas à la littérature et pas davantage à la traduction. L'affaire demeure indéfinissable pour se transformer en une problématique aux limites du champ technique ; c'est-à-dire l'éthique du traducteur. Nous en avons dû délibérer d'abord d'un point de vue théorique à travers la lecture d'un article (universitaire) dont l'auteur soutient à l'évidence l'autorité du traducteur à falsifier, et à l'envi, le texte originel à travers un invraisemblable faisceau de présomptions idéologiques. En effet, un autre intitulera son article à ce propos : Eloge de la trahison (cf. exergue). Dommage qu'on n'en sache rien sur le sentiment des destinataires (humains, réels et doués de bon sens et de morale) de toutes ces traductions.

06/2022

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Traduction

Faut-il se ressembler pour traduire ? Légitimité de la traduction, paroles de traductrices et traducteurs

La polémique concernant l'identité de la traductrice néerlandaise (puis du traducteur catalan) des textes d'Amanda Gorman marqua les esprits par sa virulence. Mais au coeur de cette affaire se trouve finalement un questionnement assez simple : faut-il ressembler à l'auteure pour pouvoir la traduire ? Cette polémique ne fait qu'interpeler de nouveau, en somme, la légitimité du traducteur. Mais il est vrai qu'en s'ancrant sur le terrain de l'identité, elle questionne le manque de diversité (réel ou supposé) de la profession. Elle vient aussi s'ajouter à d'autres problématiques : certains soulignent par exemple l'asymétrie excluante du marché littéraire, qui invisibilise de nombreux professionnels de la traduction. Dans ce moment particulier, alors que se combinent plusieurs interrogations, il apparaît tout spécialement utile de donner la parole aux traductrices et traducteurs.

11/2021

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Critique littéraire

La seconde profondeur. La traduction poétique et les poètes traducteurs en Europe au XXe siècle

Pourquoi y-a-t-il tant de poètes qui traduisent et ont choisi avec une prédilection si marquée la traduction de poésie ? Personne n'a, jusqu'ici, abordé de manière aussi directe cette réalité incontestable. Rares en effet sont les poètes qui n'ont pas eu un rapport privilégié avec la traduction. Ce phénomène singulier est repérable, dans la littérature française aussi bien qu'européenne, depuis la Renaissance au moins. Les exemples de poètes traducteurs sont significativement nombreux, de C Marot à P Jaccottet, en passant par J Du Bellay, N Boileau, J Dryden, C Baudelaire, P Valéry, G Ungaretti, B Pasternak, Y Bonnefoy, P Celan, pour ne retenir que quelques noms. La Seconde profondeur traite des liens unissant les poètes à la traduction et des motivations profondes qui les poussent à traduire d'autres alter ego en poésie. Ce rapport subtil, ce voyage qui amène un poète à se glisser dans l'univers d'un autre en refaisant, par la traduction, son parcours d'écriture, est particulièrement révélateur d'une fraternité essentielle, d'une consubstantialité par-delà les langues et les siècles. En abordant le sujet des interactions sous-jacentes entre écriture et traduction poétiques, cet essai tente de cerner la place des poètes traducteurs dans l'horizon littéraire moderne et contemporain, et de faire face à une énigme qui fait entrer le lecteur au coeur même de la création esthétique. Il redéfinit la spécificité des poètes-traducteurs dans l'Europe du XXe siècle à partir de la pratique de poètes traducteurs aussi bien français (P Jaccottet, Y Bonnefoy, A Guerne, A Robin, entre autres) qu'étrangers (R M Rilke, S Beckett, B Pasternak, M Tsvetaeva), dans une perspective à la fois descriptive et critique. Il s'interroge sur la prééminence des poètes dans le milieu de la traduction poétique, ainsi que sur l'importante marge de manoeuvre dont ils semblent disposer en toute conscience, et souvent avec l'accord tacite du public. Valeur ajoutée ou exception scandaleuse ? Voilà l'une des questions qui sera au coeur de cette réflexion. Eu égard au grand nombre de poètes traducteurs qui ont illustré l'art de la traduction poétique en France et en Europe au XXe siècle, une anthologie des propos de praticiens de la poésie et de la traduction vient en point d'orgue à une démarche qui conduit à comprendre que l'acte même de traduire est un des moteurs (pour ne pas dire l'aliment essentiel) de leur écriture poétique.

06/2016

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Critique littéraire

La traduction technique : principes et pratique

Ce manuel propose une réflexion avancée sur la pratique de la traduction technique. Avancée, car il expose des principes susceptibles d'éclairer le travail du traducteur technique, dès l'étape universitaire, mais aussi jusqu'à celle de l'autonomie professionnelle. Pratique, car il existe encore un besoin criant d'ouvrages axés sur les problèmes concrets du traducteur technique. L'approche est donc orientée d'après le point de vue du praticien. L'ouvrage se limite à l'étude de la traduction technique. Toutefois, presque tous les principes dégagés peuvent s'appliquer à l'ensemble des domaines de traduction spécialisée. La première partie, Traduction technique et vocabulaire, montre que la traduction technique est avant tout un acte d'intelligence et de communication. Le vocabulaire est la plaque tournante par laquelle passent la plupart des problèmes de traduction technique et c'est par rapport à lui que se forge l'attitude globale du traducteur technique face à son activité. La deuxième partie, Comprendre, porte sur les problèmes de compréhension et sur l'acquisition d'un bagage de "connaissances pour comprendre" . La troisième partie, Les moyens de réexpression, revient sur le vocabulaire et sur la langue techniques, non pas en situation de traduction comme précédemment, mais en tant que bagage que le traducteur doit acquérir et garder disponible pour la réexpression du message. La quatrième partie, Communiquer, se tourne vers la réexpression efficace du message. Le succès de cette réexpression tient à la volonté de faire comprendre. A la fin de chaque chapitre sont proposés des sujets de recherche ou de discussion, des exercices et des suggestions de lectures. Bibliographie, glossaire et index complètent l'ouvrage. La traduction technique peut s'avérer utile à un vaste public : étudiants et enseignants en traduction technique, traducteurs techniques et autres traducteurs spécialisés, terminologues, théoriciens de la traduction et rédacteurs techniques. Le Guide d'enseignement de la traduction technique accompagne ce manuel. Titulaire d'une maîtrise en traduction et traducteur technique depuis plus de 25 ans, Claude Bédard a publié plusieurs ouvrages et articles sur la traduction technique et sur la traduction assistée par ordinateur. Il a également enseigné la traduction technique et la traduction automatique dans différentes universités et est le concepteur original du logiciel LogiTerm.

09/1986

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Critique littéraire

Traductions et contextes, contextes de la traduction. Edition revue et augmentée

Aborder les contextes en traduction semble créer un écart entre la lettre du texte à traduire et le texte traduit, et donc s'éloigner des questions traductologiques propres à la langue et au texte. Or, la prise en compte des contextes ne peut-elle être considérée au contraire comme une approche efficiente de la traduction, visant à en expliquer les processus, y compris les plus littéraux ? Trois grandes orientations sont proposées dans cet ouvrage : une orientation " linguistique s abordant les questions de la retraduction, de la trahison, de l'auto-traduction et de la non-traduction, une orientation " socioculturelle s, analysant les contextes de production et de réception des textes et oeuvres traduits, une orientation " intertextuelle et transesthétique s, mesurant l'impact d'oeuvres littéraires, artistiques et plus généralement culturelles sur la traduction des textes.

09/2019

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Traduction

La Place des traducteurs

A rebours d'une représentation souvent associée à un idéal de transparence et d'humilité, la place des traducteurs a pris des formes multiples et mouvantes, dont il semble nécessaire, par-delà toute dimension polémique, de reconstruire l'histoire pour tenter d'en déceler jusqu'aux traces les plus ténues.

04/2022

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Traduction

Présences du traducteur

Cet ouvrage examine la présence du traducteur dans quatre domaines essentiels : l'enseignement de la traduction ; l'importance de la fonction créative et de l'écriture dans le processus traductif ; l'ancrage de l'activité traductive dans l'inconscient ; enfin l'histoire des discours des traducteurs.

06/2021

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Traduction

Présences du traducteur

Cet ouvrage examine la présence du traducteur dans quatre domaines essentiels : l'enseignement de la traduction ; l'importance de la fonction créative et de l'écriture dans le processus traductif ; l'ancrage de l'activité traductive dans l'inconscient ; enfin l'histoire des discours des traducteurs.

06/2021

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Critique littéraire

Actes des 9e Assises de la traduction littéraire, Arles 1992. Montaigne et ses traducteurs, Amédée Pichot...

Ces Neuvièmes Assises de la Traduction littéraire ont été consacrées aux problèmes de la traduction de textes fondateurs : les Essais de Montaigne et le Don Quichotte de Cervantes. Alors qu’Erik Orsenna, dans sa conférence inaugurale, rapportait ses souvenirs sur Nabokov et l’île de Bréhat, Sylvère Monod évoquait lors d’une autre conférence la mémoire d’Amédée Pichot, un grand Arlésien traducteur. Une table ronde a également été consacrée au Nouveau Code des usages de la traduction littéraire. Les ateliers par langues ont abordé des oeuvres d’Ernst Bloch, Walt Whitman, D. H. Lawrence, Gao Xingjian, Hana Dalipi, Besnik Mustafaj, James Agee, MacDonald Harris, Enrique Medina et Stefano d’Arrigo.

11/1993

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Littérature française

Vengeance du traducteur

Traduire, c'est faire se rencontrer deux langues. Dans tous les sens du terme, y compris l'érotique. Entre Paris et New York, 1937 et 2007, sous cette couverture, les langues s'agitent, se délient et délirent, s'enroulent, bien pendues. Un traducteur français multiplie les notes en bas de page dans le roman américain qu'il traduit : ces (N. d. T.) excentriques tirent le livre vers le bas, en déplacent le centre de gravité, soutiennent une statue absente, celle du père sans doute. Puis un auteur vieillissant tente d'imposer à son traducteur des changements de décor inacceptables. Enfin, Dolores Haze - la Lolita de Nabokov - apparaît au seuil d'un passage secret parisien, tandis qu'une autre femme, sans lieu ni vergogne, vagabonde entre les langues. Vols et emprunts se multiplient, ainsi que caviardages et coups fourrés, jusqu'à l'envol final du traducteur, son apothéose et sa vengeance. Ceci est un livre d'images. Ceci est un roman.

08/2009

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Littérature française

Le traducteur amoureux

Ce livre présente la particularité de reproduire mot pour mot la première page du précédent roman de Jacques Gélat intitulé " Le Traducteur " (publié chez le même éditeur). Pourtant, à partir de cette situation parfaitement identique, tout devient différent. À qui la faute ? Que s'est-il passé pour que, à partir du même point virgule, inconsciemment transformé en virgule, le monde bascule vers autre chose ? Tours et détours de l'amour, artifices et vérité, la passion amoureuse s'amuse ici de notre traducteur qui, de déboires en délices, connaîtra un destin auquel même son maître Cupidon n'aurait pas pensé...

03/2010

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Traduction

Au-delà du traducteur averti. Préserver le génie de la langue

Dans la lignée du Traducteur averti et du Traducteur encore plus averti, cet ouvrage s'adresse aux traducteurs en exercice et aux étudiants en traduction, essentiellement pour la traduction de l'anglais au français. Il comporte une cinquantaine d'articles exposant diverses techniques pour arriver à faire une traduction véritablement idiomatique, que l'on définit comme une traduction "qui ne sent pas l'anglais" , c'est-à-dire qui ressemble le plus possible à un texte qui aurait été rédigé directement français, ce qui est reconnu comme suprêmement difficile dans le monde de la traduction. Par ailleurs, certains articles visent à déboulonner certains mythes se traduisant malheureusement par des interdits linguistiques délétères répandus dans le monde de la traduction, par exemple en ce qui concerne le participe présent et la voix passive. D'autres démêlent des notions difficiles à traduire ou souvent mal traduites, par exemple la triade accountability-liability-responsibility ou le verbe indemnity.

02/2024

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Critique littéraire

L'erreur culturelle en traduction. Lectures littéraires

L'histoire de la traduction regorge de comparaisons éloquentes décrivant les mauvaises traductions. De l'envers d'une tapisserie à un portrait peu ressemblant, en passant par le teint livide d'une personne malade ou un navire qui fait naufrage, les traducteurs ne se privent pas de critiquer ainsi leurs prédécesseurs. Les critiques littéraires font de même, mais pourquoi un traducteur se trompe-t-il ? Les erreurs commises peuvent être de nature purement linguistique, causées par une maîtrise insuffisante des subtilités de la langue source. Mais elles peuvent aussi être générées par une connaissance peu profonde de la culture source. Nous étudions ce dernier type d'erreurs pour aboutir à une définition de l'"erreur culturelle" dans le domaine de la traduction littéraire. Plusieurs aires géographiques, linguistiques et culturelles sont ainsi explorées, au gré des points de vue d'une quinzaine de spécialistes, qui aboutissent à la conclusion que parfois l'erreur peut être féconde.

10/2019

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Traduction

Le désir de traduire. Penser la traduction selon Antoine Berman (Chateaubriand, Pound et Roubaud)

Traduire une oeuvre littéraire d'une langue à l'autre pose des problèmes éthiques qui ne peuvent être pleinement résolus par un code de travail ou des normes déontologiques, linguistiques, culturelles ou même esthétiques. De tels problèmes nous invitent à nous interroger sur ce qui motive subjectivement le traducteur dans ses désirs, ses joies et les questions essentielles qui l'animent. Cet ouvrage apporte un éclairage nouveau sur l'éthique de la traduction en s'appuyant sur des concepts philosophiques et psychanalytiques contemporains plutôt que sur les concepts linguistiques, culturels ou esthétiques qui dominent les essais sur la question du traduire. Cet essai critique contribue par ailleurs à une compréhension résolument progressive de la traduction en proposant une critique des traductions modernes écrites par François-René de Chateaubriand, Ezra Pound, Jacques Roubaud et Louis Zukofsky. C'est le premier ouvrage à explorer en détail l'idée, introduite par Antoine Berman, que le désir du traducteur est motivé par la "lettre" mentionnée dans l'expression "traduire à la lettre". L'ouvrage relève et tient le pari de montrer en quoi cet objet du désir de traduire est à la fois irrémédiablement énigmatique et absolument efficace à accueillir l'étrangeté du texte à traduire. Loin de décrier amèrement la traduction au nom de ses "problèmes", il encourage au contraire les traducteurs et leurs lecteurs à poursuivre leur désir pour ce qui, depuis le coeur même de notre langue maternelle, nous pousse toujours vers les langues étrangères.

04/2021

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Critique littéraire

Corps et traduction, corps en traduction

La traduction, dans ses modalités diverses, serait-elle avant tout une histoire de corps ? "Faire corps" avec un auteur, "plaisir musculaire" des mots, d'un "corps du texte" que l'on "étreint" ou à travers lequel on "tâtonne", vocalisations diverses qui participent d'une démarche de re-création d'un texte en langue étrangère : autant de signes de l'omniprésence du corps du traducteur ou de l'interprète dans un processus dont l'issue engage tout autant le corps de l'autre, destinataire qui est lui aussi le lieu d'une sensorialité déployée. Quelles sont les manifestations et les enjeux de cette corporalité multiforme ? Comment se fait, par et pour les diverses instances en jeu, l'incorporation d'un texte, seule manière d'en appréhender le souffle et la substance ? Par la richesse de leurs approches et la variété des langues envisagées, les textes réunis dans ce volume se proposent d'apporter des réponses à ces questions essentielles à la compréhension intime de certains fondements de notre "être-en-langues" et des mises en relation qui en résultent

01/2019

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Littérature étrangère

La Traduction

Un congrès de traducteurs dans une station balnéaire de la cote argentine, avec un hôtel délabré et un phare. Un endroit dévasté où les phoques viennent mourir sur la plage et où l'on découvre d'autres cadavres près de l'eau avec une pièce de monnaie sous la langue. Miguel De Blast a quarante ans, il traduit et pratique le mariage comme une forme ludique de l'échec, enquêteur et suspect, il va suivre des pistes. Celle d'Anna dont il a partagé l'amour avec le flamboyant Naum auquel tout réussit et qu'il hait. Et des indices linguistiques beaucoup plus mystérieux. Pablo de Santis emprunte à Borges certaines atmosphères et le thème de Babel mais il les détourne en écrivant un roman d'amour, de dépit et de fidélité à l'amitié dans lequel le langage devient la matière romanesque et le moteur de l'intrigue.

04/2000

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Revues

Jouve traducteur, Jouve traduit

Contributeurs : Yves Bonnefoy, Machteld Castelein, Eric Dazzan, Besma Kamoun-Nouaïri, François Lallier, Géraldine Lombard, Jean-Paul Louis-Lambert, Anis Nouaïri et Takayuki Ozaki.

09/2021

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Littérature française

Le labyrinthe du traducteur

" Tu tombes mal, soupira Henry Bold en ouvrant la porte ". L'ogre arrogant avait les traits tirés, le teint gris et la cigarette en berne. A le voir aussi mal-en-point, Simon faillit lui demander s'il était malade. Des heures, des heures que je suis là-dessus, maugréa-t-il, oubliant instantanément la présence du jeune homme pour aller se verser une tasse de thé dans la cuisine. Il se laissa tomber une sur une chaise, l'oeil dans le vague. Soudain, son visage se crispa comme si un paquet de reptiles se livrait une lutte à mort au fond de ses intestins. Rien, rien, marmonna-t-il pour lui-même. " Je peux vous être utile à quelque chose ? " Bold tourna son regard vers Simon, aussi stupéfait que si une soeur de charité lui avait proposé la botte ou que si le postier s'était mis à déclamer un extrait des Méditations métaphysiques au milieu de la cuisine. " Utile ? Are you taking the pics out of me ?, hurla-t-il en assénant un vigoureux coup de poing sur la table ".

01/2010

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Traduction

Le vouloir-traduire. en hommage a patricia willson

Vouloir-Traduire, "translaturire", ce néologisme cher à Patricia Willson exprime l'élan qui anime son activité d'écriture et d'enseignement. Rédigés par des collègues, des ami·es et des disciples, les dix-neuf chapitres de ce volume illustrent cet engagement, directement ou par ricochet. Au centre du recueil, des traductions de trois textes tirés de Página impar nous font entendre (en anglais et en français) comment Patricia Willson conçoit la traduction. Toujours, en tout cas, engagée (l'espagnol dit "compromise") dans le siècle. Les trois premiers chapitres du volume témoignent de ce qu'elle a réalisé à Buenos Aires. Les deux suivants proposent des réflexions traductologiques sur des situations impliquant des tensions politiques. Dans la seconde moitié du livre, chaque chapitre est relié à la traduction d'une oeuvre. Tantôt il s'agit de commentaires sur une ou plusieurs traductions existantes, tantôt de traductions inédites. Certains combinent les deux, comme ce fascinant chapitre qui propose des extraits du journal d'un traducteur. Le dernier chapitre, traduction française d'un entretien avec un traducteur militant allemand, est à la fois un point d'orgue et une synthèse de ce qu'apporte le passage par la traduction.

09/2023

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Théâtre

Traductions

" Traductions se passe dans une école des champs à Ballybeg, dans le comté du Donegal. Nous sommes en 1833. L'armée britannique a entrepris de dresser des cartes d'état-major de l'ensemble de l'Irlande, ce qui implique l'attribution de noms nouveaux à tous les lieux du pays. C'est un temps de grands bouleversements pour les habitants de Ballybeg : leur école des champs doit être remplacée par l'une des nouvelles écoles nationales ; la maladie de la pomme de terre (et sa conséquence, la famine) est une menace constante ; ils doivent acquérir une nouvelle langue (l'anglais) ; et, parce que leur territoire est rebaptisé, tout ce qui était familier devient étrange. "

07/2009

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Littérature française

Ni

Ni est un livre étonnant. Et voilà de quoi il est fait. Une partie est constituée par des traductions d'Elien, auteur grec du IIIe siècle, dont D. Meens donne ici des traductions refaites, éblouissantes - qui sonnent comme des leçons de langue (assénées aux traducteurs actuels et à venir), admirables et coupantes. Dans les textes d'Elien il est question d'oiseaux - ces beaux "objets de l'ornithologue" ... Mais le "traducteur" n'est pas le seul personnage à se saisir de la parole en ce livre : plusieurs voix viennent se mêler à la sienne, exigeantes elles aussi, péremptoires, critiques, polémiques, poétiques.

01/2020

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Critique littéraire

Histoire des traductions en langue française. XXe siècle (1914-2000)

Ce quatrième et dernier tome de l'Histoire des traductions en langue française achève un projet inédit par son ampleur et ses perspectives : retracer l'histoire des oeuvres traduites et des traducteurs, dans tous les domaines, partout où le français a servi de langue de traduction, depuis l'invention de l'imprimerie jusqu'à nos jours. Portant sur la période qui va de 1954 au tournant des XXe-XXIe siècles, ce volume se confronte au spectaculaire phénomène d'extension spatiale et quantitative qui caractérise la traduction au XXe siècle : on estime que le volume des traductions publiées après 1960 équivaut à celui des traductions publiées avant cette date. Parallèlement, les réflexions théoriques et méthodologiques connaissent un fort développement ; siècle de la retraduction, le XXe siècle a aussi vu naître une discipline nouvelle : la traductologie. Après une présentation du contexte éditorial, social et intellectuel au sein duquel les traductions prennent place, l'ouvrage étudie celles-ci dans le domaine littéraire, puis dans celui des arts, et enfin dans le vaste territoire des sciences. De nouveaux champs d'étude font ainsi leur apparition : littératures de témoignage, de genre, histoire de l'art, musicologie, chanson, bande dessinée, cinéma, anthropologie et sociologie, psychanalyse, féminisme... Fruit de la collaboration de quelque 200 universitaires de toutes nationalités, le volume est complété par deux index, qui comptent respectivement 3 500 auteurs traduits et plus de 4 300 traducteurs. Dans l'ensemble des quatre tomes, ce sont ainsi plus de 7 000 traducteurs qui auront été identifiés.

05/2019

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Traduction

Traduire, un engagement politique ?

L'évolution du monde modifie sans cesse le rôle de la traduction et la manière dont celle-ci peut et doit être pensée. Aujourd'hui, la traduction ne peut plus être vue uniquement comme un acte de communication, ou comme un acte de langage : elle est un phénomène culturel, dans ses déterminations et ses effets. Elle n'est pas plus dictée par une méthode que dirigée par une philosophie. Elle relève autant de l'histoire, de la société, qu'entièrement du politique. L'acte de traduire est-il motivé par un engagement politique ? Constitue-t-il un engagement politique ? Le traducteur est-il engagé consciemment ? La traduction appelle-t-elle l'engagement politique des autres ? Mais quel engagement politique ? Dans quelles conditions ? Et comment s'engager pour l'avenir de la traduction ? Tant de questions nous amènent à réfléchir sur les réalités plurielles de la traduction, à éviter les réponses simples, voire simplistes. "Collaborateur" ou "résistant", militant ou prudent, indépendant ou collectif, enthousiasmé ou lucide, le positionnement du traducteur reflète des situations complexes et conduit à des choix de traduction multiples. C'est ce que montrent nos treize auteurs travaillant sur des sujets variés allant de l'anthologie littéraire en wolof à la transcription du taiwanais, du texte de Rousseau au théâtre de Miller, de la diplomatie de la IIIe République française à la politique du multilinguisme d'aujourd'hui, de la réquisition de traducteurs jusqu'à la régulation de la profession. Mais cette éblouissante pluralité concourt a la netteté de l'image que la préface de Tiphaine Samoyault met en avant : celle du courage du traducteur.

04/2021

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Poésie

Brumes. Journal d'un traducteur

Après avoir publié L'Epoque des mots en 2019 aux éditions du Passavant, Ronan Nédélec revient aujourd'hui avec Brumes, journal d'un traducteur. Des poèmes écrits en anglais ou en breton puis traduits par l'auteur lui-même. Ce sont ces " retours à la maison ", comme il le dit très bien dans sa préface, qu'il nous donne à lire ici pour notre plus grand plaisir.

11/2021

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Littérature française

Portrait du traducteur en escroc

"Il dit avoir été agriculteur, mais quelqu'un a-t-il jamais tenté de vérifier ses dires ? Quelqu'un l'a-t-il jamais connu ébéniste, doreur à la feuille, voire socleur ou restaurateur ? A-t-on jamais vu un objet qu'il aurait restauré ? Arrivé un jour en France, nu pour ainsi dire ; d'après certaines personnes qui l'ont connu à l'époque il serait même sorti d'un hôpital psychiatrique ; et voilà qu'il s'est retrouvé du jour au lendemain enseignant à l'université alors qu'il ne semble pas avoir le moindre diplôme, ce qui n'a pu se faire qu'en trichant sur son passé. Il a d'ailleurs sans doute cessé d'enseigner quand il s'est rendu compte que sa fraude allait être dénoncée. Il a par la suite choisi une des rares professions alors encore ouverte à n'importe qui, la traduction. Il semble bien que nous ayons affaire à un escroc sans la moindre vergogne doué d'un immense culot". A la fois réflexion sur les enjeux profonds de l'acte de traduire, roman d'un traducteur et autoportrait à facettes ; ce Portrait du traducteur en escroc est l'unique livre de Bernard Hoepffner, disparu au mois de mai 2017.

05/2018

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Critique littéraire

Sur la traduction

Traduire la Bible en allemand pour la rendre accessible à tous est l'un des gestes essentiels de Luther qui ont permis l'extension de la Réforme, dont on célèbre en 2017 le cinquième centenaire. Dès 1522, le Réformateur publie sa traduction du Nouveau Testament qui connaît une très rapide diffusion, puis aborde l'Ancien Testament avec l'aide d'un groupe d'érudits rassemblés autour de lui. La première Bible allemande complète paraît en 1534. Au cours de ce long travail, pour répondre aux polémiques qui n'ont pas manqué de naître, Luther publie en 1530 une Lettre ouverte sur l'art de traduire et sur l'intercession des saints, véritable traité sur la traduction, dans lequel il explique ses principes et justifie ses choix. Présenté ici en édition bilingue, avec le billet en latin qui en accompagnait l'envoi à l'ami chargé de la divulguer, ce texte fondateur est suivi de la Brève présentation des psaumes et explications sur la façon de les traduire, bien moins connue mais tout aussi importante, rédigée de 1531 à 1533, destinée à accompagner l'ultime révision, en 1531, du Psautier allemand de 1524-1528. Le présent volume propose ainsi pour la première fois une édition bilingue accessible des grands écrits de Luther sur la traduction. Le texte allemand est donné ici dans une orthographe légèrement modernisée. Si l'art de traduire selon Luther est étroitement lié à sa foi et à ses conceptions théologiques, ses conceptions en matière de traduction touchent à des questions essentielles qui sont encore d'une brûlante actualité.

10/2017